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✵ A martyr, victim of his own ideals; flowers will bloom from your sorrow | Kaveh [Terminée] | | | Sujet: ✵ A martyr, victim of his own ideals; flowers will bloom from your sorrow | Kaveh [Terminée] Jeu 8 Juin 2023 - 16:33 Kaveh Heydari
Genshin Impact | | Identité | ✺ Heydari (حیدری) ✺ Kaveh (کاوه) ✺ 23 ans ✺ Iranien ✺ Farsi, anglais. Il est également apte à tenir plus ou moins aisément une discussion en arabe, et connaît quelques bribes de français en raison du remariage de sa mère. ✺ Né le 9 juillet 2000 à Shiraz, en Iran. ✺ Yeux bruns aux reflets cornaline sous les éclaircies, cheveux blonds aux pointes cendrées. ✺ Il mesure 1m84 et pèse 69 kg, bien qu’il arrive à son poids d’osciller. |
Who am I...? Kaveh est un sorcier sang-mêlé appartenant à la maison Cervirald et en 13ème année. Il suit le cursus Arts magiques, spécialité Architecture. Il ne possède aucun don, outre celui d’attirer les bestioles tel Orphée, et n'occupe aucun poste.
Sa baguette est faite en bois de pommier, avec un cœur élaboré à partir d’un rameau de corne de shâdhavâr, d'une longueur de 29, 8 centimètres, d’une finesse remarquable et d’une subtile fragilité. Son animal de compagnie est une jeune chatte qu’il a nommée Parī.
Son patronus est un paradisier royal. L'odeur de son Amortentia est composé de l’atmosphère olfactive singulière de la maison où il a grandi, d’un pêle-mêle de senteurs de parchemins et de vieux papiers et de la fragrance inoubliable d’une étrange eau de rose, pourtant indissociable du halva qu’il n’a pas pu terminer lors des funérailles de son père. Son reflet dans le miroir du Riséd lui renvoie l’image du salon du foyer familial, traversé par de fins rayons solaires perçant les rideaux translucides. Sa mère s’attelle à quelques esquisses, et son père la contemple avec une affection indicible. Son Épouvantard se matérialise en des ténèbres venues le rendre captif de leur étreinte oppressante, et desquelles il ne peut s’échapper. Émergeant des ombres, comme animé par un ultime souffle de vie, son père, portant les mêmes atours que ceux dont il était paré lors de sa mort, lui adresse un regard aussi funeste qu’accusateur.
Il n'a pas de famille présente à Ilukaan, bien qu’il ait des demi-frères et sœurs étudiant à Beauxbâtons. Sa matière favorite est l’Histoire des arts et la matière qu'il aimait le moins était autrefois le Vol sur balai, car le sien était quelque peu … récalcitrant (pour ne pas dire complètement rebelle). Derrière l'écran Pseudo & pronoms : Aife | ElleSouhaites-tu être parrainé·e ? NonAvatar : Numérobis de Genshin ImpactCode du règlement : [MP au staff]Comment as-tu trouvé le forum ? Je joue Shinobu. J'avais déjà une girlboss, maintenant j'ai une babygirl.Un petit mot ? C’est un personnage qui sort un peu de mes habitudes rôlistiques mais j’espère être à la hauteur ! Désolée d’avance si je n’y parviens pas. ;; headcanons Règle numéro un : AlHaitham a toujours tort. ✵ Il n'y a pas de règle numéro deux. AlHaitham a toujours tort, c'est tout ! ✵ Fauché comme les blés. Il fait preuve d'une crainte maladive lorsque quelqu'un semble au fait de ses difficultés financières, et a tendance à considérer ce défaut comme sa plus grande honte, jusqu'à en pâlir d'angoisse quand il en est mention au cours d'une conversation. ✵ Il a été, à sa toute première rentrée, un Fontainefloue. Il a manqué de peu de rejoindre les rangs des Strixyst. ✵ Dans une optique d'arrondir ses fins de mois, il réalise les dessins que certains se plaisent à lui demander (quand bien même il peine à comprendre les demandes parfois particulières de certains clients..). ✵ Il est un amateur de dattes, et semble avoir un faible pour les mazafati. Il aime également les fruits frais, dont les raisins noirs. ✵ Joueur de setâr à ses heures. ✵ Au cours de ses premières années, Kaveh faisait montre d'une grande curiosité à l'égard des œuvres qui ornementent la salle des tableaux. Pourtant, dès que l'occasion lui a été donnée d'en franchir la barrière pour visiter son paysage, celui-ci a été fortement perturbé par le non-respect des notions esthétiques qu'il y découvrait qu'il n'y est plus jamais retourné. ✵ Sans qu'il ne puisse y faire quoi que ce soit, il semble susciter l'affection des animaux et des créatures magiques qui croisent son chemin. L'on ne compte plus le nombre de fois où Kaveh s'est retrouvé avec un chat accolé à sa cheville en début de cours. ✵ Il ne parvient d'ailleurs pas à résister à leurs yeux doux, et leur offre toujours une part de son déjeuner lorsque ceux-ci viennent quémander. Il a déjà élaboré un abri en une nuit pour protéger un chat errant de la pluie. ✵ Accoutumé aux nuits blanches. ✵ Le nom qu'il a donné à sa compagnonne au long pelage fait référence aux êtres ailés issu des mythes perses, pareils aux fées, et dont le raffinement et la beauté ravissent ceux qui les voient : les pariyān. ✵ Il use parfois d'une plume ensorcelée pour consigner ses écrits, tant ses mains sont vouées à manipuler tout son matériel architectural. Semblable aux plumes à papote, elle est néanmoins dépourvue de leur caractère espiègle. ✵ Dès lors qu’il relève un petit défaut de construction à un bâtiment, comme une tesselle mal disposée au sein d’une mosaïque, il devient tout à coup très préoccupé et y pensera toute la journée. ✵ Il apprécie le port des giveh, des chaussures traditionnelles. ✵ En dépit de son ouverture d'esprit et de l'écoute qu'il cède aux critiques sur son travail, sa fierté semble en prendre un coup lorsqu'un avis peu développé est fait à l'encontre de son art. ✵ Très sensible aux arts, quels qu'ils soient, Kaveh ne peut s'empêcher de poser à un artiste les questions qui lui animent l'esprit après avoir contemplé une œuvre prompte à l'émouvoir. ✵ Il peint, crayonne, et s’intéresse à la sculpture au cours de son temps libre. ✵ Expressif et spontané, il n'est pas complexe de cerner ses émotions tant celles-si se lisent sur sa figure comme dans un livre ouvert. ✵ Les châteaux et autres tours en sable qu’il façonne sur la plage avoisinant le campus sont toujours doués d’une impeccable méticulosité. ✵ Il connaît les rudiments des runes, et est capable de décrypter certaines écritures absconses. ✵ Bien qu'il trouve l'endroit d'une beauté époustouflante, l'observatoire n'est pas sans lui procurer une certaine mélancolie lorsqu'il daigne en franchir le seuil : son défunt père était chercheur en astronomie. ✵ Il souffre d'un léger asthme. Si celui-ci se révèle peu handicapant au quotidien, courir sur de longues distances lui est pénible et son souffle peine à se régulariser lorsqu'il est en proie à une angoisse. ✵ Rester trop longtemps sous un soleil de plomb lui cause quelques petits vertiges et une irrépressible envie de sommeiller. À l'inverse, il est aussi frileux. ✵ Bien qu'ayant un attrait pour la liqueur et le vin, l'une des principales raisons pour lesquelles il se révèle faible face aux spiritueux est qu'ils lui font oublier ses soucis. ✵ Garçonnet, il jouait à assembler des blocs les uns sur les autres afin d'édifier de belles constructions issues de son imagination infantile. ✵ La disparition de son père, survenue durant son enfance, et l'éloignement progressif de sa mère jusqu'à ce que celle-ci s'en aille refaire sa vie en France lui furent bouleversants. Ses