ILUKAAN est un forum MULTIFANDOM dans l'univers d'Harry Potter.
Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada.
L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie.
Vous pouvez jouer des personnages de manga/anime, jeux vidéos, films d'animation, dessins animés, romans jeunesse ou encore un OC.
L'intrigue se fait à la fois en RPCB et RP-POST.
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If there's no reason, there's no meaning |
Hajime Hinata
Perplexe à Ilukaan
Image du profil : If there's no reason, there's no meaning | Cdh8
If there's no reason, there's no meaning | D6b5da78d77c67b45c8df6c0fc8571ad
I doubt them because I want to trust them.

ϟ Œuvre : Danganronpa
ϟ Parchemins : 615
ϟ Gallions : 480
ϟ Relations : I'm the average type

ϟ Âge (RP) : 22 ans.
ϟ Maison : Strixyst
ϟ Année scolaire : 12ème année
ϟ Baguette : bois de hêtre, coeur en crins de kelpy, 33, 5 centimètres. Très souple et fine.
ϟ Cursus : Science Sociale & Internationale sorcière.

Hajime Hinata
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ϟ Œuvre : Danganronpa
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ϟ Âge (RP) : 22 ans.
ϟ Maison : Strixyst
ϟ Année scolaire : 12ème année
ϟ Baguette : bois de hêtre, coeur en crins de kelpy, 33, 5 centimètres. Très souple et fine.
ϟ Cursus : Science Sociale & Internationale sorcière.

Sujet: If there's no reason, there's no meaning |
Mar 1 Déc - 14:09
                    
Hajime Hinata


Danganronpa
Identité
Hinata
Hajime ("Dude", "bro", "man"... Spiky hair)
23 ans
Japonais
Japonais & Anglais
1er janvier 2001 (Kamakura, Japon)
Cheveux châtains & yeux verts olive
1m79 & 67kg
Who am I...?
Hajime est un sorcier né-moldu appartenant à la maison Strixyst et en 12ème année. Il suit le cursus Science Sociale & Internationale sorcière.. Il ne possède aucun don. Il n'occupe aucun poste.

Sa baguette est faite de hêtre, avec un cœur en crins de kelpy, d'une longueur de 33,5 cm, très souple et fine. Il n'a pas d'animal de compagnie.

Son patronus est une giraffe. L'odeur de son Amortentia est composé de caramel, de fines herbes et de jus d'orange. Son reflet dans le miroir du Riséd est un autre lui en costume, épanoui dans un métier inconnu. Son Épouvantard prend la forme d'un autre lui pendu.

Il n'a pas de famille présente à Ilukaan. Sa matière favorite est la rhétorique et la matière qu'il aime le moins est le droit.
Derrière l'écran
Pseudo & pronoms :
Asahi, Alex (elle/la)
Souhaites-tu être parrainé·e ?
C'moi qui marraine
Avatar : Hajime, Danganronpa 2Code du règlement : SeesawComment as-tu trouvé le forum ?
Par magie
Un petit mot ?
Rhododendron
headcanons
Garçon d'une banalité affligeante • C'est son plus grand complexe • N'a aucun talent particulier • Prend mal les critiques gratuites • C'est un élève médiocre : ni trop bon, ni trop mauvais • Fait du skate depuis sa cinquième année • Ca lui permet à la fois de se libérer et de réfléchir • Plus jeune, c'était du roller • Et encore plus jeune, de la trottinette • Bisexuel • Incapable de voir les crushs sur lui • A l'inverse, tout à fait capable de croire en voir quand ce n'est pas le cas • Rythme de sommeil chaotique • Insomnies et cauchemars dus au stress (le plus souvent) • Son cerveau a la fâcheuse habitude de trop tourner • Souvent sujet à des pensées intrusives • Il ne sait pas vraiment ce qu’il fera de sa vie professionnelle • Aucune idée de perspective d'avenir • Le futur est à la fois son objectif et son angoisse • Ne pas savoir quoi faire de sa vie l'effrayait tout particulièrement plus jeune • Admiratif d'Ilukaan (malgré tout) • Une fois motivé, il ne lâche rien • C'est un bon orateur • Il a une bonne acuité visuelle • Met ses écouteurs pour ignorer quelqu'un qu'il ne veut pas voir • Ca marche aussi en contournant la personne • Pas ouf en maths et géométrie • Dans une soirée "alcool et jus d'orange", il prendra le jus d'orange • Du genre à être souvent et beaucoup entouré • Il est gaucher • Il a souvent le mot sur le bout de la langue • Malaise de l'hôpital depuis un accident magique en sixième année • N'aime pas qu'on touche à son crâne à cause des cicatrices • Question d'habitude, il y a quelques exceptions • Très souvent done avec la Terre entière.
« Even without a talent, you can have hope. This may not be all that bad.»
« I noticed our lined up silhouettes keep getting smaller and smaller... ...But I can't turn back now. »
Y’a rien à dire sur toi, Hajime. Genre vraiment rien. Est ce que tu es beau ? Est ce que tu es moche ? Eh bien, pour toi, l’objectivité n’aura jamais eu une aussi grande importance dans la vie de quelqu’un. Hormis ta grande taille, tu n’as rien pour toi, t’es juste… toi.

