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This world is beyond saving, like those who try to save it. - Ardbert Hylfyst | Ardbert Hylfyst Personnel | Image du profil : ϟ Œuvre : Final Fantasy XIV
ϟ Parchemins : 13
ϟ Gallions : 48
ϟ Âge (RP) : 33 ans
ϟ Année scolaire : Professeur
ϟ Titre(s) : Professeur de DCFM
ϟ Baguette : Noyer noir, écaille de dragon, 18cm
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| Image du profil : ϟ Œuvre : Final Fantasy XIV
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ϟ Baguette : Noyer noir, écaille de dragon, 18cm
| Sujet: This world is beyond saving, like those who try to save it. - Ardbert Hylfyst Sam 3 Fév 2024 - 22:16 e Ardbert Hylfyst
Final Fantasy XIV | | Identité | Hylfyst Ardbert 33 ans Britannique Anglais 04 septembre 1990 à Cockburn Town, dans l'archipel des Turques et Caïques, territoire britannique Cheveux bruns, yeux bleus clairs 1m87 pour 85 kilos |
Who am I...? Ardbert est un sorcier né-moldu. Il ne possède aucun don. Il occupe le poste de professeur deDéfense contre les Forces du Mal.
Sa baguette est faite de noyer noir, avec un cœur en écailles de dragon en poudre, d'une longueur de 18cm, tordue et rèche. Son animal de compagnie est un iguane gris du nom de Seto.
Son patronus est une chauve-souris. L'odeur de son Amortentia est composé de sable chaud, rhum planteur et jasmin. Son reflet dans le miroir du Riséd est lui avec, en arrière-plan, son île en pleine effervescence. Son Épouvantard prend la forme d'une très intense boule de lumière.
Il n'a pas de famille présente à Ilukaan.
Derrière l'écranPseudo & pronoms : TigroseilleSouhaites-tu être parrainé·e ? NoniciAvatar : graphé par AsuCode du règlement : [MP au staff]Comment as-tu trouvé le forum ? FeurUn petit mot ? Mais tu sais, les lionnes sont vraiment des reines. headcanons Homme d’extérieur, il passe son temps à vadrouiller. -Tellement allergique à la paperasse qu’il utilise tout le temps une plume à papotte pour écrire à sa place. - Enfance solitaire, il l’a passée aux côtés des animaux peuplant la petite île canadienne où il a grandi. - Son adolescence oscilla entre passionnantes aventures, parfois périlleuses, et trajectoire déviée par un environnement instable, marqué par la misère, la petite délinquance, les rapports de force. - S’était constitué un entourage de proches amis, solides et dévoués, mais le poids des responsabilités de leur petite bande devenue de plus en plus indispensable à la vie de l’île l'a poussé à fuir, refusant de gâcher sa vie dans cette lutte constante pour une cause perdue. - Aujourd’hui il souffre de cette décision, la regrette énormément, mais ne peut pas revenir en arrière. Il n’ose même plus leur parler plus que les formalités d’amis éloignés, ce qui le fait souffrir. - Problèmes de gestion de la colère, raison pour laquelle il s’est jeté à corps perdu dans la musculation, en cela il est terriblement ordinaire. - Anti-idéaliste, prompt à démonter point par point les rêves de chaque personne qui les étale un peu trop devant lui. - En réalité, il fait ça parce qu’il aimerait que les gens arrêtent de souffrir pour des idéaux, mais il s’y prend très mal. - Ça se voit bien dans le fait qu’il soit devenu enseignant, il abhorre l’idée que d’autres fassent ses erreurs, voire même juste des erreurs qui pourraient leur coûter cher, il se plie en quatre pour pousser les élèves à, selon ses mots, “être un peu intelligents pour une fois”, mais sa pédagogie est tellement nulle que c’est souvent le contraire qui se produit. - A étudié sa discipline tard, mais étant très débrouillard et ayant travaillé au ministère de la magie il est vite devenu suffisamment compétent pour être professeur. - Il se montre aussi parfaitement responsable face à ces thèmes délicats et son habitude, parfois blessante, de ramener les élèves sur Terre fait aussi partie des qualités qui en font un bon professeur de cette matière. - Humour grinçant, voire juste méchant. - C’est un cercle vicieux, il est devenu ce qu’il aurait détesté être en étant plus jeune, mais repenser à sa jeunesse lui fait regretter