ILUKAAN est un forum MULTIFANDOM dans l'univers d'Harry Potter.
Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada.
L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie.
Vous pouvez jouer des personnages de manga/anime, jeux vidéos, films d'animation, dessins animés, romans jeunesse ou encore un OC.
L'intrigue se fait à la fois en RPCB et RP-POST.
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There is no time for fun |
Arthur Kirkland
Lupy
Image du profil : There is no time for fun | Czgg
There is no time for fun | 01b0b4d6c056793661de7911b6394e34
Beware of my grumpy hissing.

ϟ Œuvre : Axis Powers Hetalia
ϟ Parchemins : 729
ϟ Gallions : 549
ϟ Relations : I won't miss anybody.

ϟ Âge (RP) : Vingt-et-un ans.
ϟ Maison : Lupy
ϟ Année scolaire : 11ème année
ϟ Titre(s) : /
ϟ Don : Fourchelang.
ϟ Baguette : Bois de noyer, crins de licorne – 30 centimètres – Assez rigide.
ϟ Cursus : Justice Magique

ϟ Malle : Un carnet dans lequel il note ses observations quotidiennes ▬ un casque-écouteurs moldu ▬ un kit de broderie ▬ de nombreux romans d'horreur et policiers.
ACHATS :
- Larmes d'hermaphrodite.
- Potion démange.
Arthur Kirkland
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Beware of my grumpy hissing.

ϟ Œuvre : Axis Powers Hetalia
ϟ Parchemins : 729
ϟ Gallions : 549
ϟ Relations : I won't miss anybody.

ϟ Âge (RP) : Vingt-et-un ans.
ϟ Maison : Lupy
ϟ Année scolaire : 11ème année
ϟ Titre(s) : /
ϟ Don : Fourchelang.
ϟ Baguette : Bois de noyer, crins de licorne – 30 centimètres – Assez rigide.
ϟ Cursus : Justice Magique

ϟ Malle : Un carnet dans lequel il note ses observations quotidiennes ▬ un casque-écouteurs moldu ▬ un kit de broderie ▬ de nombreux romans d'horreur et policiers.
ACHATS :
- Larmes d'hermaphrodite.
- Potion démange.
Sujet: There is no time for fun |
Ven 30 Mar - 11:32
                    
Arthur Kirkland


Axis Powers Hetalia
Identité
Kirkland
Arthur (Artie/Arty, Thur, Jerk, Gros Sourcils)
Vingt-et-un ans
Canadien (origines anglo-écossaises)
Anglais & Français
23 avril 2002 (Edimbourg, Écosse)
Yeux verts péridot et cheveux blonds
1m75 & 61 kg
Who am I...?
Arthur est un sorcier sang-pur appartenant à la maison Lupy et en 11ème année. Il suit le cursus Justice Magique. Il possède le don de Fourchelang. Il n'occupe aucun poste.

Sa baguette est faite de bois de noyer, avec un cœur en crins de licorne, d'une longueur de 30 cm, assez rigide. Son animal de compagnie est une chouette rayée nommée Mint.

Son patronus est un lion. L'odeur de son Amortentia est composé de menthe, d'Earl Grey et du shampoing de Francis. Son reflet dans le miroir du Riséd est un autre lui, haut placé au Ministère de la Magie britannique. Son Épouvantard prend la forme de son propre cadavre noyé.

Il a son frère, Keith, présents à Ilukaan. Sa matière favorite est Défenses contre les Forces du Mal et la matière qu'il aime le moins est le Droit.
Derrière l'écran
Pseudo & pronoms :
Asahi, Alex (Elle/La)
Souhaites-tu être parrainé·e ?
C'moi ta marraine
Avatar : Angleterre, APHCode du règlement : Prout prout camembertComment as-tu trouvé le forum ?
J'ai fais "yo" et il est apparu comme par magie
Un petit mot ?
J'aime les enfants :)
headcanons
Bisexuel assumé et en couple • En couple avec son meilleur ennemi, d'ailleurs, allez comprendre • Fier de ses origines britanniques... mais surtout anglaises • Quand il s'énerve vraiment fort, l'accent écossais ressort toutefois • Garde-robes aussi gentleman que punk • Période punk qui aura duré de la 3ème à 5ème année, d'ailleurs • Il l'a vite abandonné dans le but de devenir préfet, mais a été refusé à l'époque • Pas besoin d'être préfet pour faire sa petite loi, ceci dit • L'heure du thé, c'est sacré • Possède une petite collection de bagues • Sait très bien chanter, mais ne le fait jamais • Ne porte aucun intérêt à la culture moldu, si ce n'est celle anglaise • Il est toutefois d'un naturel curieux, du genre à conquérir le monde • Bon jardinier, bien que c'est un hobby peu présent • Il brode depuis ses dix ans • Catastrophe culinaire, mais est persuadé que si les gens n'aiment pas, c'est parce que c'est une question de goût • Poli avec la gente féminine et plus transparent avec les hommes • Doué aux échecs • Tient très mal l'alcool, mais ça l'empêche pas d'en boire si l'occasion se présente • Préfère la tradition à la nouveauté • Travaille toujours trop à l'approche des examens • Se retrouve d'ailleurs souvent derrière autrui pour les faire bosser
« Anything you can do, I can do better! »
« I could never think of this kind of (retarded) design. It really is (retardedly) you, Alfred. »
Il y a des élèves dont on se souvient facilement rien qu'à la distinction de la silhouette. Qu'ils soient grands, petits, beaux, moches, aux cheveux arc-en-ciel ou aux yeux tout blancs (quoi ?). Arthur n'entre en aucun cas dans cette catégorie. De près comme de loin, si on n'a fait que le croiser une ou deux fois dans le couloir, rien n'a pu retenir notre attention à moins de lui avoir parlé au moins une fois. Ce qui n'est pas le cas de tout le monde, on est d'accord. Pour résumer, Arthur est tout ce qu'il y a plus de plus banal, visuellement, comme garçon.

