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Fais de ta vie un rêve, et de tes rêves, une réalité - Pivoine Hinageshi [terminé] | Pivoine Hinageshi Personnel | Image du profil : ϟ Œuvre : OC
ϟ Parchemins : 3
ϟ Gallions : 20
ϟ Âge (RP) : 31
ϟ Année scolaire : Professeur
ϟ Titre(s) : Professeur d'art floral
ϟ Baguette : Noyer noir, crins de licorne, 14 cm, fine et flexible
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| Image du profil : ϟ Œuvre : OC
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ϟ Âge (RP) : 31
ϟ Année scolaire : Professeur
ϟ Titre(s) : Professeur d'art floral
ϟ Baguette : Noyer noir, crins de licorne, 14 cm, fine et flexible
| Sujet: Fais de ta vie un rêve, et de tes rêves, une réalité - Pivoine Hinageshi [terminé] Dim 26 Mai 2024 - 6:52 Pivoine Hinageshi
OC | | Identité | Hinageshi Pivoine 31 ans Japonaise Japonais (langue natale), français (langue maternelle, couramment), anglais (couramment) 2 septembre 1993 à Tokyo Cheveux noirs et yeux noirs 1m71 et 60 kg |
Who am I...?
Pivoine est une sorcière sang-pure.Elle ne possède aucun don. Elle occupe le poste de professeure d’art floral.
Sa baguette est faite de noyer noir, avec un cœur en crins de licorne, d'une longueur de 14 cm, très fine et très flexible. Son animal de compagnie est un chat noir, nommé Azur.
Son patronus est un chat. L'odeur de son Amortentia est composé de l’odeur des beignets au chocolat, du pétrichor et et celle des oeillets. Son reflet dans le miroir du Riséd est une image d’elle-même et des parents. Tous les trois semblent heureux et aucune ombre de conflit ne pèse au-dessus d’eux, ça paraît irréel.. Son Épouvantard prend la forme d’ une grande silhouette féminine, si son visage est flou, la silhouette semble très similaire aux souvenirs qu’elle a de sa mère, il y a encore quelques années… Sa posture est désapprobatrice et elle semble prête à l’assaillir de reproches..
Elle n'a pas de famille présente à Ilukaan.
Derrière l'écranPseudo & pronoms : Athenalle et elleSouhaites-tu être parrainé·e ? Oui iciAvatar : Naoko Tsu de Lien TsuCode du règlement : [MP au staff]Comment as-tu trouvé le forum ? Red (je suis anciennement Bernadetta)Un petit mot ? ... headcanons Panromantique et asexuelle.- Agnostique. - Ambidextre. - INFP. - Groupe sanguin AB-. - Donneuse de sang. - Lors de conversations importantes, elle marque souvent de petites pauses pour réfléchir à ses mots qu’elle choisit avec soin. - Ayant du mal à s’organiser, elle a tendance à se faire beaucoup de listes ou à tout annoter sur un calendrier. Malheureusement, ce n’est pas toujours très efficace et elle égare souvent ses listes ou en a tellement qu’elle ne sait plus à quand ça correspond. - Par contre, dès qu’il s’agit d’une date importante pour un proche, elle la retient de suite : un anniversaire, le premier jour de travail d’un ami… Ainsi, elle pense toujours à envoyer un petit message d’encouragement ou autre, dépendant de la situation. - Incapable de proférer le moindre mensonge. - N’aime pas les espaces étroits, ça la met très mal à l’aise. - De nature très polie, elle multiplie les formules de politesse, remerciant ou saluant beaucoup. - C’est le type de personne, qui, si on lui fait la remarque qu’elle s’excuse trop aura pour premier réflexe de… s’excuser. - Ne reste quasiment jamais complètement immobile. Fait souvent les cent pas, ou à défaut de pouvoir se déplacer, elle aura tendance à déplisser distraitement ses vêtements ou à triturer ses cheveux. - De nature assez tactile, elle a par exemple le réflexe, si elle se promène en ville avec quelqu’un de lui attraper la main. - A besoin de beaucoup de sommeil, entre 9h et 10h. - En tant que personne responsable qui a conscience de ses besoins, elle se couche donc généralement assez tôt. - S’offre des grasses matinées le week-end ou dès qu’elle en a l’occasion, dormant jusqu’à midi voire 13h. - Peut-être qu’elle aime juste dormir en fait. - A besoin de serrer quelque chose dans ses bras pour s’endormir. Depuis qu’elle s’est achetée cette peluche girafe sur un coup de tête, c’est avec elle qu’elle dort, mais un coussin ferait tout aussi bien l’affaire. - Normalement, elle n’est pas de nature excessivement dépensière, mais il lui arrive de faire des achats par simple impulsivité dont elle n’a pas réellement besoin. - Grande romantique. - Faisait de l’asthme étant petite. Elle n’en fait plus aujourd’hui, mais son père est resté surprotecteur et chassera toute personne qui fume non loin d’elle. Elle trouve d’ailleurs ça particulièrement adorable. - A les oreilles percées. - Collectionne les plantes à ne plus savoir quoi en faire. - S’y connaît très bien en langage floral. Elle offre souvent des bouquets à ses proches, qu’elle compose avec soin en fonction de la personnalité de chacun. - Outre le jardinage, elle aime aussi beaucoup dessiner ou faire du crochet. - La plupart de ses passe-temps sont d’ailleurs manuels, même si elle a tendance à s’essayer à pleins de nouvelles activités et à très vite s’en lasser. - Ainsi elle a accumulé beaucoup de matériaux tels que des fermoirs, pendentifs, des perles, de la cire et beaucoup d’autres choses qui lui sont désormais complètement inutiles. Malheureusement, elle n'arrive pas à se résigner à les abandonner. Et si un jour il lui reprenait l’envie de faire des animaux en perles ? - En plus d’être une