souvenirs douloureux reviennent parfois le hanter dans ses rêves. ✵ Il vit seul depuis le départ de sa mère. Il ne connaît pas réellement sa nouvelle famille, sinon les nouveaux liens adelphiques, et semble peu enclin à entretenir une conversation épistolaire avec Faranak, sa génitrice, par crainte de la déranger dans ses joies nouvelles. ✵ Il est rarement vu sans la compagnie d'une ingénieuse boîte à outils flottante que la magie a su un jour rendre vivante : Mehrak. Véritable antiquité ensorcelée qu'il a achetée à un vendeur de babioles du monde magique, la boîte l'aide du mieux qu'elle le peut dans certains de ses projets, et ne s'exprime que par le biais de "bip" et de "boop". Au cours de ses interactions, il n'est pas rare qu'elle affiche quelques expressions via des luminescences vertes. ✵ Un élan de crédulité l’a un jour poussé à croire les dires d’un marchand de rue : pour chaque porte-clé vendu, un enfant démuni de sa région natale recevait un repas ! Il en a donc acheté une douzaine… ✵ … et s’est retrouvé d’autant plus ruiné. ✵ L'usage de sortilèges pour transporter les objets qui lui sont trop lourds lui est fréquent. Il a une fâcheuse tendance à secouer sa paume ensuite, comme si son propre bras avait souffert dudit poids. ✵ En dépit de sa piètre situation économique, Kaveh jouit d'une certaine popularité auprès de ses pairs. C'est un étudiant indubitablement brillant, et prompt à faire preuve d'une grande gentillesse. ✵ Carnets de croquis, équerres, règles, compas : vous seriez étonnés de découvrir le nombre d'instruments géométriques qu'il comporte dans ses affaires. ✵ Il apprécie le fatteh, dont il a appris la recette auprès de son père lorsqu'il était encore un très jeune garçon. Les plats épicés ou qui se dégustent très chauds n'attirent en revanche pas sa sympathie. ✵ ENFP, Inspirateur. ✵ Kaveh est de ceux qui remarquent les subtilités chez leurs pairs, quand bien même ceux-ci s'essayent à dissimuler leurs problèmes. Attentif à son prochain, il n'est pas rare qu'il s'intéresse au fardeau des autres et qu'il leur partage des mots d'encouragement pour les égayer. ✵ C'est un gaucher aux mains délicates. ✵ Rarement gagnant aux jeux de cartes.. c’est lorsqu’il se sent confiant qu’il subit les stratégies dévastatrices de ses adversaires. ✵ Il s'en remet souvent à la chance. ✵ Il n'est pas rare qu'il oublie sa pierre de maison quelque part, avant d'en prendre soudainement connaissance en tâtant ses atours devant la porte close du bâtiment des Cervirald. S'ensuit un profond soupir révélateur d'une triste habitude, un contact las entre sa paume et son front, puis un faible mouvement d'épaules abaissées. « Pas encore.. », souffle-t-il alors, défaitiste. ✵ Toutes les cartes rares qu’il obtient en ouvrant des boîtes de Chocogrenouilles sont offertes à l’un de ses plus proches amis, Cyno. ✵ Les enfants semblent l’apprécier. ✵ L'alcool lui délie la langue sans ambages, et il ne peut se vanter d’avoir une forte résistance aux boissons fortes. Il en devient très franc - et parfois un peu trop. ✵ Les pratiques divinatoires, aussi admirables soient-elles, ont tendance à le rendre défiant : c’est qu’il craint quelque peu de devoir faire face à des vérités qu’il a délibérément choisi de dissimuler dans les tréfonds de son être. ✵ Il adorne sa sacoche académique d'un petit porte-clé à l'effigie d'un mignon petit lion. Hélas, la babiole se défait de son attache fréquemment, et il n'est pas rare qu'elle soit trouvée dans le campus par d'autres élèves. ✵ Du temps où il était un écolier du premier cycle, il ornait sa tête d'un petit béret assorti aux tons des tissus de son uniforme. ✵ On lui connaît une fâcheuse manie, laquelle lui a valu d'être réprimandé quelques fois par le personnel. Il a en effet pour mauvaise habitude d'annoter quelques commentaires personnels dans les ouvrages qui retiennent son attention. Oui, même ceux des rayons de la bibliothèque d’Ilukaan. ✵ Une bien énigmatique couronne, faite de fleurs et de feuilles immarcescibles, trône au sein de ses effets personnels. Si cette tiare végétale semble avoir été confectionnée avec une touchante innocence, Kaveh n'a jamais été en mesure de savoir d'où elle provenait - et, par-dessus tout, qui en était le créateur. « People who know what drives them to create deserve our respect. Wouldn't you agree? » « The ability to appreciate beauty is an important virtue. » L’on disait de lui qu’il avait hérité de la beauté de sa mère.
✺ Il apposa un regard songeur sur le liquide pourpré qui séjournait encore dans le fond de son verre à pied. L'image qui se reflétait sur la surface ondoyante de son breuvage lui fut suffisante pour que l'attention qu'il accordait jusqu'alors aux échanges animés entre ses camarades de beuverie s'amenuise. Les élévations de voix vouées à dynamiser la conversation amicale se dissipèrent et, bientôt, il discerna dans cette ambroisie d'un soir son propre portrait.
Le mirage se fit trouble et, accusant les sensations chaleureuses que faisait naître en lui le vin, il porta une paume à son front échauffé, un sourire torve aux lèvres. L'enivrement léger auquel il était sujet était-il la raison pour laquelle les souvenirs lui revenaient dans un instant aussi peu propice qu'une réunion entre collègues de promotion ? Ce n'était pourtant pas le moment le plus judicieux qui soit...
Les racontars allaient bon train, du temps où Faranak, sa tendre mère, effectuait sa scolarité dans l'une des plus prestigieuses écoles de magie du monde. Il se répandait parmi les corridors que du sang de vélane coulait dans ses veines, tant on la savait pleine de grâce et de charmes à nuls autres pareils. Que ces déclarations soient extraites de l'imagination naïve des jouvenceaux, jadis prompts à rosir à la vue des yeux de la belle et à tomber en pâmoison à son approche, ou qu'elles soient bâties sur des vérités, peu semblait désormais importer : car lorsqu'il vint au monde, tous louèrent la ressemblance mirifique entre la femme et le fils.✺ Discerner la silhouette de Kaveh au sein des allées de l'académie d'Ilukaan ne relevait pas de l'épreuve la plus assidue. L'extravagance qui se plaisait à parer son allure au quotidien suffisait en elle-même à le distinguer d'une foule et des groupuscules formés à l'occasion de travaux pratiques. Exubérant, il l'était volontiers ! S'il ne figurait pas réellement parmi la liste de colosses qui peuplaient les couloirs de l'école de magie, son allure était bel et bien la sienne. Singulier, haut en couleur et prompt à se faire remarquer par moults moyens, Kaveh était d'un charme tout à fait original. Son gabarit était loin d'être celui d'un vaillant duelliste ou d'un athlète affirmé. Il présentait à ses pairs une morphologie svelte, laquelle frappait qui la regardait par sa finesse. Aux antipodes de ceux dotés d'une force herculéenne, il se rapprochait d'Adonis de par l'élégance qui s'exhalait de ses contours, quand bien même le tracé fin que dessinaient les lignes subtiles de ses quelques muscles se laissait deviner au travers de l'étoffe. Certaines rondeurs se devinaient en-dessous de ses reins : un esthète au regard indiscret pourrait, n'ayons pas peur de le dire, qualifier Kaveh de callipyge. Sa démarche, elle, était celle d'un homme prompt à témoigner de son assurance : il convenait, après tout, de faire bonne impression ! Au-delà de la façon élégante qu'il avait de se mouvoir, chaque gestuelle qu'il aimait à exécuter était d'une curieuse vivacité. Un simple mouvement de bras astreignait ses tissus à virevolter et finissait toujours par faire résonner, pour qui aimait à y prêter son attention, les fins cliquetis nés de ses ornements. Voilà ce à quoi s'apparentait sa carrure : élancée, certes gracile, accentuée par une aura charismatique susceptible d'émaner hors de lui lorsqu'il faisait dans la sociabilité ‒ soit la majeure partie du temps. Il avait d'autre part le grain de peau lisse. Son derme hâlé virait au pigment bistré lorsque le soleil jetait sur lui ses plus généreux faisceaux (bien que Kaveh soit souvent enclin à chanceler sous les fortes chaleurs, tant il était d'une nature plutôt... sensible). Si par mégarde le stigmate d'une cicatrice se révélait sur un recoin de son enveloppe charnelle, il y avait fort à parier qu'il était dû à une maladresse de la part de l'artiste. Après tout, user d'un maillet ou d'un ciseau pour modeler un buste, ou bien d'outils voués à taillader les pièces minutieuses de l'une de ses maquettes bien-aimées s’avérait parfois dangereux. Ses phalanges fuselées, destinées à donner vie à toutes ses créations, étaient différentes de celles de ses comparses masculins par leur délicatesse apparente, bien qu'elles soient révélatrices de son dur labeur par la présence occasionnelle d'estafilades et autres entailles bénignes et malencontreuses à leur surface. Kaveh riait, souriait lorsque la vie lui offrait ses merveilles et fronçait les sourcils avec mécontentement lorsqu'elle parsemait son destin de fâcheuses contrariétés. Son sourire était doux lorsque ses nombreux élans empathiques le poussaient à prêter une oreille attentive à ses amis, ses bras se liaient sur son poitrail avec dépit lorsque l'on tournait au ridicule ses idéaux, et ses poings se serraient avec agacement lorsqu'une remarque déplaisante lui était nonchalamment jetée à la figure et le rendait bougon. Sa physionomie se parait d'une véritable kyrielle d'animations tant il était d'un naturel expressif, et les discussions qu'il menait avec autrui se laissaient moduler par les élévations spontanées de son timbre de voix. Son esprit primesautier le poussait ainsi à déployer des mimiques variées selon les situations qui s'offraient à lui. Il aurait été impensable de dresser le portrait de Kaveh sans toucher deux mots de la sincérité avec laquelle les reliefs qui parsemaient son visage évoluaient au fil de ses humeurs. Tout, pour ainsi dire, allait de pair avec ses traits : les galbes de sa figure, empreints d'une finesse qui n'étonnait plus tant elle n'était qu'un écho parmi tant d'autres à son aspect physique, étaient dessinés avec la même subtilité. Son regard rutilait comme les grains abondants d'une grenade mûre miroitent au soleil et, lorsqu'une idée créative germait parmi ses nombreux projets, les prunelles de ses yeux à la forme féline et aux reflets pareils à ceux d'une cornaline s'éclairaient d'enthousiasme. L'ardeur qui le gagnait à chaque élan d'inspiration n'avait de cesse de vivifier son œillade, d'autant plus mise en valeur par des cils naturellement longs, sombres comme pouvait l'être la noirceur d'un fusain. En bon coquet qu'il était, le recoin externe de ses paupières était fréquemment fardé d'une poudre au ton chaud venue mettre en exergue le perçant de son regard. Au-dessus de sa bouche à la pulpe pleine, prompte à sourire avec courtoisie, des éphélides discrètes se devinaient parfois sur la surface de son nez à l'arête droite, et constellaient ses pommettes, bien souvent soumises au joug de teintes chaleureuses lorsque l'embarras, l'alcool, la colère ou la flatterie se jouaient de lui ‒ à ses dépens. Quand bien même ses fins sourcils avaient beau s'abaisser sous la concentration de cet architecte en devenir, ou bien lorsqu'il paraissait en public afin de lui conférer une allure des plus confiantes, ils se haussaient aisément lorsqu'une nouvelle, qu'elle soit de bon ou de mauvais augure, le décontenançait. La chevelure léonine dont il était doté relevait de l'atypique et, bien qu'elle soit dépourvue de toute couleur extravagante comme la magie pouvait en créer en en variant les tons, la sienne n'en demeurait pas moins insolite. Sa terre natale ne lui avait donné que rarement, sinon jamais, l'occasion de rencontrer des individus à la crinière aussi blonde que la sienne. De sa frange, il aimait à extraire une épaisse mèche dont la course s'arrêtait aux abords de l'extrémité de son nez, et à laisser deux pans de cheveux chuter sur ses tempes. Le long de sa joue droite, quelques crins dorés, plus longs que les autres, dévalaient nonchalamment. Une natte s'incurvait à l'arrière de son crâne, rejoignant un amas de brins aux nuances solaires : il mettait un point d'honneur à les sceller par le biais de barrettes rouges, simples et parfois entrecroisés. Ses pointes hirsutes descendaient éparses jusque dans les sillons de ses omoplates : on y découvrait un curieux coloris cendré, trace indélébile de sa première manifestation dans le domaine de la magie, et dont le souvenir lui était, hélas, encore douloureux. Loin de paraître comme une incohésion générale, sa tignasse demeurait ainsi disciplinée avec une certaine rigueur, outre quelques mèches rebelles. Lorsque l'heure était à la créativité, il n'était pas rare qu'il les élève en un chignon décoiffé, ou qu'il les réunisse en une tresse cascadant sur la saillie d'une épaule. Son profil s'ornait d'une sémillante plume d'azur, et il adornait ses oreilles de boucles mordorées, aux formes évoquant celle de figures géométriques. Lorsqu'il ajustait avec minutie les extrémités de son uniforme, il n'était pas impossible qu'il entrouvre l'encolure de sa chemise lors des temps chauds. Il cerclait sa taille d'une pièce d'étoffe lui faisant lieu de ceinturon, et laissait pendre avec satisfaction, sur les sommets de sa cuisse gauche, l'émeraude scintillante de la maison Cervirald, montée sur un réceptacle en laiton. Ses attraits vestimentaires, en-dehors des contraintes académiques, soulignaient son goût pour le raffinement. Il aimait à se vêtir de chemises aux manches bouffantes et d'ensembles harmonieux, non sans agrémenter ses atours de fins détails ornementaux et mordorés. Kaveh affectionnait se parer de couleurs : il était comme ces oiseaux les plus exotiques, écartant le pan de leurs ailes pour se pavaner sous les yeux d'une cour aux frondaisons luxuriantes. Toute parade fougueuse qu'il présentait lui donnait l'occasion de dissimuler, sous l'ombre de ses ailes bariolées, les défauts qui lui consumaient les plumes. Kaveh, en agissant ainsi, sauvait les apparences. ✺ « Kaveh ? », l'appela une voix inquisitrice.
L'interpellé redressa le menton, s'extirpant de la pesanteur amère de ses pensées. En comprenant que le reste du quatuor l'attendait pour trinquer à l'unisson, il captura promptement sa coupe, après s'être maladroitement excusé.
Son bras s'érigea, et tous firent résonner les verres en un tintement général. La sonorité de ses songes moroses demeura un temps dans l'esprit embrumé du jeune homme : il en fit taire les échos à sa manière, incitant ses lèvres à se parer d'un sourire aux nuances des plus radieuses.L’on disait de lui qu’il avait hérité de la bonté d’âme de son père.
