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Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada.
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[19.03.18 — Hôpital de Bloombury] I'm not leaving yet (ft. Hajime)
Invité
Invité
Anonymous
Sujet: [19.03.18 — Hôpital de Bloombury] I'm not leaving yet (ft. Hajime)
Mar 26 Jan - 23:26
                    


I'm not leaving yet

[17.03.18] Le soir de l’accident

La tombée nocturne s’était faite de manière particulièrement calme, sans que rien ne vienne jamais la perturber. C’était toujours le cas, lorsque Jelila choisissait d’épargner son temps pour demeurer aux côtés de jeunes enfants contraints de côtoyer les milieux hospitaliers trop souvent. C’était devenu une habitude qui ne l’avait plus quittée depuis quelques années, se plaisant à organiser bénévolement diverses activités dans le but de les occuper, au sein de cet établissement qui continuait de susciter, chaque jour, un peu plus son intérêt. Le milieu pédiatrique était, généralement, plongé dans un calme qu’elle trouvait presque apaisant.

Elle crut que cette tranquillité perdurerait, cependant, elle devait bien se rendre à l’évidence : le calme ne durait jamais, au sein d’un tel milieu. À peine eut-elle mis un pied en dehors de la salle d’accueil, l’esprit embrumé par quelques pensées, qu’une agitation bien perceptible se fit ressentir à l’entrée du milieu hospitalier de Bloombury, et eu le don d’arracher la Maghrébine à sa distraction. La quiétude qui avait occupé l’établissement quelques secondes auparavant se vit rapidement ébranlée et, alors même que Jelila quittait tranquillement les lieux, ses pieds frôlant avec légèreté les escaliers qui la guideraient jusqu’au sol goudronné, elle put apercevoir, à quelques mètres à peine, des membres du personnel médical se ruer en direction d’un brancard. Visiblement, il venait tout juste d’être amené, et la jeune Ursirre eut à peine le temps de réaliser les évènements, que le blessé avait déjà disparu de sa vue.

Ses prunelles teintées d’une lueur curieuse suivirent furtivement les mouvements des médecins, avant qu’elle ne se décide, finalement, à reprendre sa route. L’idée de s’y attarder outre-mesure lui traversa-t-elle l’esprit ? L’on devrait avouer que ce n’était pas le cas.

Ce genre d’évènements n’étaient pas si rares.





[17.03.18] La nuit-même 


« Hein ? Tu es sûr de ce que tu dis ? » s’exclama la Maghrébine, éberluée.

« Je te dis, je l’ai vu ! Le pauvre, il n’a vraiment pas eu de chance … »

Elle acheva cet échange avec son camarade en arborant une moue visiblement assez soucieuse. Nul doute que la curiosité de la Jallab aurait été davantage suscitée si elle avait su, plus tôt, que l’infortuné de ce soir-là fut l’un des élèves côtoyant le même établissement qu’elle. En rentrant à Ilukaan, les bruits concernant un accident magique dont un Strixyst aurait été victime se répandirent bien rapidement, et il ne fallut pas énormément de temps à Jelila pour faire le lien avec cette agitation dont elle avait été témoin à l’entrée de l’hôpital, le soir-même. 


[18.03.18] Le lendemain de l’accident, le matin


Le lendemain, à une horaire bien matinale, elle décida de rejoindre à nouveau ce milieu hospitalier avec lequel elle se familiarisait toujours un peu plus, espérant tout de même obtenir de plus amples informations. Si elle ne le faisait pas, elle finirait par se sentir coupable d’avoir ainsi passé son chemin sans même chercher à savoir comment se portait son camarade. Malheureusement, au vu de l’état actuel du jeune homme, aucun membre du corps médical n’accepta de lui transmettre la moindre précision.

Elle quitta les lieux, mais y revint quelques heures plus tard, l’espoir grandissant en elle. Jelila était toujours en quête de renseignements, au grand dam des médecins et infirmiers, qui avaient tenté, par tous les moyens, de lui faire comprendre qu’ils ne pouvaient lui donner la moindre nouvelle pour le moment. Jelila ne manquait pas une occasion de les interpeller, dès qu’elle les croisait au détour d’un couloir.

« Mais je veux juste savoir comm-

— Écoutez, je comprends votre inquiétude. » la coupa l’un des médecins, visiblement assez agacé, sous le regard de la Maghrébine qui ne s’en fit que d’autant plus insistant.

« Cela dit, il est encore sous observation, et les visites ne lui sont pas conseillées pour l’instant. Revenez demain, d’accord ? »

 La frustration put aisément se lire sur son visage, vu comme ses sourcils s’étaient aussitôt froncés à l’entente de cette réponse qu’elle avait, décidément, trop entendue. Était-ce si compliqué de lui dire simplement s’il allait bien ou non ? Ou alors … les dégâts causés sur ce pauvre garçon avaient-ils été si conséquents que son état se révélait être désormais critique ?

Pour quelle raison, d’ailleurs, s’y intéressait-elle tant ? Manifestait-elle son intérêt à nouveau pour attirer l’attention sur elle et ainsi satisfaire son propre ego ? Ce ne serait pas impossible, et même si elle ne se résoudrait jamais à l’admettre, cela ne faisait nul doute qu’une part de satisfaction personnelle accentuait la motivation de la Marocaine. Après tout, elle avait toujours cherché à plaire aux autres. Mais ce n’était pas tout.

Ils avaient le même âge. Elle l’avait déjà croisé, elle en était certaine. Même si elle ne le connaissait pas, même s’ils ne s’étaient probablement jamais adressé la parole, Hajime Hinata méritait, au même titre que tous les malades et blessés occupant cet établissement, que l’on s’inquiète de son état.

Jelila demeura un instant immobile, le bruit de son pied tapotant nerveusement le sol faisant écho dans le couloir à présent vide.

Enfin, elle se résigna.




[19.03.18] Deux jours après l’accident


À la vue de la jeune fille à la crinière rebelle, le lendemain, en début de matinée, le médecin ne chercha pas à réprimer un long soupir témoignant son accablement. Il parut presque amusé de cet air déterminé avec lequel elle le scrutait, les bras fermement croisés autour de sa poitrine.

