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Yeki bood, Yeki nabood ft. Nico [Novembre 2023]
Sindibad Doostkam
Monsieur Breloques
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Yeki bood, Yeki nabood ft. Nico [Novembre 2023] Sinbad-anime
ϟ Œuvre : Magi - Adventure of Sinbad
ϟ Parchemins : 91
ϟ Gallions : 406
ϟ Âge (RP) : 17
ϟ Maison : Strixyst
ϟ Année scolaire : 7ème année
ϟ Baguette : Bois de rose, plume de Simorgh, 20cm, flexible
ϟ Malle : 1 châle magique
Sindibad Doostkam
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Sujet: Yeki bood, Yeki nabood ft. Nico [Novembre 2023]
Mar 7 Nov - 0:27
                    
یکی بود، یکی نبود
ft. NICO
10/23
CANADA
 
Et voilà que l’iranien se trouvait à nouveau dans la salle commune Stryxist son album photo sur les genoux. Il avait des airs de déjà-vu. À peine un mois plus tôt il avait été dans l’exacte même situation le même album photo sur ses genoux. Mais à la place de l’italien ça avait été une demi-géante qui ne se doutait pas du passé du perse qui le cachait beaucoup trop bien. Il se sentait stupide. Il avait proposé à Nico de lui montrer ses photos d’enfance, mais maintenant il se sentait acculé, au pied du mur. Cela entrait dans une toute nouvelle notion d’intimité que le perse ne connaissait pas. Autant il n’aurait aucune difficulté à se balader presque nu dans l’école, il l’avait déjà fait avec son costume d’Halloween, autant montrer des photos de son passé il avait plus de difficultés. Revoir son visage d’enfant rondelet triste de l’absence de son père, sa mère triste, il avait de la difficulté. Il inspira discrètement en souriant à Nico. Il pouvait le faire. Nico n’avait rien dit en voyant les photos plus récentes, sans doute ne dirait-il rien, il ne jugerait pas. Qu’importe ce que les autres disaient, son père était un homme innocent dont le seul crime avait été de vouloir vivre la vie qu’il voulait, il avait inculqué ces valeurs en son fils unique qui restait à jamais marqué comme étant le fils d’un ex-détenu, d’un homme qui avait été emprisonné pour moharebeh, haine contre Dieu. Et visiblement, lui-même suivait la voie de son père, atteinte à la pudeur quand il rejoignait des garçons en cachette au pays, moharebeh, il en collectionnait plusieurs et l’un d’entre se trouvait à côté de lui en l’instant même prêt à regarder ses photos d’enfance. Sindibad, s’il avait suivi les enseignements de la religion il était le pécheur originel, un être teinté jusqu’à la moelle des pires vices de l’humanité aussi il se trouvait bien qu’il ne les suivait pas, qu’il n’y croyait pas. La seule chose de certaine en laquelle il croyait dur comme fer était son destin, certains pouvaient le dire superstitieux tant il croyait à la divination et sa destinée mais c’était elle qui la portait. Il savait où aller, il le savait tout au fond de lui, rien ni personne ne pouvait lui retirer cette certitude profonde. Certains avaient même pu l’entendre dire qu’il voyait le chemin à prendre et rarement il se trompait, mais beaucoup le prenait pour un inconscient, un fou presque et pourtant, il n’avait à l’heure actuelle fait aucun faux-pas dans l’océan qu’était sa vie.