Difficile de décrire quelqu’un physiquement avec du détail s’il n’y a déjà pas grand-chose à dire. Le fait est que le Strixyst est on ne peut plus ordinaire sans vraiment avoir de quoi le distinguer des autres. Pas juste le distinguer dans une poignée de personnes (disons, la maison dans laquelle il est, par exemple), mais des autres. Il a cette allure et ce visage de l’insignifiante personne que l’on croise dans la rue, pas la moindre aura qui dégagerait de ses contours d’épaules ou de sa nuque qui ferait tourner la tête de passants. Pas une nana (ou un neuneu) qui s’arrêterait pour observer ce petit « détail qui tue ».

Hormis peut-être cet épis difficile à coiffer. Oui, c’est un épis, non, c’est pas une antenne.

À défaut d’avoir des cheveux très courts « et c’est tout », il y a cet épis qui témoigne de la raideur de sa chevelure. On n’y peut rien, mais passer une main dedans serait un peu comme toucher la paille ou un paillasson (partons sur le paillasson). Ceci dit, on ne pourra nier que pour un Japonais « pur », il a des couleurs étonnamment clairs. Un brun comme celui des Européens et des iris tirant autant vers un vert pâle qu’une couleur ambrée – officiellement, c’est visiblement du vert olive. Ses parents sont de la même trempe, quoique l’une a les cheveux sombres et l’autre les yeux clairs. Voilà voilà, c’est la génétique.

D’ailleurs, si l’on passe vraiment une main dans ses cheveux, il y a des chances que l’on sente quelques cicatrices laissées sur le crâne. Elles sont les preuves d’une opération faite dans l’urgence suite à un stupide accident de magie mal maîtrisée (ou plutôt, provoquée. Mais on y reviendra). C’est un petit point sensible de son corps, et bien qu’il n’ait pas grand-chose contre les marques d’affection qui consistent à mettre ses mèches en désordre (bien que vu leur forme, c’est compliqué), il craint toujours qu’on y touche d’un peu trop près. Mais bon, en principe, on est pas censé le savoir hein ?

Les traits de Hajime ont cette fâcheuse tendance à être durs, sérieux, pas aussi détendus que la plupart de ses semblables. Avec le temps, il aura été prouvé que tout résulte en l’attitude méfiante et réaliste du garçon : il faudra insister un peu pour le mettre complètement à l’aise et ainsi lui dérober un sourire ou un rire – et pourtant, ce n’est pas comme s’il était inexpressif ou taciturne à longueur de journée. Sûrement que beaucoup de choses lui traversent l’esprit à toute heure, ainsi on ne le verra que rarement seul, ou plutôt inoccupé – le plus souvent en train de tuer le temps avec un camarade de classe, de maison, ou juste à intégrer un groupe afin de ne pas s’ennuyer.
C’est d’ailleurs cette manie de se mêler à autrui qui fait qu’on ne le distingue pas particulièrement au milieu d’une foule : bien trop l’habitude de le voir avec un tout. Et son style vestimentaire n’aide pas.

Sur un campus d’école, il est encore plus « difficile » de distinguer une personne quand celle-ci porte le même uniforme que les autres. Et autant dire que l’uniforme en question correspond bien à Hajime. Il est très à l’aise avec, et apprécie d’ailleurs être propre sur soi tant qu’il le porte. Ceci dit, l’ancien modèle avec la cravate lui manque, c’est un accessoire qu’il aime tout particulièrement. Alors il n’est pas plus rare de le voir en porter une un dimanche matin, rien que pour le plaisir.

Sa garde-robes en soi se compose de tenues qui feraient éventuellement penser à un premier de la classe. Bien que loin d’en être un, c’est un style qui semble lui correspondre – et même lui aller. Autrement, il porte des tenues assez lambdas, sans distinction particulière. Pas de bijoux spécifiques, ni même de coquetterie qui l’inspirerait à se faire plus beau… C’est des jeans, des pulls, des t-shirts, des vestes à capuches… Rien de très extravagant.
Hajime n’a pas le sens de la mode, pour ne pas dire qu’il s’en fiche. Il n’a rien contre un peu de shopping, mais là encore c’est une activité qui occuperait un de ces après-midi vraiment si l’occasion se présente. On ne peut que difficilement décrire quelqu’un s’il ou elle ressemble un peu à la norme de ce qui se fait en matière de style. En tout cas, pour rien au monde il n’aura lâché ses habitudes vestimentaires moldues. Par habitude.

Hajime, c’est un gars simple. On peut encore ne pas le remarquer en le croisant dans le couloir. Ou encore prendre conscience de sa présence dans un groupe qu’au bout de plusieurs minutes. Il sait pertinemment qu’il se fond largement dans le décor, parfois plus que la moyenne, mais c’est justement aussi parce qu’il fait partie de cette moyenne qu’il a l’air, pour certains peut-être, d’être heureux en tant que « simple étudiant qui passait par-là »…

En tout cas, quand on ne le connaît pas, les plus « spéciaux » de la populace auront peut-être tendance à l’envier sans savoir.
La Médiocrité avec un grand M le décrirait à la perfection. À défaut d’avoir cette image du petit Japonais parfait qui donne son maximum depuis la crèche pour perfectionner son image au sein de la société, Hajime vivait de son exact opposé.