« Vous m’aviez dit que je pourrai, aujourd’hui. » dit-elle, d’ores et déjà sur la défensive, l’air absolument pas prête de repartir bredouille de nouveau, cette fois-ci.

—  ….. Oui mademoiselle, je vous ai dit que vous pourriez. »

Sur ces mots, l’autorisation de rencontrer le Strixyst lui fut enfin accordée. Et à cause de l’inattendue facilité avec laquelle le médecin venait d’accepter, maintenant, ce fut à son tour d’hésiter. Hajime chercherait probablement à comprendre la raison pour laquelle Jelila avait tant souhaité s’informer de son état.

Elle secoua vivement la tête, espérant chasser ces pensées inutiles de son esprit. Prudemment, préférant ne pas le brusquer, Jelila franchit sans un mot le seuil de la porte pour apercevoir, allongé sur un lit, celui qu’elle supposait être le blessé. L’un de ses camarades scolaires. D’ailleurs … n’était-il pas un adepte de skateboard ? Elle se souvenait l’avoir déjà aperçu au skatepark, alors qu’elle y rejoignait Maria.

Jelila n’avait même pas songé à ce qu’elle serait susceptible de lui dire ! Elle s’empressa alors de briser le court silence qui envahissait la pièce, les lèvres étirées en un sourire qui parut presque navré.

« H-hum ! Bonjour, Hajime c’est ça ? »

Sa risette se fit plus naturelle, tandis qu’elle espérait ne pas le mettre dans une posture trop désagréable. Ce fut dans un élan toujours un peu hésitant, cela dit, qu’elle s’approcha un peu plus.

« Comment … comment te sens-tu ? J’ai appris ce qu’il t’était arrivé. »

Elle ne pensa même pas à se présenter, tant elle pouvait être embarrassée, actuellement.
Son teint demeurait, cependant, animé par une inquiétude certaine.
            
Hajime Hinata
Perplexe à Ilukaan
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I doubt them because I want to trust them.

ϟ Œuvre : Danganronpa
ϟ Parchemins : 615
ϟ Gallions : 480
ϟ Relations : I'm the average type

ϟ Âge (RP) : 22 ans.
ϟ Maison : Strixyst
ϟ Année scolaire : 12ème année
ϟ Baguette : bois de hêtre, coeur en crins de kelpy, 33, 5 centimètres. Très souple et fine.
ϟ Cursus : Science Sociale & Internationale sorcière.

Hajime Hinata
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Sujet: Re: [19.03.18 — Hôpital de Bloombury] I'm not leaving yet (ft. Hajime)
Mer 27 Jan - 16:41
                    


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don't leave yet, please

hajime x jelila

Hajime aurait vraiment dû faire plus que de dire que c'était « une mauvaise idée ». Ou bien, ne pas faire les choses à moitié, et aller trouver refuge dans sa chambre. Incapable d'accomplir quoi que ce soit de concret, même pour sa propre santé, ce pauvre bonhomme.

Tout est allé très vite, trop vite même. La salle commune des Strixyst s'était inexplicablement transformé en terrain d'expérimentation, pliée sous la volonté absurde d'une poignée d'élèves de son âge qui trouvait vraiment malin de tester leurs capacités. Ils auraient pu faire ça dans une salle appropriée – c'est une école de magie, ici, bon sang. Oh, mais non, montrons notre stupidité aux yeux de jolies jeunes filles qui nous ignorent, de toutes façons ; ou alors provoquons le directeur de maison pour lui montrer qu'on a pas peur ! Nous sommes trop forts, qu'est ce qui pourrait mal se passer ?!



Oui, Hajime est très en colère contre ces types-là. Mais cette colère fut passagère. Vive, mais passagère.

À son réveil dans cette chambre d'hôpital, il peinait à se rendre compte où il était, comment il se sentait et ce qui lui était arrivé. Son esprit était dans le flou, il n'arrivait plus à sentir les membres de son corps à cause du lent éveil de ses nerfs. Sa tête lui pesait soudainement lourd, il n'était pas certain de pouvoir bouger les mains, mais lorsque celles-ci replièrent doucement leurs doigts, il comprit par la suite qu'il était allongé dans un lit. À ce moment-là, le reste s'enchaîna progressivement, au rythme d'un type qui sortait d'opération.

Heureusement, Hajime était trop ensuqué pour paniquer lorsqu'il comprit qu'il était dans une chambre d'hôpital, mais qu'il n'avait pas le souvenir de pourquoi. Le passage d'une infirmière qui s'assurait de sa santé depuis la sortie du bloc lui permit d'avoir son premier contact depuis, et elle lui expliqua posément en prenant son temps ce qui s'était passé.

Les types à l'école. Les démonstrations foireuses. Le sort trop puissant difficile à maîtriser qui avait ricoché dans la pièce et sur lui. Hajime avait perdu connaissance sur le coup et fut admis d'urgence dans l'établissement de Bloombury. Résultat : il s'en était sorti, évidemment.

Plus de 24h s'étaient écoulées depuis l'incident et les soins, ce qui expliquait l'état léthargique du Japonais. Il était donc largement stable, ne lui restait plus qu'à prendre du repos. Il n'était cependant pas très actif à la suite de ce premier réveil difficile, et se rendormit vingt minutes après que l'infirmière soit partie. La seconde fois où il rouvrit les yeux, son corps était un peu plus réactif et il ressentait même de nouveau la faim. Les visites de l'infirmière furent un peu plus moindres et courtes, en raison de la progression de son rétablissement : une semaine en tout, il devait rester là. Ce ne fut que le soir du deuxième jour qu'il reprit pleinement ses esprits et conscience de sa condition dans cette chambre.

Et il... détestait ça.