Lentement il commença à ouvrir l’album. Ce vieil album que sa mère avait réutilisé, que sa douce et gentille mère avait sans aucun doute repris d’un de ses grands-parents. Sindibad n’en parlait que rarement, mais il avait encore tous ses grands-parents, il se souvenait chaleureusement de son grand-père quand il était enfant, la petite tête brune adorait s’asseoir sur ses genoux en lui réclamant de lui lire des ghazals dans le Divân de Hâfez dans l’espoir d’en savoir plus sur son avenir. Il se souvenait de la main ridée de l’homme dont le fils était absent se poser délicatement dans ses cheveux tandis que d’une main il ouvrait l’ouvrage au hasard et que sa voix rauque entonnait presque dans une chanson les vers du poète légendaire. Sa grand-mère bien souvent souriait d’un air tout aussi fatigué que sa mère en lui tendant un biscuit et une tasse de thé une fois le biscuit engouffré dans sa bouche d’enfant aussi rapidement qu’il était apparu dans son champ de vision. Sa famille avait tenté de conserver sa douce innocence, de conserver cette lueur enfantine qui bien rapidement avait quittée ses jolis yeux dorés. Le Divân que possédait Sindibad à Ilukaan était celui de son grand-père qui le tenait lui-même de son père qui le tenait lui-même de son père. Il ne savait pas vraiment quel était l’âge de l’ouvrage mais c’était un trésor familial dont il prenait grand soin. Le livre avait vu des jours meilleurs, mais pour son âge il restait en relativement bon état. Le perse dans lequel le livre était écrit était parfois un peu ancien pour le jeune homme à lire, mais il n’en avait cure, il apprenait de nouveaux mots. Sindibad avait une certaine connaissance de sa langue que beaucoup de son âge n’avait pas, il était très bon même s’il préférait jouer à l’imbécile. La première fois qu’il avait rencontré Nico, il avait ouvert l’ouvrage pour tenter de déchiffrer son avenir, la première fois que sa main avait touché celle du plus jeune il avait recommencé et encore et encore et encore.

La famille de Sindibad n’était pas vraiment fortunée, si Sindibad était béni d’Allah comme avait dit un jour son grand-père sa famille l’était moins. Outre le Divân que le jeune homme gardait toujours avec lui ils possédaient aussi un magnifique sabre qui était fièrement accroché dans leur salon. Un jour, quand il était encore jeune enfant son père l’avait porté sur ses épaules en souriant doucement. Il avait pris la minuscule main de son fils dans la sienne en lui faisant toucher l’objet et en lui promettant qu’il serait un jour à lui. Il avait dit quelque chose qui dans ses souvenirs nébuleux avait un lien avec les Qajar et leur garde, il n’en était plus vraiment certain. Le passé de sa famille était une chose que Sindibad ne connaissait pas réellement, il préférait se focaliser sur ce qui l’attendait, il préférait aller de l’avant que de regarder en arrière. Il n’y avait que douleur et traumatisme dans son passé tandis que son avenir lui tendait les bras grands ouverts, il semblait radieux.

Après un dernier moment d’hésitation il tourna la première page. Tout était écrit en farsi, sa mère avait une belle écriture, ses boucles étaient magnifiquement bouclées et arrondies, elle avait toujours tendance à ajouter de petites fioritures rendant cette écriture faite de grâce et de beauté encore plus somptueuse. Sindibad avait une très belle écriture aussi quand il écrivait dans sa langue maternelle, il savait calligraphier et lire cette dernière. Sa mère, en voyant ses yeux briller face aux écritures des mosquées l’avait inscrit dans des cours pour apprendre. Il ne s’intéressait que peu aux aspects religieux de la vie qui l’entourait ou aux cours à l’école, mais il s’était investi dans ces cours de calligraphie. Il savait très bien manier le qalam. Il savait très bien mentir sur ce qu’il savait et ne savait pas faire. Il n’aimait pas tout révéler à son sujet bien qu’il adore se targuer de ce qu’il savait parfaitement faire. Quoi qu’il en fût sa mère avait fait de nombreuses annotations en dessous ou à côté des photos bien qu’il puisse encore lire certaines annotations laissées çà et là par l’ancien ou l’ancienne propriétaire. Il pouvait y lire des noms qu’il avait lus sur les tombes familiales. Les premières photos que révélait l’album étaient joyeuses, des photos d’enfances d’un rayonnement de joie sans nom. Sa mère encore jeune, ses parents s’étaient mariés très jeune il le savait. Actuellement âgé de 17 ans ses parents s’étaient mariés à son âge. Amours d’enfance qui durait encore. Il était né la même année que leur mariage. Il suspectait même être la raison de leur mariage, mais il ne l’avait jamais tacitement demandé à ses parents et ne comptait pas le faire. Quoi qu’il en fût la première photo représentait ses parents à leur mariage tandis que sur la seconde on pouvait le voir nouveau-né dormir. Sur la page à côté ses parents semblaient heureux de l’enfant qu’ils avaient à leurs côtés. Il était né à Téhéran, non pas dans la région d’origine de ses parents. Ces derniers encore jeunes et inconscients sans doute avaient tout lâché pour s’installer dans la capitale avant de rapidement revenir à Babolsar où ils avaient difficilement tenté de reprendre des études. Il était trop jeune pour se souvenir de cette époque, mais il pouvait affirmer qu’il n’avait manqué de rien, qu’il avait reçu immensément d’amour de la part de ses parents.