très mauvaise danseuse, elle n’aime pas du tout ça. - Gameuse du dimanche. - Grande fan de Dokimon. Elle a tous les derniers jeux en date. - Aime beaucoup les jeux de farming également. - Grande collectionneuse, elle essaie toujours de compléter ses jeux à 100%. - Aime les romans de mystère. - Ne sait absolument pas se maquiller, au grand dam de sa mère. - Pour lui faire plaisir, elle a déjà essayé d’apprendre, mais elle est de ces personnes qui n’arrive à rien si son intérêt n’est pas réel. - Adore la fondue de poireaux. Son père lui en cuisinait souvent et c’est un souvenir nostalgique. - Déteste les champignons. - Elle a toujours quelque chose de sucré sur elle, un bonbon ou un chocolat qui traîne au fond de son sac… Elle ne grignote pas vraiment, c’est plus pour les distribuer à un peu tout le monde ou en cas d’hypoglycémie. - Elle adore les beignets aux chocolats et c’est une des rares pâtisseries qu’elle sait faire. - Un autre de ses desserts préférés est le fraisier. - Lorsqu’elle mange, elle trie toujours sa nourriture de manière à “garder le meilleur pour la fin”, même pour des aliments un peu spécifiques. Par exemple, quand elle mange une tarte au citron meringuée, elle mange toujours la tartelette seule et décroche la meringue pour la déguster en dernier. De même, pour un beignet au chocolat, elle mangera d’abord tout le tour, et gardera la partie garnie de chocolat pour la fin. - A du mal à terminer un repas sans dessert et prend généralement un fruit pour terminer. - Vous l’aurez sûrement compris, elle aime beaucoup manger. Pour autant, elle estime que la santé c’est très important et que ça passe notamment par une alimentation saine. Malgré son amour du sucre, elle n’en abuse pas. - Ne boit pas d’alcool. Mais si elle en buvait, elle découvrirait qu’elle le tient étonnamment bien. - Elle aime beaucoup le développement personnel et possède de nombreux livres dessus - « Le plus doux des bonheurs est celui que l'on partage » « Un mauvais moment n'est rien d'autre qu'un moment qui est mauvais » Sa mère lui a toujours soufflé qu’elle avait un joli visage. Qu’elle était plutôt belle. Pivoine n’avait jamais vraiment su si c’était un compliment ou pas. Parfois, c’était dit avec dédain, comme s’il y avait une certaine frustration de voir sa fille grandir et s’embellir pendant qu'elle vieillissait. D’autres fois, avec sarcasme, comme si elle n’était pas assez belle. Encore une fois, elle n’était que plutôt belle. Sans doute n’est-elle pas à sa hauteur. Sa mère, qui arpenta tant de fois les marches de défilés, qui fut l’égérie de nombreuses marques, sa mère dont la beauté fut indéniable. Sa mère aux longues boucles dorées et aux yeux verts envoûtants. Alors qu’elle, n’a hérité que de la banalité. Des cheveux noirs et raides. Des yeux noirs. Noirs comme de vilains petits charbons, disait sa mère dans ses élans de mauvaise humeur et de méchanceté. Cependant, sa mère n’a jamais critiqué son visage. Elle a des traits fins et que beaucoup décriraient comme étant plaisants et harmonieux. Un nez en trompette, des lèvres fines, des pommettes saillantes. Une fossette à droite qui se révèle lorsqu’elle sourit. Son visage ressemble beaucoup à celui de sa mère. Peut-être est-ce pour ça qu’elle n’a reçu aucune critique de cette dernière à ce sujet. Petite Pivoine s’était souvent demandé… Est-ce qu’en portant des lentilles de contact vertes, en décolorant ses cheveux en blond et en les bouclant, sa mère serait plus heureuse et satisfaite d’elle ?
Mais derrière chaque critique, chaque demi-compliment, il y avait son père pour la consoler et ramasser chaque morceau de sa confiance en soi et son estime d’elle-même, pour les reconstruire et les consolider. Autant de fois qu’il le fallait.
Son père qui lui brossait les cheveux avec tant d’affection et de douceur, comme si c’était la chevelure la plus précieuse qu’il n’ait jamais vue. “Tes cheveux ne sont pas ternes, mon ange. Ils sont comme l’onyx.” “Qu’est-ce que c’est ?” Il lui montra des photos de cette pierre. Des petites pierres toutes noires et toutes brillantes. Elle n’avait jamais remarqué comme ses cheveux paraissaient soyeux, et comme leurs reflets étaient beaux. “Et mes yeux, et mes yeux ? C’est des pierres précieuses aussi ?”s’écriait-elle avec enthousiasme. “Oh non… Ils sont comme…” “De vilains petits charbons, alors… Ou comme d’hideux petits insectes, sûrement…” Elle répétait les paroles de sa mère avec tristesse. “Comme la nuit.” “C’est nul la nuit, tout le monde préfère le soleil.” Tout le monde comparait la chevelure de sa mère à un soleil. La semaine suivante, son père l’emmena à un observatoire. Encore à ce jour, elle ne se souvient pas n’avoir jamais vu de ciel étoilé aussi sublime. Il lui dit qu’il n’y avait pas de mal à avoir des coups de mou mais qu’il n’aimait pas voir son regard s’assombrir, qu’il aimait le voir s’illuminer lorsqu’elle lui racontait avec enthousiasme sa journée, ou lui conter ses blagues avec malice. Et que dans ces moments, son regard brillait tel ce ciel. Elle avait du mal à y croire, c’était bien trop beau pour que cela lui ressemble. Pourtant, c’est sûrement à partir de cette nuit-là qu’elle cessa physiquement à sa mère. Plutôt que de dénigrer ce qu’elle avait, de pleurer ce qu’elle n’avait pas, elle apprit à s’apprécier et chercha ce qu’elle aimait, ce qui lui plaisait chez elle.