Hajime était reconnaissant envers les médecins qui l'avaient opéré, bien sûr. Mais le fait qu'on ait touché à sa tête d'aussi près le rendait... mal à l'aise. Bien sûr la façon de faire était différente des moldus, mais magie ou pas, savoir qu'on s'était autant approché de son crâne lui donnait des images qu'il n'aimait guère. Ce n'était pas toucher au cerveau, mais ce n'était pas loin non plus. Sans doute parce qu'il avait toujours ces habitudes de moldu, de la fragilité de l'Homme face à ces incidents, il voyait la chose ainsi et acceptait difficilement ces cicatrices qu'il avait à l'arrière de la tête...

Il passa une main prudente et hésitante sur ces dernières. À peine la pulpe de ses doigts les trouva qu'il les ôta immédiatement en grimaçant. Ca ne lui faisait pas vraiment mal, mais les sentir était plus détestable qu'il ne l'aurait cru. Ses cheveux avaient également perdu de leur longueur – pour ne pas dire qu'en fait, il touchait plus de peau que de poils. Même si « ta gueule c'est magique », il fallait bien dégager le terrain et permettre aux Médicomages d'accéder aux parties en danger. Heureusement, Hajime eut droit à des potions au dosage acceptable afin de faire repousser sa tignasse – l'infirmière lui avait promis qu'à la fin de sa convalescence, sa coiffure initiale serait entièrement rétablie, ou bien il ne manquerait qu'un petit centimètre.

Hajime n'avait jamais été admis dans un hôpital, avant. Il aura fallu que la première – et il espère, la dernière – se fasse dans le monde sorcier, pour une bêtise pareille. Il eut une pensée pour les types qui ont fait les guignols – ils n'ont rien eu, eux ? - ainsi que d'autres petites interrogations passagères comme « je loupe quoi, comme cours », « je parie que Kokichi raconte ça à tout le monde » ou même « quand je vais revenir, il y aura un gros malaise ». Il ne voulait pas trop penser à la réaction de ses camarades, des gens de sa maison, de ses proches. Est ce qu'ils viendront, d'ailleurs ? Hajime recevra-t-il de la visite ? S'il est ici jusqu'à la fin du week-end, peut-être ? Quoiqu'il apprécierait grandement pouvoir profiter de sa chambre à l'école en toute tranquillité avant de retourner en cours... Je vais avoir des devoirs à rattraper, ça... craint.

Il n'avait aucune affaire pour s'occuper. Son téléphone reposait sur une table de chevet juste à côté de son lit, mais il n'avait pas envie de répondre aux messages, ni même de voir du neuf sur les réseaux sociaux. Il avait l'impression que se connecter au Witchnet l'exposerait à toute possibilité de questions, et clairement, Hajime n'avait pas envie de ça. Il entendait déjà suffisamment de « beep beep » résonner dans les couloirs, de temps à autre, pas la peine d'ajouter ceux des notifications en plus. Il n'avait qu'une envie, c'était de sortir d'ici. Si jusqu'à ce jour Hajime n'avait aucun problème avec les hôpitaux et la médecine en général, il craint de devoir développer un malaise vis-à-vis de ce domaine. Peut-être que si on avait touché à autre chose que sa tête... ?

La fenêtre était grande, fermée, amenait la lumière du dehors. Mais qu'est ce qu'il y avait, dehors ? Toujours le même paysage. Il s'ennuyait. Il s'ennuyait, et en même temps, il n'avait envie de rien en particulier. Peut-être que c'était les médicaments ? Ou juste cette pièce qui le déprimait... ?

« H-hum ! Bonjour, Hajime c’est ça ? »

La voix inconnue le fit légèrement sursauter et il tourna la tête en direction de la porte.

Dans la chambre se trouvait désormais une jeune fille – de son âge, probablement – qu'il n'avait jamais vu. Au départ, il crut à l'arrivée soudaine et silencieuse – ne faites jamais ça, bon sang – d'une infirmière, mais sa tenue lui fit corriger son erreur. C'était visiblement une fille qui... s'était perdu ? Non, elle l'avait appelé par son prénom.

Ses sourcils se haussèrent légèrement puis se froncèrent juste après sa prochaine question. Il ne savait pas exactement par quoi commencer. Qui était cette personne, déjà ? Qu'est ce qu'elle fichait ici et pourquoi elle s'adressait à lui ? Son visage passa par plusieurs stades de confusion, jusqu'à ce qu'avec un léger remuage de tête incertain, il finisse par dire :

- Je, euh... Quoi ?

Il y avait plus poli comme façon d'accueillir, mais c'était bien cette fille qui était entrée en toute discrétion dans sa chambre de si bon matin, non ? L'heure des visites avait déjà commencé ?

- Pardon, mais... je ne pense pas qu'on se connaisse, avoua-t-il en clignant des yeux.

À première vue, elle n'avait pas l'air méchante, mais il fallait quand même avouer que la situation était assez surprenante. Son état un peu fatigué et son mal-être, en plus, rajoutaient un peu d'huile sur le feu de la méfiance.

artemis | www


All that matters now is the present —

Merci Anna ♥:
            
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Sujet: Re: [19.03.18 — Hôpital de Bloombury] I'm not leaving yet (ft. Hajime)
Ven 5 Mar - 21:45
                    


I'm not leaving yet


À peine eut-elle perçu l’air confus déformant peu à peu les traits du Strixyst, que Jelila prit conscience de sa maladresse. Presque surprise de sa propre attitude, un léger soubresaut la secoua, alors qu’elle portait une main à ses lèvres, comme pour se reprendre. Diable, qu’avait-elle fait de ses manières ? La situation devait déjà lui être si incommodante, et voilà qu’une pure inconnue se présentait à lui, sans même lui fournir les raisons de sa venue.