les décisions qu’il y a prise, alors il estime que sa version actuelle est la moins pire, mais il lui reste toujours un fond d’idéal qui lui fait détester le Ardbert qu’il est devenu, etc. -Très soigneux de ses proches, pour peu qu’il en ait encore. - Aime la pêche, il est plutôt très chill sur certains aspects. - Ne fera plus jamais de plongée sous-marine cependant. - Ardbert est le genre d’homme célibataire chez qui tout est carré, d’une certaine façon. Sa maison manque de chaleur, mais il y règne un ordre qui peut être reposant, voire impressionnant pour ses visiteurs. C’est un bon gestionnaire, logisticien, quelqu’un qui entretient bien son environnement, mais n’y infuse pas grande personnalité. - Etrange peur de la lumière très intense, porte souvent des lunettes de soleil. - Il adore cuisiner, mais les gens à Bloombury qui sont au courant se comptent sur les doigts d’un bébé serpent. - Parlant serpent, d’ailleurs, Ardbert est un amateur de reptiles en tous genres. Leur placidité, leur apparente sérénité, leur beauté, il aime tout chez eux. - Possède une immense iguane de couleur gris anthracite, Seto, qui circule en liberté dans la maison, animal qu’on penserait plutôt froid, mais qui est étonnamment câlin avec Ardbert. - Force physique impressionnante dont il est fier, un peu m’as-tu-vu sur les bords. - Aime bien se balader en débardeur par exemple. Oui, son célibat a des explications évidentes parfois. - Prends parfois machinalement des nouvelles de son île, mais se désole d’y voir la désolation gagner du terrain à cause de la situation économique se dégradant d’année en année. - Les élèves qu’il déteste par-dessus tout : ceux qui se mettent trop de pression sur les épaules, la réussite familiale, la vie d’un proche, la reprise de l’empire familial, etc. Il les traite particulièrement mal. - S’il y a une chose étonnante chez lui, c’est sa tolérance. Ses actions et réactions ne sont jamais guidées par l’ascendance ou l’ethnie de la personne, il met d’ailleurs un point d’honneur à humilier ceux qui font de telles différences. - C’est ce qui a dû motiver son embauche, en creusant bien on voit tout ce qu’Ardbert aurait pu offrir au monde comme belles idées et belles leçons. Il a, depuis longtemps, renoncé à tout ceci et est aujourd’hui plus fermé que le Saint Sépulcre au premier jour, mais… Même celui-ci fut finalement ouvert.
« One life for one world. » « We did everything right, everything that was asked of us and still─still it came to this ! » — Broken Ardbert jurerait presque dans le paysage de cette école canadienne. Au royaume des fantaisies où se croisent des influences sorcières, adolescentes, occidentales, arrive cet homme presque banal. Enfin, banal. Sa beauté, disons, n'est pas de celle qui impressionne chez les sorciers. Ici, on aime les tenues colorées, l'affirmation de sa personnalité à travers son corps, les excentricités permises par toutes les magies possibles ou, juste, l'affirmation d'appartenances plus classiques, mais totalement libres et assumées, donnant à la population d'endroits comme Bloombury des allures hors du temps et où, fatalement, Ardbert dénote.
Né-moldu, né pauvre, né dans un des très nombreux milieux où virilisme et culture de la force règnent, Ardbert n'a jamais pu se libérer de ce carcan dont, en vérité, il n'a jamais songé à s'extirper. C'est en cela qu'il est terriblement banal. Son apparence reflète parfaitement cet aspect. Ses cheveux bruns, très épais, mi-longs, parsemés d'épis, sont caractéristiques d'un jeune adulte qui s'entretient peu car il ne se sent pas le besoin de le faire. Personne ne lui réclame, personne ne lui reproche, personne ne lui demande de faire mieux, comme pour beaucoup d'hommes. Sachant qu'en plus de ça il n'est pas le plus sociable des trentenaires, il a encore moins de raisons de passer régulièrement chez le coiffeur. Pour le reste, il s'entretient, évidemment. Il se rase à l'exception d'un petit bouc qu'il apprécie garder. En fait il a une idée très précise de ce qu'est une « bonne apparence masculine » et cela passe évidemment par... ses muscles.
