Physique

Au niveau de sa santé générale, peu à dire, Megan se porte très bien et vit avec la chance de ne pas avoir de maladies particulièrement ennuyantes, si ce n’est une allergie aux poils et non aux plumes. En très bonne condition physique, son visage au teint rosé est aussi doux que celui d’un petit bébé, ses deux grands yeux bleus sont expressifs et les deux couettes bleues qui la suivent partout sentent bons le parfum. Ses jambes sont longues et fines, ses hanches plus amples qui s’affinent jusqu’au buste présentent une discrète poitrine. Des traits fins et féminins et pourtant derrière cette fragilité se cache un véritablement tempérament de guerrière.

Megan a fait faire un tatouage en encre rouge sur son arrière bras gauche. Un sobre 01 qui veut tout dire. Elle a également une cicatrice sur sa hanche droite qu’elle s’est faite en essayent de créer un sortilège toute seule, sans surveillance. Ses deux coudes présentent également de vieilles blessures qui datent de sa première année, lorsqu’elle enfourchait pour la première fois son balai. Un vrai désastre qui lui a valu autant des dégâts matériels autant que physiques. Le vol sur balai, ce n’est pas vraiment sa tasse de thé et pourtant, qu’est-ce qu’elle adore le Quidditch ! Le souci étant que Megan supporte assez mal avoir l’estomac être brutalisé par la vitesse, c’est aussi d’ailleurs pourquoi parfois elle vomit après un transplanage. Pour aller encore plus dans les détails, même voyager en voiture ou en train peut la faire vomir, si il y a de trop grosses secousses qui persistent longtemps.

Caractère

« Une apparence. Une première impression. Un avant-goût. La page de garde. »

C’est une jeune fille tout en couleur qui semble respirer la joie de vivre, qui semble être contente d’être en vie et avoir pour objectif de pleinement profiter de ses jeunes années. L’image que la jeune adulte renvoie de sa longue silhouette est en partie correcte. Son style vestimentaire est des plus extravagants, non pas qu’elle songe à attirer l’attention lorsqu’elle choisit ses vêtements civils, car elle fonctionne plutôt au goût. Elle affectionne les couleurs flashy et mignonnes – le rose, le bleu, le blanc, le violet...Toujours est-il que ses goûts résultent plus ou moins de sa façon d’être qui est assez rayonnante. Megan n’est pas de ces jeunes gens qui se sont laissés détruire par les affres de la vie. Sur son dos, elle porte un sac remplit de joies, de nostalgies, de peines et de peurs, mais également de colères et de haines, ses genoux ont déjà ployés sous le poids de ce sac, et pourtant, elle est toujours debout et sourit à la vie comme on sourit à un bon Burger ! C’est très fière qu’elle lève la tête droit devant elle (sans oublier de baisser parfois les yeux pour esquiver quelques obstacles au sol), qu’elle bombe le torse et bat la pierre de ses mouvements amples et assurés ! C’est même certainement pourquoi sa baguette en If l’a choisie, car malgré son jeune âge Megan demeure une personnalité fière qui se relève toujours, qui est sûre d’elle et qui apprécie venir en aide ou protéger son prochain afin de prouver que c’est elle la meilleure !

Lorsqu’elle enfile son uniforme et qu’elle rentre dans l’Académie des Sorciers d’Ilukaan, la demoiselle se nuance bien qu’elle reste la même personne. La même personne ? Bien sûr que Megan reste Megan, elle n’est pas du genre à emprunter différents chemins pour aller droit au but. Franche et direct, elle est fidèle à elle-même et à la personne qu’elle veut être. Pas besoin de se cachée ou de porter un masque, ça c’est pour les faibles, ceux qui ne s’assument pas ! Néanmoins, il y bien une chose qu’il faut comprendre chez Megan : c’est que si elle a le bonheur de trouver que les études sont amusantes, elle n’est pas venue faire son apprentissage à Ilukaan pour s’amusée ou pour se faire des amis. Elle est là pour éclater les scores de l’ASPIC, devenir une Auror et suivre le chemin de son père qu’elle n’eut malheureusement guère la chance de connaître. A l’école, jeune fille pleine de joie devient jeune fille pleine de détermination qui recherche activement la réussite. Il ne s’agit pas vraiment d’une vengeance concernant la mort de son géniteur, pas plus que Megan rêve de prouver au monde qu’elle est forte, ce n’est pas aux autres qu’elle veut prouver quoi que ce soit, mais à elle-même. De sa seule et unique vie, elle ne veut pas la gâchée et tomber dans l’oubli. Elle veut écrire, un petit bout, une infime partie de ce que l’on appelle l’histoire. Vous connaissez l’adage, ce sont les survivants qui écrivent l’histoire – et pour survivre il faut être fort.