Elle aimait ses yeux en amande. Pas tout à fait bridés, mais pas aussi ronds et grands que ceux de sa mère. Certainement un héritage de son métissage japonais. Mais la forme ne lui déplaisait pas. Elle aimait ses longs cils noirs qui soulignaient son regard. Durant son adolescence, elle s’essaya à de nombreux styles de coiffure. Tresses, chignons en tout genre, boucles, couettes… Elle passa par toutes les longueurs possibles. C’est d’autant plus flagrant lorsqu’elle retombe sur les vieux albums photos, et qu’elle voit tous les clichés datés et toutes les coupes différentes si rapprochées dans le temps. Néanmoins, jamais elle n’en modifia la couleur. Aujourd’hui, elle s’est décidée sur une certaine longueur, ses cheveux atteignent le milieu de son dos. Elle porte une frange, bien qu’ayant essuyé de nombreuses critiques pour cela. Il n’y a certainement plus besoin de préciser de qui elles venaient… Qu’essaie-tu donc de cacher avec ce rideau ? La misère dans ton regard ? Comme tu as toujours l'air pitoyable avec cette moue déprimée ?
Concernant sa taille, elle fait partie de la moyenne haute féminine. Trop grande pour être mignonne mais pas assez pour être gracieuse. Juste assez grande pour attraper les articles sur le rayon le plus haut, préfère-t-elle se dire ! Quand l’étagère est vraiment trop haute, elle doit se mettre sur la pointe des pieds, mais c’est des choses qui arrivent… Sa silhouette est assez élancée. Pivoine n’est pas une grande sportive mais à défaut de, elle essaie de marcher plusieurs fois par semaine pour se maintenir en forme.
Au-delà de tout ça, Pivoine dégage une aura apaisante qui se transmet par la douceur de ses gestes et l’affection dans son regard. Elle paraît toujours sereine et mesurée, dans sa manière d’agir et de se soucier d’autrui. Cette quiétude qu’elle dégage fait d’ailleurs certainement partie de son charme. S’il est une chose aisée à remarquer chez Pivoine, même avec un minimum d’intéractions, il s’agirait sans aucun doute de sa transparence. En effet, chacune de ses pensées semble se lire sur son visage ou dans ses réactions avant même qu’elle n’ait le temps de les prononcer. Son regard qui s’illumine d’enthousiasme ou s’assombrit face à une mauvaise nouvelle, ses joues qui rosissent d’embarras, ainsi que ses nombreuses manies. La manière dont elle se gratte le nez pour cacher sa gêne, ce tic qu’elle a de sauter sur place quand elle est excitée, ou bien cette mauvaise habitude de tirer sur les manches ou le col de ses vêtements lorsqu’elle veut se cacher.
Certains lui ont déjà dit qu’on lisait en elle comme dans un livre ouvert, et c’est quelque chose qui aurait pu la troubler ou sur quoi elle aurait pu vouloir travailler, mais ça ne la dérange en réalité pas du tout. Car s’il fallait la décrire par un unique adjectif, il faudrait opter pour “sincère”. Si ses réactions parlent d’elles-mêmes, elle cherche également à toujours exprimer le fond de sa pensée. Elle considère la communication comme la clé de toute relation saine. Ainsi, même si c’est une tâche qu’elle trouve particulièrement désagréable, elle n’hésiterait pas à faire remarquer à autrui si elle n’a pas apprécié son comportement. Sans méchanceté gratuite, toujours en expliquant son point de vue et en restant ouverte à la discussion. Qui sait si elle n’aurait pas mal interprété la chose ! A l’inverse, elle est aussi la première à complimenter et applaudir les progrès de chacun. On remarque souvent les choses négatives et moins celles positives. Pourtant, c’est tout aussi important, même plus de les souligner !
De toute manière, sa nature positive fait qu’elle aura toujours tendance à remarquer les bonnes choses en premier. D’un naturel pourtant distrait, elle est étonnamment observatrice là-dessus et sera toujours la première à remarquer les efforts que chacun fait, et à les encourager. Néanmoins, elle est beaucoup moins attentive aux changements physiques. Une nouvelle coupe de cheveux, un nouveau sac ou un nouveau vernis ? Peu de chances qu’elle le remarque, ou alors assez en retard. Elle se confondrait d’ailleurs en excuses, si on lui en faisait la remarque…
Sa nature distraite la fait parfois passer pour une personne timide. Mais si elle est calme et réservée, elle n’est pas craintive ou timorée. Elle n’est pas toujours la première à aller vers les autres, ayant tendance à se perdre dans ses pensées et à apprécier la solitude. Pourtant, elle est capable d’engager une conversation sans trop d’inquiétudes, même avec un inconnu. Ça n'a pas toujours été le cas mais Pivoine a une bonne estime de soi. Elle sait qu’elle ne peut pas s’entendre avec tout le monde, si ça ne colle pas avec quelqu’un, ça ne fait pas d’elle une moins bonne personne. C’est juste que ça ne peut pas toujours fonctionner. Cela dit, elle n’est pas du genre à abandonner sur une première mauvaise impression, parfois il suffit de creuser un petit peu pour rencontrer une amitié inattendue mais merveilleuse !