« C’est vrai, excuse-moi ! On ne se connait pas, effectivement, mais … nous étudions à la même école. Ilukaan, c’est bien ça ? »

Il ne s’agissait pas réellement d’une raison pour qu’elle vienne s’enquérir de son état aussi rapidement, mais l’on pouvait considérer cela comme étant un bon début d’explication. En effet, la Jallab ne dévoilait pas encore les motifs l’ayant poussé à se tenir informée de l’état de santé du jeune homme. Ses lèvres s’étirèrent en un petit sourire, alors qu’elle glissait une œillade curieuse en direction de la tête dénudée du garçon. Curieuse, mais furtive. Même si elle ne l’avait aperçu que très brièvement la veille, il lui semblait qu’il avait, auparavant, une chevelure plutôt épaisse. Ainsi avait-il été grièvement blessé au crâne ? Jelila n’avait pas cherché à s’attarder outre-mesure sur les causes de l’accident, même si elle avait perçu quelques bribes de mots aux détours de couloirs divers : les rumeurs murmurées à l’école laissaient entendre que des mesures importantes allaient être prises, notamment à l’encontre des responsables. En songeant à cela, la Maghrébine se rendit compte, alors, à quel point elle pourrait paraitre intrusive, à s’immiscer ainsi alors que ces faits ne la concernaient absolument pas, tout comme l’état de ce pauvre jeune homme. Tant de tracas devaient déjà se bousculer dans son esprit ! Ses iris revinrent rapidement au visage teinté de confusion de son camarade.

« Je m’appelle Jelila. Je passais hier soir, lorsque j’ai vu les médecins t’emmener en urgence ici. C’est en retournant à l’école que j’ai appris ce qu’il s’était passé. » tenta-t-elle d’expliquer, la voix empreinte d’une douceur certaine. Une douceur qui se mêlait agréablement à cette quiétude régnant dans cette chambre d’hôpital.

À travers les pans des rideaux filtrait la lumière éclatante du jour, et même si tout semblait avoir été disposé de manière ce que le patient puisse s’installer aussi confortablement que possible, Jelila avait pu noter (du moins, en ce qui concernait les jeunes enfants auxquels elle avait eu l’occasion de rendre visite), que beaucoup ne supportaient pas la solitude qu’ils étaient contraints de côtoyer. Les lieux étaient propres, les lits dotés de multiples fonctionnalités destinées à faciliter la vie des malades. Dans ces chambres à l’aspect accueillant et bien présenté, l’on finissait par se sentir terriblement seul et l’ennui s’installait bien rapidement. L'on n'oubliait pas également le fait d'être éloigné de son lieu habituel de vie, ainsi que de nos proches qui nous accompagnaient. 

La pensée lui traversa l’esprit, et elle espéra alors, sincèrement, que Hajime n’aurait pas à demeurer en ces lieux trop longtemps. 

Ses épaules se haussèrent un brin, et elle poursuivit, une nouvelle risette naissant sur ses lèvres.

« Je voulais surtout savoir si tout allait bien pour toi. C’est assez inédit, un élève qui subit ce genre d’accident et … enfin, tu es passé juste sous mes yeux. » finit-elle par avouer, visiblement embarrassée pour une raison obscure, alors qu’elle portait son regard ailleurs.

Si elle pouvait paraitre calme en apparence, des inquiétudes commencèrent à surgir, l’une après l’autre, dans l’esprit de la Maghrébine. Peut-être ne considérerait-il pas cela comme une raison valable pour qu’elle vienne lui adresser la parole … ? Se ferait-il de fausses idées sur ses intentions ? Il ne s’agissait pas là d’un petit enfant auquel elle rendait visite comme elle avait l’habitude de le faire, non, les circonstances étaient radicalement différentes. Elle aurait probablement dû y songer avant de s’imposer ainsi. Voilà qu’elle sentait le feu lui monter aux joues, songeant à la manière dont elle venait sûrement de se ridiculiser.

« Mais je t’embête ! Tu dois probablement attendre tes camarades ? » s’empressa-t-elle d’ajouter, tout en jetant un coup d’œil en direction du couloir, qui ne tarderait probablement pas à être parcouru par les amis du jeune Strixyst.
            
Hajime Hinata
Perplexe à Ilukaan
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Sujet: Re: [19.03.18 — Hôpital de Bloombury] I'm not leaving yet (ft. Hajime)
Dim 25 Avr - 13:40
                    


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don't leave yet, please

hajime x jelila

Hajime était dans cette chambre depuis peu de temps encore. On lui avait promis une semaine de rétablissement seulement, mais ce que lui avait entendu, c'était une longue semaine à rester enfermé pour le, hélas, bien de sa santé. Comme quoi un accident de voiture pouvait ne pas tuer de sorciers (dans une certaine généralité), mais au parallèle des « grands maux pour les grands remèdes », il y avait aussi « les grands maux pour les grands êtres ». Type ordinaire peut-être, mais toujours sorcier. Relativement plus résistant que ses deux parents réunis malgré son sang moldu.

Les sorciers n'étaient pas résistants face aux problèmes qui existent spécialement pour leur nature. Logique.

« C’est vrai, excuse-moi ! On ne se connait pas, effectivement, mais … nous étudions à la même école. Ilukaan, c’est bien ça ? »

Cette jeune fille semblait avoir fait ses recherches.

En l'entendant s'expliquer sur les échos de son incident, Hajime baisse légèrement les yeux sur le reste de la tenue de la demoiselle, jusqu'à regarde autour des pieds de cette dernière. Si même des élèves qu'il ne connaissait pas venait à sa rencontre pour essayer de comprendre comment les choses sont arrivées, alors la situation s'avérerait pire que ce qu'il appréhendait déjà. Il ne voulait déjà pas prendre contact trop rapidement avec ses amis – ses parents, n'en parlons même pas, ils feront une syncope à l'annonce – alors qu'est ce qui justifiait le destin pour qu'il lui apporte une camarade d'école aussi soudainement ?

Jelila... Ce nom ne lui disait rien. Il n'était pas spécialement physionomiste, mais il ne lui semblait pas l'avoir croisé avec quiconque.

Les mots de cette dernière renforcèrent un petit peu plus la méfiance du Japonais. « C'est assez inédit, un élève qui subit ce genre d'accident... » Était-elle donc vraiment là simplement pour voir quelque chose de nouveau, qui satisferait sa curiosité ? Hajime n'a jamais été un centre d'intérêt poussé pour qui que ce soit (de son point de vue, en tout cas), donc le devenir du jour au lendemain simplement parce qu'une commère l'a vu passé sur le brancard... n'était clairement pas une de ses aspirations dans la vie.