✺ Quel esprit affable que celui de Kaveh. Aux oreilles friandes de rumeurs, le bruit se répandait qu'il occupait une place de choix parmi les sorciers les plus créatifs de sa génération. Les langues les plus généreuses en termes de flatterie allaient même jusqu'à chanter les louanges de son génie : ses pensées étaient vastes, ses connaissances multiples, et la sympathie qui rayonnait hors de ses contours en ardents faisceaux faisait de lui un étudiant généralement apprécié de ses comparses. Aux antipodes des virtuoses inaccessibles de par leur port altier et la hauteur qu'ils se donnaient pour toiser le monde depuis des hauteurs imaginaires, cet artiste de la maison du cervidé était d'une ineffable gentillesse. Il avait pour coutume d'affectionner un vieil adage duquel il était devenu un fervent défenseur : « aide les autres, et les autres t'aideront en retour ». Kaveh avait la parole aimable et un sens de l'écoute comme en sont dotés les âmes bienveillantes auprès desquelles on accourt pour se délester d'un tourment. L'attention qu'il portait au monde qui l'entourait était d'une déroutante sincérité, et force était d'avouer que Kaveh était de ceux qui notifiaient les petits détails sans chercher à vocaliser ses pressentiments. Ainsi, lorsque sa concentration parvenait sans réelle difficulté à s'attarder sur les infimes indices susceptibles de révéler un mal-être chez son interlocuteur, le jeune homme imposait une pause prudente à leur échange, et se risquait toujours à s'enquérir de son état. Loin de se refermer sous une vexation malvenue s'il se confrontait à un refus des plus polis, il se contentait alors d'incliner la tête, et veillait à recommander à son homologue de prendre soin de lui. Peu lui coûtait alors de gratifier son auditeur d'une parole encourageante, et pleine de bonnes intentions. Une irrépressible empathie le dominait à ses dépens. D'aucuns diraient que la sensibilité dont il était pourvu était prompte à lui causer du tort; et les langues les plus acerbes, elles, n'éprouveraient aucune honte à assimiler ce trait psychologique à son plus gros défaut. Tout effort entrepris afin de chasser une bonne fois pour toute cet altruisme débordant était vain, car chaque tentative de s'en défaire le faisait revenir deux fois plus fort. Aussi fine son intuition pouvait-elle être, et aussi aiguisé était son sens de la sagacité, cette compassion profonde entraînait avec elle une crédulité parfois... navrante. Nombreuses avaient été les fois où Kaveh avait fait montre d'une naïveté déconcertante. C'était là un aspect de sa psyché qui semblait étonner ceux qui avaient eu vent des expertises de cet esthète raffiné, et il arrivait bien souvent que l'on se demande comment cette véritable lumière faisait-elle pour se faire si aisément tromper par les guets-apens. Vous parviendriez à le convaincre que les gallions qu'il verserait pour vous seraient redistribués dans un orphelinat sorcier pour y promouvoir l'éducation que le blondin plongerait à pieds joints dans cette rouerie après quelques dizaines de minutes d'échange et de négociations. Sa bonté extrême en faisait quelqu'un susceptible d'être dupé avec une aisance surprenante et, hélas, il arrivait généralement qu'il s'en rende compte trop tard... Au sein de son enveloppe de chair et de sang résidait un cœur charitable, juste et palpitant sous une passion débordante. L'amour qu'il concédait aux arts ne semblait connaître aucune limite et, en bon adepte de la beauté qu'il était, il vouait toute sa concentration aux discussions profondes sur le sujet — quitte à ne pas voir le temps lui filer entre les doigts. Assister au fruit des efforts de ses pairs lui embrasait les sens : dès lors qu'un camarade lui présentait une esquisse prompte à provoquer chez lui un émoi, une véritable curiosité l'animait. Cet architecte en devenir aimait à découvrir les motivations de ses confrères et consœurs créateurs de merveilles, et à en comprendre les subtilités. À ses yeux amourachés de l'esthétisme, apprécier la beauté était une vertu dont tout le monde devrait profiter. Pour lui, il n'était pas nécessaire de comprendre d'emblée ce qu'il appelait le « vrai » art : or il souhaitait, comme l'avait longtemps espéré sa mère bien avant lui, que le monde en saisisse la valeur et le sens. La passion indicible qui s'était insufflée en lui était pareille à une lame à double tranchant. Loquace et désireux de s'exprimer lorsque l'enthousiasme le gagnait, les échanges qui savaient piquer son intérêt le galvanisaient. Aussi avait-il un goût prononcé pour l'art de la conversation. À l'écoute qu'il faisait d'un compliment quelconque sur l'appréciation de sa présence, un embarras doucereux paraissait le gagner et, si on lui admettait que sa compagnie était fort agréable, sa figure se parait de teintes cramoisies. Avec une hésitation que la gêne se plaisait à marquer, il détournait l’œillade et, poing aux abords des lèvres, vous demandait, éperdu de confusion, si vous ne vous jouiez pas de lui — ou s'il ne s'agissait pas là d'une plaisanterie vouée à le taquiner. Il arrivait néanmoins que Kaveh soit contraint de faire face à des détracteurs. Lui qui avant tant à cœur de partager ses perceptions succombait au joug de la vexation lorsqu'un avis froid était cédé à ses créations ou à son idéologie. Un certain agélaste particulièrement agaçant qu'il ne connaissait que trop bien, et dont le nom ne pourrait être prononcé sans que le virtuose ne croise ses bras sur sa poitrine, n'avait de cesse de lui dire, lors de leurs très nombreux débats virulents, que ce Cervirald était d'une irrévocable fragilité. Sans être le plus vaniteux des hommes, ses innovations et la réputation dont il bénéficiait suscitaient chez lui une certaine fierté qui le poussait à grincer des dents lorsqu'un commentaire dépourvu de toute réflexion était offert à l'une de ses créations. Aussi à fleur de peau pouvait-il être dans ses heures les plus sombres, il consentait à faire des concessions. Quelle idée saugrenue pour lui que d'infliger à un mécène la vue d'une commande qui ne lui inspirait rien, sinon de l'insatisfaction ! Opiniâtre lorsqu'un projet consacrait l’entièreté de son esprit créatif, il y accordait alors ses jours et ses nuits — quitte à, parfois, devenir déraisonnable quant à sa propre santé. Au-delà d'un souhait de plaire contre sa réelle volonté, Kaveh affectionnait l'idée d'équité. Ce fils de chercheurs priorisait le vivre-ensemble comme la cohésion de groupe et, à ses yeux, la bienfaisance était une vertu inestimable qui faisait se mouvoir les rouages du monde. Bien qu'émotif lorsque les domaines qu'il aimait étaient en proie à la critique, il ne lui était pas complexe de se remettre en question, et écoutait en fin de compte ce que les contempteurs avaient à dire quitte à corriger son propre jugement. Tous avaient le droit de se forger un avis, et un courroux était aisément compréhensible si celui-ci était provoqué par de justes raisons. Ses largesses, son esprit vivace, son tempérament parfois vif et ses rixes verbales ô combien animées avec une certaine connaissance à lui semblaient faire de lui une personnalité attachante et dont la main serait toujours tendue aux esseulés. Une risette chaleureuse lui parait la courbe des lippes, libératrices d'un rire aux notes claires et d'une joie si fréquemment feinte qu'elle en ferait presque s'évanouir les sinistres nuées qui faisaient appesantir leur poids sur ses minces épaules. Pourtant, à l'abri des regards, il se permettait d'exhaler de bien mornes soupirs. La réalité différait en tout point des spectacles chimériques qu'il donnait à voir au monde qui l'entourait. Sous les ombres que projetaient ses allégresses factices, une douleur sévissait depuis des éons. Un mirage. Voilà ce qu'était l'artiste. Chacun a sa croix à porter, et celle de Kaveh l'avait depuis longtemps fait ployer sous sa charge pesante. Qui sourit n'est après tout pas toujours heureux, et le cœur lui-même verse des larmes qui n'atteignent pas les yeux. Le remords jetait son pan caustique sur lui lorsqu'il se retrouvait dans l'incapacité d'offrir son aide aux gens dans le besoin. La culpabilité lui tenaillait les sens sans qu'il ne puisse y faire quoi que ce soit, et il arrivait, lors de ses peines les plus profondes, qu'il se demande pourquoi donc cet épineux sentiment de repentir s'amusait tant à le tourmenter ... C'est qu'il avait le sentiment que ses élans charitables n'étaient que des leurres, parfois. La disparition soudaine de son père, qui jadis avait été encouragé par les mots enthousiastes de son enfant alors que celui-ci n'était encore qu'un petit garçon, l'avait marqué à jamais sans qu'il ne puisse s'en dérober. Cette faute était la sienne. Le corps et l'âme marqués comme s'ils avaient été frappés du sceau d'un fer rouge, Kaveh faisait s'évanouir ses démons dans ses coupes envinées. La crainte panique que ses aspérités soient dévoilées au grand public lui demeurait sur la conscience. Il était comme ces artistes que l'angoisse de l'insuccès guette inlassablement. L'idée même de choir des hauteurs sur lesquelles on l'avait placé se rapprochait, pour lui, du plus cuisant échec : car qui donc solliciterait les services d'un artiste condamné au déclin ? Tout génie, aussi prodigieux soit-il, n'était jamais à l'abri des caprices du destin. Lorsque, adulte, il avait posé une paume sur la poignée de la porte d'entrée de la demeure qui l'avait vu grandir, et qu'il avait entrevu les particules de poussière danser sous les lueurs purpurines du crépuscule, une mélancolie s'était mêlée à son souffle, et avait fait cédé une triste commotion à sa poitrine. Cette maisonnée vide lui avait amèrement rappelé la solitude qui le rudoyait depuis le départ de sa mère pour de nouveaux horizons, et qui revenait le hanter lorsqu'il se retrouvait loin de ceux qu'il osait appeler ses amis. Le parfum des roses était si alliciant, si capiteux, que l'on en venait à oublier que les fleurs, fatalement, ornaient le blanc marmoréen des suaires dont on drape les défunts. Dans sa douleur qu'il s'acharnait à faire taire, il obombrait, sous l'esquisse de ses sourires radieux, un chagrin silencieux. Voilà ce qu'était Kaveh. Un poète imparfait, un rêveur invétéré, soumis aux affres que lui infligeait le poids du passé. « Ars longa, vita brevis. » À la seconde même où elle courba l'échine et pencha la nuque vers cette minuscule chose confortablement enveloppée dans ses langes, la jeune femme ne put s'empêcher de sourire comme ces mères qui découvrent les traits et la figure pouponne de leur enfant pour la toute première fois.