Ardbert a grandi au milieu de personnes valorisant à tours de bras un épais tour de bras. C'est ainsi. Et donc, depuis son plus jeune âge, couplé à son goût pour ce que les siens appellent « aventures » et qui sont souvent des actes parfaitement répréhensibles, il entretient cette musculature. Pour lui c'est la beauté, la force, la virilité, mais c'est également quelque chose de plus profond. Ces muscles c'est la sécurité. Là où il a grandi, il y a des rapports de force constants entre les hommes et ne pas parvenir à s'imposer promet une vie douloureuse et servile. Or, né-moldu, Ardbert eu très vite la possibilité de combattre très efficacement cette dynamique, il aurait pu être aidé par ses pouvoirs, mais la loi sorcière est telle qu'il n'en fut rien. Il dut donc, lors de ses retours au pays, se conformer à ce qu'on attendait de lui, physiquement, et il s'entraîna. Très vite, il y prit goût et, aujourd'hui, bien présomptueux serait celle ou celui qui voudrait le convaincre de la vanité de cette vision du beau.
Têtu ? Assurément, et il l'est en tout. Ses vêtements, en général, ne changent que très peu d'années en années, affichant une certaine élégance négligée et, surtout, une abondance de cuir et de fourrure l'hiver car Ardbert et le froid ce n'est pas une grande histoire d'amour, il reste caribéen dans l'âme. Plutôt grand sans être gigantesque, large sans être dans l'excès, à défaut d'être originale son apparence n'est pas désagréable et il sait quels sont ses points forts et faibles dans ce domaine. Ses yeux, notamment, d'un bleu très pur, se démarquent à merveille et il sait jouer de son regard pour transmettre toute une palette d'émotions. Même si, souvent, un froncement de sourcil les accompagne et rend le tableau moins sympathique, ou attirant.
Au final, Ardbert n'est pas désagréable à regarder, mais il se fond parfois dans la masse et c'est tout à fait son but. La plupart du temps, il est à l'écart des autres et les seuls moments où il approche de ses semblables sont rarement des bonnes nouvelles. Souvent cynique, parfois aviné, les conversations agréables avec lui sont rares. Le tout lui donne un air inaccessible, frustrant, qui donne parfois, aux plus téméraires ou excentriques, l'envie de l'approcher. Ardbert, c'est l'un de ces trop nombreux êtres humains qui arrivent à l'âge adulte plombé par une culpabilité qu'il ne devrait pas porter. A l'entendre, bien sûr, c'est de sa responsabilité et il a beaucoup de mal à appréhender qu'il puisse avoir un impact positif sur ses contemporains. Mais ce conflit interne est le cadet de ses soucis puisqu'Ardbert met un point d'honneur à ne pas avoir ledit impact positif chez les autres.
Ardbert est un anti-idéaliste pur. L'ère du temps lui convient très bien, de fait, car elle est loin l'époque des rêveurs, des faiseurs de futur glorieux et magnifique, des optimistes invétérés. Depuis des décennies maintenant nous vivons au royaume des blasés, des cyniques, des nihilistes et c'est tout ce qu'Ardbert cherche à devenir. Et la nuance est importante, c'est tout ce qu'il cherche à devenir.
L'est-il, en réalité ? Malheureusement pour lui, son cœur et son corps, ce n'est pas le cas. Pourtant, il affiche sans concession et avec beaucoup d'amusement cette attitude devant les élèves, ses collègues, ses proches même, pour ceux qui restent, démontant méticuleusement chaque trace d'espoir chez tout le monde, multipliant, du coup, les crises de colère, les disputes, les au-revoir aux goûts d'adieu et tant d'autres choses qu'il recherche activement en réalité.
Car Ardbert a un besoin irrépressible de confrontation. Pétri de culpabilité, il aime affronter les autres, dans tous les domaines, et n'est jamais aussi heureux que lorsqu'il arrive à provoquer quelqu'un réputé pour son sang-froid. Cela fait aussi partie de sa philosophie de casseur d'ego, de rêves et d'illusions, des choses qu'il estime dangereuses à entretenir et donc il préfère que les personnes soient averties que tout cet édifice mental est trop fragile pour se reposer dessus.
Mais d'où cela vient-il, cet humour grinçant, blessant, méchant ? Cette avidité des émotions négatives ? C'est un simple mécanisme de protection, comme déployé par des milliers et millions d'individus qui n'ont pas eu la plus sympathique histoire. En ce sens, la culpabilité d'Ardbert le rend tout aussi tristement banal que son physique. Les plages sont parsemées de clones d'Ardbert autant que les églises. Mais il n'a pas toujours été ainsi et, en vérité, sa transformation en vieillard amer avant l'heure n'est toujours pas complète à l'heure actuelle.