« Mais je t’embête ! Tu dois probablement attendre tes camarades ? »

Jusqu'ici, l'expression d'Hajime était restée plus ou moins neutre et fermée, et ses lèvres closes et silencieuses. L'arrivée de Jelila était soudaine et peu justifiée, donc il se disait qu'au pire, il lui demanderait de partir. Mais à la suggestion, ses yeux glissèrent un peu sur le côté. L'image de ses camarades de classe traversa son esprit, puis il secoua légèrement la tête.

- Non, personne ne viendra, puis il ajouta pour dédramatiser ses mots : Pas aujourd'hui, en tout cas.

Oh, certainement qu'ils allaient se pointer, mais pas maintenant. Hajime était coincé entre cette envie de voir passer du monde et celle d'être seul. Il n'avait pas envie de déprimer dans une pièce de laquelle il ne pouvait pas bouger, mais ne voulait pas non plus qu'on le voit ainsi. Peut-être que les autres attendent le feu vert pour passer ? Après tout, ils ne sont pas les premiers prévenus de l'état d'Hajime, de s'il peut recevoir de la visite ou de l'avancement de sa guérison. Viendra bien un moment où le Japonais prendra son téléphone pour envoyer des messages. Il serait toutefois déçu si vraiment personne ne passait à l'improviste dans la semaine. Histoire de prendre des nouvelles ?

- Je n'ai pas encore eu de visite, en fait.

Ce genre de réponse pouvait inspirer la pitié, il décida donc de ne pas développer plus, au risque d'accentuer cette image ; peut-être face à une jeune fille qui aimait un peu perdre son temps libre sur ce genre d'histoires. Il tourna la tête, cette fois, pour regarder distraitement par la fenêtre. Évidemment, le paysage n'avait pas changé d'un iota.

- Mais je ne resterai pas longtemps, de toutes façons.

Bien qu'une semaine sans rien pour vraiment passer le temps, passé le téléphone et les réseaux sociaux qu'on a plus envie vraiment de voir... ça fait long.

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Sujet: Re: [19.03.18 — Hôpital de Bloombury] I'm not leaving yet (ft. Hajime)
Dim 15 Aoû - 1:45
                    


I'm not leaving yet

Non, il n’avait décemment pas pu avoir de visite.
Elle ne s’en étonna guère.

Aux aveux faits par son camarade, Jelila put alors comprendre à quel point elle avait fait preuve d’impatience. Prise de gêne, elle put sentir cette douce teinte rosée qui se répandit sur ses pommettes, tandis qu’elle jetait un regard oblique où brilla une lueur d’embarras en direction de la fenêtre offrant une vue sur le paysage hospitalier. Le soleil se levait, brillant et majestueux, et les rayons pourpres pénétraient à travers l'ouverture de la fenêtre, laissant la chambre baigner dans une atmosphère bien matinale.

Voilà qu’elle s’était embarrassée d’elle-même, maintenant.

« Oh, euh, et bien … c’est peut-être moi qui suis venue trop tôt, à vrai dire. Je suis certaine que tes amis finiront par arriver. »

Vu le point qu’elle avait atteint désormais, autant tenter malgré tout de poursuivre la conversation. Nul besoin de s’éclipser furtivement en lui souhaitant simplement un prompt rétablissement, elle ne s’en ridiculiserait que davantage. Choisissant alors de recentrer toute son attention sur l’état de santé du Strixyst, Jelila reprit contenance en prenant une inspiration discrète, mais ferme, espérant de tout cœur que sa démarche ne lui paraitrait pas forcée. Un rapide coup d’œil jeté en direction du couloir toujours vidé de tout visiteur, hormis les infirmiers et médecins que l’on voyait parfois passer à toute allure, et la Maghrébine reprit, un brin plus assurée :

« C’est une bonne chose alors, si tu rentres bientôt. Je sais que la posture dans laquelle tu te trouves n’est pas agréable et … je sais également que l’atmosphère de l’hôpital n’aide en rien. »

Jelila avait pris le soin de prononcer ces mots sur un ton chuchoté, à la manière d’une jeune fille révélant un secret, espérant que personne à l’extérieur n’aurait laissé quelque oreille curieuse s’aventurer jusque là. Entre ces murs trop blancs où se mêlaient des odeurs fortes de savon et d’antiseptique, sans omettre ces membres du personnel infirmier qui pénétraient dans la chambre sans même prendre le soin de frapper au préalable, les éléments susceptibles de mettre mal à l’aise étaient nombreux, en plus de l’état de santé du patient.

« Mais je suis souvent ici, en tant que bénévole ! Alors si tu as besoin de quoi que ce soit, n’hésite pas, je serais ravie de t’aider. Si tu as une quelconque requête à faire remonter aux médecins, je  … peux essayer de la transmettre ! »

Peut-être l'embarras la laissait-elle écouler un flot de paroles plus long qu'elle ne pouvait en avoir l'habitude, mais elle pris soin de ne pas s'en soucier pour le moment. Elle espérait que cela la rendrait un tant soit peu utile. Le fait était que tout ce qui touchait à l’hôpital dans lequel elle exerçait bénévolement lui donnait l’envie irrépressible d’intervenir, au grand dam de certains médecins qui ne pouvaient s’empêcher de la sous-estimer, compte-tenu de son âge. Pourtant, elle était parvenue à apporter son aide bien des fois. Un sourire saisit les lèvres de la Marocaine, alors qu’elle reprenait, alertée par l’horaire affichée par la pendule : elle sonnait six heures du matin.

« Ils ne servent le petit-déjeuner que dans une heure, mais si tu as faim, je peux aller te prendre quelque chose. Qu’est-ce que tu en penses ? »
            
Hajime Hinata
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ϟ Œuvre : Danganronpa
ϟ Parchemins : 615
ϟ Gallions : 480
ϟ Relations : I'm the average type

ϟ Âge (RP) : 22 ans.
ϟ Maison : Strixyst
ϟ Année scolaire : 12ème année
ϟ Baguette : bois de hêtre, coeur en crins de kelpy, 33, 5 centimètres. Très souple et fine.
ϟ Cursus : Science Sociale & Internationale sorcière.