Si elle est loin d’être asociale, il est vrai qu’elle est introvertie. Elle a besoin de ses moments de solitude pour se ressourcer. C’est d’ailleurs ça que beaucoup confondent avec de la timidité, et elle en a surpris d’un en allant aborder n’importe qui de manière imprévisible. Elle n’a jamais vraiment su comment nouer un premier contact avec une nouvelle personne, et a aujourd’hui abandonné le fait de trouver la manière “normale et correcte” de le faire. Si elle a envie d’aller aborder cette personne qui semble s’ennuyer, assise devant la table en lui proposant de construire un château de cartes ensemble, qu’est-ce qui l’en empêche ? Rien ni personne ! Et d’aussitôt se confondre en excuses, car dans son enthousiasme, elle en a oublié sa politesse et s’est à peine présentée… Il faut dire que son impulsivité lui joue parfois des tours. Elle a cependant beaucoup travaillé dessus, au fil des années et arrive à la réprimer lors de discussions sérieuses et à ne plus beaucoup la parole comme elle pouvait parfois le faire dans l’excitation de la conversation, lorsqu’elle était plus jeune. Mais parfois, les vieilles habitudes ont la vie dure et elle se laisse emporter…
Cette impulsivité est d’ailleurs souvent assez candide. Une coccinelle s’est posée sur elle ? Il paraît que ça porte chance alors elle le racontera à tout le monde ! Un nouvel animal au zoo ? Mais c’est trop génial, il faut vite organiser une sortie zoo avec ses amis ! Un dessert exclusif disponible que pendant l’été ? Mais qu’est-qu’elle attend pour aller le tester et exprimer sa hâte de goûter ces toutes nouvelles saveurs à qui veut bien l’écouter ! Un ami lui offre un cadeau à une occasion spéciale ? Elle ne saurait résister à une accolade et à lui clamer son affection ! Pour toutes ces raisons, beaucoup la perçoivent comme assez enfantine.
Elle est pourtant plus mature que ce qu’il n’y paraît à première vue, et finit souvent par devenir la maman de son groupe d’amis. Celle qui montre sa désapprobation face aux mauvais comportements, avec douceur mais fermeté. Celle qui sait quand revenir à la réalité et se montrer raisonnable. Si elle peut se montrer très naïve, elle sera néanmoins presque toujours cette amie avec une étonnante perspicacité. Celle qui percevra la tristesse ou le malaise d’autrui caché derrière un sourire. Et par la même occasion, celle qui sera prête à offrir une oreille attentive ou une présence silencieuse, selon les besoins de chacun.
Tristement, il faudrait qu’elle apprenne à compter autant sur les autres, qu’elle leur propose de compter sur elle. Elle n’en a elle-même pas conscience, mais elle a tendance à beaucoup se renfermer sur elle-même en cas de déprime, et à n’oser en parler à personne. Si on lui en fait la remarque, elle prétendrait le contraire. Elle est la première à dire que la communication est la clé de tout, alors bien sûr qu’elle communique ! La réalité est que si elle sait discuter de certains problèmes, elle n’arrive pas à aborder les sujets qui lui tiennent le plus à cœur et la blesse le plus profondément. Elle a toujours été une personne très sensible. Un rien la rend incroyablement heureuse, mais un rien la rend également incroyablement triste. Et cette vilaine manie de pleurer trop facilement ! C’est quelque chose sur quoi elle a essayé de travailler, ayant peu à peu appris à réfréner ses larmes. Mais pas forcément de la bonne manière… Plutôt que d’accepter ses sentiments, elle les a enfermé dans une petite boîte, mettant ses déprimes sur le compte de sa trop grande sensibilité. Elle n’est pas si triste, elle exagère juste comme toujours et ça lui passera…
« Il faut toujours viser la lune car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles » “Oui, allo ?” “Pivoine ?”
Elle aurait dû reconnaître cette voix. Elle aurait dû, mais cela faisait si longtemps qu’elle ne l’avait pas entendu. Elle l’avait oublié. Elle l’avait oublié et elle pensait ne plus jamais l’entendre.
“O-oui c’est bien moi ! Qui est à l’appareil ?”
A défaut de reconnaître ce timbre, elle aurait dû le deviner. Elle vivait au Japon depuis bien des années et personne d’autre qu’une personne française n’aurait su prononcer son nom avec une telle justesse. Pourtant tout son entourage était japonais. Le peu d’amis français qu’elle comptait ne l’auraient pas appelé sur son numéro de téléphone japonais. Elle aurait dû deviner que ça ne pouvait être qu’elle.
“C’est moi. Mam-... Azalée.”
Mais comment aurait-elle pu imaginer qu’elle la recontacterait après tant d’années ?
*** Composer un bouquet était une activité des plus amusantes et fascinantes. Il existait tant de possibilités et d’associations. Encore plus lorsqu’on s’inspirait du langage des fleurs. Il fallait réussir à harmoniser des fleurs que l’on n’aurait peut-être pas accordées mais qui portaient le message que l’on souhaitait offrir. Pivoine aimait se prêter au jeu.
De nombreuses fleurs s’étalaient sous ses yeux. Elle devait admettre avoir triché. Certaines étaient hors-saison, d’autres normalement inexistantes au Japon. La magie avait été d’une grande aide pour les faire pousser. Pivoine était d’humeur mélancolique et ses mains effleuraient les tiges végétales, sans savoir se décider. Péniblement, elle se remémorait certains souvenirs, perdue quant à la décision qu’elle se devait de prendre. Et à travers ses choix d’art floral, elle se retrouve à retracer son passé.
Instinctivement, elle se saisit de l’asphodèle. Épi dont partaient de nombreuses fleurs blanches. Il risquait de prendre beaucoup de place dans le bouquet. Mais ce n’est pas pour ça qu’elle les reposa. L’asphodèle représentait le regret, les regrets passés, d’une époque révolue et immuable. Avec le recul, elle n’a pas tant de regrets. Elle a vécu des moments difficiles, mais elle a aussi eu la chance de recevoir le soutien de son père. Quoi qu’elle fasse ou décide d’entreprendre, il était toujours là pour l’encourager.
Elle opte plutôt pour des cosmos. Pourpres, mauves, blanches. Un éventail de couleurs s’offrent à elle. Elle en met plusieurs de côté, sans encore oser les disposer. Ces fleurs sont parfaites pour agrémenter et compléter un bouquet, mais peut-être pas pour en être le point central. Pourtant, c’est presque logique de les choisir en premier. Ces fleurs qui représentent l’innocence. N’est-ce pas ainsi que commence toute enfance ? Par une innocence candide et enfantine.
