Who am I...?

Ayaka est une sorcière sang-pur appartenant à la maison Strixyst et en neuvième année. Elle suit le cursus Communication et Littérature sorcières. Elle ne possède aucun don. Elle n'occupe aucun poste.

Sa baguette est faite de bois d’orme, avec un cœur en plume de Hōō, d'une longueur de vingt-trois centimètres, d’une finesse impressionnante mais étonnamment ferme. Elle n'a pas d'animal de compagnie.

Son patronus est un Héron blanc. L'odeur de son Amortentia est composé d’une senteur fraîche et fleurie se dégageant du sakura mochi, de celle d’un matcha et celle d’un arbuste recouvert de camélias. Son reflet dans le miroir du Riséd lui renvoie l’image des quatre coins du Monde, symbolisant son souhait de liberté et son désir de découvrir chaque recoin sur Terre. Une silhouette auréolée d’un halo lumineux se tient près d’elle, il s’agit de sa mère. Son Épouvantard prend la forme d'un Sombral, qu'elle a déjà aperçu après la mort de sa mère mais qui la terrifie encore aujourd'hui.

Elle a son frère aîné, Ayato Kamisato présent à Ilukaan. Sa matière favorite est Littérature et la matière qu’elle aimait le moins était celle de Métamorphose.

« Comme elle est belle ! Le portrait craché de sa mère ! » 

Le compliment se révélait légitime : la gestuelle et le comportement d’Ayaka sont perpétuellement motivés par la mémoire qu’elle conserve de sa figure maternelle : elle lui ressemble chaque jour un peu plus, en passant par le regard qu’elle vous accorde au ton qu’elle emploie pour s’exprimer. Sa finesse d’esprit n’avait alors d’égale que son apparence. Vous la repérez par sa silhouette gracile, entretenue par de multiples activités sportives, ses manières mesurées, ces contours si frêles mais qui vous paraitront étrangement fermes dès l’instant où elle aura posé les yeux sur vous. 

Ses grandes prunelles aux nuances curieusement bleutées témoignent assurance et élégance, si bien que vous seriez presque susceptibles d’en oublier sa taille particulièrement menue. Un mètre cinquante-six, Ayaka ne figurait effectivement pas parmi les plus grands de l’établissement et pourtant, rares sont ceux qui s’essaient à la regarder de haut. Elle sait ce dont elle est capable, et si son corps parait fragile, vous seriez bien surpris de voir qu’elle sait user de son petit gabarit à son avantage. Elle témoigne par ailleurs une certaine fermeté dans ses gestes ou dans son maniement de baguette, une force insoupçonnée. 

Vous vous attardez davantage sur son visage, et cette carnation diaphane ne serait pas sans rappeler celle d’une véritable poupée en porcelaine. Son épiderme subit les effets du changement de température une fois arrivée au Canada, et elle n’est pas à l’abri de quelques imperfections de temps à autres : elle ne l’admettra jamais de vive voix, mais elle déteste ça. Ayaka tient à entretenir sa peau, usant de divers produits qu’elle tient à commander directement du Japon. Son visage est souvent égayé d’un sourire, qui tendrait à rappeler la fraîcheur des grands ciels de mai, et légèrement étiré par une longue queue de cheval colorée d'un blanc curieux, très lisse, qu’elle s’attache à réaliser chaque jour. Elle est la plupart du temps maintenue par des nœuds papillons de couleurs diverses. Hormis ses camarades de chambre, probablement personne ne l’a déjà aperçue les cheveux détachés. Elle dissimule son front sur lequel elle complexe légèrement, par sa largeur, grâce à une frange. Elle est souvent forcée de la dégager car ses mèches finissent toujours par lui obstruer la vue.

À travers son style vestimentaire, Ayaka sait témoigner une féminité déjà bien affirmée. Elle adore l’uniforme féminin - et sa couleur - accompagné de sa cape dont elle ne se sépare jamais. Elle le porte d’ailleurs toujours correctement, sans écart. Elle manifeste par ailleurs un attrait évident pour les jupes, les robes, et tout ce qui pourrait lui permettre de se sentir libre dans ses mouvements. Elle tend d’ailleurs, peu à peu, à essayer des vêtements plus près du corps, ceux qui mettraient sa silhouette davantage en valeur. Comme n’importe qui, elle aime à se sentir jolie, et s’extirpe peu à peu des traditions pour découvrir son corps dans son entièreté. 

Si les yeux sont le miroir de l’âme, alors vous penseriez qu’Ayaka n’est que pureté. 

Observer Ayaka, c’est observer un cristal de glace au milieu d’un air hivernal, dont les couleurs reflétées changent à mesure qu’on l’étudie. Sa transparence laisse alors entrevoir chacune de ses nuances, que vous saisissez une à une en la comprenant toujours un peu plus. On lit en elle comme dans un livre ouvert, ses intentions sont toujours claires comme de l’eau de roche, mais les saisir n’est pas si simple que vous pouvez l’imaginer. Capturer son cœur n’est pas chose aisée — Dieu sait les distances qu’elle sait instaurer — mais si vous y parveniez, vous seriez certain d’avoir à vos côtés la présence la plus fiable et la plus loyale qui puisse vous être donnée. 