L’ironie du sort serait qu’il y a justement tant à dire sur le fait qu’il n’ait « rien » de spécial. Que l’histoire de sa personne tournerait principalement autour de cette caractéristique qui n’en est pas une. Mais n’allez pas demander ça au concerné : c’est un peu le sujet tatillon du fond de son sac.
Hajime prend la vie comme un long chemin tortueux exprès pour qu’il y ait récompense au bout des obstacles. Si vous valez quelque chose, alors vous serez capable de les surmonter, et surtout, de vous démarquer. Il n’y a rien de plus important que de trouver la motivation à se lever le matin. C’est un peu sa philosophie – ou du moins, la façon dont il a décidé de vivre. Hajime aura beau être modeste, simple, et traîner un peu avec tout le monde, il prend la vie comme ça vient pour oublier qu’au fond, il a ses propres anxiétés. Qu’à force de voir des gens talentueux, doués en une chose ou motivés pour atteindre un but précis, il peine à cesser de se comparer. S’il avait une idée plus précise de son futur, ne serait-ce qu’en s’inspirant de ses désirs, ça irait déjà mieux. Mais bon.

Quand il ne pense pas à l’avenir, Hajime est en fait un garçon plutôt « adaptable ». Malgré un caractère assez imperméable aux premiers abords, il n’est pas du genre à fuir la populace, mais au moins bien à comprendre ses interlocuteurs avant de vraiment leur faire confiance – tant de personnalités particulières ici qu’il se demande si c’est toujours safe de bien vouloir faire ami-ami avec sous prétexte qu’on est tous des étudiants. Il va sans dire que même sans ouvrir la bouche, il s’avère très juge des actions d’autrui, et lorsque vraiment une situation ne lui plaît pas, son sarcasme ressort. Salé, très salé le Hajime, quand vraiment rien ne va selon lui. À défaut de pouvoir imposer ses choix et avis, il ne manque pas de faire sa propre critique dans un coin de son esprit. C’est un peu son mécanisme de défense, sa façon de se dire qu’au moins, quitte à ne pas être « spécial », il n’est pas non plus « bizarre ». Comme quoi, être dans la moyenne, ça a aussi du bon. Rien de trop louche qui ne nous arrive. Rien de trop dangereux.

Cette adaptation en fonction des gens, elle est surtout mise à l’épreuve pour ne pas mettre de blanc dans une conversation ou quelconque malaise. Hajime ne sait pas jouer d’un instrument, mais si on lui laisse les baguettes d’une batterie entre les mains, il tentera pour voir ce que ça donne. Si on lui demande de jouer l’accompagnateur à une virée shopping, il acceptera afin de ne pas passer pour un solitaire. Vraiment, vous pouvez emmener votre Hajime partout, il a de toutes façons pas mal de temps à perdre.
Ce qui fait que ça le rend, tout de même, sympathique sous plusieurs points. À être aussi polyvalent dans ses relations, il se fait rarement des ennemis. Au pire, vous le trouverez ennuyeux ou inintéressant. Mais méchant ? Grosse brute ? Salaud ? Absolument pas. C’est soit l’amitié, soit le désintérêt total. En revanche, une fois le Japonais mit à dos, il est compliqué de bien se faire voir. Les mauvaises opinions de Hajime sont robustes, autant dire qu’il a une facette particulièrement rancunière.

Entre pessimisme et réalisme, on ne sait pas vers lequel il penche le plus. Très terre-à-terre, Hajime est du genre à ne pas trop espérer, à se sauvegarder pour ne pas se décevoir. À se méfier jusqu’à ce qu’il ait la preuve concrète que tout va bien. Il a prit la mauvaise habitude de trop s’en faire et de trop penser au côté négatif des choses. De ce fait, il est une proie facile au stress.

Oh… Finalement, il est sans doute plus pessimiste qu’autre chose.

Le souci de Hajime, c’est qu’il bloque sur son gros complexe d’infériorité. Monsieur trop normal, Monsieur « j’ai rien de particulier ». C’est à la fois sa terrible vérité et son pire tabou. Il prend très mal le fait d’être « banal », rien de tel pour le faire grincer des dents. Dans le cas contraire où il est complimenté et félicité, certes il se sentira flatté, mais ça ne sera jamais suffisant pour lui faire oublier les faits. C’est pourquoi on en parle pas vraiment – et puis merde, à quel moment ça semble legit de se plaindre d’être trop normal ?
Pour lui, il est important d’avoir un but dans la vie, un truc qui fait qu’on est ce qu’on est. Qu’un étudiant en Médicomagie souhaite sauver les autres, qu’une petite fille gourmande rêve d’ouvrir sa propre pâtisserie, que même le flemmard qui passe son temps à dessiner au lieu de travailler puisse en dernier recours se tourner vers cette échappatoire même s’il n’est qu’un cancre. Alors que Hajime, lui-même, ne sait ni ce qu’il veut, ni ce qu’il sait faire.

À défaut de le savoir et de se préparer pour le futur, il reste toutefois au taquet pour le présent. Hajime n’est peut-être pas l’élève modèle, mais il fait tout pour y ressembler. Certes il est assez médiocre, mais il est bosseur, sérieux, fait en sorte de ne pas briser ses espoirs ou d’effrayer un peu plus ses parents dont le seul enfant est dans un monde parallèle au leur. Il est ce « monsieur tout le monde » qui n’apporte ni souci, ni embarras (sur le papier, en tout cas). Ce type avec qui on peut aller au cinéma un jour et à la piscine le lendemain. C’est « ce type », quoi.
Ce type qui a aussi un peu les mêmes goûts que tout le monde. Qu’est ce que tu aimes dans la vie, Hajime ? Le genre horrifique, les jeux-vidéos en 2D, les comics, regarder un feu d’artifice ? À vivre chaque jour auprès d’untel ou d’untel, il n’a peut-être pas découvert d’intérêt spécial pour une pratique ou une découverte, mais il aura appris à toutes les essayer, les apprécier, ou au moins les connaître ne serait-ce qu’à la surface. Hormis le skate, « véhicule » à roulettes qu’il a adopté pour passer le temps, on le voit en ville, à l’école, à la plage… C’est peut-être là sa meilleure qualité : il est ambivalent, se colle à beaucoup d’ambiances pour en rejeter très peu. Hajime dans une fête, Hajime dans un groupe d’études, Hajime qui aide au nettoyage du réfectoire…

Comme Martine, en somme.