Et ça le rend dingue.
Parce qu'Ardbert eusse été un jeune homme pétri de belles illusions, de doux rêves et d'horizons céruléens infinis. Sur son île, il avait tout ce dont on pouvait rêver, mais il a abandonné les siens, dégoûté par ses responsabilités et ses échecs répétés et funestes, ou ce qu'il s'octroie comme ses échecs à lui et qui ne sont, en vérité, que de mauvais coups du sort. Mais est-ce plus réconfortant de partir du principe que l'on est soi-même fautif ou bien d'accepter que personne n'aurait eu d'emprise sur les événements ? Ardbert a fait son choix et la réconfortante culpabilité lui permet de détester quelqu'un de concret, tangible : lui-même.
Ardbert et la colère c'est, là aussi, une histoire d'amour si banale chez les représentants de la gente masculine. Même si, petite originalité, le jeune homme est conscient de ça et, travaillant à devenir aussi détestable que possible, il se laisse souvent aller à ses crises de rage, se défoulant sur ceux qui l'entourent, les expulsant ainsi de ses cercles proches, savourant une solitude admise comme méritée. Personne ne doit voir la personne qu'il était dans sa jeunesse et que, malgré ses tentatives répétées, il sent toujours tapie dans l'ombre, prête à revenir, à faire souffrir, à le faire souffrir.
Car ce jeune homme est une sorte de père né pour ses proches. Il prenait soin de tout le monde, sur tous les plans, il les protégeait, les nourrissait, les conseillait et la personne formidable qu'il a été est invisible aujourd'hui, mais il reste des traces de son passage dans la façon dont Ardbert tient sa maison, s'occupe de Seto, a parfois des élans de gentillesse incontrôlables, surtout lorsqu'il est aviné, et qui font qu'au final les gens qui le connaissent bien ont souvent plus pitié de lui qu'ils sont en colère. « Tell me... If you had the strength to take another step, could you do it ? » — Delusional Ardbert est un natif d'un archipel assez pauvre, ancienne colonie demeuré territoire britannique, les Îles Turques et Caïques, plus précisément dans la ville de Cockburn Town. Moins de quatre mille habitants en 1990, idem aujourd'hui, cette minuscule île a pourtant représenté, et représente parfois encore à ses yeux, toute la vie d'Ardbert. Lui, c'est un blanc, fils d'un petit fonctionnaire britannique en poste dans la capitale de cet archipel, donc on ne peut pas dire qu'il a vécu dans la pauvreté comme de nombreux compatriotes. Le revers de la médaille c'est, évidemment, une enfance très solitaire, mis de côté par la majorité des enfants.
Petite précision nécessaire, Ardbert est un né-moldu, jamais il n'entendit parler de la sorcellerie avant l'âge fatidique de la onzième année. Et, au final, la sorcellerie sera à la fois une bénédiction dans sa vie, mais aussi ce qu'il considère aujourd'hui comme responsable de sa chute. Enfin, pour l'instant nous n'y sommes pas, Ardbert est tout jeune, n'a que peu d'amis et passe surtout son temps à nager, pêcher, plonger. La plongée c'est ce qui deviendra une de ses passions et, plus tard, une passion totalement interdite. Il aime explorer les fonds marins, observer les poissons, les étudier, les pêcher aussi pour les cuisiner. Tout ça, dès sa petite enfance, c'est des habitudes qu'il prend avec ses parents.
Mais comme tous les sorciers qui s'ignorent et sont ignorés, Ardbert eut affaire à des manifestations subites de son pouvoir. Et dans ces terres très chrétiennes les rares témoins, par exemple, de cette fois où, chutant dans l'océan par inadvertance, il poussa un hurlement et fut ré-éjecté sur le bateau familial, prirent ça pour quelque miracle. Même si une partie de leur esprit se demanda bel et bien, et pendant longtemps, ce qui pouvait bien se passer. Le garçon, lui, prit ça pour une forme de... validation ésotérique, comme si une divinité quelconque veillait sur lui, le poussant à prendre toujours plus de risques.