Un fin sourire illumina son visage tandis qu’il se souvenait de tout ceci. C’était une bonne époque. Il aimait le début de l’album. C’était un temps chaleureux, innocent que le jeune homme aimait à se rappeler. Il en oubliait l’appréhension qu’il avait ressentie en ouvrant la couverture de cuir. Sindibad avait toujours eu du mal à faire confiance aux autres, il se souvenait encore vivement du jour où son père s’était fait frapper, tabasser dans la rue sous ses grands yeux dorés par les gardiens de la Révolution avant de se faire embarquer dans une camionnette blanche. Le petit enfant de trois ans avait pleuré, hurlé, crié alors que sa mère était arrivée en courant dans la rue ayant oubliée de se couvrir la tête. La pauvre femme s’était faite insultée de tous les noms alors qu’il avait vainement tenté de défendre sa chère mère avec ses mots d’enfant. Sa mère lui avait demandé par la suite de se faire discret, de ne rien dire, de se taire. Et il avait appris. Il avait appris à se méfier de tout le monde, à ne pas accorder sa confiance. Il avait appris à sourire bien que son cœur saignât derrière cette fausse joie, il avait appris à bien mentir. Il doutait que sa mère aurait aimé savoir cela, il savait que jamais elle n’avait voulu cette vie, cette enfance pour lui. Il savait qu’il avait des parents en or, les photos joyeuses, lumineuses qu’il avait sous les yeux, qu’il montrait à Nico en témoignait. Les nombreux commentaires qui les accompagnaient le prouvait.

Sans aucun doute, les photos suivantes, quand il les montrerait à Nico lui feraient mal, un effet de claque dans son joli minois, mais il était prêt à l’affronter, à faire avec. Il avait proposé au jeune homme ce qu’il n’avait pas fait quand Taynara les avait vues, il n’avait pu se préparer psychologiquement à la misère qu’avait par la suite été son enfance. Elle l’avait rapidement été son enfance, misérable bien que d’une apparence tout à fait extérieur pour ses petits copains de l’époque elle semblait normale, seulement que son père était absent pour une raison inconnue tandis que les adultes lui jetaient des regards de pitié. Il détestait ces regards. Il détestait la pitié des autres. Dès son plus jeune âge il en avait été sur et certain. Il savait, espérait que Nico n’ait pas ce regard sur lui, il savait qu’autrement il aurait mal et que s’il instiguait ce genre de sentiment chez l’Italien il ne saurait craquer devant lui comme il l’avait fait devant Taynara quand elle avait eu une fenêtre ouverte sur son passé. Il n’avait jamais laissé personne de l’école avoir une telle opportunité, il n’avait laissé que quelques indices à de rares amis, mais autrement personne ne connaissait la véritable ampleur de sa vie. Il avait une grande gueule, mais savait se faire discret, très discret quand il le voulait. Personne ne le connaissait vraiment. Il savait bien cacher son jeu le perse. Nico allait être le premier à apprendre à le connaître en profondeur, au-delà de la façade qu’il acceptait de bien vouloir présenter au public. Une façade que certains avaient pu voir différentes quand il rentrait du pays, il était déjà rentré couvert de bleus, les cheveux coupés d’une étrange manière. Il s’était déjà fait attraper et forcer de se faire couper les cheveux, arracher les cheveux, ils avaient tenté de le punir pour son apparence et ça, il avait peur que Nico ne le sache, de ce qu’il pourrait penser. Mais pour le moment il se contentait des jolies photos, quand tout allait encore bien dans sa petite famille.