Tout de même assez grand pour son âge (quoique cette école semble réunir un large nombre de personnes qui dépasse la précédente génération en matière de taille) l'Anglo-écossais mesure un bon mètre soixante-et-onze. C'est dans les gènes, apparemment : ses frères font au moins une tête de plus que lui alors que l'écart n'est pas si grand. Ceci dit, il n'a pas encore terminé sa croissance ; pas comme s'il se souciait d'égaler leur mètre et quelques, de toutes façons. Pour cette grandeur, il pèse autour de la soixantaine de kilos, sois plutôt léger pour une silhouette comme la sienne. D'un autre côté, il n'est pas à déplorer qu'Arthur ne possède pas de musculature d'exception. De la force, aussi bien dans les bras que les jambes soit-elle, certes, mais de la gonflette pour faire joli ? Hmm... Ce n'est pas que l'envie de faire un peu de sport lui manque, c'est surtout qu'il ne trouve pas grand intérêt à devoir se gonfler les abdomens ou les triceps, biceps... bref, tout le toutim qui va avec. Le seul muscle qu'Arthur veut bien entraîner, c'est son cerveau, point barre (avec un peu de chance, sa tête dure lui servira au corps à corps. Ha. Marrant). Il n'est donc pas maigre, mais mince. Facile à porter sur l'épaule pour les plus grands ou comme une princesse pour les plus... les plus grands. Ce serait cependant mal le juger que de croire qu'un coup de poing ou un écrasement de pied de sa part ne ferait pas mal. Pas la puissance d'un bourrin, mais en même temps, il préfère sa baguette à la bagarre rustre – ce qui ne fait pas d'elle quelque chose de rare quand il perd le plus gros de son sang-froid.

De visage, Arthur est un peu plus unique. D'abord, quand on le connaît mieux, on retient assez vite sa blonde tignasse aux couleurs sablées, aussi désordonnée que la matière elle-même. Des mèches rebelles, Jerkland en a plein, et il aura beau faire tout les efforts du monde pour paraître aussi bien coiffé que la majorité du globe, ses cheveux remporteront toujours la manche, pénibles et finalement plus simples à garder courts. De ce fait, Arthur n'aime pas qu'on les lui touche trop, encore moins les ébouriffe. Mais ça, c'est plus lié à son caractère de cochon qu'à l'esthétique. En plus de cette capillarité problématique, ses sourcils ne sont pas en reste : si c'est un signe distinctif assez récurrent dans la famille, il est sans doute l'exemple le plus parlant. Alors qu'Artie persistera à dire qu'ils sont tout à fait normaux, vous aurez au fond toujours raison en disant qu'ils sont en effet assez épais, au moins plus que la moyenne. C'est sans doute le détail le plus laid de son physique, mais pour contre-balancer cela, il a un atout dont lui-même ne se vante pas spécialement : ses yeux. Tandis que la tendance à dire « vert émeraude » revient souvent, la nuance exacte serait plutôt « péridot ». On ne pourra pas mentir là-dessus, Arthur a de très beaux yeux ; c'est presque dommage qu'ils soient juste en-dessous de ces moches sourcils. Selon l'interlocuteur, l'un fera sûrement abstraction de l'autre. Quant aux traits de son visage, la banalité lui fait encore défaut. Il lui arrivera de faire plus jeune que son âge à force de faire la moue ou simplement de bouder. À choisir une forme, sa tête fait plus « ronde » « qu'allongée ». Au moins, c'est facile de se rappeler qu'il est bel et bien le cadet de la fratrie.