Un bras malingre s'extirpa hors du couffin, dans l'espoir candide de parvenir à frôler les crins dorés qui se laissaient choir sur lui.
Il régnait dans cette chambre infantile une fragrance exquise : la fine odeur des nouveaux jouets boisés se mêlait à une allégresse parentale et à la chaleur des cœurs, d'autant plus galvanisées lorsqu'un homme à la crinière flavescente rejoint les côtés de la demoiselle.
« Il te ressemble tant... », souffla-t-il à sa compagne en une douce vocalise, sans parvenir ne serait-ce qu'un instant à se déposséder du bonheur qui lui parait les traits.
Faranak redressa les épaules pour enjoindre ses prunelles à rencontrer celles du jeune érudit, les joues rosies d'un touchant enthousiasme.
« Peut-être, mais il a les yeux de son père ! », s'amusa tendrement l'architecte en voyant le chercheur pencher derechef la tête en direction de l'objet de leur adoration, comme désireux à l'idée de vérifier à nouveau les reliefs juvéniles de leur garçon.
Un enfant si petit, si chétif encore, et pourtant capable de leur procurer tout l'épanouissement du monde.
Une phalange doucereuse et paternelle effleura la joue rondelette qui s'exposait à eux. Il résonna dans la pièce un rire bienheureux, né de la poitrine de ce petit astre prometteur.
Il avait tout d'un jeune soleil. Si petit, et déjà si rayonnant.
Un élan d'inspiration traversa la poitrine de la sorcière en une brève commotion. Pour cet enfant-là, un seul nom, entre tous ceux qui avaient fleuri en son esprit abondant, pouvait seoir.
L'allure d'un lionceau, le cœur chaleureux, et la figure aussi radieuse que pourrait l'être celle d'un petit monarque.
« Kaveh. » Les yeux aimants du duo se mirent à rutiler en voyant le nouveau-né s'engoncer de lui-même dans ses tissus pour clore ses mirettes, et respirer profondément : le sommeil avait jeté sa poudre d'or sur ses paupières, et l'accompagnait déjà dans des rêves ô combien réjouissants. « Appelons-le Kaveh. »
✺
La sonorité jaillissant de la fermeture de la porte derrière lui, après qu'il en ait franchi le seuil, eut un effet pareil à celui d'un rappel à la réalité.
La gaieté et les délices d'antan avaient laissé place au vide. La petite demeure familiale qui l'avait vu grandir se réduisait aujourd'hui au silence mortuaire.
Kaveh était aujourd'hui un sorcier émérite, fier partisan des arts magiques de la très renommée école de magie internationale d'Ilukaan dont il avait rejoint les bancs des années auparavant. Bien des enseignants et des aînés avaient loué son implication et sa rigueur, lesquelles témoignaient de son goût pour les études : or, jamais ne se serait-il permis de se reposer sur ses lauriers. L'académie représentait pour lui une chance ineffable de tisser des liens tout en enrichissant son esprit de savoirs inestimables.
À peine ces simulacres d'autrefois s'imposaient-ils à lui qu'il ne put s'empêcher d'expirer un lourd soupir. Il lui coûta de réaliser un pas, car s'éloigner de la sortie de cette résidence qu'il ne connaissait que trop bien le plongeait d'autant plus dans ce capharnaüm de souvenirs.
De l'écorce lustrée de la table du salon jusqu'aux ornementations fines et ouvragées du tapis du Fars qui avait accueilli tant de fois sa jeune silhouette lorsque l'heure était aux jeux, tout lui revenait avec une clarté frappante. Ces maigres détails lui apparaissaient comme s'ils dataient de la veille.
Il imaginait là, sur cette méridienne au tissu caressant, les contours de sa mère s'attelant à l'un de ses innombrables croquis, son visage si expressif modelé par un élan d'inspiration et de concentration profondes. Et, non-loin d'elle, sagement assis sur le divan avoisinant, il s'osa à entrevoir une silhouette éteinte au rictus bienveillant.
Las de son propre vague à l'âme, et enclin à chasser d'un revers de dextre ses afflictions, il contourna le récamier qui avait tant accaparé son attention, et disparut dans la pièce adjacente : la chambre d'enfant.
À peine ses iris grenade se mouvaient-ils sur les petits trésors dont l'alcôve recelait qu'ils ne purent se détourner des distractions qui gisaient sur le sol.
Celles qui, du temps où il était encore très jeune, avaient affûté son sens de la créativité aujourd'hui intarissable.✺ Le monde l'avait accueilli sous les meilleurs auspices. Né au cours d'un ardent mois de juillet, il vécut ses premiers jours entouré par les splendides merveilles comme la magie peut en créer. Fils unique d'un couple de jeunes sorciers appréciés de leurs pairs pour leurs précieux apports dans le domaine de la recherche, il fit la joie de ses parents dès lors qu'il s'époumona lors de ses premiers instants pour donner foi de sa bonne santé. Son père, dont il n'oublia jamais la grande générosité d'esprit, était un illustre membre d'une communauté de chercheurs en astronomie, et avait réalisé ses études dans une académie pour sorciers proche de sa région natale. Lorsqu'il y fit la rencontre de cette jeune fille aux hautes ambitions et dont la poursuite des rêves qui l'animaient n'aurait pu être remise en question, il lui porta aussitôt de tendres sentiments. Si Faranak recevait quotidiennement mille et une fleurs versicolores comme de celles qui jaillissaient d'entre les brins herbeux des jardins de leur école, la présence humble et taiseuse de ce jeune homme se distingua des autres. Il n'avait suffi que d'une étincelle pour embraser son cœur tout entier : rencontrer quelqu'un qui s'intéressait enfin à sa personnalité au-delà des charmes qu'elle avait à offrir lui fut salvateur et, lorsqu'ils s'unirent par les liens du mariage, elle se sentit plus heureuse que jamais. L'arrivée de Kaveh au sein du cocon familial vint couronner cette jeune famille de toute la béatitude du monde. Les passions parentales eurent tôt fait de toucher les intérêts de leur fils. L'on ne comptait plus les fois où il observait avec une patience rare la danse du poignet de sa mère, brillante architecte, et le tracé élégant que faisait naître son fusain retenu captif entre ses doigts fins. Dès lors que le voile de la nuit drapait la voûte, son père, tout en le retenant gentiment dans ses bras, lui présentait les rudiments des mystères que détenaient les astres. Il n'en fallait pas plus pour que les grands yeux de cette jeune tête blonde miroitent d'admiration et, lorsque l'envie le prenait, son paternel le portait aux nues pour le rapprocher d'autant plus du firmament. Leur lumière. C'était là une vie paisible. Une affection indicible s'élevait dans l'atmosphère dès lors qu'ils se réunissaient dans le séjour, et Kaveh se délectait de cette douceur avec cette insouciance dont seuls les enfants peuvent profiter. S'ils s'épargnaient de discours et de verbiages inutiles, une régnait au sein de la maisonnée. Lorsqu'il relevait sa tête pour prêter oreille aux appréciations des époux sur ses constructions faites de modiques blocs de bois empilés les uns sur les autres, à ses yeux pareilles à ces majestueuses forteresses comme on en entend la description dans les contes pour jeunes sorciers, et que son père glissait sa paume sur sa chevelure solaire pour la lui caresser aimablement, Kaveh se sentait chanceux. L'effusion d'amour qui régnait entre eux lui sembla éternelle. Au fond d'une malle qu'il avait gratifiée d'un sortilège extensible, le jeune homme, qui effectuait son errance dans les sillons du passé, déposa la dernière pièce géométrique sur le tas de souvenirs qu'il avait entrepris de rassembler. Éperdu dans les vertiges que lui provoquait cette chasse aux trésors dans son propre foyer, il envisagea de fuir la chambre pour voguer ailleurs.