Elle est née à Tokyo, dans un hôpital privé. Le meilleur et le plus coûteux des établissements. Sa mère, ancienne mannequin très réputée avait pris sa retraite pour ouvrir sa marque de produits de beauté. Son père possédait quant à lui sa propre entreprise. Famille aisée aurait été un euphémisme pour les décrire. La naïveté et l’innocence de l’enfance permirent à Pivoine de grandir sans avoir conscience de son statut social, et sans s’en croire supérieure. Il faut dire que la première valeur que lui inculqua son père fut l’humilité. Quant à sa mère… Sa mère…
Le regard de Pivoine se braqua aussitôt sur les pois de senteur. Des coloris similaires aux cosmos, quoique les fleurs soient assez différentes. Mensonge. C’était ce que ça représentait et c’est le premier mot qui lui venait à l’esprit lorsqu’elle pensait à sa mère. La culpabilité lui serrait le cœur. Ce n’est pas ainsi qu’elle devait décrire celle qui lui avait donné vie. Mais sa relation avec sa génitrice avait toujours été ambigüe et douloureuse. Pivoine avait toujours dansé d’un bien sur l’autre avec. Tantôt sa mère la couvrait d’affections et de compliments, et le lendemain, elle se montrait rabaissante et méprisante envers elle. Puis voyant sa fille s’éloigner d’elle, elle revenait toute mielleuse et regagner son affection.
Sa relation avec sa mère n’est pas une chose que Pivoine aime partager avec autrui mais si elle le faisait, beaucoup pourraient comparer le comportement de sa génitrice au même schéma comportement d’un pervers narcissique. Cette manière qu’elle avait d’être parfaite aux yeux de tous. Elle se souvient de cette fois où elle a voulu avouer à sa maîtresse comme sa mère l’avait grondé. Comme sa mère la grondait toujours. Parce qu’elle avait fait tomber un verre. Parce qu’elle avait trébuché et avait sali ses vêtements. Parce qu’elle ne lacait pas assez vite ses chaussures. Le terme “gronder” n’était pas adéquat. Sa mère ne la grondait pas, elle la rabaissait. Elle lui rappelait comme elle était incapable de faire quoi que ce soit, comme elle avait honte d’avoir une fille aussi empotée, comme elle aurait préféré ne jamais avoir d’enfant plutôt que d’avoir… ça.
Mais lorsqu’elle s’était confiée, sa maîtresse lui avait répondu qu’elle devait exagérer. Sa mère paraissait toujours si gentille et soucieuse de son bien-être. C’était là l’image qu’elle renvoyait en public. Elle ne pouvait pas être aussi dure que Pivoine le disait. Ca ne pouvait être qu’une enfant qui, mécontente de se faire disputer, diabolisait la situation. Tant et si bien que Pivoine ne savait plus qui croire. Elle ou le reste du monde ? S’il est vrai que sa mère n’était pas toujours parfaite, parfois elle lui donnait toute l’affection que la petite n’aurait jamais cru recevoir d’elle. Dès que Pivoine… Cherchait à prendre ses distances. Comme pour la capturer à nouveau dans ses filets.
Il était impossible pour une enfant de réaliser le caractère malsain de cette relation et de s’en sortir. Au contraire, elle tombait dans ce schéma toxique ou elle faisait tout pour plaire à sa mère et lui prouver qu’elle n’était pas si empotée et misérable. Essayer de lui donner une raison d’être fière d’elle. Espérer avoir le droit à nouveau à cette caresse affectueuse plutôt qu’à ce regard méprisant.
Le premier à réaliser le comportement déplacé de sa mère fut son père, et elle ne l’en remerciera jamais assez. Tout du moins, c’est ce qu’elle pense aujourd’hui, mais à l’époque, elle n’aurait jamais dit ça. Car tout commença par des disputes. Délicatement, elle se saisit d’achillées, plusieurs bouquets de petites fleurs blanches rassemblés sur une tige verte. Si cette plante représente souvent la guérison, elle a une autre signification assez opposée et moins connue qui est celle des disputes.
Les premières disputes furent discrètes. Pivoine pouvait voir la relation entre ses parents se dégrader, elle devinait une tension sous-jacente. Elle savait qu’elle y était pour quelque chose, aux regards noirs que lui lançait sa mère et aux reproches muets. Si son père cherchait à être discret, voulant épargner cette situation à sa fille, il ne réussit pas à l’être longtemps. Bientôt les cris fusaient et la petite Pivoine entendait tout, cachée sous ses couvertures, à étouffer ses sanglots. Son père reprochait à sa génitrice le comportement qu’elle avait envers sa fille. Mais à l’entendre, ce n’était pas de sa faute. C’était de la faute de Pivoine qui était trop empotée, trop maladroite, trop incompétente, trop… Trop tout. De la faute de son mari, qui n’était pas assez présent, qui travaillait trop, qui ne s’occupait pas assez de sa femme. Même pour Pivoine qui n’avait que huit ans, ces arguments paraissaient absurdes. Il est vrai que son père était un homme très occupé mais il veillait toujours à garder de son temps pour les deux femmes de sa vie.
L’entente avec sa mère devint encore plus difficile et Pivoine se renfermait peu à peu sur elle-même. Elle se transformait en une enfant timide, voire peureuse, et mal dans sa peau. Elle avait neuf ans lorsque la question du divorce se posa. Une longue année emplie de querelles. Une longue année à culpabiliser. C’était de sa faute si ses parents ne s’aimaient plus. Son père avait tant cherché à arranger la situation, et c’est certainement pour cela qu’il prit du temps à prendre cette décision difficile. Si ses sentiments pour sa femme s’étaient estompés depuis bien longtemps, il espérait peut-être encore qu’elle saurait être une mère pour Pivoine, qu’il ne voulait pas priver de figure maternelle.