Ceci dit, les goûts vestimentaires sont parfois étonnamment décalés. Il est déjà bon de savoir qu'il aime s'habiller de manière assez simple ; c'est à dire, rien de trop fantaisiste, pas de t-shirt au message provocateur ou autre « FBI : Faux Blond Intelligent ». Arthur, il aime être à l'aise. Et si, seulement s'il est de bonne humeur, peut-être fera-t-il preuve d'un peu plus d'excentricité. À sa manière. Fier comme le paon qu'il peut être en sa qualité de sorcier, il apprécie déjà grandement de porter l'uniforme au blason rouge. C'est toujours pour lui un honneur que d'avoir une chemise fermée jusqu'au dernier bouton de col ainsi que la cravate suffisamment serrée pour faire peine à croire qu'il ne respire plus durant la semaine. Vu comme ça, l'Anglo-écossais a donc la carrure un peu trop parfaite de l'élève modèle. Ce n'est pas tant pour bien se faire voir du personnel, mais bien parce qu'il veut se sentir comme tel. Pas vraiment par esthétisme, mais bien par image. Et de l'autre côté, les week-ends et jours de vacances, Arthur se laisse plus gentiment allé. S'il porte souvent des vêtements qui conservent une ressemblance avec l'uniforme scolaire, il lui arrive de ressortir de son placard quelques bijoux très inspirés de la belle époque rock'n'roll. Oui, pour le peu d'affaires moldues qu'il a, Arthur tient énormément à cette partie de sa garde-robe. Ça reste tout à fait gentil : si a une époque il a donc porté les boucles d'oreilles (treize et quatorze ans, dans ces eaux-là ; n'en restent que les trous aux oreilles qui ne servent plus) et quelques bracelets, aujourd'hui, il ne se contente que de vestes en cuir, de t-shirts, foulards ou chaussures compensées... et pas spécialement pour paraître plus grand. Il s'agit là plutôt de sa « tenue de ville » car, quitte à rester plusieurs années entières à Ilukaan, autant s'y sentir à l'aise avec une chemise et un pull un peu grand.

Comparé à beaucoup d'élèves, Arthur n'a pas grand chose pour lui qui permette de se faire remarqué (et non : les sourcils, c'est de la triche). Pas de tatouage, ni même de marque intrigante sur la peau, encore moins de bijoux ou autres particularités... Jerkland ne cherche pas spécialement la beauté, ni même à s'en rapprocher. Il demeure un garçon assez banal, et c'est justement ça qui fait qu'au final, on ne le trouve ni beau, ni laid.
Concrètement, on ne peut pas dire qu'Arthur soit une référence dans son comportement. Ce qu'on dira en général de lui, c'est qu'il est seul, se terre lui-même dans la dite solitude, qu'il prétend n'avoir besoin de personne et que c'est de toutes façons le cas. Ceux qui le connaissent peu, mal ou de loin vous diront un peu la même chose : il n'est pas indispensable de le compter parmi ses amis, ni même de faire sa connaissance, tout simplement. Rencontrer Arthur, c'est surtout une occasion de se faire un coriace ennemi, ou un précieux allié.

L'Anglo-écossais n'est pas du genre à bien s'entourer d'une bande de passage, mais plutôt de deux-trois amis fidèles et dotés d'une solide confiance envers lui. Le fait qu'il semble, en général, préférer la solitude, est plutôt vrai. Fervent partisan du proverbe qu'il vaut mieux être seul que mal accompagné, Arthur ne supporte pas la superficialité : jamais, ô grand jamais, il ne voudra se contenter d'une petite-amie pot de peinture ou de beaufs « gentlemen » pour passer du bon temps – qui serait de toutes évidences catastrophique. Difficile dans ses goûts sociaux, Arthur offre pourtant une toute petite chance à quiconque l'approche ; mais il suffit d'une première mauvaise impression pour déjà s'attirer un semblant de foudre. Si vous ne vous faites pas aimé d'Arthur, il saura vous le faire comprendre et prendra rarement des pincettes pour vous l'expliquer. Il n'en demeure pas moins poli avec la gente féminine, avec laquelle il a apprit à mieux se comporter. Le petit cliché du gentleman Anglais l'accompagne dans la majorité des cas où il converse avec une demoiselle, et c'est plus par principe que par gentillesse qu'il sourit avec politesse aux jeunes filles (ou petites), tandis qu'il fait plus facilement preuve de froideur envers les hommes. Mais ça, c'est juste parce que la glace est brisée. Sentez-vous honorés, messieurs.

Aux premiers abords, Arthur semble donc difficile à approcher. Il n'en ait rien si on fait preuve d'intelligence. Pas de tactique spéciale n'existe pour devenir son ami, il suffit simplement de se montrer sincère et honnête – même si Arthur lui-même n'est pas du genre à en faire autant. En effet, il s'avère que le Fourchelang est aussi menteur que fermé. Parler de lui, de ce qu'il aime, ce qui lui fait plaisir, c'est quelque chose d'assez rare à entendre ; sauf s'il veut se vanter. Et qu'est ce qu'il aime se vanter. Pour Casse-couilles, il n'y a rien de plus jouissif que de profiter de l'admiration qu'apporte ses propres ragots sur lui-même. Son ego a de quoi en gonfler plus d'un (haha, jeu de mots). Il est en réalité assez facile d'amadouer Arthur en caressant le dit ego dans le sens du poil. Être un exemple pour l'autre ? Pas de problème ! Il se fera un plaisir de vous aider dans vos devoirs si difficulté il y a pour vous. Mais qu'on ne le prenne pas pour un idiot : s'il suffisait de le complimenter sur ses yeux et de dire à quel point il est beau, il est fort et sent bon pour remplir un examen à votre place, il aurait déjà permit à la moitié de l'école de tricher. Faire confiance à Arthur, ce n'est pas non plus pouvoir lui confier tout vos problèmes et tracas : viendra forcément une limite où il vous laissera patauger dans votre mouise. Et si ça ne le regarde pas, raison de plus pour se prendre une veste. Parallèlement, il est un confident solide. Si Arthur a tendance à mal regarder autrui, il est également un ami précieux, qui n'abandonne pas ses proches pour une broutille. Facile à titiller et énerver, certes, à toujours vouloir montrer qu'il est le meilleur, mais au grand jamais dans la lâcheté la plus totale si un de ses amis ou membres de sa famille a besoin de sa présence.