Alors même qu'il esquissa un mouvement en direction de la sortie, un éclat diapré s'immisça dans son champ de vision. Là, déposée avec tout le soin du monde sur un mobilier et intouchée depuis des lustres, une multitude de bourgeons à la colorimétrie irréelle et fantasque lui sauta à la vue.
Une couronne de fleurs qui ne pourraient jamais faner se trouvait là, attendant d'être saisie par l'artiste qui la détailla un instant avant de l'emporter avec lui.
C'était là son adieu à ses gaietés d'enfançon.
Ses pas le menèrent jusqu'à la chambrée voisine. S'il se retint de ne pas river un regard sur le lit parental qui y trônait, Kaveh parvint à se convaincre de récupérer les préciosités susceptibles de demeurer là, sur un bureau, oubliées par sa mère lorsqu'elle s'en était allée. Un éclat de perplexité lui traversa l’œillade en une faible lueur lorsqu'il mit la main sur des carnets dont ses géniteurs usaient autrefois.
Un recueil de recherches agrémentées de notes complexes sur les énigmes du ciel lui tomba entre les paumes : c'était là le journal académique de son père. Un second carnet, abscons, scellé par l'apposition d'un enchantement qui ne cessait pas même sous l'incantation d'un sortilège de déverrouillage, l'interrompit dans ses fouilles.
L'idée d'en découvrir le contenu lui effleura plus d'une fois la pensée et, pourtant, Kaveh jugea sage de le glisser dans la boîte sans fond qu'il avait apportée.✺ Lorsqu'il se risquait à accorder une pensée à ces échos mnésiques heureux, un mal lancinant lui comprimait le cœur sans qu'il ne puisse y remédier. Le sentiment paisible et attentionné qui régnait depuis des années au sein de la résidence, et qui avait fait germer en lui l'idée qu'il pouvait se faire du mot " foyer", un jour, se craquela. Il ne se souvenait que trop bien de la splendeur que lui inspiraient ces belles affiches placardées çà et là dans les ruelles de la ville qui l'avait vu naître. Lorsqu'il tira sur la poigne de son père pour l'inciter à suivre son regard, celui-ci considéra un instant l'écriteau qui parsemait le papier, seulement visible pour les yeux des adeptes de sorcellerie. L'annonce d'un tournoi grandiose s'offrait à la sphère sorcière de leur contrée. Mis en place par l'académie elle-même, celui-ci promettait une alléchante somme de gallions, un titre honorifique et, par-dessus tout, la remise d'un artefact dont la confection remontait en des temps immémoriaux, portant la marque d'un secret qui ne demandait qu'à être découvert : le Diadème de la Connaissance. La contemplation de l'esquisse qu'il pouvait discerner à loisir sur l'affiche marqua son imagination encore puérile. Il ne put en détacher ses prunelles. La finesse de l'ouvrage, ses reflets miroitants, et les détails accordés à la ciselure lui faisaient tant penser aux structures de verre qui s'élèvent dans les cieux comme des palais de cristal. Il en imprima l'image dans son esprit. Lorsqu'ils furent de retour chez eux et que son père œuvrait sur un traité d'astromagie à son bureau, Kaveh, timide comme il ne l'avait jamais été, lui avoua qu'il avait trouvé cette couronne merveilleuse de par sa singularité frappante. Son père lui sourit avec douceur. « Et si j'essayais de la remporter, afin que tu puisses t'amuser avec durant quelques jours... ? » Le visage du petit Kaveh s'éclaira sous l'entrain. Il acquiesça vivement, l'agitation du mouvement si vivace que sa tignasse s'en retrouva ébouriffée. Son père s'engagea dans ce tournoi magique et, lorsqu'il apposa le pas sur le seuil de la porte de leur maison pour la quitter, il avait adressé un regard empreint d'une indicible gentillesse sur son garçonnet. Il lui fit la promesse de lui ramener cet artefact qui stimulait tant sa curiosité. Son paternel, pourtant, ne gagna pas la compétition. Lorsqu'il revient auprès de sa femme et son fils, la désolation lui avait creusé les traits. L'entaille de son échec lui fut béante. La loyauté et la conciliation de cet homme étaient telles que son état ne pouvait être dû à cet insuccès qui, pour de bien sibyllines raisons, lui alourdissait le pas : c'était là ce que pensait Faranak. Un homme aussi bon que lui ne pouvait pas être chagriné d'une simple défaite et, son esprit d'érudit aidant, celui-ci se serait assurément remis en question. Il se serait promis de faire de son mieux à sa prochaine tentative... L'évolution de sa psyché fut telle qu'elle en frappa de stupeur Kaveh et sa mère. De bon, généreux et attentif à son prochain, son géniteur se sentit sombrer dans la morosité et la dévastation. Jamais n'eurent-ils l'occasion d'apprendre que l'artefact que ce petit garçon avait vu apparaître dans ses rêves était soumis au joug d'une malédiction, et que son père, devenu le favori du tournoi, s'était condamné dès lors qu'il avait réussi à en effleurer les contours. Peu de jours suivirent leurs tristes retrouvailles avant qu'il ne parte à nouveau lors d'une expédition dans le désert, dans l'espoir d'apporter de quoi parfaire l'éducation d'un village édifié parmi les dunes. Le taux de magie qui nimbait les environs fut tel qu'il en modula l'environnement : la lise qui nappait le sol se fit piégeuse, et prompte à empêtrer quiconque y poserait un soulier. Son altruisme prit le pas sur sa propre sécurité lorsqu'un groupuscule de malfaiteurs osa s'en prendre au campement. Il lutta jusqu'aux derniers instants, désireux de sauver ces indigents qu'il était venu protéger et, alors qu'il cherchait à fuir, sentit ses chevilles s'entraver dans cet oppressant amas de sable. Il se sentit chuter, sombrer, et mourir.La nouvelle leur parvint après des journées d'angoisse et de peur. Faranak s'écroula, et Kaveh ne put que la regarder plonger dans les abîmes du chagrin. La douce flammèche consolatrice à laquelle la demeure familiale s'était accoutumée succomba, et cet abri dans lequel ils avaient construit leur bonheur devint froid comme un souffle d'hiver. Tout leur devint glaçant. De la chaise abandonnée de son bureau à l'espace vide du divan, jusqu'à la place inoccupée de la table à souper, où jadis ils partageaient distraitement le couvert. Tous deux avaient peur de fermer les yeux sous peine de voir apparaître le spectre du défunt, et craignaient de les rouvrir pour constater sa sempiternelle absence. La jeune femme, dont on avait toujours loué l'inspiration féconde, ne pouvait plus créer, et son sourire se fana. Kaveh, lui, sentait les larmes dévaler le long de ses joues dès lors qu'il rejoignait sa couchette. Les yeux mirant en direction du plafond, il ne pouvait rien faire, sinon se remémorer le portrait du disparu en imaginant les perles astrales qui se dessinaient dans la pénombre du ciel par-delà la solive, et qu'il avait tant aimées. S'il avait gardé le silence, jamais son père ne se serait-il engagé dans une telle épopée. S'il n'avait jamais existé, son père serait encore là pour jouir du bonheur auprès de sa compagne, désormais éplorée. La conscience éveillée de Kaveh le poussa à prendre soin de la jeune veuve à sa façon. S'il ne pouvait véritablement agir du fait de son jeune âge, alors il se promettait au moins le devoir de lui redonner ne serait-ce qu'un brin de félicité. Lorsque les prunelles embrumées de la belle s'attardaient sur la figure de son petit lorsque celui-ci s'emparait doucement de ses mains, elle ne voyait rien — sinon l'écho lointain et perpétuel des traits de son conjoint. À la constatation qu'il fit de la douleur éprouvée par sa mère à la vue des traits et de cette douce blondeur dont il avait hérité, Kaveh, peu avant ses dix ans, fut l'auteur hasardeux de l'une de ses premières manifestations dans le domaine de la magie. Comme si son être entier répondait à la complainte résonnant en son sein, la pointe jusqu'alors mordorée de ses cheveux vira au ton cendré. Aujourd'hui encore, lorsqu'il glissait une œillade sur cette particularité capillaire alors qu'il en contemplait la réflexion dans un miroir, il lui arrivait de songer à cette toute première prouesse sorcière. ✺ La solennité avec laquelle il entreprit de réunir tous ces objets lui fut salvatrice : pour la toute première fois depuis les prémices de ce qui semblait être sa dernière visite en ces lieux, le blondin s'octroya le droit de souffler quelque peu.