Elle vous accueille avec un sourire poli. Une sérénité admirable. Une grâce presque angélique.

Il est une chose à savoir néanmoins, et qui serait susceptible de vous surprendre : si elle est encline à apprécier la plupart des personnes de son entourage, lorsqu’il est question d’affaires importantes, Ayaka tend à s’associer aux plus grands. Aux prometteurs. Aux ambitieux. Vous y décèlerez peut-être là une forme de suffisance, mais Ayaka se révèle en réalité extrêmement prudente dans la concrétisation de ses projets, et ne s’entoure assurément pas de n’importe qui. D’un regard avisé, elle sait repérer ceux qui seraient apte à lui procurer les bénéfices visés. Son côté perfectionniste influence chacune de ses entreprises, même en terme social. Elle sait tirer parti d’une situation pour la tourner à son avantage, toujours avec douceur et sincérité. Elle ne dissimule pas ses dispositions, et il est difficile de lui refuser quoi que ce soit lorsqu’elle manie les mots avec une justesse dans le ton et l’authenticité dans les yeux. 

Elle est pure, naturelle, assume son tempérament un brin opportuniste tant qu’elle est certaine que ses tentatives porteront leurs fruits. Vous ne sauriez déceler la moindre trace de malice dans son regard, quoiqu’elle sache parfaitement s’y prendre pour obtenir ce qu’elle souhaite. C’est peut-être ce qui rend si difficile de lui refuser quoi que ce soit : elle parle et agit avec son cœur, souvent pour le bien commun, et est toujours convaincue de ce qui pourrait être bénéfique pour tous. Vous y percevrez là une fois encore une forme d’outrecuidance, mais il est à savoir qu’Ayaka observe le monde avec la volonté ferme de le voir évoluer dans le bon sens du terme. Elle aspire à une société qui prônerait la tolérance et le vivre-ensemble, et n’agit, à son humble niveau, toujours que dans l’optique de faire le bien. Elle n’hésite pas à tirer parti de son ascendance, de ses nobles origines, de son aisance financière, avec la résolution de faciliter la vie à chacun, mais jamais dans l’optique de s’élever au-dessus des autres. 

Toutefois, si Ayaka témoigne une certaine fermeté d’esprit en ayant des opinions très nettes sur chaque chose, ses amis les plus proches savent qu’elle n’est pas toujours très à l’aise à l’idée de les partager. Elle n’ose pas, se retient, répète les mots plusieurs fois dans sa tête avant de se décider à se lancer - si elle se lance -, dans la crainte perpétuelle de s’embarrasser, ou d’embarrasser son interlocuteur. Opportuniste, certes, mais blessante ? Certainement pas. Malgré toutes les bonnes intentions qu’elle puisse avoir, loin d’elle l’idée d’imposer ses positions. En choisissant de laisser les autres s’exprimer d’abord, elle finit souvent par s’effacer volontairement. Son ami le plus proche, Thoma, vous demanderait alors de ne pas hésiter à la pousser un peu, l’extirper de sa zone de confort et l’aider à dévoiler ce qui la traverse. 

Son tempérament très réservé lui assure prudence, mais restreint terriblement son cercle d’amis. Elle saurait vous accorder sa confiance si vous lui assuriez, par vos actions, qu’elle ne se dévoile pas en vain. Car au fond, après la mort de sa mère, elle demeure cette jeune fille qui craint la perte et la douleur. 

Bien perçu ou non, en ayant bénéficié d’une éducation de la plus haute qualité, il est probable qu’on perçoive chez elle une attitude princière curieuse, voire un brin désagréable. Avec ses grands mots, ses expressions érudites, sa gestuelle gracieuse, ses bonnes manières, sa silhouette gracile, l’on serait susceptible de s’interroger sur la sincérité de ses motivations : essaie-t-elle de plaire ? Pourtant, Ayaka n’est toujours motivée que par la passion et le désir de faire honneur à son nom. Sa volonté de soulager son frère aîné, Ayato, du poids familial la pousse à se montrer irréprochable. 

Aujourd’hui néanmoins, elle manifeste un désir subreptice de liberté et de découverte. Elle se surprend à songer à s’extirper du carcan familial pour enfin parvenir à s’élever intérieurement. Découvrir la Ayaka qu’elle aimerait être et non celle que sa famille aurait voulu qu’elle soit. Qui est-elle, derrière ses bonnes manières, son sourire parfois contraint, sa silhouette manipulée par des ficelles ? Qui est-elle, derrière l’image de sa mère ? Qui est-elle, derrière son titre de « demoiselle Kamisato » ?

Elle quitterait l’ombre de sa figure maternelle, car si elle ne se connaissait peut-être pas encore entièrement, ce dont elle pouvait être certaine aujourd'hui, c'était qu'elle n’était plus la « petite Ayaka » à présent. 

... Tonight will be peaceful. » — Ayaka

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