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Je pourrais vous apprendre à mettre la gloire en bouteille... | Hye-Jin Bang | Hye-Jin Bang Personnel | Image du profil : ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 386
ϟ Gallions : 560
ϟ Âge (RP) : 48 ans
ϟ Année scolaire : Professeur
ϟ Titre(s) : Professeure de Potions
ϟ Baguette : Acacia - Perle de kumiho - 26 cm
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| Sujet: Je pourrais vous apprendre à mettre la gloire en bouteille... | Hye-Jin Bang Sam 6 Juil 2024 - 5:49 Hye-Jin Bang
OC | | Identité | Bang Hye-Jin 48 ans États-Unienne Coréen, japonais, anglais, allemand 30 août 1976, à Incheon (Corée du Sud) Cheveux noirs, yeux gris 1m56, 50 kilogrammes |
Who am I...? Hye-Jin est une sorcière née-moldue. Elle ne possède aucun don. Elle occupe le poste de professeure de Potions.
Sa baguette est faite d’acacia, avec un cœur en perle de Kumiho, d'une longueur de 26 cm, inflexible et fine. Ella n'a pas d'animal de compagnie.
Son patronus est une pieuvre géante du Pacifique. L'odeur de son Amortentia est composé de sa crème anti-âge, de chocolat et de poulet frit. Son reflet dans le miroir du Riséd est sa fille sur scène, en train de donner une conférence. Son Épouvantard prend la forme d’elle-même, en train de vieillir sous ses yeux.
Elle a sa fille, Min-Ji Bang présente à Ilukaan.
Derrière l'écran Pseudo & pronoms : Pripri (elle)Souhaites-tu être parrainé·e ? non merci les bgsAvatar : 7-30, Yizheng KeCode du règlement : [MP au staff]Comment as-tu trouvé le forum ? c'était il y a 84 ans...Un petit mot ? non headcanons Vierge ascendant Taureau • Sa crème anti-âge est la plus efficace sur le marché • Et elle l’utilise elle-même • Aromantique. • Définitivement pas asexuelle. • Quand elle ne sait pas quoi manger, elle se tourne toujours vers le poulet frit. Une valeur sûre. • Ou des petites douceurs au chocolat, quand elle est seule. • Elle rédige une to-do list tous les soirs pour le lendemain. • Elle ne va pas dormir tant que tout n’est pas coché. • Rien ne lui fait plus plaisir que quand on lui dit que sa fille lui ressemble. • Elle réfléchit toujours à de nouveaux produits à concevoir. • Elle a déménagé aux Etats-Unis pour avoir le droit de porter une arme. • Elle va au stand de tir de temps en temps, “pour se détendre”. • Elle vise très bien. • Des effluves de fleurs et de plantes en général se font sentir sur son passage. • Grande buveuse de thé, son préféré est le thé noir au jasmin. • Elle jure rarement mais quand elle le fait, c’est toujours en coréen. • Elle sourit quand quelque chose l’agace. Si on regarde bien, on la voit aussi serrer les poings. • Sa carrière compte plus que tout autre chose à ses yeux. • A part sa fille, bien entendu. • Theme song : I’m Ready (CHUNG HA) « Thank you, but no thank you, I can do it better » « I look like a boss, I walk and talk like a boss » — MANIA (Emily Mei) Carrure : Hye-Jin est une petite femme d’un mètre cinquante-six. Elle est bien souvent perchée sur des talons hauts qui la font paraître plus grande - non qu’elle ait honte de sa taille, mais elle aime paraître un peu plus imposante qu’elle ne l’est réellement. Pas particulièrement menue, elle ne se distingue néanmoins pas non plus par des formes affirmées, bien que sa taille soit marquée.
Cheveux : Hye-Jin a une longue chevelure noire et ondulée. Ses cheveux sont épais et bien soignés, comme tout le reste de sa personne. Quand elle ne travaille pas, elle les porte lâches, et ils lui tombent en bas du dos. Quand elle est occupée en revanche, que ce soit sur ses potions, sur ses copies ou sur ses autres projets, ils sont attachés de manières diverses et variées, que ce soit en chignon, en queue-de-cheval, en tresse… Parfois, elle coince sa baguette dans sa coiffure comme un pic à cheveux. Quelques cheveux blancs essayent de se glisser dans la noirceur de sa chevelure, mais elle les cache dès qu’elle en aperçoit ne serait-ce qu’un, par magie jusqu’à ce qu’elle puisse acheter de la teinture ou se faire une potion (bien plus durable) pour régler ça.