Les vestiges de cette plénitude qu'il avait connue enfant n'était pas sans lui causer d'ambivalents sentiments. Si errer parmi ce mobilier familier lui causait une sensation de désarroi et faisait monter en lui la vapeur des angoisses, il se préparait d'autant plus à l'abandonner dès l'instant où il quitterait les lieux.
Il se souvint avec une précision relative de la visite d'un agent du ministère de la magie. Il se remémora la façon qu'il eut de leur présenter, à tous deux, ses condoléances les plus sincères. Il crut deviner un échange discret entre Faranak et cet inspecteur, lequel se permit par la suite de rompre bravement un genou contre le sol dans l'espoir de parler au jeune sorcier d'égal à égal.
Il lui présenta, avec une grande patience et une délicate amabilité, les dépliants dont il disposait. L'heure était venue pour lui de choisir l'établissement au sein duquel il accepterait d'étudier la magie. D'entre tous, un nom à la consonance prometteuse fut le plus attirant d'entre tous. Le prestige dont bénéficiait l'établissement, couplé à sa renommée internationale, suffirent à le convaincre. Lorsque l'homme revint à sa rencontre le jour suivant, Kaveh avait déjà pris sa décision.
L'esprit déterminé et ambitieux de l'architecte endeuillée parut s'éclairer pour la première fois depuis des éons, à l'entente du choix de son fils. La solitude serait l'ennemie de la poursuite des rêves qui prenaient racine dans le cœur de Kaveh, à l'instar de l'apprentissage des arts, qu'ils soient magiques ou non. Il apprendrait ainsi à son contact avec les autres, comme l'avait fait son mari durant leur tendre jeunesse.✺ Le frisson des premiers jours, tout comme les palpitations liées à l'attente de l'annonce de la maison qui l'accueillerait et au sein de laquelle il espérait trouver sa place se grava en lui. On appela alors son nom, et le jeune novice, rendu mutique par la crainte, eut la bravoure de s'avancer enfin vers les remous incessants de la fontaine trônant au sein du Dôme, véritable pièce d'exception vers laquelle tous les regards se tournaient. À la suite d'une lutte acharnée, le cervidé qui étincelait dans les ondulations aqueuses fit fuir la chouette au blason d'améthyste qui le rudoyait, et remporta enfin la victoire. L'on adorna ses atours d'une fière pierre aux luisances viridiennes, et il s'en alla rejoindre les bancs de son nouveau chez-lui, le cœur plein d'appréhensions, bien qu'il le sentait pulser sous un nouveau désir de faire ses preuves. Chaque année, les hauts faits et les prouesses dont il était capable le portèrent très vite jusqu'au podium de sa promotion — s'il en existait un. Les années furent faites de découvertes fascinantes comme de peines éprouvantes : lorsque sa mère lui annonça vouloir quitter un temps le foyer familial pour se défaire de la mélancolie que lui inspirait la vue des recoins de cette maison, il ne s'y opposa aucunement. Elle partit loin : les architectures ostentatoires qu'elle découvrirait une fois en France seraient, à coup sûr, promptes à éveiller à nouveau son imagination. Rien ne l'avait pourtant préparé à la jovialité nouvelle qui l'auréolait lorsqu'elle l'accueillit dans la bâtisse qu'ils avaient toujours connue. Faranak, resplendissante après tant de désespoir, lui confia qu'un poste au sein du Bureau de la Culture Magique lui avait été concédé au cours de son séjour. Jamais ne se serait-il permis d'objecter pareille nouvelle. L'idée d'obtenir un emploi au sein du gouvernement magique de France paraissait tant l'enchanter après tous ces malheurs qu'il se contenta d’opiner, feignant l'enthousiasme. L'idée de voir sa mère s'éloigner d'autant plus de lui lui asséna un coup au cœur, mais il ne jugea pas utile de lui révéler son tourment, lequel lui paraissait égoïste. Si s'en aller lui permettait de faire s'évanouir ses démons sous la lumière de l'euphorie, alors soit. Lorsqu'il apprit que sa génitrice s'était éprise de quelqu'un pour la seconde fois de sa vie, l'idée de vendre leur maison délestée de la moindre présence le traversa plus d'une fois. Peu de temps après l'obtention de son diplôme de septième année, la bâtisse fut offerte au plus offrant. La somme acquise lui permit de financer les préparatifs cérémoniels de cette nouvelle union. Il devait tant à cette femme qui l'avait couvert de tant d'amour, et souhaitait éperdument qu'elle ne connaisse plus les affres de la solitude, et ses élancements. En agissant ainsi, sans doute espérait-il contribuer à son bonheur... Lorsqu'elle l'avait gratifié du sourire le plus tendre qu'elle avait été en mesure de lui adresser après des années de chagrin, et qu'elle partit, le tourment lui prit d'assaut le poitrail. Les jours qui suivirent, il se mit à pleurer comme l'aurait fait un nuage de printemps. Sa culpabilité, elle, ne le quitta plus jamais.
✺ Kaveh se saisit du couvercle de sa malle. Ce coffret sans fond lui soutira un énième coup d'œil, avant qu'il ne le scelle en une sonorité de fermeture venue rompre le silence lourd de la pièce.
Il en empoigna l'anse, et n'offrit au salon que la vue de son dos avant de franchir le seuil tant redouté.
La sonorité d'une porte que l'on ferme derrière soi résonna une ultime fois.
Il avait fait la bonne action, comme le recommandaient les adages des sages, et peu en importaient les conséquences. (c) Ilukaan | | Taynara Ka'ana'ana Strixyst | Image du profil : ϟ Œuvre : OC
ϟ Parchemins : 111
ϟ Gallions : 227
ϟ Âge (RP) : 20 ans
ϟ Maison : Strixyst
ϟ Année scolaire : 10ème année
ϟ Don : Semi-géante
ϟ Baguette : D'orme, coeur en dent de géant, 36cm, rigide et parsemée de runes nordiques gravées.
ϟ Cursus : Créatures et Monstres magiques, spécialité Études magizoologiques - Animaux magiques sauvages
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| Sujet: Re: ✵ A martyr, victim of his own ideals; flowers will bloom from your sorrow | Kaveh [Terminée] Jeu 8 Juin 2023 - 16:48 Bienvenue Kaveeeeeeeh | | | | Sujet: Re: ✵ A martyr, victim of his own ideals; flowers will bloom from your sorrow | Kaveh [Terminée] Jeu 8 Juin 2023 - 16:53 Kaveh arrête de boire et d'être pathétique, get your shit together. Trop contente que tu aies ton petit Kaveh, babygiiiiirl! Je veux qu'il soit heureux sur Ilukaan et qu'il plante un petit géranium dans le Dôme ;; Bon courage pour la fin de ta fiche Lanna | | | | Sujet: Re: ✵ A martyr, victim of his own ideals; flowers will bloom from your sorrow | Kaveh [Terminée] Jeu 8 Juin 2023 - 17:09 Bebeh Kaveh Jtm | | Lucifer Hellborn Personnel | Image du profil : say I am lost, but I am found
say I have no power here
but have you looked around?
i run this place, this is my home
and I will build my castle with the ashes of your throne
ϟ Œuvre : Obey me! shall we date?
ϟ Parchemins : 246
ϟ Gallions : 17
ϟ Relations : my lucifer is lonely.