Arthur est un Sang-pur écossais, et pourtant, ça ne colle pas entièrement avec ce qui va suivre : il ne sait quasiment rien du monde moldu, c'est vrai, mais il est incollable sur la dite culture en Angleterre. Bien qu'il soit né dans l'Edimbourg sorcier et qu'il n'a grandit que là-bas, les origines de la maman anglaise ont très vite piqué son intérêt et, avec le temps, ont façonné le plus gros de ses goûts. Arthur est du genre curieux, à vouloir faire le tour du monde, considérer les pays comme des terres où il aurait marché... mais s'il n'en a pas encore eu l'occasion, c'est donc l'Angleterre qui le passionne dans l'attente. Aujourd'hui encore il découvre des inventions moldues qui le surprennent et lui plaisent, quand bien même il n'est qu'un Sang-pur qui n'a pas tant d'admiration pour le monde des êtres sans magie (sauf l'Angleterre. Je crois qu'on est bon, là). Ainsi, le Fourchelang lit beaucoup de romans policiers ou d'horreur, et a de quoi faire entre Doyle et Lovecraft. Ce qu'il aime cependant presque plus que la fiction, c'est la musique. Le seul objet à la base moldu qu'il possède en plus de son portable, c'est un casque à fil. Le répertoire musical d'Arthur s'étend à beaucoup de rock, qu'il accumule depuis cette « lointaine » période où il s'inspirait de la mode punk pour s'habiller. Pour rester dans le thème du pays, il sait également broder (pas coudre, n'allez pas lui demander de vous faire une parka) depuis ses dix ans. Une activité de passage qu'il pratique un peu moins qu'avant, mais qui a toujours de quoi le détendre. Et parlant de ce qui est de « passage »... Arthur « cuisine ». Vraiment avec un petit « c ». Ce n'est pas une passion, encore heureux, mais il lui viendra forcément une fois dans le mois l'envie de se mettre aux fourneaux, qu'il ne maîtrise pas du tout mais avec lesquels il insiste malgré lui. Il faudra de la patience avant de lui faire comprendre que ce n'est pas une question de goût : c'est juste dégueulasse.

Pour finir, il est indispensable de savoir que malgré son sang et ses habitudes assez traditionnelles, l'Anglo-écossais n'éprouve aucun animosité envers le peuple moldu. Sans doute aurait-il aimé aller à l'école la plus proche de chez lui, à savoir Poudlard. Oh que si, ça le faisait rêver... mais l'ambition d'Ilukaan, le mot « international » dans son titre complet, ça donnait la sensation d'obtenir de plus grandes ailes ! Accompagné de ça, Arthur s'est assez facilement fait au gros mélange culturel entre la magie et le très ordinaire. Le 21ème siècle devrait être bien plus accommodé de l'acceptation des moldus et Né-moldus que de rester cloîtré dans un esprit ultra-conservateur et vieux. Oui, Arthur préfère se fier à la magie et n'est pas spécialement curieux quant à la différence qu'il représente face à des êtres non-magiques, mais ça ne signifie pas pour autant qu'il pense d'eux qu'ils se trimballent la peste. Cette indifférence totale ne signe pas non plus la froideur ou le manque de sympathie envers toute personne qui en tire ses origines. Arthur a vécu dans le monde sorcier, et il aura toujours une préférence pour ce dernier. Alors mettre un pied dans le Canada moldu ou magique, ça revient au même que de rencontrer du nouveau monde à l'école ou ailleurs.
« I really do wish there was someone around here who I didn’t always fight with. »
Arthur n'avait jamais répondu. Ou si, sans doute un truc cynique du genre « et toi, pourquoi tu es aussi con ? ». Bien évidemment, ça n'était jamais bien reçu. Lui non plus, c'est vrai, au moins il avait du répondant à tire-larigot. Il n'a jamais aimé répondre à ce genre de questions, sans doute un truc tiré de sa mère anglaise. Et comme il était plutôt fier de ce gène là, l'exhiber sans modération ne l'embarrassait nullement. Oh, bien sûr qu'il tirait aussi bien d'elle que de son père écossais, mais très franchement, il a toujours été du genre à se cacher dans les jupes maternelles durant la petite école, et aujourd'hui à bien vouloir la rendre fière. Il n'était pas en froid avec Roy Kirkland, non plus, mais Eliza lui avait parlé tellement de fois de son pays d'origine qu'il y avait comme ce petit jardin « pas si secret » qui avait poussé. En attendant, le type qui lui avait demandé pourquoi personne n'aimait lui faire la causette (c'était à moitié faux, en plus), il en avait oublié le nom et le visage. Tant pis, ça n'en valait pas tant la peine.