Malgré certaines de ces facettes un peu fades, il semble être une bonne épaule en cas de besoin d’une présence ou d’une oreille attentive. Les plus proches du garçon seront d’accord pour dire qu’il est également capable, sans forcément qu’il ne s’en rende compte, de donner en retour cet apaisement qui permet à autrui de se détendre lorsqu’il est à proximité. Certainement que cette habitude à traîner un peu avec tout le monde a fini par faire de lui une personne si « adaptable » qu’il est capable de supporter, soutenir ou suivre (comme complètement perdre) les avis et opinions de chacun. Ensuite, ce qu’il en pense avec précision… ça reste inconnu pour la plupart.

Si l’on devait lui demander son opinion sur lui-même, Hajime aurait encore cette réponse indécise aux lèvres : « je sais pas trop ». Car il est trop modeste pour se penser irremplaçable, mais suffisamment tenace pour ne pas se considérer comme l’un des plus inutiles de l’école.
« Even if you have a talent, but don't believe in yourself... ...you can't be proud of yourself. »
« Hajime ». « Hajime ». Dans l’oreille d’un Japonais, ça sonne bien, « Hajime ». « Commencement ». Sauf qu’à l’écrit, sous sa forme de kanji, il était un synonyme de « défaut ».

Heureusement que son nom de famille, plus poétique, décrivait un « lieu lumineux. »

Il fera face au jour nouveau et au jour malheureux. C’était un peu l’excuse des parents, mais après tout, ne faisons pas tous face à des beaux jours comme des mauvais ?
Dans cette belle ville de Kamakura, le couple Hinata dû interrompre ses préparatifs de fête du nouvel an : le 31 décembre 2000 au soir, les contractions de Madame s’intensifiaient, et il était urgent de se rendre à l’hôpital avant qu’elle et son mari ne soient un peu plus pris au dépourvu.

Les cris de la future maman furent à moitié couverts par les musiques, les coups d’horloge et toute indication mélodieuse qui indiqua le passage à l’année 2001.
Et deux heures plus tard, elle donna naissance à un petit garçon.

Quel parent aurait quelque chose à faire du nouvel an quand à la place, il ou elle avait désormais la date d’anniversaire de son enfant à griffonner sur le calendrier ? Depuis, la veille de ce 1er janvier leur rappela toujours les coups de fil pressés et paniqués du père qui devait absolument prévenir tout le monde que non seulement la fête n’allait pas avoir lieu, mais qu’en plus quelque chose de plus important encore allait prendre sa place.
Hajime fera alors partie de ces enfants qui ont droit à un feu d’artifice au moment exact de leur anniversaire. Même s’il était né à 2h du matin.

Il avait hérité des yeux pâles de sa mère et des cheveux clairs de son père. En fait, il était une sorte de parfait mélange entre les deux. Ne ressemblait ni autant à sa maman qu’à son papa, même en étant un petit garçon. On avait beau surveiller les quelques détails durant sa croissance, aucun des deux ne se reflétait plus que l’autre dans le corps du petit. Et caractériellement ? Ses parents étaient deux personnes du milieu modeste, qui pouvaient au moins se vanter d’avoir une jolie petite maison suffisamment en hauteur pour avoir un bout de mer dans une vue non pas panoramique, mais… mais au moins, c’était pas si cher, sur le papier.

Il faisait partie, avec ses parents, des Japonais lambdas dont on n’avait rien à tirer de manière plus précise. Pas de développement qui en valait la peine. Pas de particularité propre qui le rendrait un peu plus intéressant qu’un autre. On ne pouvait même pas dire que Hajime était des rangs d’oignons de cette image typique du nippon sérieux, bien droit dans ses chaussures et tout carré jusqu’à sa coiffure… c’était même un peu le contraire.

Il était de coutume, ou plutôt normal, de déjà étudier très tôt pour ensuite pouvoir poursuivre son petit bonhomme de chemin jusqu’à la carrière rêvée (si on a de la chance). C’était le triste, difficile mais réaliste parcours de « la meilleure école primaire » pour « le meilleur collège » pour « le meilleur lycée » pour « la meilleure université » pour « le meilleur travail »… mais il y avait un hic dans l’engrenage de Hajime : il ne savait pas ce qu’il voulait faire.
À la question « qu’est ce que tu veux faire quand tu seras grand ? », non seulement Hajime n’était pas inspiré par des motivations passagères, influencées par la télévision ou des copains à l’école – comme pompier, astronaute ou dresseur de fauves – mais en plus il répondait toujours et au mot près la même chose : « je sais pas ».