ϟ Âge (RP) : 27 ans
ϟ Année scolaire : Professeur
ϟ Titre(s) : Assistant-professeur en Théologie Sorcière
ϟ Don : /
ϟ Baguette : Bois de cèdre, coeur en plume d'oiseau-tonnerre, 33.55cm
ϟ Autres comptes : Francis Bonnefoy, Tom M. Riddle, Lian Xie, Respen Enneiros, Phoenix Wright |
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ϟ Autres comptes : Francis Bonnefoy, Tom M. Riddle, Lian Xie, Respen Enneiros, Phoenix Wright | Sujet: Re: ✵ A martyr, victim of his own ideals; flowers will bloom from your sorrow | Kaveh [Terminée] Jeu 8 Juin 2023 - 18:28 Babyyyy kavehh <3 | | | | Sujet: Re: ✵ A martyr, victim of his own ideals; flowers will bloom from your sorrow | Kaveh [Terminée] Ven 9 Juin 2023 - 0:21 Le plus plus beau le plus precious. Bébé de nos cœurs JE L’AIME et je l’attendais avec impatience hâte, si hâte de le voir validé oh là làaaaa | | | | Sujet: Re: ✵ A martyr, victim of his own ideals; flowers will bloom from your sorrow | Kaveh [Terminée] Ven 9 Juin 2023 - 11:45 Let's go Kavehh!!!! Hâte de lire ta fiche au complet! | | Dimitri A. Blaiddyd Ursirre | Image du profil : ϟ Œuvre : Fire Emblem Three Houses
ϟ Parchemins : 48
ϟ Gallions : 116
ϟ Âge (RP) : 22
ϟ Maison : Ursirre
ϟ Année scolaire : 11ème année
ϟ Titre(s) : Batteur des Ursirre
ϟ Don : /
ϟ Baguette : Bois de Laurier, Plume d'Occamy. 28 cm, plutôt rigide.
ϟ Cursus : Science Sociale & Internationale Sorcière
ϟ Malle : Des médicaments, des carnets, des lettres de sa mère, des ordonnances, une petite peluche de lion, un bon stock d'infusion de camomille
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| Image du profil : ϟ Œuvre : Fire Emblem Three Houses
ϟ Parchemins : 48
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ϟ Âge (RP) : 22
ϟ Maison : Ursirre
ϟ Année scolaire : 11ème année
ϟ Titre(s) : Batteur des Ursirre
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ϟ Malle : Des médicaments, des carnets, des lettres de sa mère, des ordonnances, une petite peluche de lion, un bon stock d'infusion de camomille
| Sujet: Re: ✵ A martyr, victim of his own ideals; flowers will bloom from your sorrow | Kaveh [Terminée] Ven 9 Juin 2023 - 17:30 Vous ici!
Hâte de lire cette bien belle fiche :> | | Yumeko Jabami Gamble Queen | Image du profil : "To make your ambitions come true, you have to take risks."
ϟ Œuvre : Kakegurui
ϟ Parchemins : 315
ϟ Gallions : 181
ϟ Âge (RP) : 21 ans
ϟ Maison : Lupy
ϟ Année scolaire : 11ème année
ϟ Don : d'être riche
ϟ Baguette : Baguette en Cèdre, cœur aux ventricules de dragon qui mesure 24cm.
ϟ Cursus : Arts magiques
ϟ Malle : Une liasse de billet, des mochis, des colliers de perles, des bagues, un jeux de cartes, le peigne à cheveux décoratif que Lovino lui avait offert pour ses 17 ans ainsi qu'une photo de sa soeur, qui est sa photo de fond d'écran de téléphone.
- Carte des baroudeurs, Potion Oppotion
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| Image du profil : "To make your ambitions come true, you have to take risks."
ϟ Œuvre : Kakegurui
ϟ Parchemins : 315
ϟ Gallions : 181
ϟ Âge (RP) : 21 ans
ϟ Maison : Lupy
ϟ Année scolaire : 11ème année
ϟ Don : d'être riche
ϟ Baguette : Baguette en Cèdre, cœur aux ventricules de dragon qui mesure 24cm.
ϟ Cursus : Arts magiques
ϟ Malle : Une liasse de billet, des mochis, des colliers de perles, des bagues, un jeux de cartes, le peigne à cheveux décoratif que Lovino lui avait offert pour ses 17 ans ainsi qu'une photo de sa soeur, qui est sa photo de fond d'écran de téléphone.
- Carte des baroudeurs, Potion Oppotion
| Sujet: Re: ✵ A martyr, victim of his own ideals; flowers will bloom from your sorrow | Kaveh [Terminée] Mar 13 Juin 2023 - 22:42 Kaveh !! Hâte de te voir le jouer !!! Bon courage pour ta fiche <33
| | | | Sujet: Re: ✵ A martyr, victim of his own ideals; flowers will bloom from your sorrow | Kaveh [Terminée] Dim 25 Juin 2023 - 21:42 OMG !!! KAVEH KAVEH KAVEH KAVEH K- Rebienvenue avec ce choix incroyable, quel homme | | Zhongli Shi Personnel | Image du profil : ❝ You and I have a contract, so feel free to discuss anything at all within the scope of said contract.
ϟ Œuvre : Genshin Impact
ϟ Parchemins : 181
ϟ Gallions : 210
ϟ Âge (RP) : 27 ans
ϟ Année scolaire : Professeur
ϟ Titre(s) : Assistant-professeur en Histoire de la Magie
ϟ Baguette : hêtre ; ventricule de dragon ; 35 cm ; rigide
ϟ Malle : - Un porte clé dragon
- Le porte - monnaie d'Ajax (non)
- Une photo de lui et Xiao
- Une fleur qui ne fanera jamais
- Un élastique pour ses cheveux
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| Image du profil : ❝ You and I have a contract, so feel free to discuss anything at all within the scope of said contract.
ϟ Œuvre : Genshin Impact
ϟ Parchemins : 181
ϟ Gallions : 210
ϟ Âge (RP) : 27 ans
ϟ Année scolaire : Professeur
ϟ Titre(s) : Assistant-professeur en Histoire de la Magie
ϟ Baguette : hêtre ; ventricule de dragon ; 35 cm ; rigide
ϟ Malle : - Un porte clé dragon
- Le porte - monnaie d'Ajax (non)
- Une photo de lui et Xiao
- Une fleur qui ne fanera jamais
- Un élastique pour ses cheveux
| Sujet: Re: ✵ A martyr, victim of his own ideals; flowers will bloom from your sorrow | Kaveh [Terminée] Mer 28 Juin 2023 - 21:34 Kaveh. Jtm. (rebienvenue <3) | | Vincent Leroy Ex-Directeur | Image du profil : Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.
ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1709
ϟ Gallions : +infini
ϟ Âge (RP) : 51 ans
ϟ Année scolaire : PNJ
ϟ Titre(s) : Ancien Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
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| Image du profil : Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.
ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1709
ϟ Gallions : +infini
ϟ Âge (RP) : 51 ans
ϟ Année scolaire : PNJ
ϟ Titre(s) : Ancien Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
| Sujet: Re: ✵ A martyr, victim of his own ideals; flowers will bloom from your sorrow | Kaveh [Terminée] Ven 30 Juin 2023 - 20:13 Bravo pour cette fiche écrite avec talent, j'espère que tu t'amuseras bien avec notre architecte fauché préféré <3 Validation Bienvenue chez les Cervirald Accompagné par d'autres nouveaux élèves, tu es appelé par le directeur à t'avancer au centre du Dôme. Scruté par les élèves et étudiants, tu regardes alors ton reflet dans la fontaine qui va décider de ton sort. D'abord voyant ta sale tête dans l'eau, tu remarques que le reflet semble se changer peu à peu jusqu'à prendre la forme d'un caribou. Tu es d'autant plus surprise quand l'animal commence à pousser un cri dans toute la salle. Tout le monde se met soudainement à t'applaudir, tandis que le directeur s'approche de toi avec une émeraude brute qu'il met autour de ton cou. "Bienvenue à Cervirald !" ⇢ Te voilà validé, tu peux désormais poster dans tous les recoins du forum, RP-Post ainsi que RPCB. ⇢ N'hésite pas à voir la chambre qui t'a été attribuée. ⇢ Si ton personnage est en cursus universitaire, il peut postuler pour avoir un job d'étudiant. ⇢ Crée dès maintenant un topic pour récapituler les relations de ton personnage. Tu peux également acquérir un portable ou bien créer un blog. ⇢ N'hésite pas à faire une demande de RP pour trouver un partenaire d'écriture ! ⇢ Enfin, amuse-toi bien sur le forum, n'hésite pas à en parler autour de toi et à voter régulièrement aux TS ! | | | | Sujet: Re: ✵ A martyr, victim of his own ideals; flowers will bloom from your sorrow | Kaveh [Terminée]
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