Visage : Les traits de Hye-Jin sont fins, joliment dessinés. On devine la douceur de sa peau rien qu’en la voyant - et heureusement, parce qu’elle a travaillé dur pour en arriver à un tel résultat. Elle applique la crème anti-âge qu’elle a mise au point chaque matin, avant de maquiller ses yeux fins et ses joues encore fermes avec d’autres produits de son entreprise. Ses yeux sont d’une couleur très claire, une nuance grise qui lui donnerait presque l’air aveugle. Mais si elle a une très bonne vision, elle est en revanche très sensible à la lumière et elle les cache souvent derrière une paire de lunettes légèrement teintée pour éviter d’être éblouie en permanence. Elle a un petit nez retroussé, dont a d’ailleurs hérité sa fille. Ses lèvres sont fines, et son sourire presque toujours l’expression d’un agacement. Il est tout à fait différent lorsqu’il exprime la fierté qu’elle ressent envers sa fille.
Style vestimentaire : Hye-Jin est une femme très élégante et cela se voit dans les tenues qu’elle porte. Elle porte des couleurs vives et intenses, allant du rouge au violet en passant par le bleu, ainsi que du noir. Ses tenues préférées sont des chemisiers colorés avec des jupes crayon noires. Elle porte parfois des pantalons, quand elle juge que ce sera plus pratique, mais c’est plutôt rare. L’été, elle porte des robes plus amples, même si elles sont toujours resserrées autour de sa taille. Elle préfère les talons, surtout les bottines, mais elle les troque contre des chaussures plates lorsqu’elle sait qu’elle va beaucoup marcher ou piétiner.
Autre : Elle a un tatouage de dragon sur le bras gauche. Il couvre une cicatrice due à une brûlure. • Lorsqu’elle se rend à des réceptions ou des conférences pour réseauter, elle porte des colliers de perles. • Ses mains sont toujours extrêmement soignées, et ses ongles toujours manucurés. Hye-Jin a souvent été critiquée. Selon elle, c’est parce qu’elle est une femme qui a réussi.
On l’a dite ambitieuse, intransigeante et têtue. Elle n’a jamais compris en quoi ces qualificatifs étaient censés être des insultes. Son ambition l’a menée là où elle en est aujourd’hui : elle gère à la fois une entreprise florissante, une vie de famille, et bientôt un nouveau travail en tant que professeure. Enseigner et transmettre ses connaissances pourrait presque être assimilé à une passion, tant elle aime ça. Bien sûr, tous les élèves ne sont pas réceptifs, tout comme ne l’étaient pas tous les auditeurs à ses conférences. Mais elle se contente de privilégier ceux qui l’écoutent - à première vue, en tout cas, car elle sait qu’elle ne peut pas traiter les étudiants comme un public de scientifiques et de commerciaux. Son intransigeance est une qualité, dans le domaine qu’elle a choisi ; le moindre faux-pas peut mener à la catastrophe. Elle porte d’ailleurs une brûlure due à une inattention et elle s’est jurée de ne plus jamais être distraite. Ça l'a rendue sévère, mais consciencieuse et minutieuse. Pointilleuse, même, car elle a vite tendance à accentuer ses qualités jusqu’à ce qu’elles finissent par en devenir des défauts. Mais si elle ne vérifie pas tout, comment peut-elle être sûre d’avoir atteint la perfection ? Enfin, son entêtement lui a toujours été utile, lui aussi. On a voulu la rabrouer, la renvoyer à une place qui ne lui convenait pas, et elle s’est toujours battue. Elle s’est battue quand on a voulu lui faire croire qu’elle n’avait pas sa place à l’université et qu’elle aurait dû trouver un petit boulot en attendant de trouver un mari ; elle s’est battue quand elle a voulu créer son entreprise après avoir breveté ses premières inventions ; elle s’est battue contre sa famille quand malgré tout ça, on lui a demandé quand est-ce qu’elle allait enfin avoir des enfants.
