ILUKAAN est un forum MULTIFANDOM dans l'univers d'Harry Potter.
Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada.
L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie.
Vous pouvez jouer des personnages de manga/anime, jeux vidéos, films d'animation, dessins animés, romans jeunesse ou encore un OC.
L'intrigue se fait à la fois en RPCB et RP-POST.
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[25 mars 2022] - しょうがない
Kyojurô Rengoku
Samouraï brasillant
Image du profil : [25 mars 2022] - しょうがない  390c32a20f6fcd7b9811f9540be533bc
[25 mars 2022] - しょうがない  Rengoku-flame-stance-691u0dr8v43jpcpy
« Il me sourit avec une sorte de complicité - qui allait au-delà de la complicité. L'un de ces sourires singuliers que l'on ne rencontre que cinq ou six fois dans une vie, et qui vous rassurent à jamais. » • F. S. Fitzgerald, Gatsby le magnifique

ϟ Œuvre : Demon Slayer | Kimetsu no Yaiba
ϟ Parchemins : 554
ϟ Gallions : 1119
ϟ Âge (RP) : 23 printemps
ϟ Maison : Ursirre
ϟ Année scolaire : 13ème année
ϟ Don : Être chaud bouillant
ϟ Baguette : Flexible, d'une longueur de 34 cm et faite en bois de cerisier d'une couleur très chaleureuse, elle renferme en son cœur la plume enflammée d'un Hoo-hoo
ϟ Cursus : Auror et Défense Magique

ϟ Malle : • Un shinai
• Un bokuto
• Un uniforme de kendo
• Des photographies
• Des lettres
• Une cape d'invisibilité
• Un bentô extensible
• Une affiche kabuki
• Une boîte à musique

(Potion de vieillissement)
Kyojurô Rengoku
Image du profil : [25 mars 2022] - しょうがない  390c32a20f6fcd7b9811f9540be533bc
[25 mars 2022] - しょうがない  Rengoku-flame-stance-691u0dr8v43jpcpy
« Il me sourit avec une sorte de complicité - qui allait au-delà de la complicité. L'un de ces sourires singuliers que l'on ne rencontre que cinq ou six fois dans une vie, et qui vous rassurent à jamais. » • F. S. Fitzgerald, Gatsby le magnifique

ϟ Œuvre : Demon Slayer | Kimetsu no Yaiba
ϟ Parchemins : 554
ϟ Gallions : 1119
ϟ Âge (RP) : 23 printemps
ϟ Maison : Ursirre
ϟ Année scolaire : 13ème année
ϟ Don : Être chaud bouillant
ϟ Baguette : Flexible, d'une longueur de 34 cm et faite en bois de cerisier d'une couleur très chaleureuse, elle renferme en son cœur la plume enflammée d'un Hoo-hoo
ϟ Cursus : Auror et Défense Magique

ϟ Malle : • Un shinai
• Un bokuto
• Un uniforme de kendo
• Des photographies
• Des lettres
• Une cape d'invisibilité
• Un bentô extensible
• Une affiche kabuki
• Une boîte à musique

(Potion de vieillissement)
Sujet: [25 mars 2022] - しょうがない
Sam 26 Mar 2022 - 22:56
                    



rengoku kyojurô | 25 mars 2022
しょうがない
Le bruit de l’herbe tendre et verte du début de printemps. Celle-ci avait survécu aux affres de l’hiver, les brins ayant percé le manteau blanc et froid qui s’est affiné à mesure que les températures remontaient.
Ses pas foulaient ce sol mou, aussi assurés que d’habitude alors que la brise emportait les pétales qui tombaient des cerisiers du parc d’Ilukaan.
Les lampadaires du campus illuminaient ces touches rose pâle qui flottaient dans l’air, encore froid, du soir.