Rester proche du peu d'amis qu'il avait, c'était tout ce qu'il avait de plus sociable, comme objectif. Les seuls qui savaient vraiment ce qu'il aimait, qu'il était né le 23 avril 2002 à Édimbourg en Écosse, qu'il avait pour rêve d'enfance de rencontrer une licorne... Chacun avait son truc gênant à ne montrer à personne, de toutes façons. Arthur en avait quelques-uns. Des pas trop graves, et d'autres, plus personnels ou alors il n'aimait pas en parler. Tant de hauts et bas dans sa courte existence qu'il s'était déjà résolu à rester la plupart du temps fermé, voire même simplement grincheux et pas très ouvert.

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Juste un gamin, qu'il était. D'abord adorable, avec ses airs de bambin, puis le temps effaça la candeur comme les bonnes manières. Il avait encore de vagues souvenirs de sa petite personne suivant comme un poussin ses grand-frères : toujours fourrés ensemble, alors l'appel de la solitude le poussait plutôt à vouloir les rejoindre. Mais les jeux à trois étaient beaucoup moins communs que ceux qui se faisaient entre eux deux. Arthur ne s'est pas vraiment senti délaissé, à cette époque. Surtout quand il allait à l'école sorcière de la ville, et qu'il avait toujours deux ou trois camarades de son âge pour pouvoir leur crier d'une voix enfantine :

- De toutes façons, j'voulais pas de grand-frère !

Pas convaincant pour le moins du monde, mais bon, il se savait parfaitement loin de l'être une fois de retour à la maison. Et puis, s'il n'aimait vraiment pas aucun des jumeaux, il n'aurait pas eu si peur pour Kenneth.

Lors d'un fameux repas de famille durant l'été 2008, chez les grand-parents maternels, Arthur s'amusait aussi bien avec les enfants que les enfants s'amusaient avec lui... C'était un petit peu le « bouc émissaire » de la famille, à cette époque. Rien de méchant, juste des blagues de mioche et rien de trop vexant ou blessant. Arthur avait cette habitude à pouvoir se venger en râlant ou en se disputant sans trop de gravité avec les cousins, les cousines, ses frangins aussi bien sûr... De simples querelles de gamins, mêlées aux jeux ordinaires et aux rires. Mais lorsque la soirée tourna au cauchemar, il avait l'impression d'avoir loupé une occasion de bien faire.

Âgé de seulement six ans, à l'époque, Arthur fut mit à l'écart par les adultes de la famille avec d'autres plus jeunes enfants. Tout ce qu'il entendait était crié, répété, puis plus tard murmuré. « Kenneth va mal » « Qu'est ce qu'il a ? » « Il a fait une bêtise ? » « Il va se faire engueulé ! » « Il se passe quoi ? » « Il va mourir ? ». L'angoisse avait prit ce petit garçon qui ne savait pas si quelque chose ne tournait pas rond, et surtout, pourquoi l'un de ses frères était impliqué. Tout ce qu'il pouvait voir entre les jambes des adultes, c'était des silhouettes qui s'agitaient, rentraient et ressortaient. Quand apparemment on ramena le rouquin blessé, Arthur fut conduit avec presque trop de force dans une chambre à l'autre bout de la maison.

Son père était resté chez eux, avec lui, tandis que le jumeau Keith et leur mère étaient partis pour l'hôpital. Mort de trouille et dans l'incompréhension la plus totale, Arthur passa une large partie de la journée à demander à Roy quand ils allaient rentrer, comment allait Kenneth, et surtout pourquoi il ne pouvait pas aller le voir. C'est durant cette même journée que le père lui expliqua avec le plus de tact possible ce qui était arrivé à son frère : cette nuit-là, un loup-garou était de sortie. Quand bien même il le rassurait sur l'état de Kenneth, comme quoi il allait s'en sortir, Arthur tremblait à l'idée d'avoir un lycanthrope dans la famille. Pas pour lui ou sa sécurité, mais pour tout ce qu'on racontait sur ce qu'on considérait comme des créatures, et pas des être humains.

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- C'est bien, non ? C'est aussi grand que ton ancienne chambre.
- Oui...

Arthur aimait les souvenirs. Quitter Édimbourg ne lui fut pas facile. Ça ne l'était pour personne, ça c'est sûr, mais il avait tout juste eu le temps de dire au revoir à des amis que quelques temps après, ils étaient partis. C'est au Saint-John sorcier, au bord du Canada et après l'incident, que les Kirkland déménagèrent. Si Arthur craignait pour Kenneth dès qu'ils furent inscrit à une nouvelle école, il fut néanmoins quelques-peu soulagé de constater que le rouquin avait décidé de ne pas y retourner. Ce n'était plus que Keith et lui. Par besoin de soutien – et peut-être parce qu'il le devinait chez son autre frère aussi – Arthur resta un peu plus souvent avec Keith lorsqu'il le put, et parla peu de sa famille lorsque ses nouveaux camarades lui demandaient : « Et toi, pourquoi t'as changé d'école en milieu d'année ? ». Si Arthur ne discriminait pas son frère, il voulait à tout prix éviter que les autres le fasse.