 

 


Sindibad écume les sept mer en #FF99FF
            
Niccoló di Angelo
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ϟ Baguette : Bois de cyprès, cœur en crin de sombral, 32cm, rigide.
ϟ Malle : - un élastique doré offert par Sindibad
- un ensemble crayon à bois, taille-crayon et gomme tête de mort offert par Buttercup
- Un set pour jdr offert par Atem
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Sujet: Re: Yeki bood, Yeki nabood ft. Nico [Novembre 2023]
Dim 17 Déc - 15:00
                    

Yeki bood, Yeki nabood

feat   @Sindibad Doostkam  

Nico, tout comme Taynara avant lui, ne se doutait pas non plus du passé du Perse. L’Italien pouvait présager que sous cette lumineuse façade, Sindibad dissimulait des parts d’ombre. Il n’en avait eu que des échantillons jusque-là - un mot, un regard ombragé, une amertume dans la voix - au cours de leurs nombreux échanges. Toute cette situation était complètement inédite aux yeux du plus jeune. Déjà, parce qu’il n’avait jamais eu d’amoureux. Ensuite, parce qu’il n’avait jamais vu les photos d’enfance d’aucun de ses camarades. Et finalement, ça ne l’avait jamais vraiment intéressé alors que là … si. Chaque aspect que Sin voudrait bien lui partager de sa personne piquait la curiosité du noiraud.

Bien sûr que Nico avait remarqué l’état du père de Sin sur les photos qu’il lui avait montré quelques minutes plus tôt, mais à quoi cela aurait-il servi de le souligner, hormis freiner l’élan que le plus vieux avait eu de s’ouvrir à lui ? Il n’aurait que réussi à le mettre mal à l’aise et créer du doute quant au fait de parler de sa famille à l’avenir. Est-ce là ce que Nico souhaitait ? Non. Absolument pas.

Et puis, les di Angelo aussi traînaient leur propre lot de casseroles.

Nico se voulut rassurant et rendit son sourire à son camarade. Il le sentait traversé par l’appréhension, ce qui avait tendance à le faire stresser un peu aussi. Il tentait de ne rien laisser transparaître, mais il était bien visible qu’il ne savait pas quoi faire de ses mains, qu’il avait coincé sous ses cuisses pour éviter qu’elles ne s’agitent sans cesse. Assis en tailleurs à côté de celui qu’il osait appeler son amoureux, le silence était pour lui à la fois pesant et rassurant. Ce calme avant la tempête. Mais il faisait confiance à celui de violet-chevelu, pour le guider au travers de cet orage qui allait probablement les entourer.

Discrètement, l’Italien prit une profonde inspiration à l’ouverture de l’ouvrage qui semblait transcender les générations. L’odeur du vieux papier envahit donc les narines du noiraud. Elle s’infiltra jusque dans sa moëlle, créant une vague de frissons dans son échine. Ce n’était pas un sentiment désagréable, bien au contraire. C’était comme si cette odeur quasi familière réveillait des instincts dont il ne soupçonnait alors pas l’existence jusque-là. Son regard ne parvenait à déchiffrer les mots écrits dans cet album, mais les emplacements de photos étaient coutumiers à ses yeux.

Après tout, qu’elle soit en Italie ou en Iran, une mère restait une mère. Elles devaient avoir des sensibilités semblables lorsqu’il s’agissait de décorer un album photo et garder une trace de l’évolution de leurs enfants. Nico ne connaissait pas encore l’amour de Sindibad pour la calligraphie, mais il se remémorerait la vision de cette écriture soignée et belle quand il recevrait sa première lettre d’amour du perse, dans un avenir proche.

Les premières photos ne nécessitaient aucune explication, aussi le plus jeune ne posa aucune question. Ses lèvres étaient finement scellées par la peur de mettre son camarade mal à l’aise avec des questions potentiellement intrusives. Il avait décidé de le laisser s’ouvrir à lui en premier, déjà que cela semblait lui coûter quelque peu d’ouvrir cet album en sa présence. Le cinquième année observait son amoureux, ses réactions, attentivement. Le nœud dans son estomac se démêla quelque peu en apercevant son sourire aux premières pages.