Kyojurô entra dans son dortoir, le visage fermé, puis dans sa chambre. Après s’être délesté de ses chaussures et de son uniforme pour enfiler des atours plus confortables, il ouvrit la fenêtre et se glissa habilement à l’extérieur dans le but de se réfugier sur le toit du bâtiment des Ursirre, bien déserté en cette soirée de vendredi, comme à chaque fin de semaine.

Son action n’était sans doute pas en adéquation avec le règlement qu’il s’appliquait d’ordinaire à respecter à la lettre et avec force zèle, mais il prenait garde à ne rien briser, ce qui donnait le sentiment que rien ne s’était passé, qu’il n’avait rien fait et qu’il ne s’était pas posé là.
Il y avait de ces moments où l’aîné de la famille Rengoku avait besoin de se retirer de la foule afin de faire face à l’horizon et à ses pensées, et ce soir-là était de ces premiers. Aussi appréciable pouvait être Ilukaan, l’on pouvait parfois déplorer un manque d’espace personnel. Le nombre d’élèves ne permettait pas vraiment de se retrouver seul très longtemps.

Aussi lumineux pouvait-il être, tel un Soleil qui irradiait ses pairs de sa bienveillance, le futur Auror ne pouvait rien contre les nuages éventuels qui pouvaient arriver et ternir le paysage.
Après tout, tout au long de sa jeune existence, il avait dû faire face à l’adversité, endosser trop tôt des responsabilités qui pesaient bien lourd sur les épaules du garçonnet qu’il était.
Aux yeux de tous, le Japonais paraissait droit, solide sur ses appuis, inébranlable, comme un pilier. En réalité, cela n’était qu’une impression qu’il donnait.

Kyojurô brûlait.
Cela n’avait rien d’une nouvelle pour beaucoup. Le premier-né Rengoku était une flamme, chaud et passionné, tout en lui donnait cette impression d’un feu ardent qui dévore tout sur son passage.

La réalité était qu’il se faisait dévorer.
Sous son enveloppe charnelle, son esprit était comme fait de verre et était tout aussi fragile. Le choc de trop pouvait sans doute le briser en mille morceaux.
Et dans cette enveloppe de cristal, un incendie faisait rage, continuellement, ne laissant aucun répit.
Ses proches le disaient sans la moindre hésitation, Kyojurô ne connaît pas vraiment le repos. Il était continuellement en mouvement et tous le déploraient parce que sa vie était une chandelle qu’il brûlait par les deux bouts.

Ses iris brasillants se baissèrent pour contempler ses paumes, enrubannées avant de les rassembler et d’apposer son front contre celles-ci, de baisser les paupières et de soupirer, profondément.
Les dernières semaines avaient été compliquées et encore plus les derniers jours.



« Mère… ? »

Ruka ne leva pas son regard qui paraissait presque rubin selon la lumière.
Pinceau à la main, agenouillée face à une table de bois finement ouvragée, elle était occupée à écrire, appliquée, précise et gracieuse, malgré l’état dans lequel elle se trouvait, enceinte à mi-terme de son deuxième enfant. Pour autant, Kyojurô savait qu’elle écoutait. Elle daignait toujours prêter une oreille attentive aux élucubrations de son fils… Et les cieux savaient qu’à cinq ans, un enfant s’interrogeait sur le monde. Le garçonnet n’y manquait pas, il était d’un naturel curieux et avide de savoir.
Entre-temps, Shinjurô était entré dans la pièce et s’était agenouillé auprès de son épouse.

« … Qu’est-ce que l’amour ? » poursuivit-il, sans se laisser démonter par la présence de son père. Lui aussi pouvait trouver des réponses à ses questionnements, n’était-il pas un Auror émérite ?

Le sujet abordé eut pour effet de faire lever le chef du couple parental. Tous deux avaient écarquillé les yeux en scrutant leur fils.
Shinjurô fut le premier à bouger, observant son aimée, comme cherchant ses mots. Ruka quant à elle ne se laissa pas démonter. Les commissures de ses lèvres rosées se relevèrent pour esquisser un sourire d’une immense douceur et d’une infinie tendresse à son fils tandis qu’elle tendit son bras vêtu de soie bleue pour relever le menton de l’enfant dans un geste délicat.