Saint-John, ce n'était pas comme  Édimbourg, mais ce n'était pas horrible non plus. Arthur mit un temps à retrouver ses marques : il voulait souvent rester à la maison de son temps libre pour soutenir Kenneth, mais c'était plutôt Keith qui occupait à merveille ce rôle. Il se convainquait que cette impuissance, il n'y pouvait rien, et qu'il n'avait pas à se sentir coupable de n'avoir rien pu faire et de ne pouvoir rien faire. Il y en avait un qui n'avait eu pas de chance, l'été de ses 8 ans, et ça allait encore arriver.

Lorsque ce fut Arthur qui eut cet âge-là, la petite famille s'était organisé une virée à la plage durant une journée de forte chaleur. Les vagues étaient fortes, mais le soleil, encore plus. Arthur s'était rarement baigné, et bien que ça n'était pas sa première fois à la mer, il n'allait jamais trop loin, moins sportif que ses frères. Ce jour-là, donc, la mer était forte. Plus forte que le soleil. Encore petit et frêle, il fut facilement emporté par les vagues. Ce genre d'incidents arrive, c'est clair, et Arthur n'était pas le premier garçon à boire la tasse. Seulement, même après avoir été tiré de l'eau par son père, avoir été à la limite de la noyade choqua profondément Arthur. Depuis, l'Anglo-écossais refusa catégoriquement de se baigner, encore moins d'apprendre correctement à nager. Le temps passant, il oublia même comment il avait réussi à affronter les premières vagues.

Encore un argument bidon qui pourrait servir à d'éventuelles moqueries. Il n'en parla jamais à personne. De plus, sans qu'il ne le sache, ce traumatisant souvenir donna forme à son Épouvantard. Raison de plus pour faire comme si se baigner était une action totalement abstraite dans son existence.

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L'été suivant fut le dernier avant que les aînés ne quittent la maison. Surpris par la décision de Kenneth à retourner à l'école, il apprit l'existence d'Ilukaan, une école internationale qui le fit plus rêver que celle qu'il pensait intégrer autrefois ; Poudlard. Sans aucun doute, c'était le mot « internationale » qui l'avait émerveillé. Pour lui, ça évoquait grandeur, magnificence, et le Directeur avait l'air aussi puissant que doué ! Il fallait dire qu'Arthur jalousait pas mal ses aînés qui avaient l'honneur de s'y rendre avant lui. Il eut néanmoins droit à l'avant-goût en les accompagnant, avec leurs parents, à Bloombury. Mais une fois rentrés chez eux, Arthur était frustré. Il n'avait qu'une hâte : c'était d'avoir l'âge requis.

Ne lui restait au quotidien plus que son père, sa mère, et les quelques camarades d'école à Saint-John. Si à l'époque il ne jouait déjà pas beaucoup, là, il jouait encore moins. Arthur apprit à s'occuper tout seul en lisant des romans fantastiques, bien avant qu'il ne s'intéresse aux genres policier et horreur en grandissant. En attendant, ça avait de quoi nourrir son imagination. Et c'est probablement ce qui posa problème, peu après.

C'est vers cet âge-là qu'on disait du jeune garçon qu'il s'imaginait justement trop de choses. Il prétendait entendre des animaux parler, et assez rapidement, le bouche-à-oreille fut mené jusqu'aux professeurs de sa petite école. Dans un monde sorcier, il ne serait pas si étonnant que ça de soi-disant entendre un animal avec une voix, ou au moins comprendre ce qu'il ressent. Mais lorsqu'on en vint à demander des explications au concerné, celui-ci apporta une certaine lumière aux interrogations.

- Arthur, mon grand... Ils disent tous que tu parlais avec un chat, ou un écureuil. Tu entends des voix, c'est ça ?
- Non ! protesta-t-il en secouant la tête. C'était pas un chat ou un écureuil, c'était un serpent !
- … Non, tu dois te tromper. Ce n'est pas bien de mentir.
- Je mens pas, c'était un serpent ! Il me parle tout le temps quand je vais dehors !

Il ne comprenait pas comment cette simple information pouvait choquer sa professeure. Pour Arthur qui lisait beaucoup de choses fictives comme réelles, extraordinaires comme simples, il était loin de se douter qu'il y avait tout un tabou avec le don de parler aux serpents, et uniquement aux serpents.

- Tu sais, Arthur... entendre des voix, même chez nous, ça n'est pas forcément bon signe.