Hajime Hinata
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Sujet: Re: [19.03.18 — Hôpital de Bloombury] I'm not leaving yet (ft. Hajime)
Mar 23 Nov - 11:12
                    


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don't leave yet, please

hajime x jelila

Lui qui craignait que Jelila ne soit une commère trop curieuse, le malaise plutôt palpable qui flottait dans la pièce sembla l'atteindre et lui faire réaliser, progressivement, combien il semblait avoir tort. Elle n'avait pas l'air mauvaise ou fouineuse, juste... hésitante et potentiellement honteuse.

« C’est une bonne chose alors, si tu rentres bientôt. Je sais que la posture dans laquelle tu te trouves n’est pas agréable et … je sais également que l’atmosphère de l’hôpital n’aide en rien. »

Ca c'était sûr. Hajime n'avait jamais eu de problème avec tout ce qui touchait au médical, jusqu'à... aujourd'hui, désormais. L'idée qu'on ait fouillé si près de son cerveau, que cela ait été fait avec la magie ou non... il n'en voulait aucun détail.

Comme si un être omnipotent avait entendu ses pensées pour les souffler ensuite à l'Ursirre, cette dernière proposa à plusieurs reprises son aide dès qu'Hajime eut plus ou moins confirmé qu'elle n'était pas ici avec de mauvaises intentions. S'il avait quelque chose à transmettre, là sur le coup, il ne pensait qu'à son envie de partir d'ici, une requête qui de toutes façons était inenvisageable. Alors, en dehors de cela... il n'y avait pas grand-chose qui lui faisait envie. Le blues l'avait pris assez rapidement après qu'il ait eut reprit conscience de la situation, et ainsi il avait autant envie de faire une chose qu'une autre, comme de les abandonner toutes les deux. Hésitant, Hajime fit non de la tête.

- Euh... non, je... ça va.

Mais il n'était pas très sûr. Il n'avait aucune demande à transmettre et, de toutes façons, pas énormément faim non plus. Sans doute l'appétit lui viendra quand le petit-déjeuner lui sera amené, mais en attendant, il n'était clairement pas dans un état où il avait envie de quoi que ce soit. En fait, il végétait un peu dans cet état qui ne savait pas ce qu'il voulait depuis son réveil, ce qui pouvait être normal après tout. Mais la venue de Jelila avait un peu bousculé ce fonctionnement. Elle était sa première visite, et quelque part, avait ainsi réveillé chez le Strixyst la motivation à interagir un peu plus avec le monde qui l'entoure.

Même si ça devait être fait maladroitement, qui plus est avec une personne qu'il ne connaît pas et qui l'aura vu, pour une première fois, dans cette situation. Heureusement qu'Hajime avait retrouvé un peu de ses cheveux, même s'ils avaient l'air encore si courts que sous un certain angle, on y discernerait encore le crâne.

- Tu n'es pas obligée de rester là exprès... En plus, il est super tôt. Et puis, si tu es bénévole... il se demanda l'espace d'un instant s'il devait se considérer comme un « cas bonus » sur le chemin de la jeune fille, dans ce cas. Tu devrais plutôt voir ceux qui en ont besoin.

Hajime, lui, n'était qu'un peu grognon et, de toutes façons, n'allait pas rester ici indéfiniment.

- Mais j'ai vraiment besoin de rien, merci, juste... Je sais pas. J-je dis pas que tu devrais partir, hein... ! Mais...

Finalement, il avait peut-être bien envie de discuter un peu avec quelqu'un. Quelqu'un qui resterait dans la pièce pour ça, pas comme les infirmières qui viennent apporter les repas. Le dire de façon plus claire à une personne dont il ne sait quasiment rien était juste un peu compliqué, et puis, il ne voulait pas inspirer la pitié, dans ce lit.

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Sujet: Re: [19.03.18 — Hôpital de Bloombury] I'm not leaving yet (ft. Hajime)
Mar 25 Jan - 14:05
                    


I'm not leaving yet


Ce fut avec une sensibilité semblable à un suaire que le silence se réinstalla, toujours un peu plus embarrassant au fil des secondes qui défilaient. La Maghrébine ne parvint à trouver aucun élément de réponse, se contentant d’observer une seconde son interlocuteur d’un air démuni.

Comme si … les propositions lui manquaient. Comme si le flot d’idées pour se rendre utile se tarissait.
Mais avait-on seulement besoin qu’elle se rende utile ? Elle porta un instant ses iris moirées en direction de la fenêtre, à travers laquelle était présenté le spectacle relaxant d’une aube aujourd’hui enluminée. Ses reflets chatoyants habillent la pièce de couleurs chaudes, et lui confèrent cette atmosphère apaisante que l’Ursirre se plait à retrouver chaque matin aux premières lueurs du soleil.

Et Jelila se dit qu’il était peut-être temps de le laisser enfin tranquille.

« J’ai compris, j’ai compris … ! Ne t’inquiète pas. » répondit-elle presque aussitôt dans un rire sur un ton qu’elle voulut le plus conciliant possible, tandis que la voix de son camarade traînait sur ses derniers mots, notant bien son hésitation à poursuivre. Elle comprenait parfaitement qu’il puisse manifester un certain malaise aux côtés d’une parfaite inconnue.

Il ne la connaissait pas. Venait de se réveiller. Assimilait à peine le choc de son traumatisme. Définitivement, Jelila se dit qu’elle aurait dû patienter davantage avant de se précipiter à sa rencontre. D’ailleurs, elle percevait sans mal l’agitation des infirmiers et infirmières dans les couloirs, annonçant très certainement leur venue pour évaluer l’état du nouveau patient. Dans un élan curieux, Jelila se pencha un brin dans l’espoir d’apercevoir ceux qui seraient chargés du traitement de Hajime.