Puis, vers l'âge de huit ou neuf ans, Ardbert se constitua, petit à petit, une bande d'amis. Parmi les autres enfants de fonctionnaires britanniques, parmi certains créoles moins influencés par le reste de leurs camarades, et tous ces jeunes se transmirent des passions, que ce soit la cuisine, la plongée, la pêche, la médecine... Tous semblaient avoir été réunis par le destin tant ils se complétaient, s'entendaient, s'adoraient.
Enfin, les onze ans furent atteints, en 2002 précisément, et Ardbert reçut cette étrange lettre d'un établissement anglais nommé Poudlard. On ne peut pas dire que la découverte de la magie se passa sans encombre. Déjà, il dut quitter son île et ses parents pour partir à des milliers de kilomètres, sur une autre île, mais bien plus grande, froide, terne et hostile. Et puis Poudlard le terrifia instantanément, par ses allures de macabre château. Et que dire des bouleversements traversés par le garçon durant sa première année, puis les suivantes. Mais il ne les traversa pas seul, non. Il s'avéra, plus tard, que quelques-uns de ses amis se révélèrent être, eux aussi, des sorciers. Certains sangs-purs, certains sangs-mêlés, mais il fut le seul né-moldu. D'aucun dirait que leur proximité dans l'enfance fut orchestrée par certains parents qui sentaient qu'Ardbert était plus qu'un simple humain ordinaire. Dans tous les cas, la scolarité du jeune garçon se passa d'autant mieux, malgré les difficultés, qu'il n'était pas seul, mais tous rêvaient de retrouver leur île chérie à chaque vacances et c'est ce qui se passait.
C'est dans ces courts laps de temps qu'Ardbert développa ce qui deviendrait, plus tard, la marque de fabrique de lui et sa bande : la prospection sous-marine. Nous sommes alors dans une région du monde qui a vu passer, et couler, de très nombreux navires pendant des siècles. Des navires chargés de trésors archéologiques, de trésors tout court. Et il est impossible retranscrire l'émotion d'Ardbert et ses amis lorsqu'ils ramenèrent, sur la pauvre île caribéenne, des vestiges valant plusieurs milliers de livres. La reconnaissance, l'intérêt naissant pour ces jeunes gens prodigieux, tant d'attentions et de bienveillances à-même de transformer leurs cœurs. Ils se sentirent petit à petit indispensables et ils l'étaient, d'une certaine manière, pour leurs familles, les proches de leurs familles et sur une île si petite on touche vite une bonne partie de la population par ces cercles concentriques.
Et, en parallèle, Ardbert était à Poudlard. Il ne s'y sentait pas malheureux, mais toujours en décalage. Là-bas il pouvait évoquer la sorcellerie avec sa bande, mais pas chez eux, pas trop en tout cas. Là-bas il pouvait se servir des sortilèges qu'il apprenait, mais pas chez eux, pas trop en tout cas. Là-bas il pouvait s'imaginer un avenir radieux, mais pas chez eux, pas trop en tout cas. C'est que la vie sur la Grande Turque était souvent misérable. La criminalité, la pauvreté, l'alcoolisme, tout ça formait un cocktail détonnant, lot commun de nombreux recoins des Caraïbes abandonnés par le monde. Alors, on se débrouillait comme on le pouvait et même Ardbert, pourtant fils de fonctionnaire, n'échappait pas aux remous imposés par cette condition. Mais la sorcellerie lui offrait une porte de sortie. En étudiant correctement, en maîtrisant la magie, il pourrait offrir à lui et les siens une existence plus belle et plus longue. Alors c'est ce qu'il fit.
Sauf que la Grande Turque le prit, lui et ses amis, en otage petit à petit. Tout le monde comptait sur les fruits de leur pêche au trésor, tout le monde, plus seulement leurs familles. Ils se devaient de ramener, notamment l'été, de quoi vendre aux touristes, aux négociants de passage, faire tourner le marché, le tout alors à peine âgés d'une quinzaine d'années. Des drames multiples frappèrent chacun d'entre eux. Des parents qui partent, des amours qui s'effondrent, des héritages impossibles à supporter, des malheurs. L'ambiance n'était plus la même alors qu'Ardbert atteignit son dix-huitième anniversaire. Il était doué à Poudlard et pourrait continuer ses études, mais... il lui fallait rester sur l'île. Ses amis n'étaient pas aussi chanceux que lui dans la vie et, pour la plupart, les études s'arrêteraient après la septième année. Allait-il les abandonner lâchement ? Abandonner tous ceux qui l'aimaient, composaient sa vie, comptaient sur lui ? Bien sûr que non.