Malgré une apparence froide et exigeante, Hye-Jin est une personne profondément bienveillante. Cela passe cependant par des techniques un peu étranges : elle a tendance à mettre des retenues aux élèves qui ne réussissent pas, simplement pour s’assurer qu’ils viendront, afin de reprendre les bases des cours ou pour répondre à leurs questions et les aider avec leurs potions. Elle montre une nuance bien plus douce de sa personnalité, pour ne pas brusquer des élèves sans doute déjà en proie au doute - et potentiellement mécontents d’avoir été collés. Elle veut que les étudiants réussissent, plus que tout. Elle ne veut pas que ses enseignements entrent par une oreille et ressortent par l’autre, parce que c’est inutile. Bien sûr, si elle constate que c’est inutile, au bout de quelques retenues, elle ne forcera pas, mais ne s’intéressera plus non plus à l’étudiant en question.
Mais ça pourrait être pire, car Hye-Jin peut très vite se montrer méprisante. Quand on la critique, quand on bafoue ses valeurs ou qu’on essaye de lui forcer la main, elle se montre très cassante. Hye-Jin est indépendante, autonome, et tout à fait capable de prendre ses propres décisions, et elle prend chaque remarque un peu trop à coeur. Elle fait toujours de son mieux pour rester calme, mais quand elle est vexée ou énervée c’est impossible de le manquer. Elle ne change pas facilement d’avis et si elle vous a catégorisé comme quelqu’un d’infréquentable, la faire reconsidérer les choses sera presque impossible. Et elle se défendra en lançant elle aussi des piques. Elle est “malheureusement” observatrice, et elle écoute les gens autour d’elle même quand elle ne semble pas leur prêter attention, aussi sait-elle viser là où ça fait mal.
Il y a pourtant des choses qu’on peut lui reprocher, dont elle a conscience et qu’elle ne peut qu’accepter. Elle est arrogante, prétentieuse. Elle aime se vanter de ses accomplissements, même si elle ne le fait pas sans raison - mais elle aime ramener les choses à elle quand elle le peut, un peu égocentrique peut-être, pour se faire mousser. C’est également une personne très impatiente, ce qui ne fait pas forcément bon ménage avec son métier ; les potions mettent toujours sa patience à rude épreuve, et elle a souvent perdu du temps en devant en refaire, car elle n’avait pas attendu assez longtemps que ça mijote, ou que ça repose, ou autre.
Pour en revenir à ses qualités, elle est très intelligente - quand elle veut régler un problème, elle l’analyse afin de trouver la meilleure solution en comparant avec les choses qu’elle connaît déjà. C’est comme ça qu’elle a trouvé son remède miracle à la vieillesse, et aussi comme ça qu’elle a trouvé les meilleures soins à d’autres problèmes : quand sa fille a eu de l’acné, elle a trouvé un moyen de la chasser avec une lotion contre les boutons inspirée d’une potion anti-furoncles ; quand ses cheveux ont commencé à s’abîmer à cause du stress, elle a trouvé un soin nourrissant en étudiant les différentes méthodes déjà disponibles. Elle est assez créative pour toujours innover, pour toujours améliorer. C’est aussi une personne organisée et ordonnée, presque maniaque. Elle aime que tout soit à sa place, pour éviter de chercher trop longtemps ce dont elle a besoin. Elle aime que tout soit réfléchi à l’avance afin de ne pas devoir gérer des imprévus. Elle déteste les imprévus, même si elle fait de son mieux pour s’adapter quand ça arrive. C’est la maternité qui lui a appris ça, il faut l’admettre. C’est difficile de contrôler un bébé, elle l’a appris très vite, contre son gré. Mais cette aventure lui a aussi appris qu’elle était prête à se battre pour quelqu’un d’autre qu’elle-même, même si ça ne concerne qu’une seule personne et qu’il s’agit de sa fille. « I’m ready to get this, ready to get this / Ready to get this stage » — I’m Ready (CHUNG HA) Les parents de Hye-Jin venaient de Corée du Nord - mais c’était leur histoire, pas la sienne.
Elle, elle était née en Corée du Sud, à Incheon, sous un régime dictatorial qui avait relevé économiquement son pays. Enfant brillante, aidée par des parents cherchant une vie meilleure pour elle, elle fut vite habituée à travailler très dur. Il y avait quelques différences de termes entre elle et ses petits camarades, mais elle finit par s’adapter à leur manière de parler plutôt qu’à celle de ses parents - elle comprit vite qu’il valait mieux se conformer à la société autour d’elle plutôt qu’à ses parents pour être acceptée.