« L’amour, Kyojurô, est sans aucun doute le sentiment le plus puissant qui nous entoure. Et comme tout sentiment, on ne peut pas le voir directement, mais nous en avons tous besoin et nous pouvons tous en distribuer à ceux qui nous entourent. »

Le garçon demeura le visage fermé, montrant sa circonspection. Sans se départir de son sourire et de sa tendreté, sa mère poursuivit, imperturbable.

« Par exemple, ton père et moi te donnons beaucoup d’amour que tu nous rends bien ! »

L’expression de Kyojurô s’illumina, comprenant plus facilement.

« … Et est-ce que vous et père vous aimez également ? »

Ses mirettes rougeoyantes brillaient dans la lueur du crépuscule. Les joues de Shinjurô s’empourprèrent derechef tandis qu’il détourna quelque peu le visage, montrant sa nature timide alors que Ruka rit avec force tendresse.

« Bien entendu. Même si ton père n’est pas la personne la plus à l’aise avec ses émotions… »

L’intéressé se ferma encore davantage et rétorqua immédiatement, les paupières baissées alors que ses pommettes prirent une teinte aussi vive que le roux qui colorait les pointes de ses cheveux, comme tout Rengoku.

« A-allons Ruka… Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’insister de la sorte sur le sujet ! »

La maîtresse de maison ne sembla pas se formaliser de l’état de son époux et poursuivit.

« … Mais il nous aime tous les deux extrêmement fort et moi aussi je vous aime tous les deux. »

Immédiatement, Kyojurô s’exclama, un grand sourire aux lèvres, prêt à poser toutes les questions qui lui venaient à l’esprit et celles-ci étaient extrêmement nombreuses.

« Et comment est-ce arrivé ?... Pourquoi vous aimez-vous ?... Comment l’avez-vous compris ? »

La machine à interrogations était lancée et celle-ci pouvait se montrer inarrêtable. Le couple parental connaissait la procédure à adopter dans un moment pareil. Cette fois, ce fut le patriarche qui engagea la réponse, tournant le visage vers son épouse, celui-ci empreint de tout l’amour qu’il portait à Ruka.

« Hé bien… À la seconde-même où nous nous sommes rencontrés, j’ai aimé ta mère, dès que j’ai posé les yeux sur elle. Et ces sentiments n’ont pas tari depuis le temps. Je l’aime toujours autant et toi également. »

Les iris rubins de Ruka se tournèrent vers son époux et son sourire ne se tarit pas, à l’image des sentiments entre eux.




D’aussi loin qu’il se souvenait, Kyojurô avait toujours admiré l’amour qui liait ses parents. Les gestes délicats, leurs échanges de regards… Le jeune homme arrivait sans mal à les visualiser comme s’ils étaient encore d’actualité.

L’aspirant Auror avait espéré un amour similaire pendant plusieurs années avant de découvrir avec violence que ce genre de relations n’était pas pour lui. Ses rares expériences s’étaient révélées être de cuisants échecs.

Malgré la dure réalité, il n’avait pas mal pris cet état de fait. L’Ursirre était heureux quoi qu’il en soit. Il était après tout bien entouré, par ses amis, ses disciples, son petit-frère… Que pouvait-il demander de plus ?
D’autant qu’il avait des responsabilités à assumer. Le travail d’un Auror n’était pas de tout repos et chaque jour pouvait l’amener à risquer sa vie et quitter son foyer un matin pour ne plus revenir.
Ce n’était pas quelque chose qu’il souhaitait, pas pour la personne avec qui il aurait partagé sa vie.