Et Ardbert abandonna ses études, continua de plonger, de récupérer des antiquités, d'aller de plus en plus loin, de plus en plus profond. Sauf que deux ans plus tard il plongea pour la dernière fois. Seto, le plus jeune de la bande et qui, lui, n'était pas un sorcier et vivait dans la complète méconnaissance du secret de ses amis, risqua le tout pour le tout en essayant d'extirper une lourde boîte du ventre d'une épave. Celle-ci pouvait contenir d'inestimables reliques, mais il n'arrivait pas à remonter. La boîte était trop lourde. Mais après des heures de plongée, le couteau sous la gorge à cause d'une dette familiale difficile à porter, il ne voulut pas lâcher cette misérable boîte et, sur le point de se résigner, l'air lui manqua et l'eau la remplaça dans ses poumons. Il ne remonta jamais.
Ardbert se sentit pleinement responsable de cet échec. Il aurait pu, avec ce que lui et les autres gagnaient, effacer la dette de Seto auprès de ses créanciers, mais ils ne jugèrent jamais important de le faire, incapables de voir la souffrance et le fardeau porté par leur ami. Ils avaient été aveugles. La culpabilité rongea le jeune homme petit à petit, l'apeura, il ne voulait plus replonger, et l'argent manqua petit à petit. On lui reprocha de ne plus subvenir aux besoins des siens, on le traita de lâche, de fragile. Il sombra dans les démons de son île et buvait un peu plus de rhum à chaque fois. Il était dévoré par l'incompréhension. Ils furent les héros de cette île et aujourd'hui, après une erreur, après un souhait émis de faire autre chose, le voilà au banc de ce monde ?! Au bout d'un an il n'en puis plus et quitta la Grande Turque.
Où alla-t-il ? Où il pouvait. Logeant ça et là, complètement perdu. Puis il trouva le chemin d'un de ses anciens professeurs qui, toujours attaché à son étudiant, le forma à un poste très particulier au sein du ministère de la magie à Londres : brigadier au sein de la police du monde des sorciers. C'était parfait, pour lui. Il avait l'expérience de la fange dans laquelle pouvait nager tous les humains, sorciers ou non, il avait du bagout, des ressources, un esprit de leader, il serait parfait tout simplement. Il passa le concours avec succès et, pendant presque dix ans, il servit Londres en combattant diverses menaces. Le tout lui fit acquérir une expérience notable. Le métier commença à lui peser, détruisant un peu plus à chaque fois ses illusions sur le monde, lui donnant toujours plus de ces responsabilités qu'il ne voulait plus. Mais cette expérience, justement, lui permettrait de voguer vers autre chose. Il postula finalement à Ilukaan, une école de magie comme là où il s'était senti si bien toutes ces années et que son île lui réclama de quitter. Là-bas, il y avait un poste de professeur de défense contre les forces du mal. Cela lui convenait très bien.
Né-moldu, natif d'une île qui ne voulait plus de lien tout comme il n'en voulait plus, le voilà, depuis ses trente ans, enseignant à des enfants les dangers qui sommeillent dans le vaste monde sorcier, mais aussi des dangers qui peuvent naître depuis les tréfonds de leur cœur. Cela lui va bien, à Ardbert, lui qui est, aujourd'hui encore, marqué par la mort de Seto et sa fuite loin de son monde. Et il fera en sorte que plus jamais, sous sa surveillance, un enfant ne s'imagine pouvoir porter tout un monde sur ses épaules. (c) Ilukaan | | Gen Asagiri Le roi des rats | Image du profil : ϟ Œuvre : Dr. Stone
ϟ Parchemins : 731
ϟ Gallions : 787
ϟ Âge (RP) : 24 ans
ϟ Maison : Ursirre
ϟ Année scolaire : 14ème année
ϟ Baguette : Baguette en bois de cornouiller, avec un cœur en cheveux de Vélane, d'une longueur de 35cm, très souple
ϟ Cursus : Psychomagie
ϟ Malle : -Un paquet de cartes
-Une bouteille de coca
-Un livre sur le langage des fleurs
-Un carnet déjà à moitié remplis d'idées en vrac
-Une petite trousse de maquillage
-Une dizaine de dés accompagnés d'un gobelet pour les mélanger
-Un sachet de baies de goji, les préférées de son lapin
-Une photo de lui avec Bob et Anya
-La carte des baroudeurs
-Elixir du Gnome
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| Sujet: Re: This world is beyond saving, like those who try to save it. - Ardbert Hylfyst Sam 3 Fév 2024 - 22:20 ALBERT!!!! Gen vous raconte des mensonges en #cfa0e9. - Les cadeaux:
- Les vavas:
Merci à Aly! Merci à Yuutan! Merci à Kaede! Merci à Asuryaa!