“Qu’est-ce qui est écrit ?” osa-t-il timidement, dans un murmure, en pointant les commentaires de l’écriture souple et régulière de sa mère.
KoalaVolant


Niccoló murmure en #969992
            
Sindibad Doostkam
Monsieur Breloques
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Sindibad Doostkam
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Sujet: Re: Yeki bood, Yeki nabood ft. Nico [Novembre 2023]
Lun 18 Déc - 14:19
                    
یکی بود، یکی نبود
ft. NICO
10/23
CANADA
 
La question de Nico le tira un instant de sa rêverie et de temps plus joyeux pour qu’il bouge légèrement ses mirettes vers les belles lettres rondes et délicates de sa mère. Il était vrai qu’il oubliait parfois que pour beaucoup ici, dans cette école, cette splendide calligraphie n’était qu’un joli charabia incompréhensible. Il émit un petit rire amusé en regardant Nico, il était content  que ce dernier s’intéresse à ce qu’il lui montrait. Cela voulait dire beaucoup pour l’iranien, il lui ouvrait une véritable partie de sa vie, une porte sur son cœur et son âme.

« Shab-e Yalda 2009. Là c’est mon père, ma mère et les parents de ma mère. »

Alors qu’il parlait nommait les personnes il les désignait de son index orné d’une large bague en or ornée d’un rubis. La même que son grand père semblait porter sur la photo. Le vieil homme, toujours en vie, la lui avait offerte quand il avait eu 16 ans et depuis Sindibad ne la quittait plus? Elle était toujours glissée autour de son doigt et ne le quittait pas. Beaucoup des bijoux qu’il portait avaient appartenus à d’autres membres de sa famille avant lui, ils n’avaient pas l’argent pour lui en offrir des neufs mais peu lui importait, ils avaient d’autant plus de valeur à ses yeux. Ses créoles qui étaient avant à sa mère, sa bague de son grand-père, son collier de son père et d’autres bijoux qu’il ne quittaient jamais venaient se mélanger aux nombreux bijoux en toc qui tintaient à chacun de ses pas et coloraient sa peau en vert.

2009. Il s’arrêta un instant de tourner les pages. Shab-e Yalda 2009. Il se souvenait encore de la fête en famille qu’ils avaient fait. De la voix grave de song rand père qui lui lisait des poèmes pour l’endormir alors qu’il était assis sur ses genoux, de l’arôme délicat de la grenade sur sa langue bientôt suivit de la délicieuse pastèque que sa mère lui avait donné. Le rire de son père résonnait encore dans ses oreilles. Il avait beau avoir 3 ans à l’époque il s’en souvenait comme si cette journée avait eu lieu la veille. Il s’arrêta un instant de tourner les pages pour se concentrer sur ces photos. Shab-e Yalda avait lieu en décembre, ils étaient encore en novembre à l’heure où lui et Nico regardaient les photo mais d’ici un mois… à l’époque que les chrétiens appelaient Noël allait avoir lieu l’anniversaire de l’arrestation de Sindibad.

Il prit un petite inspiration et la bloquant le temps de tourner une page. Là, les photos prirent une autre teinte, une autre ambiance. Sindibad laissa échapper une longue expiration d’entre ses lèvres. La joie n’était plus présente sur les visages, les regards étaient éteints et surtout, Badr, le père de Sindibad n’était plus présent. Les photos se limitaient à lui et sa mère. La première photo de la page montrait sa mère un bleu sur le visage, son fils à côté les yeux rouges. Il se souvenait quand sa mère avait décidé de prendre cette photo il avait trouvé l’action étrange ma sa mère avait insisté, elle voulait que quelque’un sache, un jour où l’autre le prix qu’ils payaient pour oser la liberté. Cette notion qu’elle et son mari avait inculqué à leur fils. Toute son enfance sa mère avait insisté sur cela qu’ils étaient libre, qu’ils le seraient, qu’ils accepteraient toujours leur fils. À cette pensée il senti une petite boule dans son ventre en regardant Nico du coin de l’œil, accepteraient-ils…? Sans doute s’en doutaient-ils au fond, il partait souvent traîner dans des endroits étranges par moment, dans ses soirées clandestines danser jusqu’au bout de la nuit, là avait-il touché sa première cigarette, sa première goutte d’alcool.