Et n’était-ce pas l’amour qui avait terrassé son père à la disparition de Ruka ?
La flamme qui l’animait, toute sa passion avaient été éteintes d’un coup et même l’alcool n’était pas en mesure de la raviver.
Cela ne faisait que multiplier les inquiétudes de Kyojurô à ce sujet. Il ne voulait pas se retrouver dans le même état que Shinjurô…

Alors la décision avait été très simple : se détourner de ces frivolités.
Et tout s’était déroulé pour le mieux, jusqu’à récemment.

Depuis plusieurs semaines, Kyojurô rêvait d’un toucher délicat, aimant. Malgré lui, ses songes lors de ces nuits l’installaient sur un giron confortable pendant que des mains tendres caressaient ses mèches blondes avec la plus grande douceur.
Au cours de ces mirages, il lui semblait sentir l’amour, celui duquel il avait décidé de se détourner afin de se destiner à une vie sobre, celui dont il n’avait été que témoin… Un similaire à celui de Shinjurô et Ruka.
Un amour qui éloigne tous ces démons qui ne le laissaient pas dormir, qui le ferait se sentir en sécurité, capable de décrocher la Lune lorsqu’il marcherait à ses côtés, qui pense que ses bras seraient parfaits pour sa peau.
Un amour qui trouve le paradis chaque fois qu’il regarderait dans ses yeux, qui ne s’ennuierait jamais de lire ses expressions.
Qui l’accompagnerait dans son vol, qui n’a pas peur de tomber.
Qui balayerait les mensonges.

… Y aurait-il droit ?

Le hasard avait voulu que Kyojurô s’entiche de deux de ses amis, rendant la situation encore plus complexe.
Le futur Auror espérait que cela n’était qu’un moment d’égarement, parce qu’il était perdu par la perturbation de ses pouvoirs depuis bientôt un mois.
Tout ceci finirait par passer.
Tout ceci devait finir par passer.

Le sorcier à la chevelure bénie par les flammes ne devait pas se laisser emporter par de tels élans. Pour éviter cela, il lui arrivait d’agir de manière maladroite, de se laisser aller à des rougissements semblables à ceux d’un garçonnet qui ne savait pas maîtriser ses émotions, d’éviter les intéressés.
Toutefois, il pensait souvent aux touchers délicats qu’il espérait parfois aimants et exécutés sciemment avec tendresse et affection, rien que pour lui.

Non, il devait chasser ces pensées de son esprit. De telles rêveries n’avaient pas lieu d’être, elles étaient incommodantes.
En dépit du parfum entêtant qu’il n’arrivait pas à sortir de son esprit et que, malgré lui, il lui arrivait de ravivait en humant un baume dans un petit pot offert.



« Mère… Connaîtrais-je un jour l’amour ? »

Ruka se pencha vers lui et prit le petit visage rond de son fils entre ses paumes délicates, lui adressant le sourire le plus doux et lumineux qu’il ne lui avait jamais vu.

« Bien sûr, mon soleil… Tu donneras ton amour à plein de personnes, tu réchaufferas leur cœur et… Un jour, tu trouveras aussi quelqu’un que tu aimerais de tout ton cœur. Et tu auras à ton tour une grande famille aimante qui sera toujours là pour toi. »

La matriarche s’accorda une pause pour frotter ses pouces sur les joues bombées de son enfant avec tendresse.

« Et n’oublie jamais, Kyojurô, mon soleil… Tu ne seras jamais… Ô grand jamais seul. »

Shinjurô sourit à son tour et renchérit en prenant dans ses bras forts sa femme et son fils :

« Jamais. »




Les paupières de l’aspirant Auror se relevèrent pour dévoiler ses yeux en amande, qui paraissaient arborer des teintes orangées par moments.
Son regard se leva vers la voûte céleste, sombre, infinie.
Il y avait une Lune magnifique ce soir, en dernier quartier. Elle caressait l'environnement de sa lueur douce avant de briller par son absence dans les prochains jours.

« Jamais… ? »



Kyojurô s'embrase en #EE551F
            
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