« En règle générale, ils viennent par deux pour réaliser une rapide évaluation de ton état. » jugea-t-elle bon de le prévenir tout de même, en désignant d’une main discrète la porte (mais il comprendrait certainement que, par là, elle voulait signifier le personnel médical) « Puis le médecin viendra faire un diagnostic complet. »

Un énième sourire fendit ses lèvres, avant qu’elle ne pose sa main sur la poignée de la porte comme dans l’optique de prévenir son départ. Ce ne serait pas sans une dernière marque de cordialité de sa part, néanmoins !

« Et bien si tu as besoin de quoi que ce soit Hajime … ! »

Elle finit enfin par lui tourner le dos, non sans lui avoir adressé une ultime œillade soucieuse, mais sans jamais qu’elle ne se départisse de son sourire témoignant une bonne humeur presque inébranlable. Regardez-là, seize ans à peine et Jelila croyait avoir atteint le prestigieux grade de Médicomage. Nul doute que cette mise en situation avait éveillé chez elle sa motivation pour laquelle elle nourrissait tant d’intérêt depuis quelques années. Sa force motrice qui ne se renforçait que davantage au fil des jours. Son rêve de faire partie, elle aussi, de cette élite où le travail lui procurerait un sentiment d’accomplissement inégalable.
 
C’est qu’elle avait peu l’occasion d’assister à de réelles interventions médicales.

Jelila était sortie de la chambre.
Pour revenir aussitôt.

« Désolée, vraiment désolée … » commença-t-elle, embarrassée, sa tête passée à travers l’entrebâillement de la porte (bon sang que c'était ridicule ... !) « Promis, je ne te poserai pas la moindre question. Mais … tu accepterais de me laisser les observer faire leur travail, par hasard ? Pour être honnête, c’est la première fois qu’on me laisse faire autre chose que de l’animation auprès des enfants. Enfin je comprendrais tout à fait que tu refuses ... ! »

Par là, ce qu’elle essayait de lui faire comprendre c’était que …
Cette occasion ne se présenterait pas à elle une seconde fois.

Peut-être aurait-elle dû commencer par là dès le début, finalement.
            
Hajime Hinata
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Sujet: Re: [19.03.18 — Hôpital de Bloombury] I'm not leaving yet (ft. Hajime)
Ven 28 Jan - 12:44
                    


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don't leave yet, please

hajime x jelila

Il sentit comme un brin de surprise et de regret lui effleurer l'esprit lorsqu'il remarqua la tentative de fuite de Jelila. Alors qu'il hésitait, ou parce qu'il était dans le déni, il peinait à lui demander de rester ou simplement de poursuivre la conversation pour détendre l'atmosphère... Au final, il semblait provoquer l'effet inverse, la chassant involontairement de la pièce. Vrai qu'au départ, il craignait de ce que leur rencontre pouvait engendrer. L'inconnu de la situation le rendait inquiet, méfiant, un peu  angoissé à l'idée qu'on ne ramène à l'école qu'un tas d'informations déformées pour qu'il soit l'objet de rumeurs une fois de retour. Il avait déjà vécu ce genre de choses et il voulait absolument éviter que ça soit encore le cas. Il avait alors commencé à hésiter, à se dire que oui, peut-être qu'elle pouvait bien rester un peu...

Et à ce moment, elle commençait déjà à partir.

Hajime n'écouta qu'à moitié ce qu'elle disait sur les infirmières. Il connaissait la démarche, pour lui ça n'était plus que des moments un peu désagréables à passer, quand bien même le plus gros avait été fait. Il n'était qu'en convalescence, il n'avait rien de cassé et pas de traitements spécifiques à prendre.

« Et bien si tu as besoin de quoi que ce soit Hajime … ! »

Non, attends.

Mais elle sortit, sans doute pour ne plus jamais revenir. L'instant où elle disparut de son champ de vision était en fait très court, mais lui paraissait étrangement long pour la simple raison qu'au final, il aurait voulu lui dire de rester.

Un sentiment de déception le traversa.

… Puis le visage de la demoiselle réapparut, le surprenant.

« Désolée, vraiment désolée … Promis, je ne te poserai pas la moindre question. Mais … tu accepterais de me laisser les observer faire leur travail, par hasard ? Pour être honnête, c’est la première fois qu’on me laisse faire autre chose que de l’animation auprès des enfants. Enfin je comprendrais tout à fait que tu refuses ... ! »

Hajime avait l'air... surpris. Presque comme avec une légère, très légère lumière dans les yeux une fois la confusion passée, il baissa un peu ces derniers en espérant que l'expression de son visage ne laisse paraître le moindre sourire de soulagement. Derrière Jelila, les infirmières approchaient, prêtes à faire leur travail. Si elles étaient dérangées par la présence de la jeune fille, sans doute qu'elles le diraient, mais le Strixyst semblait être le seul visiblement à pouvoir en décider.

- Tu... tu peux rester, oui. Pas de problème...

Ces mots prononcés, il se sentit quelque part un peu... fragile. Ou alors est-ce un sentiment de solitude ? Il n'osait pas trop parce qu'il ne connaissait pas Jelila, mais il savait pertinemment que c'était de la déception qu'il avait ressenti lorsqu'il pensait cette dernière partie. Certes ils venaient de la même école, mais cette dernière était grande : il y avait de bonnes chances qu'ils ne se croisent plus après. Mais ce qui l'embêtait vraiment, c'était d'être à nouveau en compagnie seulement des mêmes personnes qui n'étaient pas là pour discuter. Le duo d'infirmières entra donc.

L'une d'elle se chargea de questionner Hajime sur ses ressentis : s'il avait mal, s'il se sentait trop fatigué par rapport à hier, s'il avait un peu plus retrouvé l'appétit... L'autre se chargea de vérifier une poche de liquide, avant de revenir vers lui pour lui demander de baisser la tête. Elle inspecta alors son crâne sous les petits cheveux (ou même la surface la moins embellie par ces derniers). Il y eut un nouveau silence un peu gênant, durant lequel Hajime ne dit rien et se demanda seulement si ce n'était tout de même pas un minimum pénible pour Jelila. Il put tout de même relever un instant les yeux vers elle malgré sa position. Il croisa son regard, puis baissa le sien, un peu gêné.