En soi, ce n’est pas si grave. On ne peut pas en vouloir à un si jeune enfant, qui ne connaissait rien de la vie, de ne pas savoir ce qu’il voulait absolument faire même une fois le pied dans l’adolescence. Mais son manque d’imagination semblait si abrupte qu’il en inquiéta ses parents, à tel point que ces derniers ont même dépensé quelques milliers de yens chez un psychologue pour enfants.
Indécis, mais pas ignorant pour autant. Autour de ses huit ans, il développa un stress qui commença à bien se faire voir de ses camarades de classe. Une anxiété qui le prenait peu à peu, lui donnait des maux de ventre, s’intensifiait en fonction des situations, des lieux et des personnes. Surtout des personnes. Quand ses quelques copains causaient futur – même avec des rêves insensés – il se sentait exclu de la conversation, incapable de répondre à une question pourtant si simple et qui ne nécessitait pas non plus la vérité immédiate et absolue : « tu veux faire quoi, toi, Hajime ? »

Il avait honte de le dire. Ce n’était pourtant qu’un gamin.

Mais quand tous ont su qu’il ne savait pas, qu’il n’avait aucune idée de perspective d’avenir au point de trop réfléchir dessus, les rumeurs ont commencé à tourner. « Il sait pas ce qu’il  veut », « il va rester chez sa maman », « il sait rien faire ». Que des bruits de couloir (enfin, de classe, plutôt) qui tournaient et qui se transformaient. Des mioches qui ne pensaient qu’à eux, quoi. Si d’un point de vue mature ce n’était ni plus ni moins qu’une façon de penser de quelques enfants, Hajime voyait cela comme une honte à ne pas montrer trop impunément. Il s’était enfermé dans ce flou de petit garçon qui peinait à imaginer le futur.

Progressivement, Hajime travailla de moins en moins bien à l’école. Il ramenait des mauvaises notes, se décourageait à faire ses devoirs, et parlait de moins en moins de la classe en général une fois rentré chez lui. Moins il en disait quoi que ce soit, plus il aurait de quoi répondre à ses parents lorsqu’ils lui demanderaient comment s’est passé la journée. Jusqu’au jour où Hajime n’eut absolument plus rien à dire. Où sa professeur convoqua au moins l’un d’eux pour lui parler de la chute lente mais certaine de sa moyenne. Hajime se souvient avoir eu très honte de ce moment-là, sans pour autant avoir menti sur son rythme scolaire qu’il avait déjà perdu de vue.
Ses parents l’avaient réprimandé, comme toute bonne première fois. Son père avait ensuite insisté pour faire ses devoirs avec lui une fois rentré, tous les soirs, mais plus ça allait et moins les sessions se faisaient avec sérieux. On en venait au point où il devait presque tout faire à la place de son fils afin que ce dernier comprenne de manière rapide l’exercice dont il n’avait pas suivi la leçon le jour-même.

Puis, le mois de juin qui suivit son onzième anniversaire et son entrée dans une nouvelle année de primaire au début du printemps, il reçut le bulletin qui acheva de les assommer.

Des bulles, des bulles, des bulles.

Hajime n’avait la moyenne que dans deux matières sur tout le reste. L’espoir d’une bonne transition d’une année scolaire à une autre était décidément complètement raté. Raté de chez raté. Si seulement il avait pu cacher ou mettre en morceaux ce foutu papier qui prouvait clairement à quel point il était foutu pour le futur. Ses parents lisaient et relisaient l’échec de leur fils unique, incapables de trouver solution à ce problème qui persistait sans jamais s’améliorait plus d’une semaine (lorsque Hajime parvenait vraiment, sous un coup de motivation soudaine, à sortir la tête de l’eau).

Puis, au milieu du silence, le papier prit soudainement feu.

Le père le lâcha subitement et paniqua en réalisant que le parquet allait brûler, lui aussi. Heureusement, sa femme eut le rapide réflexe d’aller chercher la bouteille d’eau.
Le moment de confusion passé et le calme revenu, elle ne put s’empêcher de réprimander son mari :

- Tu es fou ?! Qu’est ce qui t’as pris de le brûler ?
- Hein ? Mais je n’ai rien fais, je n’ai même pas d’allumette sur moi !

Derrière ses yeux perdus, Hajime pouvait sentir une honteuse satisfaction : le bulletin n’était plus, réduit en petits morceaux de papier accompagnés de quelques cendres. Le temps que l’air morose passe à l’incompréhension la plus totale, on comprit qu’il venait effectivement de se passer quelque chose de bizarre. Et d’inexplicable.
Les doigts du père n’avaient rien, et rien d’autre à proximité n’avait prit feu. Ça ne sentait la fumée nulle part et vérifier le gaz trois fois pour être sûr fut une perte de temps. Hajime dût même se défendre en jurant qu’il n’avait pas piégé le papier ; ça n’était absolument pas dans son caractère de faire ce genre de blague idiote (et dangereuse).

Difficile d’ignorer l’incident, mais hélas, il n’y avait rien qu’ils ne pouvaient faire pour résoudre ce mystère. Jusqu’au lendemain.

Pour ce début de vacances mouvementé, on ajouta la visite d’un duo d’hommes étranges qui vint apporter les réponses à leurs questions… et d’autres qu’ils ne s’étaient encore jamais posé.

Les mots avaient résonné en lui comme une curieuse cacophonie libératrice pour le garçon : Hajime était un sorcier.