Incheon était une grande ville, à la croissance rapide, et elle eut la chance d’être une élève excellente. Son école maternelle était déjà réputée ; l’école primaire choisie par ses parents encore davantage. Mais elle ne s’y rendit jamais. Un peu avant ses cinq ans, ses pouvoirs se manifestèrent. Remarquant qu’un des élèves était un peu plus doué qu’elle, elle en ressentit une profonde jalousie, qui se manifesta sous la forme de flammes dévorant les affaires de cours de son petit camarade. Quand le professeur demanda ce qu’il s’était passé, visiblement confus, Hye-Jin déclara que c’était de son fait. Quand tout le monde commença à lui dire que ce n’était pas possible, elle décida de le refaire en faisant brûler les affaires de son professeur. Évidemment, une brigade magique dut intervenir ; elle fut retirée de la classe, et tous les moldus présents subirent un sortilège d’Oubliettes.
On la ramena chez elle, pour expliquer à ses parents ce qui venait de se passer et aussi leur annoncer que leur fille était une sorcière. Hye-Jin sut, à leur expression, ce qu’ils n’osèrent pas dire : “Pourquoi notre fille n’est-elle pas normale ?”. Elle s’en fichait. Elle ne voulait pas être normale : elle voulait être exceptionnelle. Rapidement, on l’inscrivit dans une école magique avant de l’envoyer à Mahoutokoro quand elle eut 7 ans. Elle eut alors droit à sa baguette, en bois d’acacia, un bois aussi exigeant qu’elle, avec une perle de Kumiho. Hye-Jin en avait frémi : ces créatures étaient dangereuses, et elle le savait. Elle savait aussi que ces perles apportaient une connaissance absolue, et elle avait été tentée (et le serait encore) de la briser pour l’avaler.
Chaque matin, elle était ravie de devoir monter sur un pétrel-tempête géant pour se rendre à l’école. Elle fut un peu triste lorsqu’à ses onze ans, elle dut se mettre à résider à l’école, comme il était de coutume. Son uniforme fut doré avant même qu’elle n’arrive à la fin de sa dernière année.
Quand elle quitta Mahoutokoro pour étudier dans une université magique, ses parents se montrèrent un peu brusques avec elle. Ils attendaient d’elle qu’elle trouve un mari, qu’elle fonde une famille. Ce n’était absolument pas dans ses projets. Si elle avait fait l’expérience des flirts et des relations physiques, jamais personne n’avait su atteindre son cœur. Elle n’en fut pas troublée ; elle avait commencé par se dire qu’elle était peut-être simplement exigeante, puis avait cessé de croire qu’elle trouverait quelqu’un à sa hauteur. Cela ne convainquit pas ses parents, et rapidement, elle en eut assez. Elle trouva un petit boulot à côté de ses études, économisa soigneusement chacun de ses salaires en profitant d’être nourrie et logée par ses parents, et quand elle eut assez d’argent, elle s’enfuit aux Etats-Unis.
Elle avait fait toutes les démarches en secret, sans rien dire à personne - ni à ses parents, ni au reste de sa famille, ni à ses amis. Elle avait choisi de ne faire confiance à personne, afin que personne ne puisse interrompre ses projets. Elle avait eu son visa, ses bourses d’études dans une université américaine, un billet d’avion, et un tout petit appartement à louer à San Francisco. Ses parents, le lendemain, trouvèrent juste sa chambre vide, une bibliothèque éparpillée sur le sol et des vêtements jetés pêle-mêle sur le lit. Elle avait fait sa valise en vitesse, et avait rejoint l’aéroport en taxi. Elle avait même calculé le prix de ce trajet.
Bien sûr, quand ils l’appelèrent, elle leur répondit. Elle ne souhaitait pas spécialement couper les ponts avec eux, juste s’éloigner. Elle avait pris la meilleure décision pour elle-même, même si ses parents s’efforçaient de trouver des raisons pour qu’elle revienne. Leurs efforts furent vains, et Hye-Jin se plut tellement aux Etats-Unis qu’elle décida de s’y installer définitivement, se comportant comme une citoyenne modèle aussi longtemps qu’il le fallut. Quand elle avait le mal du pays, elle repérait les restaurants coréens pour manger des plats et entendre des mots qui lui rappelaient son chez-elle, et c’était reparti pour un tour.