Dit comme ça, c'était comme annoncer à un petit garçon de dix ans qu'il était fou et que quelque chose ne tournait pas rond dans sa tête. Mais puisque c'était une maîtresse d'école qui le disait, c'est que ça devait être forcément vrai. Arthur comprit qu'être Fourchelang, c'était mal, et que ceux qui possédaient ce don étaient considérés comme les héritiers d'une histoire bien romancée comme il faut pour effrayer ceux qui étudiaient à Poudlard. Finalement, ce n'était peut-être pas plus mal de ne pas y aller... Le jour d'après, il entendait toujours les serpents, mais il faisait de son mieux pour ignorer ces voix que lui seul dans son école pouvait entendre. C'était cependant trop de paranoïa pour un garçon aussi jeune.

Lorsque arriva donc l'été qui précédait sa rentrée à Ilukaan, Arthur avoua. L'idée d'entrer dans une si grande école avec un tel secret le terrifiait, et ce serait surveiller un peu trop ses arrières que d'y aller en veillant à cacher chaque détail qui le trahirait. Pour lâcher un peu du lest et libérer une partie sa conscience, il annonça avec crainte à ses parents comme ses frères rentrés pour les vacances qu'il parlait aux serpents. Si on était dans les années 90, ça aurait sûrement été mal reçu. Mais en 2013, le tabou du sujet était plus léger. Arthur leur demanda de n'en parler à personne : pas parce qu'il fallait absolument garder le secret, mais plutôt que c'était le genre de choses qu'on préférait garder pour soi. Tant pis si quelqu'un le découvrait, ça ne faisait pas de lui un ennemi, et Arthur, quelqu'un d'encore plus détestable. Toujours est-il qu'il n'avait pas pleinement perdu l'habitude de parler aux serpents, qu'en plus d'en entendre même sans le vouloir, il avait comme ce petit « privilège » à se faire approché de ces reptiles lorsqu'il sortait dehors ou se promenait en forêt.

Sans doute à Ilukaan, ses prochains plus proches amis allaient être au courant, de toutes façons.

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Le campus était grand et rien que la vue du Dôme le rendait nerveux. Ah ça, clairement, lorsqu'il était encore jeune, Arthur était impressionné par tout ce qui faisait au moins deux fois sa taille. Sa petite école magique n'avait rien à voir avec une autre comme celle-ci. Les élèves plus âgés avaient le double de son âge, et il se sentait misérablement petit au milieu de tant de nouveautés.

Pourtant, lors de la cérémonie d'entrée, il fut aussi nerveux qu'excité. Lorsque c'était son tour, Arthur souriait déjà sans pouvoir se retenir en constatant que son reflet dans l'eau de la fontaine était superposée à celle d'un... loup. Le hurlement de l'animal le surprit et lui donna un frisson. Comme Keith, il sera un Lupy pendant douze ans. Assurément, il exposera son rubis tout les jours, surveillant au quotidien la forme de celui-ci. Enfin, ce fut une lubie qui dura le premier mois, mais sans plus.

En retrouvant ses frères qui étaient en troisième année, l'Anglo-écossais apprit également des choses peu ragoûtantes sur Kenneth. Celui-ci fut victime de brimades durant lesquelles Arthur n'était nullement au courant, alors qu'il restait bien au chaud à la maison et en toute « tranquillité » dans son école à Saint-John. Si le blond était encore trop « petit » pour pouvoir imposer sa protestation et quelconque protection efficace pour son aîné, il ne fallait pas oublier qu'il avait un certain... caractère. Déjà parfois dur à gérer socialement, le nouveau Lupy se fit une première mauvaise réputation en agissant trop brutalement avec la dernière vague de « mauvaises graines » qui discriminaient le loup-garou. Il ne pouvait pas faire grand-chose... hormis crier et jeter des cailloux avec ses petits bras. « Tiens ton frère en laisse, woh ! » qu'il entendait souvent, au départ. Mais la crise fut de courte durée.

Si Arthur s'était déjà fait quelques ennemis – ou plutôt, une sale réputation de soi-disant ennemi – il avait tout de même su gagner l'amitié de quelques personnes. Notamment d'un Japonais à peine plus vieux que lui, ainsi que d'une fille un peu plus âgée... Une fille, peut-être, mais avec qui il passa une certaine partie de son temps ; Arthur n'avait encore que 11 ans : pour lui, si ça n'était pas une amie, ça pouvait être un genre d'amourette de jeunesse (pour ne pas dire « de couche-culotte »). Frances, qu'elle s'appelait. Une petite blonde de deux ans son aînée – quand allait-il connaître quelqu'un de son âge – qui aimait le taquiner, mais jamais sans mauvais fond. Elle était à Cervirald et parlait avec cet accent français qui déchirait son anglais comme Arthur avait du mal à le supporter. Mais pour elle, il pouvait bien faire – hm – un effort.

Malgré ça, c'est une amitié toute particulière qu'entretenait Arthur avec Frances. Il la laissait lui coiffer ses mèches rebelles lorsqu'elles poussaient trop et elle semblait parfois vouloir lui refaire son éducation – en même temps, n'importe qui aurait eu envie de le faire – à la moindre impolitesse ou rébellion. La plupart du temps, ça relevait plus de la provocation que de la discussion, jusqu'à ce qu'un jour, ça explose...