« Pour critiquer il faut connaître, et pour connaître il faut aimer. »

En voilà une jolie phrase... qui ne concerne absolument pas Megan. La demoiselle a la critique facile autant pour elle, autant pour ses ennemis que ses alliés, tous y ont droit. Est-ce qu’elle fait cela par méchanceté ? Certainement pas et critiquer ce qui lui passe sous les yeux ne fait pas d’elle une méchante fille, bien qu’elle soit reconnue pour être très chiante. Chiante, oui, c’est un terme qui lui convient très bien. On aura bon lui répéter de fermer sa gueule, Megan ne semble pas comprendre ces trois simples mots, car elle en rajoute toujours et insiste incessamment pour avoir le dernier mot. Elle ne supporte pas avoir tort et foncera en plein contre un mur pour prouver que c’est elle qui a juste ! Derrière toute cette témérité se cache une intense réflexion de la part de la belle. Si elle ne l’avouera jamais, elle demeure la première à se remettre en question, couchée sur son lit ou dans l’herbe, les yeux explorant un ciel étoilé ou un plafond gris et ténébreux, dans ces cas-là le silence est le meilleur allié de la demoiselle.

Protégée par son armure fabriquée dans la fierté la plus pure et la plus chatoyante, son sourire aussi blanc que blanc est l’ombre d’une sensibilité accrue et vivement dissimulée. Paradoxalement, si la vipère critique énormément, elle supporte avec difficulté les critiques à son égard car elle y porte une attention toute particulière. Le regard des autres est pour elle une chose très importante ! Megan c’est le genre de fille qui rigole dans un premier temps devant une insulte, en faisant croire que cela ne l’atteint pas, puis lorsqu’elle est seule dans sa chambre, c’est également le genre à enlacer une peluche pour chialer et se demander pourquoi elle. Un peu beaucoup penaud, c’est une jeune adulte qui se cherche encore et qui ne se comprend même pas.

Et puis il y a son ambition lorsqu’elle est entrée à Ilukaan pour devenir une soigneuse qui sauverait la vie, avant de changer pour vouloir plutôt devenir une Auror et être au centre de l’action. Et puis il y a son tic, celui avec lequel elle chipote toujours dans ses cheveux, enroulant ses doigts autour de ses mèches douces et vives. Et ses peurs... ses peurs sont nombreuses même très nombreuses, des peurs que l’on retrouve au quotidien, comme l’effroi dû à l’obscurité. Megan possède bien de nombreux défauts, mais elle est courageuse et affronte ses peurs, c’est un peu devenu sa spécialité depuis le temps.

« Peu de gens sont faits pour l’indépendance, c’est le privilège des puissants. »

Alors Megan ne doit pas avoir ce privilège, car si elle peut se révélée de temps à autre indépendante et ingénieuse, la plupart du temps c’est une fainéante qui, si elle ne demande pas de l’aide par fierté, a souvent besoin d’aide. Intellectuellement, rien à signaler, elle sait étudier toute seule et de cetera. Le problème se situe plus au quotidien, lorsqu’il s’agit par exemple d’avoir de l’ordre dans ses affaires, de penser à bien mettre ses chaussettes ou ne pas oublier de faire un devoir ou encore pour le nettoyage et la cuisine. Une véritable pile électrique très dissipée qui a du mal à se concentrer, un électron libre qui peut se laisser distraire par le vol d’une mouche...

Bref, c’est Megan.

Histoire

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