Après ses études, elle devint enseignante-chercheuse. Elle avait été aussi intéressée par les potions que par la médicomagie, et elle avait réussi à joindre les deux cursus, certaines matières se recoupant. Elle était fascinée par le corps humain et surtout comment il changeait au fil du temps. La vieillesse lui faisait peur - vraiment peur, et plus elle se rapprochait de ses trente ans, plus elle était stressée. Elle avait 28 ans quand elle découvrit son produit-miracle, sa fontaine de jouvence, et tout s’enchaîna ensuite extrêmement vite. Elle fit breveter sa découverte, et décida d’ouvrir son entreprise dans la foulée pour commercialiser sa crème anti-âge révolutionnaire. Elle l’appela Kumiho ; les renards millénaires étaient connus pour se transformer en de très jolies femmes, et c’était ce à quoi elle voulait que les gens pensent en lisant le nom de sa marque. Bien sûr, le nom évoquait surtout des mangeurs de chair humaine, mais elle ne comptait pas s’attarder sur ce genre de détails. Elle ne quitta pas pour autant l’université dans laquelle elle travaillait ; elle profitait encore du laboratoire de recherches, continuait à enseigner à ses étudiants, prenait le temps de faire ses conférences d’un bout à l’autre du pays.
Pendant deux ans, elle n’eut pas le temps de se poser. Mais elle avait eu une envie soudaine ; même si elle ne savait pas encore si son empire survivrait à l’épreuve du temps, elle n’avait pas envie qu’il tombe entre les mains de n’importe qui s’il devait résister. L’idée d’avoir un enfant lui trotta dans la tête, et ses recherches prirent un autre tournant. Elle cherchait le donneur idéal ; quelqu’un de beau, quelqu’un d’intelligent, quelqu’un sans antécédents familiaux compliqués, quelqu’un qui sortirait volontiers de sa vie dès qu’elle aurait eu ce qu’elle voulait. Elle trouva la perle rare ; l’un de ses collègues, d’une autre université, avec qui elle avait des conversations passionnantes. Il accepta, et elle décida d’avoir son bébé-chaudron. Elle aurait pu porter l’enfant, mais elle avait trop peur de ce qu’une grossesse pourrait faire à son corps. Et puis, elle aurait dû s’arrêter à un moment, et ça, il en était hors de question. Elle vérifiait très souvent que le bébé allait bien, qu’il avait tout ce dont il avait besoin ; cette distraction ne la détournait cependant pas de ses recherches. Elle avait quitté l’université et rejoint le laboratoire de son entreprise. C’était beaucoup plus simple pour elle ainsi, et elle pouvait se consacrer à la recherche sans avoir besoin de s’occuper d’étudiants. Neuf mois plus tard, son bébé vint au monde. Elle l’appela Min-Ji, et déclara dès la première seconde qu’elle était le plus beau bébé de l’univers et qu’elle la rendrait fière.
La maternité était beaucoup plus prenante qu’elle ne l’avait envisagé. Les cris, les couches, les biberons, tout ça était épuisant. Elle frôla plus d’une fois le burn-out, ou bien c’était une dépression post-partum, elle n’en savait trop rien. Elle était quand même allée voir des spécialistes, car il était impossible pour elle de continuer ainsi. Finalement, la vie reprit son cours quand Min-Ji grandit. Elle la gardait toujours avec elle, incapable de se séparer de son enfant trop longtemps. Elle la laissait dormir tranquillement dans son berceau, mais dès qu’elle se réveillait, elle s’occupait d’elle avant de la mettre dans son porte-bébé. Elle lui parlait beaucoup ; elle savait qu’elle ne comprenait pas, qu’elle ne pouvait pas répondre par autre chose que des babillements, mais cela l’aidait à se concentrer, à réaliser certaines tâches ou à se souvenir de choses qu’elle devait faire. Ce n’était pas pareil que de parler avec les gens qui travaillaient pour et avec elle, bien sûr, mais dans un sens, c’était mieux. Elle n’avait jamais été très douée pour le travail d’équipe, de toute façon.