C’était dur à croire, bien sûr, mais il aura suffi que les deux hommes fassent d’innocentes démonstrations pour prouver qu’ils n’étaient pas fous – et eux non plus. Que le bulletin qui brûle n’est qu’un éveil chez les capacités cachées de leur fils qui, comme on dit dans leur langue, est un « né-moldu ». Qu’il n’est en fait plus si rare que ça de découvrir des enfants de parents non-magiques dotés des mêmes capacités que des sorciers « sang-pur » ou « sang-mêlé ». Qu’il y avait tout un monde autour de ça. Des gens comme lui. Des créatures. Des bizarreries originales ou copiées. Des écoles.

Des écoles.

On leur parla brièvement de Mahoutokoro, qui sonnait visiblement comme la meilleure option. Hélas, l’école n’acceptant les nouveaux élèves qu’à l’âge de 7 ans, Hajime allait devoir en choisir une autre. Plus loin, même s’il était encore aussi jeune. Quelle idée d’être aussi tardif et de ne prouver son pouvoir qu’à 11 ans, aussi ! Ça faisait beaucoup d’infos à avaler, pour une petite famille aussi ordinaire, mais les faits étaient là : à la rentrée prochaine, Hajime allait devoir quitter Kamakura et vivre au quotidien avec ses semblables.

Pas de « laissez-le réfléchir » ou « on a besoin de temps », c’était comme ça. Et ils avaient l’été pour décider et tout préparer.
Bien que ses parents étaient inquiets, voire même carrément morts de trouille à l’idée d’envoyer leur enfant dans un monde complètement différent et possiblement à l’autre bout de la planète, le concerné se sentait peu à peu revivre, remotivé à faire de son mieux. Certes c’était tout un camion de nouveautés à se prendre en pleine face, mais dans une situation pareille, il ne pouvait que… l’accepter et entièrement s’y dévouer.

Pour la première fois dans sa petite vie, Hajime se sentait spécial.

Un sorcier parmi les Japonais ordinaires de la ville ? Mais quelle aubaine ! C’était sa fameuse étoile tombée du ciel qui venait exaucer son vœu ! Enfin il avait quelque chose à quoi s’accrocher pour les jours à venir !
Et durant ces jours en question, Hajime décortiqua toute la paperasse que les hommes avaient laissé derrière eux, leur faisant bien comprendre qu’ils reviendront le jour de la rentrée pour l’emmener.
Mahoutokoro était donc impossible. En prenant en compte que traverser le Pacifique l’amènerait aux écoles « les plus proches », il y avait Ilvermorny, Castelobruxo et Ilukaan.
Si son choix s’était doucement renfermé sur les établissements d’Amérique du Nord, il a rapidement trouvé son bonheur dans le prospectus bleu envoyé depuis le Canada. La brochure était vivifiante, le discours inspirant, et surtout, ça sentait tellement la nouveauté qu’il voyait ça comme un appel à renaître sous de meilleures conditions. Ilukaan était donc la destination idéale.

Père comme mère se faisaient du mouron pour l’anxiété de leur fils : si jeune et si soudainement loin de la maison, loin de tout ce qu’il a connu ? Hajime ne s’en formalisa pas plus que ça les premières semaines, il était bien trop excité et occupé à imaginer son nouveau quotidien dans une école de magie. À côté de ça, le couple essaya de comprendre d’où ça venait, pourquoi lui et pas eux. S’il y avait des gens bizarres dans leur famille lointaine, si un ancêtre quelconque avait fait ses études dans un lieu reculé et inconnu. Bien évidemment, ces recherches ne menèrent à rien. Le duo d’hommes leur avait bien spécifié que personne en dehors de leur famille ne devait être au courant (ou du moins, personne qui ne soit vraiment complètement proche d’eux).
Hajime tenta bien de provoquer quelques petites choses dans sa chambre, comme faire léviter des livres ou donner la capacité à une peluche de bouger, mais absolument rien ne se produisit. Visiblement, le bulletin en feu, ce n’était que le déclenchement de ce qu’ils appellent « la trace » (qu’en gros, le gouvernement magique japonais avait désormais les yeux rivés sur lui en cas de bavure).

Vivement qu’il soit là-bas pour montrer de quoi il est capable.

Ses parents furent obligés de mentir en contactant l’école pour leur dire que finalement, Hajime allait devoir changer d’établissement, en espérant « que ça l’aidera ». Quelque part, oui, mais sans le contexte, ça sonnait un peu honteux et surtout, ça amena les élèves de sa classe à nourrir un peu plus les rumeurs à son égard. Tant pis pour toute cette histoire, il ne les reverra de toutes façons plus jamais. Le peu d’amis qu’il avait là-bas s’était transformé en connaissances, et sa réputation ne faisait qu’en pâtir. Donc il changeait d’école pour son bien, oui ; seulement, dommage qu’ils ignoraient en quoi le jeune garçon était tellement plus particulier qu’eux. Que ce n’était pas du tout une fuite, mais une très belle opportunité.
Hajime rêve de revenir ne serait-ce que pour leur montrer. Hélas, il n’en avait pas le droit, et ne l’aura certainement jamais.

Le temps de tout préparer, de se préparer en imaginant déjà tout ce que le monde sorcier peut offrir, il admira de loin cette école qui renfermait encore beaucoup trop de secrets pour lui. Paraît-il que le Directeur qui avait tout changé là-bas était un né-moldu comme lui. Comme quoi il y avait des signes qu’il prenait pour acquis ; autrement, qu’est ce qui lui permettrait de rêver ?
Pendant qu’il nourrissait ses espoirs, ses parents s’inquiétaient avec de plus en plus de modération. Leur fils s’était quasiment transformé, plus motivé que jamais, et ça faisait plaisir à voir quand on sait qu’avant il tombait avec obstination dans l’échec scolaire. Qu’est ce que ça allait changer des cours actuels ? Ses connaissances du monde moldu allaient-elles tout de même servir ? Allait-il devoir connaître d’autres bases ? Si au moins on les avait prévenu un peu avant, ils auraient pu mieux se préparer… Autant lui était pressé, autant eux peinaient encore à tout assimiler.