- Je n'ai donné de nouvelles à personne... pas encore. Même mes parents ne savent pas.

Il ne voulait pas inquiéter son père et sa mère moldus, eux qui ne pourraient de toutes façons rien faire alors qu'ils sont séparés par cette inexplicable frontière entre le magique et le... « l'ordinaire ».

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Sujet: Re: [19.03.18 — Hôpital de Bloombury] I'm not leaving yet (ft. Hajime)
Mer 13 Avr - 1:17
                    


I'm not leaving yet

Peut-être au grand soulagement de l’alité, Jelila ne perçut pas cette lueur consolée dans ses prunelles; plus encore, elle ne parut même pas se rendre compte de cette solitude dont il avait la sensation qu’elle l’extirpait, tant elle demeurait aux prises avec ses ambitions personnelles et sa volonté de saisir cette occasion tant espérée. Toutefois, en dépit de cet élan légèrement égoïste, voire un brin opportuniste selon l’œil qui la regardait, la Maghrébine ne put réprimer cette pensée qui lui traversa furtivement l’esprit : peut-être suis-je rassurée à l’idée de lui tenir compagnie un instant. Ne fut-ce que pour sa propre satisfaction personnelle.

Et à présent, dans cette chambre baignée d’une lumière dorée - au fil des secondes qui défilaient, les rayons ardents du soleil commençaient à inonder un paysage s’animant de vives couleurs - Jelila crut se sentir libre de gestes et de paroles. Aussi s’empressa-t-elle de saisir l’approbation de l’adepte de skateboard avec un signe de tête reconnaissant, et un fin sourire fleurissant sur ses lèvres.

« Merci. » répondit-elle sur un ton naturellement plus affaibli, espérant peut-être ne pas attirer davantage l’attention des infirmières (c’est qu’elles avaient tendance - à raison - à ne pas l’accepter auprès des patients lorsqu’elle en manifestait le souhait).

Pour son plus grand bonheur, ce jour, l’esprit peut-être plus apaisé par cette accalmie matinale, les infirmières se firent plus clémentes. Sans appuyer son regard sur Hajime plus que de raison, craignant de le mettre dans une posture incommodante (et considérant déjà le caractère particulièrement indélicat de sa propre requête), Jelila prit soin de reculer de quelque pas pour laisser place au personnel médical. Si elles ne cherchaient pas à lui partager le moindre enseignement de vive voix, l’ignorant purement et simplement, la Jallab nota qu’elles n’étaient pas non plus enclines à la faire sortir. À partir de là, carnet et crayon occupèrent ses paumes (et l’on put s’apercevoir, dans sa manœuvre, d’un élan presque automatique témoignant sa dextérité qui eut fait honneur à une apprentie Médicomage), étudiant les moindres gestes, moindres paroles, examens, émis par les soignantes. Hajime n’aurait certainement pas à se soucier d’une quelconque trace de pitié susceptible de traverser le regard de la Marocaine : si elle avait bien appris une chose essentielle au cours de ses séances bénévoles, c’est que l’on refusait toute forme d’apitoiement chez les Médecins. Il était aussi de leur devoir de faire en sorte de les rassurer au mieux, et cet effort ne passait pas uniquement par des paroles. Elle s’efforça alors de faire preuve d’un professionnalisme irréprochable, l’expression la plus neutre qu soit - et, si elle avait ses failles, laissant quelques fois un tressaillement léger sillonner ses iris à la vue des profondes cicatrices déchirant le haut de la tête de Hajime, ou un soubresaut soudain secouer son cœur peut-être encore trop fragile pour ce genre de spectacle, il fut bien rude de le remarquer.

La remarque soudaine de Hajime la prit très certainement de court, et elle put apercevoir les infirmières sourciller de manière étrange.

« Même tes parents … ? » souffla-t-elle, les iris plus éveillées, et ne cherchant nullement à dissimuler sa surprise.

Elle se fit cependant plus silencieuse les minutes qui suivirent, certainement en raison de la présence des infirmières. Et comme si elles avaient entendu ses prières, elles se redressèrent plus vite qu’escompté, informèrent le blessé de la venue du Médicomage plus tard dans la matinée, et quittèrent la chambre aussi vite qu’elles n’étaient arrivées. Jelila, en s’approchant de Hajime de quelques pas hésitants, s’enquit alors, maintenant un brin embarrassée (ou plutôt, consciente du potentiel malaise qu’elle était susceptible de provoquer) :

« Est-ce que ça va … ? »

Elle remarqua à peine la manière qu’elle eut de serrer son carnet contre sa poitrine, assez fort pour laisser imaginer ses incertitudes, le regard désormais fugace.

« J’aurais pensé que tes parents auraient été contactés directement par l’hôpital, de ce que je sais, généralement ils appellent la famille en premier. »

Elle prit la liberté de s’installer sur le fauteuil à priori destiné aux visiteurs, le regard toujours assez concerné.

« N’hésite pas à leur dire, si tu préfères les en informer toi-même. »

Avec une risette un brin plus détendue, Jelila fit alors mine de réfléchir, distraite, le regard porté ailleurs un instant. Puis, elle revint à Hajime, les paupières légèrement plissées, ce même sourire aux lèvres, mais qui lui donnait davantage cette allure étudiante qu’elle avait tendance à abandonner en franchissant le seuil du bâtiment hospitalier.

« Tu fais du skateboard, non ? Je t’ai déjà aperçu à l’école, j’en suis certaine ! Je te reconnaissais grâce à ton … »

Une lueur amusée éclairant ses prunelles (mais loin d'elle l'idée de se moquer, cela paraissait évident lorsqu'on la regardait), elle laissa sa main se dresser tout doucement vers sa propre tête à elle, mimant une sorte de mèche rebelle (pointue) qu’elle savait bien caractéristique de son semblable.
            
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