La langue française, c'est compliqué, aussi. On ajoute des lettres silencieuses, on en met des doubles, on met des genres aux mots et on confond la prononciation du « I » avec « E »...

Francis - et non pas Frances - était un garçon, abruti.

Du jour au lendemain, l'avis d'Arthur sur cette-... ce crétin menteur et manipulateur changea radicalement. Il aurait pu lui dire ! Il aurait pu mettre autre chose que la jupe de l'uniforme ! Mais non, c'était sans doute beaucoup plus drôle de s'amuser à dire tout et n'importe quoi, sauf la vérité !

De mauvaise foi, Arthur ne voulait rien entendre ; pas même qu'il ne s'agissait pas de mensonges. Juste qu'on avait pas évoqué le genre de Francis qui lui paraissait... évident. Le temps passant, la rancoeur se transforma en agacement, puis en colère. Assez rapidement, Francis et Arthur devinrent comme chat et chien (et Arthur, c'était sans doute le chat ; toujours à griffer en cas d'approche, même la plus innocente).

De toutes façons, il allait trouver de meilleurs amis. Des gens plus fréquentables. À qui il pourrait faire confiance, et surtout, des gens capables de tenir un secret... Pas question de mettre Francis au courant sur sa capacité à parler aux serpents.

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En grandissant, Arthur a souvent changé. Il lui suffisait de rencontrer quelqu'un d'un peu détestable pour se faire un ennemi ou passer une mauvaise journée, comme de faire la connaissance d'une personne plus raffinée pour se sentir bien entouré, voire parfois flatté. L'Anglo-écossais n'avait pas besoin de faire la fête ou des bêtises pour s'amuser durant ses années de scolarité. Au contraire, il avait même tendance à beaucoup travailler, et parfois plus que nécessaire.

Et durant sa quatrième année, il bailla beaucoup.

- Tu dors pas assez, toi, lui fit remarquer un camarade Lupy.
- Tiens, tu entends ?
- … Quoi ?
- Le silence.

Encore une réplique qui lui fera perdre l'occasion de se faire un nouvel ami, mais ce n'était pas plus important que ses devoirs. Il ne le connaissait pas beaucoup, de toutes façons. En plus, 14 ans, c'était l'âge où il nageait encore en pleine période de rébellion : beaucoup de vêtements un peu déchirés et des semelles compensées. Non, il n'était pas petit, mais il adorait fantasmer sur l'éventualité de donner un coup de pompe dans la tronche. Sans doute l'a-t-il fait juste une fois... à FrancEs.

Mais à l'aube de son quinzième anniversaire, Arthur se débarrassa de cette image pour en adopter une plus distinguée. Il prenait soin de son uniforme, préférait les chemises, et ne portait plus aucun bijou... enfin, presque. S'il ne met plus de boucles d'oreilles, il lui arrive encore de porter une bague dans la semaine parmi la large collection qu'il n'a pas pu se résoudre à mettre dans un carton... Valeur sentimentale. Et « Casse-couilles » devint Jerkland. Toujours désagréable et rarement trop gentil.

Sa relation avec ses frères non plus n'était pas resté à un point catastrophique, mais il y avait cette large différence de caractère et cette absence de complicité qui faisait qu'entre eux trois et les jumeaux seulement, ça n'était jamais pareil. Arthur s'épanouissait parfois seul, parfois avec une, deux ou trois personnes... qu'elles soient du monde des moldus ou non.

Le monde magique, en fait, lui était tout ce qu'il y avait de plus suffisant à connaître.
(c) Ilukaan
            
Vincent Leroy
Monsieur le Directeur
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Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.

ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1670
ϟ Gallions : +infini
ϟ Fiche : Ici
ϟ Âge (RP) : 50 ans
ϟ Année scolaire : Personnel
ϟ Titre(s) : Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
Vincent Leroy
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Sujet: Re: There is no time for fun |
Sam 12 Mai - 0:31
                    
Message du staff
Validation
Accompagné par d'autres nouveaux élèves, tu es appelé par le directeur à t'avancer au centre du Dôme. Scruté par les élèves et étudiants, tu regardes alors ton reflet dans la fontaine qui va décider de ton sort. D'abord voyant ta sale tête dans l'eau, tu remarque que le reflet semble se changer peu à peu jusqu'à prendre la forme d'un loup.  Tu es d'autant plus surpris quand l'animal commence à pousser un cri dans toute la salle. Tout le monde se met soudainement à t'applaudir, tandis que le directeur s'approche de toi avec un rubis brut qu'il met autour de ton cou. "Bienvenu à Lupy !"

—> Te voilà validé, tu peux désormais poster dans tous les recoins du forum, RP-Post ainsi que RPCB.
—> N'hésite pas à voir la chambre qui t'a été attribuée.
—> Si ton personnage est en cursus universitaire, il peut postuler pour avoir un job d'étudiant.
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—> N'hésite pas à faire une demande de RP pour trouver un partenaire d'écriture !
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