Le matin même de la rentrée, le duo d’hommes revint, proposant tout de même au couple de les accompagner le temps des « courses ». Hajime était fin prêt comme s’il était sur le point de partir en colo’. Père comme mère n’étaient cependant pas encore tout à fait à l’aise dans cette situation, ils préféraient réserver ce voyage pour une prochaine fois (si possible). Les adieux ne furent pas déchirants, au contraire : c’est leur fils qui dut les rassurer et leur promettre que tout allait « super bien se passer ». Au moins le concerné n’avait absolument pas peur.

Bloombury fut une première approche fascinante du monde sorcier. Et avec la technologie mêlée à la magie, il ne se sentait pas trop dépaysé. Il s’attendait presque au départ à des boutiques de licornes et des lutins qui courraient partout. Mais le prospectus de l’école lui avait déjà donné un avant-goût de l’évolution de ce monde qui s’est peu à peu imprégné de l’avancée des moldus.
Il donna un peu de fil à retordre au duo d’hommes qui peinait parfois à le faire avancer dans les rues : il était beaucoup trop fasciné et curieux pour faire ses commissions comme il le faisait à Kamakura. Son argent échangé contre de la monnaie sorcière (incluant les économies des parents) lui permit de se procurer le nécessaire en évitant la case « animal de compagnie ». Lui, ce que Hajime voulait voir, c’était des créatures, et pas des chats de gouttière comme il en a toujours vu partout. Au moins, son enthousiasme leur ôtait la tâche de devoir le rassurer comme ils auraient pu le faire avec un autre gamin né-moldu.

Une fois dans le campus d’Ilukaan, il tenait encore moins bien en place. Beaucoup trop de choses à découvrir, à visiter, à connaître. Le parc, les jardins, les enclos, le complexe sportif, les salles de cours, l’observatoire… Beaucoup trop. Bien qu’il savait qu’il passerait là-bas environ une dizaine d’années dans cette école, il se sentait extrêmement pressé d’aller tout fouiller de fond en comble. Heureusement qu’il était un gamin poli et bien élevé, et que l’immensité du coin avait finit par lui faire tourner la tête.

Il était encore plus fier d’entrer dans la maison des Strixyst. Pas qu’une autre maison aurait changé quoi que ce soit : il appartenait définitivement à un établissement qui le réunissait avec d’autres sorciers ; des gens qui n’avaient rien à voir avec ses anciens camarades de classe. Il était fier.

Tellement fier.
Mais ça n’était qu’une question de temps.

Force était de constater qu’il avait seulement rejoint une communauté à laquelle il appartenait depuis la naissance, et puis c’est tout. Certes, Hajime se sentait extrêmement ordinaire au Japon, sans rien pour attirer la curiosité d’autrui. Il se voyait comme un élément du décor, à Kamakura. Peinait à s’apprécier ou simplement à se trouver une qualité qui lui était propre. Un truc cool. Un détail qu’il ne verrait chez personne d’autre.

C’était exactement la même chose même une fois à Ilukaan, en fait.

La première année fut pleine de découvertes et donc d’excitation. Il se fit de nouveaux amis, retrouva la motivation de travailler des matières nouvelles, eu la chance qu’un autre gosse de sa ville ne connaîtra (théoriquement dans sa petite tête) jamais. Mais après ? Une fois les habitudes refaites et le quotidien d’un sorcier redescendu au niveau de « normalité » ? Tout pareil.

Hajime était un sorcier extrêmement normal. Un Strixyst parmi les autres. Un sorcier aux notes moyennes. Pas une matière ne lui inspira plus d’intérêt qu’une autre, pas un seul cours ne révéla chez lui un potentiel exceptionnel. Au milieu d’une masse de jeunes sorciers, il était… banal.
La pensée de ne jamais pouvoir profiter de cette vie estudiantine là l’angoissa comme à l’époque. Avec un recul neuf d’adolescent, cependant. Il fit de nombreuses recherches sur les métiers qu’il pourrait intégrer, discuta projets et futur avec ses camarades (des camarades plus tolérants, étant donné que la formule du meilleur élève japonais ne prenait pas sauce ici)… mais sa détermination s’entacha de lassitude, petit à petit.

Au milieu de sa sixième année, Hajime eut un accident bête : une petite soirée « test de sortilèges au-dessus de notre niveau » fut improvisée dans la salle commune de la maison. Résultat : des kékés qui font leur kéké et quelques blessés. Parmi eux, le Japonais se prit un violent retour magique qui dut l’envoyer à l’hôpital de Bloombury. Oh, il ne faisait que partie des spectateurs, ce pourquoi d’ailleurs il ne reçut aucune sanction (mais les fameux kékés, si). Si un coup derrière la tête valant une fracture au crâne d’un moldu n’en aurait pas forcément fait autant sur lui, la magie eut malheureusement ce malheureux effet sur le sien.
Sans séquelle trop importante, Hajime s’en sortit, et écopa d’une semaine de séjour dans sa chambre d’hôpital. Certes il était sauf, mais l’idée qu’on ait touché à sa tête à l’aide d’outils le mit extrêmement mal à l’aise, et il eut beaucoup de mal à s’accommoder à ces quelques cicatrices qu’il pouvait sentir en passant une main prudente dessus. Il ne s’était jamais fait encore opéré « en tant que moldu », et le fait de l’avoir fait à Bloombury ne changeait rien à cela. Son retour à l’école fut une libération, car vraiment, l’odeur omniprésente des médicaments et tout l’équipement médical le stressaient tout particulièrement.