Le divorce fut étonnamment simple et rapide. Son père avait les moyens de se payer les meilleurs avocats, et sa mère tenait à sa réputation. Cela faisait beaucoup dans le monde de la mode, fragile et hypocrite. Ne souhaitant pas que ce divorce prenne une ampleur trop importante et la ternisse, sa mère consentit aux conditions de son mari, renonçant à la garde de sa fille. Elle repartit en France, laissant ceux qui avaient été sa famille au Japon. Oh, ce n’est pas pour autant que tous les problèmes de Pivoine disparurent. Elle en voulut à son père. Elle lui en voulut tant. Elle qui n’avait jamais osé répondre à sa mère, peu importe les commentaires humiliants, haussa le ton face à son père. Elle lui cria dessus. Lui dit qu’elle le détestait pour l’avoir privé de sa mère.
C’était étrange cette relation dépendante et toxique qu’elle avait noué avec sa génitrice. Ses crises de colère lui passèrent. Il faut dire que les disputes qu’elle avait avec son père étaient à sens unique. Il se montrait si patient, lui répétant qu’il était désolé d’avoir laissé la situation dégénérer ainsi, que contrairement à ce qu’elle prétendait, rien n’était de sa faute, qu’il était navré qu’elle ait une si mauvaise estime d’elle-même, qu’il s’en voulait tant de ne pas avoir remarqué plus tôt le mauvais comportement de sa mère, mais qu’il serait toujours là pour elle, quoi qu’il arrive. Parfois, il se devait de s’exprimer avec fermeté, mais jamais sans se départir de sa bienveillance.
Pivoine sourit. L’achillée était définitivement la fleur parfaite. Car derrière toutes ces disputes, c’est la guérison qui fleurissait à son tour. Il reste néanmoins, que c’est à la suite de l’une de ces disputes que son éveil s’est manifesté. Elle l’avoue aujourd’hui non sans un certain embarras. Elle qui prône la communication en a plutôt honte… Du haut de ses neuf ans, elle s’était mis en tête de fuir la maison et de suivre ces plans clichés qu’on voit dans les dessins animés. Attendre que tout le monde se couche et se confectionner une corde à l’aide de draps. Le linge de maison, ce n’était pas ce qui manquait chez elle. L’attacher quelque part près de sa fenêtre et descendre grâce à la corde de fortune. Très peu sécurisé. Preuve à l’appui, le nœud lâcha et l’enfant se sentit tomber, voyant déjà la vie défiler sous ses yeux. Pourtant sa chute se freina net et tout doucement, sans aucune explication rationnelle, elle descendit, comme si elle était sur un nuage invisible, jusqu’à ce que la pointe de ses pieds touche les pavés. Tremblante d’émotion, elle se laissa tomber au sol et éclata en sanglots.
Encore aujourd’hui, elle ne sait pas vraiment pourquoi elle a voulu s’enfuir. Est-ce pour retrouver sa mère comme elle l’a prétendu à son père, après que ce dernier l'ait retrouvée dans cet état ? Non, la réalité est certainement plus complexe… Ne voulait-elle pas tester son père ? Toute la gentillesse et la patience dont il faisait preuve avec elle, n’était-elle pas feinte ? N’allait-il pas retourner sa veste et lui montrer mépris et méchanceté dès qu’il en aurait l’occasion ? Allant d’un extrême à l’autre, comme sa mère l’avait toujours fait. Mais il n’en fut rien. Bien sûr, il la disputa car ce qu’elle avait fait était dangereux. Mais il ne lui tourna pas le dos. Et au moins, elle venait de connaître son éveil magique, elle qui commençait à craindre être cracmol… ou pire encore.
Elle n’eut pas à attendre plus longtemps pour intégrer Mahoutokoro, comme son père avant elle. Cette école ouvrait ses portes très tôt, puisque dès sept ans les jeunes sorciers éveillés pouvaient en franchir les portes. C’est donc à neuf ans que Pivoine put le faire. Auparavant scolarisée dans un établissement moldu, elle n’avait jamais été une bonne élève. Elle n’était pas mauvaise mais était médiocre. Ce n’était pas faute d’essayer, elle était très investie mais sa concentration lui faisait souvent défaut et elle qui entrait en cours avec l’intention d’être l’élève la plus studieuse se retrouvait à dessiner des papillons dans son cahier, quand l’exercice se révélait soudainement trop difficile. Sans compter sa timidité, et le manque de confiance que lui avait insufflé sa mère. Elle ne croyait pas en elle et estimait que demander de l’aide à l’enseignant n’en valait même pas la peine… Elle n’était de toute façon pas bonne à grand-chose.
A Mahoutokoro, c’est une nouvelle Pivoine qui vit le jour. Avec le soutien de son père, et loin de la mauvaise influence de sa mère, l’enfant timide et renfermée s’épanouissait doucement en enfant plus ouverte, plus curieuse et volontaire. Ce serait mentir de dire que cette évolution se fit d’un claquement de doigts, mais il était indubitable qu’elle avançait et progressait à son rythme. Derrière toutes ces disputes, tous ces conflits interminables se cachaient les germes de la guérison qu’elle arrivait enfin à entrevoir.
Clochettes roses ou blanches, Pivoine se tourne cette fois vers les digitales. C’est une fleur avec laquelle elle aime particulièrement travailler. Le langage des fleurs est souvent utilisé pour déclarer son amour ou son affection. Mais ces clochettes n’en sont pas le symbole. Plutôt que louer un quelconque amour, elles louent l’ardeur et le travail acharné. Pourquoi faut-il forcément être amoureux pour offrir un bouquet de fleurs ? Ne peut-on en offrir car certains simplement en recevoir ? Pivoine aime les digitales car elle est la première à remarquer les efforts et le travail d’autrui, et jamais elle ne manquera de les féliciter.
