Cher Nagito, tu es officiellement le type le plus bizarre et complexe qu'Hajime ai pu rencontrer dans cette école excentrique. Au départ, Hajime t'aimait bien sans arrière pensées. A l'adolescence, il a commencé à en avoir marre de tes élucubrations. Aujourd'hui, il a deux questions existentielles dans la vie : "que vais-je faire de mon avenir" et "qu'est ce que je fous à copiner avec Komaeda, moi ?". Tu es un mystère exponentiel à ses yeux de type affreusement banal - comme il est selon ton regard - et pourtant Hajime ne te fuit pas comme la peste. Tu auras beau persister avec ta façon de voir les choses, il n'a pas l'air décidé à te lâcher la grappe. Hajime éprouve pour toi une affection un peu frileuse qu'il n'hésite pourtant pas à exprimer un peu plus ouvertement si cela s'avère nécessaire... malgré ton effroyable avis sur les types de son genre.

A croire que la vie d'Hajime est si ordinaire que pour contrebalancer ça, il a besoin de cas affolants dans son entourage ; hein, Kokichi ? Un peu au même titre que Nagito, Hajime ne t'a pas encore envoyé promener - quoiqu'il l'a sûrement fait, mais ta ténacité à toujours revenir comme un cafard semble l'avoir lassé. Autant il n'a rien contre un peu de conversation avec toi, autant il ne te fait presque pas confiance. Comment veux-tu qu'il te croit sur parole quand tu mens autant que tu ne respires ? Le pouvoir de la nostalgie est certainement tout ce qu'il vous reste pour demeurer "amis". Ainsi vous vous saluez, vous causez, et vous faites même du skate ensemble. Enfin, ce serait un trop beau terme. Il s'avère que tu ne te soucies pas de te casser la figure à chaque tentative trop ambitieuse une fois sur la planche - et ce sous les regards consternés de ton professeur. Mais quelque part, si ça peut permettre à toi et Hajime de passer le temps autrement qu'en vous jugeant mutuellement, pourquoi s'arrêter ?

Désolé, Arrietty : tu mérites sûrement plus d'attention que ça, mais Hajime ne te connaît pas encore suffisamment - il faut dire que ton mutisme actuel ne l'y aide pas beaucoup. Il a toutefois conservé le talisman pour lequel tu as brièvement disparu lors de la sortie au temple. Il te trouve gentille et très attentionnée, toi qui ne le connaissait pas vraiment jusqu'alors. Mais tu as tenu à faire un geste - voire deux - pour son anniversaire éclipsé par le nouvel an. C'est grâce à cette période qu'il est quasiment certain que tu vaux la peine d'être soutenue en cas de coup dur. Alors bien qu'il ne puisse promettre de pouvoir tant t'aider en retour, il fera de son mieux si tu réclames sa présence.

Parmi ses connaissances féminines, tu es certainement la plus attentionnée, Jelila. Il faut dire que les circonstances de votre rencontre étaient... particulières. Alors peut-être que le fait de couvrir autant Hajime n'est pas un automatisme, mais un traitement de faveur. Tu ne l'auras pas vu sous son meilleur jour - le pire, même, sans doute. Il était mal à l'aise, dans cette chambre d'hôpital, mais tu as su lui remonter le moral en passant un peu de temps avec lui. Depuis, pas une fois tu ne lui as pas demandé s'il n'avait pas mal, s'il était allé voir le médecin, s'il n'avait pas de problème... mais tout va bien, tu sais ? Et Hajime sourit tendrement face à ce trop plein d'attention. Il sait qu'il peut compter sur toi, et en même temps, te doit beaucoup. Tu mérites d'être celle que l'on chouchoute en retour, Jelila. Alors le jour où il t'offrira son aide lorsque tu en auras grandement besoin, tu n'as pas intérêt à la refuser.

Loin de lui l'idée de fuir tes petites attentions, Porrim, mais tu dois savoir qu'Hajime est un peu plus réservé que ça... Question de culture, tout ça. Tes marques d'affection un peu trop marquées (ici on aime bien rigoler) auront fait croire à ce jeune homme que tu t'intéressais à lui plus que tu ne le prétendais. Il a presque failli trop y croire, le bonhomme ! Heureusement que tu as dissipé le flou sur tes intentions... mais quand même. Hajime ne t'en veut pas pour ça, il a bien vu à quel point tu pouvais être sympathique. Juste... un peu trop, ouais. Au moins il se reconnaît plus ou moins quand il attire un peu facilement l'empathie d'autrui. Mais très honnêtement, il se passera de ton rôle de seconde maman. Oh, c'est très gentil de vouloir partager, mais le côté câlin et tout doux, il réserve ça pour un autre type de relation, ok... ?

(Un jour j'vais t'choper pour ce lien skate, j'te jure)

Hajime n'a absolument aucune idée de comment Baset s'est retrouvé dans son entourage. On dirait une sorte de cambrioleur qui s'est introduit, s'est posé là, et décidé de partir mais surtout de revenir quand il le souhaite. Il fait clairement partie des gens dont Hajime se méfie le plus - sans pour autant lui cracher au visage tout de suite. Baset est à ses yeux source de problème, et Hajime aurait même tendance à l'abandonner dans les situations délicates à partir du moment où c'est le Lupy qui s'y est fourré - on a ce qu'on mérite, après tout. Malheureusement, Hajime n'étant pas du genre à fuir - plutôt à éviter selon son humeur - lui arrive malgré lui de faire face à un Baset plus curieux de le lire que jamais.

Converser avec Sofia, c'est une curieuse expérience. Il ne sait jamais de quel côté l'aborder. Elle n'a pas l'air foncièrement mauvaise, mais qu'est ce qu'elle peut râler et vite tourner au quart de tour... Pourtant, Hajime sent bien dans sa façon de voir les choses qu'elle n'est pas particulièrement méchante. Juste un peu agressive, quoi... Heureusement qu'il n'est pas du genre à se faire trop d'ennemis, autrement il ne donnerait pas cher de sa peau. Quand ils se croisent et se retrouvent à papoter, le Japonais fait au mieux pour que le courant passe et que la Lupy ne s'énerve pas trop vite. Souvent des échecs se trouvent au bout de ces conversations, car Hajime ne saurait expliquer pourquoi les changements d'humeur de Sofia sont aussi soudains et fréquents.

Peu de choses à dire sur Ichigo. Il est sans doute l'une des personnes les plus ordinaires de son entourage (pour ne pas dire la moins excentrique, quoique). Peut-être leur faudra-t-il encore quelques sujets de conversation avant que le rouquin ne daigne retenir proprement son nom ? Curieusement, Hajime n'est pas contre l'idée de lui parler. C'est juste que face à Ichigo, il se sent un peu... hm... ouais, désoeuvré. A voir si c'est une bonne idée de considérer le Lupy comme un éventuel camarade d'école avec qui passer du bon temps. Jusqu'ici, c'est pas encore ça. C'en est même plutôt loin.

Une autre belle rencontre le jour de son anniversaire et lors de la visite au temple, Catalina s'avère être une jeune femme pleine d'enthousiasme et d'attention. Sage, aussi, ainsi le Strixyst aura découvert chez elle l'art de manier les mots et de les tourner de façon à détendre son entourage. Il ne saurait trop comment l'expliquer, car tous deux ne se connaissent pas encore très bien, mais... Catalina - Cat, comme il l'appelle - est une personne anti-dépresseur. Elle semble illuminer les autres de sa présence simplement pour adoucir les maux et les embarras. Hajime aura pu en profiter une fois, et il lui en est plutôt reconnaissant.

(Lien à travailler)

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