Les premières nouvelles qu’il reçut : les élèves responsables furent temporairement renvoyés en lui laissant leurs excuses, et la maison perdit une large poignée de points. Ce ne fut qu’une question de temps avant que l’incident finisse ensuite enterré par la vie quotidienne de l’établissement. Et par la sienne, qui n’avait pas tant changée une fois remis de ces bêtises...

Il tenta de se remotiver en visant le cursus Auror & Défenses Magiques une fois sa septième année entamée. Un poste autant convoité que très réputé : en obtenant une place dans ces matières, il se donnerait une solide raison d’être. Cependant…
il échoua. Sa moyenne fut trop basse pour obtenir son premier vœu, et c’est le second, celui de la Science Sociale & Internationale sorcière, qui remplit son emploi du temps. Certes, deuxième vœu ne signifie pas « le tout dernier et moins désiré », mais… si seulement ça avait été le premier…

C’était le dernier échec que Hajime s’autorisa. Ce n’était pas comme s’il était retombé en échec scolaire, après tout, n’est-ce pas ? Même s’il avait effectivement mit toutes ses tripes dans ses ASPICs… Enfin, l’a-t-il fait vraiment ? S’il n’était capable que de ça en faisant « de son mieux », alors à quoi était-il destiné au terme de ses études ?

Hajime faisait partie de ces jeunes gens qui craignaient le futur et qui peinaient à trouver une réelle motivation à laquelle s’accrocher. Tout ce qu’il voulait, c’était se sentir spécial. Mais pour une si grande communauté que celle des sorciers, il était évidemment impossible que chacun dans ce monde soit indépendamment extraordinaire sans se ressembler, les uns avec les autres.
Tout ce qu’il peut faire en attendant, c’est… faire encore de son mieux. Plus fort, comme il le peut. En profitant de sa vie au campus.

Si au moins il pouvait savoir et comprendre en quoi il était unique.
(c) Ilukaan


All that matters now is the present —

Merci Anna ♥:
            
Nagito Komaeda
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Sujet: Re: If there's no reason, there's no meaning |
Mar 1 Déc - 14:18
                    
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How lucky!
You must be really bored to talk to a pest like me
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Sujet: Re: If there's no reason, there's no meaning |
Mar 1 Déc - 15:20
                    
BB HAJIME EST LA excited
Vivement qu'il soit validé hhhh


If there's no reason, there's no meaning | 8sw9
            
Invité
Invité
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Sujet: Re: If there's no reason, there's no meaning |
Mar 1 Déc - 17:40
                    
HAJIMEEEEE HAJIME HAJIME  squeal 
Trop contente de le voir enfin, j'ai si hâte de le voir validé ! ❤
            
Kokichi Oma
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Kokichi Oma
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Sujet: Re: If there's no reason, there's no meaning |
Mar 1 Déc - 18:37
                    
Wooow. Tu es si normal, Hajime.

Jtm.
            
Vincent Leroy
Monsieur le Directeur
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Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.

ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1671
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ϟ Fiche : Ici
ϟ Âge (RP) : 50 ans
ϟ Année scolaire : Personnel
ϟ Titre(s) : Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
Vincent Leroy
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Sujet: Re: If there's no reason, there's no meaning |
Mar 1 Déc - 20:25
                    
Une fiche simple.
Un personnage banal.
Mais agréable à lire c'est pas mal.
(Je plaisante un peu). En tout cas bon courage au petit homme ♥

Message du staff
Bienvenue à Ilukaan !
Validation

Accompagné par d'autres nouveaux élèves, tu es appelé par le directeur à t'avancer au centre du Dôme. Scruté par les élèves et étudiants, tu regardes alors ton reflet dans la fontaine qui va décider de ton sort. D'abord voyant ta sale tête dans l'eau, tu remarques que le reflet semble se changer peu à peu jusqu'à prendre la forme d'une chouette.  Tu es d'autant plus surpris quand l'animal commence à pousser un cri dans toute la salle. Tout le monde se met soudainement à t'applaudir, tandis que le directeur s'approche de toi avec une améthyste brute qu'il met autour de ton cou.

"Bienvenue à Strixyst !"

→ Te voilà validé, tu peux désormais poster dans tous les recoins du forum, RP-Post ainsi que RPCB.

→ N'hésite pas à voir la chambre qui t'a été attribuée.

→ Si ton personnage est en cursus universitaire, il peut postuler pour avoir un job d'étudiant.

→ Crée dès maintenant un topic pour récapituler les relations de ton personnage. Tu peux également acquérir un portable ou bien créer un blog.

→ N'hésite pas à faire une demande de RP pour trouver un partenaire d'écriture !

→ Enfin, amuse-toi bien sur le forum,  n'hésite pas à en parler autour de toi et à voter régulièrement aux TS !

            
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Sujet: Re: If there's no reason, there's no meaning |
                    
            
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