Mais aujourd’hui, en les glissant dans son bouquet, c’est elle qu’elle félicite. Avec le recul, elle a beaucoup de bons souvenirs de Mahoutokoro. C’est sûrement pendant sa scolarité sorcière qu’elle a le plus évolué. Rien de surprenant, cela dit, l’enfance et l’adolescence sont des périodes propices. Ce n’est pas pour autant qu’elle devint une excellente élève du jour au lendemain, ses difficultés scolaires la suivaient toujours. Mais elle faisait de son mieux et ne se relâchait jamais, et aucun professeur ne pouvait le nier, malgré ces quelques mauvaises notes. Elle cherchait sa voie, et cherchait à se prouver qu’elle n’était pas la petite incapable que sa mère disait voir en elle. Elle testa également plusieurs clubs, s’essayant à diverses activités. Le tir à l’arc, la cérémonie du thé, la cuisine… Les choix étaient nombreux.
C’est à ses premiers cours de botanique qu’elle se découvrit une véritable passion. Pour la première fois, elle monta en tête de classe, dans cette unique matière. Elle s’inscrit d’ailleurs par la suite, au club d’ikebana. Ce fut le seul club qu’elle garda, pouvant y associer sa passion pour la botanique et son esprit créatif. Toujours dans son bouquet, Pivoine coupa quelques branches de buis pour l’en agrémenter. Les feuilles apportaient de la décoration et de la stabilité. C’était d’ailleurs leur signification exacte, en langage des fleurs. Stabilité. Et c’est quelque part ce que lui apporta également sa scolarité.
Jusqu’au jour fatidique et tant redouté où elle touche à sa fin et où il fallut choisir un métier. Si elle resta excellente en botanique, elle n’était cependant jamais devenue une élève particulièrement douée dans les autres matières, et c’est donc tout naturellement qu’elle se dirigea vers son unique domaine de prédilection. Elle trouva un petit emploi dans un laboratoire magique de botanique. Elle pensait vraiment qu’elle allait aimer. La botanique était un sujet passionnant. Et pourtant, elle tomba dans une monotonie qu’elle se mit très vite à détester.
Il restait de la place dans son bouquet, elle pouvait sans peine y glisser quelques brins d’hysope mauves. Représentation de la lassitude. C’est ce qu’elle ressentit dans ce premier emploi. Elle s’imaginait déjà, chercheuse et passionnée, mais elle était là, à préparer des échantillons, en boucles et en boucles. Elle louait désormais un petit appartement, et si elle devait admettre qu’il y avait un certain confort à avoir son petit train de vie… Elle n’aimait pas la répétition pour autant. Quand on parlait de laboratoire, on s’imagine des centaines d’expériences, mais la réalité est bien plus ennuyeuse.
C’est lors d’un dîner avec son père, qu’il lui souffla cette idée. Ce soir-là, elle avait apporté un bouquet de fleurs, qu’elle avait elle-même composé. Elle avait elle-même planté chaque plante. Et alors qu’elle expliquait avec engouement à son père, comme elle avait veillé à ce que chaque végétal ait le milieu parfait pour s’épanouir à son plein potentiel, ainsi que la signification florale de chaque bouquet, il lui demanda pourquoi elle ne faisait pas “ça”. Fleuriste.
Beaucoup de questionnements la traversèrent. Était-ce vraiment une bonne chose ? Peut-être que si elle s’accrochait à son emploi, elle pourrait grimper les échelons. Peut-être même devenir une grande scientifique. Peut-être qu’il lui fallait juste un peu de patience, que ces tâches répétitives n’étaient qu’un début. Pourtant, dès que cette idée germa dans son esprit, elle ne put s’en débarrasser, et trois jours plus tard, elle posait sa lettre de démission. Elle eut de la chance de vite trouver un emploi, malgré ce départ précipité. Ou plus exactement, elle fut pistonnée par la professeure qui était responsable du club d’ikebana dont elle faisait partie, au lycée. Aujourd’hui encore, elle lui en est très reconnaissante.
Bien sûr, il y avait parfois quelques tâches répétitives, mais le poste lui plut bien plus. Elle trouvait ce métier plus stimulant, elle s’y sentait mieux. Elle était enfin… à sa place. Son petit appartement, ce travail dans cette petite boutique… Elle n’avait pas besoin de beaucoup plus. Il y avait quelque chose d’étrange à rêver si “petit” (comme aurait dit sa mère), d’autant plus quand on était la fille d’un grand chef d’entreprise et d’une célèbre mannequin. Tous s’attendaient à ce qu’elle suive la voix de l’un ou de l’autre et elle n’en faisait rien. Certainement grâce à son père qui l’avait aidé à s’émanciper des attentes d’autrui dont elle n’avait pas à se soucier.
Elle avait finalement trouvé sa voix, et si elle ne garda pas ce poste éternellement, ayant déménagé une ou deux fois entre temps (mais toujours au Japon), plus aucun événement majeur n’était arrivé jusqu’à… cet appel, il y a quelques heures, à peine. Tout allait pour le mieux, elle avait même programmé des vacances en France d’ici quelques semaines… Et voilà qu’elle venait tout chambouler. Sa mère qui l’avait tant blessé durant son enfance. Encore aujourd’hui, sa pensée lui laissait un goût amer en bouche. Mais sa mère qui était aussi gravement malade, et avait besoin de soutien. Sa mère, qui ne semblait plus aussi colérique et mauvaise. Sa mère… Qui avait peut-être changé ?
Elle en parla à son père, soucieuse. Etait-ce le trahir que de renouer contact avec sa mère ? N’était-ce pas réduire à néant tous les efforts qu’il avait fait pour l’éloigner de sa toxicité ? Mais comme toujours, il se montra incroyablement compréhensif. Il y a des choses qui ne changent pas. Il y avait de l’inquiétude, c’était certain, mais il l’encourageait à prendre la décision qui la laisserait avec le moins de regrets.