Avoir un enfant ne l’empêcha pas de vivre sa vie comme elle l’entendait ; elle continuait de travailler, de faire ses conférences… Puis Min-Ji eut six ans. Hye-Jin s’était attendu à ce que, comme elle, sa fille montre ses compétences magiques rapidement. Mais c’était encore une enfant, elle avait le temps. Elle prit la décision de l’inscrire dans une école magique, ne serait-ce que pour garder le secret magique intact. Min-Ji n’était pas nécessairement une sorcière, mais elle était tout le temps au contact de sa mère qui créait des potions et des cosmétiques sorciers. L’école fut une catastrophe. Min-Ji avait pleuré dès le premier jour quand elle avait vu sa mère s’éloigner, et cela n’alla pas en s’arrangeant au fil du temps. Sa fille souffrait, et la voir souffrir lui faisait du mal à elle aussi. Elle prit donc la décision de la retirer de l’école et d’engager des précepteurs (tous excellents, évidemment) pour lui faire l’école à la maison. Quand elle avait du temps libre, elle la laissait venir dans son atelier pour l’observer, et finit par lui apprendre quelques potions faciles quand Min-Ji en fit la demande. Ce fut lors d’une de ces occasions que ses pouvoirs se révélèrent, et Hye-Jin lui adressa un sourire fier, même si elle savait que la discussion qui allait suivre ne serait pas facile.
Le choix fut finalement fait de l’inscrire à Ilukaan. Min-Ji était très impliquée dans ses études, et avait commencé à faire ses recherches bien avant de devoir rejoindre cette école, pour “se préparer”, avait-elle dit. La voir partir fut un déchirement pour Hye-Jin, même si elle ne le montra pas à sa fille, laissant simplement déborder sa fierté. Elle ne montrait jamais à sa fille ses moments d’impuissance. Pour elle, c’était inimaginable. Elle devait être un roc pour elle. Mais ce fut aussi, étrangement, le moment pour elle de retrouver sa liberté - et elle s’ennuya à mourir. Elle essayait de se focaliser sur son travail, mais elle avait l’impression qu’une partie d’elle manquait dans ce laboratoire. Pour combler le manque, elle se décida à faire de nouvelles rencontres. Ce n’était jamais très concluant, mais au moins elle se changeait les idées, le temps d’une nuit ou quelques-unes de plus. Elle attendait chaque vacances avec impatience. Mais au lieu de garder Min-Ji dans son laboratoire, elle l’emmenait visiter beaucoup d’endroits différents, un peu partout autour du globe. Elle l’avait emmenée dans des réserves de créatures fantastiques, dans des jardins botaniques où l’on faisait pousser des plantes magiques, dans des musées sur l’histoire sorcière, souvent axés sur les potions… C’était toujours éducatif, même si elle prenait bien sûr le temps de lui faire faire des activités plus récréatives ou même de lui laisser un peu de temps libre.
Mais l’enseignement lui manquait. De plus en plus. Et elle tournait en rond, dans son laboratoire - elle manquait d’inspiration. Un changement d’air lui ferait du bien. Alors, quand Min-Ji termina sa sixième année, elle décida de postuler pour devenir enseignante à Ilukaan. La septième année serait déterminante pour l’avenir de sa fille, et elle voulait être là pour elle. (c) Ilukaan | | Vincent Leroy Ex-Directeur | Image du profil : Comment appelle-t-on un chat qui chante?
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ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
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| Sujet: Re: Je pourrais vous apprendre à mettre la gloire en bouteille... | Hye-Jin Bang Sam 6 Juil 2024 - 13:14 Et rebienvenue avec notre nouvelle prof' de potions ! (HIP HIP HIP-) Soyez gentille avec les élèves m'dame, et profitez bien de votre taff ! (ahem) Validation Bienvenue chez le personnel ⇢ Te voilà validée, tu peux désormais poster dans tous les recoins du forum, RP-Post ainsi que RPCB. ⇢ Crée dès maintenant un topic pour récapituler les relations de ton personnage. Tu peux également acquérir un portable ou bien créer un blog. ⇢ N'hésite pas à faire une demande de RP pour trouver un partenaire d'écriture ! ⇢ Enfin, amuse-toi bien sur le forum, n'hésite pas à en parler autour de toi et à voter régulièrement aux TS ! |
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