- Les aes:
Merci à Pripri pour cet aes du Asagnuf!
| | Reijiin Hari Personnel | Image du profil : ϟ Œuvre : OC
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ϟ Titre(s) : Professeur de Divination
ϟ Baguette : bois de cèdre ; coeur en ventricule de dragon ; 22 cm, rigide
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| Sujet: Re: This world is beyond saving, like those who try to save it. - Ardbert Hylfyst Sam 3 Fév 2024 - 23:27 Ardbert, my beloved Ta fiche est géniale, j'ai envie de pleurer ! J'ai si hâte que l'on puisse jouer nos bébés ! | | Mulan Fa Lupy | Image du profil : ϟ Œuvre : Disney
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ϟ Titre(s) : Poursuiveuse et Capitaine
ϟ Baguette : Cèdre, avec un cœur en Ventricule de dragon, d'une longueur de 35cm, plutôt rigide
ϟ Cursus : Sport et Jeux Magiques, spécialité Quidditch
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| Sujet: Re: This world is beyond saving, like those who try to save it. - Ardbert Hylfyst Dim 4 Fév 2024 - 8:13 ALBERT. | | Cheng Jiang Strixyst | Image du profil : ϟ Œuvre : Grand maître de la cultivation démoniaque
ϟ Parchemins : 169
ϟ Gallions : 190
ϟ Relations : Ying (frère) - Yanli (soeur) - Alizée (ancienne capitaine et poursuiveuse qu'il respecte) - Ahava (lien diplomatique, mentorat) - Lilwenn (connaissance lost object) - Aryu (attrapeur) - Xie Lian, Hua Cheng (gang des chinois - connaissances) - Lan Zhan (gang des chinois - connaissance) - Mulan (connaissance - adversaire) - Armand (compliqué)
ϟ Âge (RP) : 21
ϟ Maison : Strixyst
ϟ Année scolaire : 11ème année
ϟ Titre(s) : Capitaine et poursuiveur
ϟ Baguette : Cèdre blanc, crochet de serpent blanc, 31.3 cm, semi-rigide
ϟ Cursus : Auror & Défenses magiques
ϟ Malle : Potion de mémoire
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| Sujet: Re: This world is beyond saving, like those who try to save it. - Ardbert Hylfyst Dim 4 Fév 2024 - 17:08 Yeahhhh bienvenuuuee avec ce beau gars | | Vincent Leroy Ex-Directeur | Image du profil : Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.
ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1711
ϟ Gallions : +infini
ϟ Âge (RP) : 51 ans
ϟ Année scolaire : PNJ
ϟ Titre(s) : Ancien Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
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| Image du profil : Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.
ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1711
ϟ Gallions : +infini
ϟ Âge (RP) : 51 ans
ϟ Année scolaire : PNJ
ϟ Titre(s) : Ancien Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
| Sujet: Re: This world is beyond saving, like those who try to save it. - Ardbert Hylfyst Dim 11 Fév 2024 - 16:33 Pardon pour la petite attente et merci pour cette superbe fiche !! Validation Bienvenue chez le personnel ⇢ Te voilà validé, tu peux désormais poster dans tous les recoins du forum, RP-Post ainsi que RPCB. ⇢ Crée dès maintenant un topic pour récapituler les relations de ton personnage. Tu peux également acquérir un portable ou bien créer un blog. ⇢ N'hésite pas à faire une demande de RP pour trouver un partenaire d'écriture ! ⇢ Enfin, amuse-toi bien sur le forum, n'hésite pas à en parler autour de toi et à voter régulièrement aux TS ! | | | | Sujet: Re: This world is beyond saving, like those who try to save it. - Ardbert Hylfyst
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