Décidée, elle ajoute la touche finale au bouquet qu'elle composait. Des narcisses. Souvent associées au mythe du même nom, elles sont également la représentation d'une nouvelle vie et d'un nouveau départ. Car c'est la décision qu'elle a pris. La décision de renouer avec sa mère et de lui laisser une seconde chose, maintenant qu'elle est en proie à la maladie et aux regrets. Même si ça paraît fou. Sa mère vit désormais au Canada. Déménager sur un coup de tête pour rejoindre quelqu'un qui n'a jamais su l'aimer sainement... Mais Pivoine a trouvé ce travail de professeur d'art floral à Ilukaan. C'est son domaine et elle a toujours trouvé l'enseignement intriguant. De plus, les professeurs peuvent être logés, ce qui lui évitera de chercher un appartement et de loger avec sa mère en attendant, car malgré son envie de lui laisser une chance, elle n'y aurait pas été prête. Tout correspondait, n'était-ce pas un signe ? Alors elle s'était lancée, et alignant compétences et expérience, elle avait pu décrocher l'emploi pour la rentrée 2024.
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ϟ Autres comptes : Kokichi Oma, Cassiopeia Alvarez, Ramuda Amemura, Maya Fey, Tiamat Lamyri | Sujet: Re: Fais de ta vie un rêve, et de tes rêves, une réalité - Pivoine Hinageshi [terminé] Dim 26 Mai 2024 - 6:53 FIRST EDIT : Maintenant que j'ai gagné contre Red à la course du first, rebienvenue, je t'emprunte ton bf pour le moment mais promis je te le rend en un morceau <3 Pivoine mérite mieux btw. | | Épicène Démy Personnel | Image du profil : ϟ Œuvre : OC
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| Sujet: Re: Fais de ta vie un rêve, et de tes rêves, une réalité - Pivoine Hinageshi [terminé] Dim 26 Mai 2024 - 6:56 Bonsoir mademoiselle, t'as un 06? Aaaah trop content de voir Pivoine sur le forum et de pouvoir à nouveau rp avec toi! Trop hâte que tu termine ta fiche, je suis si hype EDIT: Mayux je demande le divorce | | Phoenix Wright Lupy | Image du profil : "No one can change the past. The only thing we can do is strive to make up for our mistakes. Because in so doing…we can find our way back to our path. And after that, we can move on from our past mistakes towards a brighter future."
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ϟ Autres comptes : Francis Bonnefoy, Lucifer Hellborn, Tom M. Riddle, Lian Xie, Respen Enneiros | Sujet: Re: Fais de ta vie un rêve, et de tes rêves, une réalité - Pivoine Hinageshi [terminé] Dim 26 Mai 2024 - 14:43 Bienvenue !!! Wright Family | | Cheng Jiang Strixyst | Image du profil : ϟ Œuvre : Grand maître de la cultivation démoniaque
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| Sujet: Re: Fais de ta vie un rêve, et de tes rêves, une réalité - Pivoine Hinageshi [terminé] Lun 27 Mai 2024 - 11:10 Bienvenueee! | | Reijiin Hari Personnel | Image du profil : ϟ Œuvre : OC
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| Sujet: Re: Fais de ta vie un rêve, et de tes rêves, une réalité - Pivoine Hinageshi [terminé] Lun 27 Mai 2024 - 11:12 Bienvenue à toi ! J'ai hâte de rencontrer Pivoine ! | | Firmin A. Dubois Apprenti Botruc | Image du profil : ϟ Œuvre : OC
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ϟ Autres comptes : Lélio Murphy - Nazar A. Petrov - Neil A. Josten - Min-Ji Bang | Sujet: Re: Fais de ta vie un rêve, et de tes rêves, une réalité - Pivoine Hinageshi [terminé] Lun 27 Mai 2024 - 14:32 Bienvenue et bon courage pour ta fiche ! | | Stolas Goetia Personnel | Image du profil : ϟ Œuvre : Helluva Boss
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★ Tatsuo A. Hijikata | Sujet: Re: Fais de ta vie un rêve, et de tes rêves, une réalité - Pivoine Hinageshi [terminé] Dim 30 Juin 2024 - 16:08 Bonjour ! Des petites nouvelles ici ? Ta date limite a été dépassée !
N'oublie pas que tu peux demander une extension si nécessaire ! | | Pivoine Hinageshi Personnel | Image du profil : ϟ Œuvre : OC
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| Sujet: Re: Fais de ta vie un rêve, et de tes rêves, une réalité - Pivoine Hinageshi [terminé] Lun 1 Juil 2024 - 13:16 Bonjour ! Désolée du retard. En effet j'aimerais bien avoir un délai, s'il te plaît. Merci par avance !
Et merci beaucoup à tous ceux qui m'ont souhaité la bienvenue. | | Vincent Leroy Ex-Directeur | Image du profil : Comment appelle-t-on un chat qui chante?
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ϟ Titre(s) : Ancien Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
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| Sujet: Re: Fais de ta vie un rêve, et de tes rêves, une réalité - Pivoine Hinageshi [terminé] Dim 21 Juil 2024 - 15:05 Une fiche superbement bien écrite ! Encore désolée pour le temps que cela a mis à te valider, mais le grand jour est enfin là ! Bienvenue ! Validation Bienvenue chez le personnel ⇢ Te voilà validée, tu peux désormais poster dans tous les recoins du forum, RP-Post ainsi que RPCB. ⇢ Crée dès maintenant un topic pour récapituler les relations de ton personnage. Tu peux également acquérir un portable ou bien créer un blog. ⇢ N'hésite pas à faire une demande de RP pour trouver un partenaire d'écriture ! ⇢ Enfin, amuse-toi bien sur le forum, n'hésite pas à en parler autour de toi et à voter régulièrement aux TS ! | | | | Sujet: Re: Fais de ta vie un rêve, et de tes rêves, une réalité - Pivoine Hinageshi [terminé]
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