Après un long silence où il ne s’était même pas rendu compte avoir serré ses poings jusque’à ce que ses jointures deviennent blanches sous sa peau basanée il se tourna vers Niccolo dans une hésitation qu’il ne se connaissait pas. Il s’humecta les lèvres et resta encore silencieux un nouvel instant avant d’ouvrir la bouche sans émettre un son et de la refermer. Il rechercha ses mots avant de reparler.

« C’est à ce moment-là… que les choses ont changé dans ma vie. Ce n’est pas quelque chose dont je parle ou que je montre, très peu de personnes le savent. »

Pour le moment, tout ce que Niccolo pouvait constater c’est que son père avait disparu de l’espace familiale, qu’il n’apparaissait plus sur les photo et que sa mère s’était faite frapper. Et que lui, se tenait aux côtés de sa douce mère les yeux rouges et gonflé d’avoir trop pleuré. Allait venir la suite, les explications, le fait qu’il était fils d’ancien détenu et que lui-même prenait certains risques.


 

 


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Niccoló di Angelo
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Sujet: Re: Yeki bood, Yeki nabood ft. Nico [Novembre 2023]
Mer 17 Jan - 12:51
                    

Yeki bood, Yeki nabood

feat   @Sindibad Doostkam  

Le jeune italien remarqua que son camarade semblait touché par sa question, ou en tout cas réveilla-t-elle un souvenir agréable chez celui de violet chevelu. Le plus jeune avait la sensation que découvrir la vie de Sindibad était comme entrer dans un épais brouillard sur un sentier dont il pouvait tout de même discerner quelques mètres à l’avance : il ignorait de nombreuses choses l’entourant, mais s’avançait sans réelle crainte. Bien sûr il avait de l’appréhension, mais plus par rapport à ses propres réactions, et comment elle pourrait blesser celui qu’il commençait à peine à appeler son amoureux. Et s'il disait quelque chose qu’il ne fallait pas ? Et si la coquille du plus âgé des Strixyst se refermait aussi vite qu’elle s’était ouverte, par sa faute ?

Niccoló devina que la bague que portait le grand-père de l’Iranien et celle qu’il avait au doigt étaient en réalité la même. Ça lui rappelait le chevalière de son père, celle dont il hériterait une fois qu’il atteindrait sa majorité. Et oui, lui, et non pas sa sœur aînée, car celle-ci se transmettait de père en fils. Le noiraud trouvait cela injuste, mais soit. L’Italie n’était pas le pays avec les traditions les plus progressistes …

Ça veut dire que tu avais 3 ans ? Purée t’étais un grand bébé, j’étais une crevette au même âge en comparaison,” commenta l’Italien, s’essayant à la plaisanterie. Il sentait bien que la tension augmentait gentiment chez son copain au fil des pages. Aussi, il tentait de dédramatiser la situation. C’était comme si une massue planait au-dessus de la tête de son amoureux, prête à s’abattre à tout instant. Alors que lorsqu’on y réfléchissait, chaque famille traînait des squelettes dans ses placards, Nico était bien placé pour le savoir.

A la page suivante, Nico remarqua l’absence du père de Sindibad, mais il s’abstint de tout commentaire. Il se doutait bien que ce n’était pas parce qu’il était le photographe de ces portraits, l’attitude de Sindibad le lui faisait clairement comprendre. Puis ses mots le lui confirmèrent.

Nico était quelque peu interdit, il ouvrit les lèvres pour prendre la parole, mais les referma bien rapidement quand son regard se posa sur celui qui détenait son cœur : il semblait fermé, comme s’il contenait un trop plein d’émotions bien trop fortes pour lui. Le noiraud ne put s’empêcher de poser doucement une main sur l’avant-bras de l’Iranien.

Ç’a un rapport avec ton aversion pour le gouvernement.

Sa phrase n’avait pas la teinte d’une question. Nico lui offrait là une transition, une piste par laquelle commencer ses explications. Car il savait que le jeune homme n’allait pas rester évasif très longtemps. Sindibad était bien trop endurci pour laisser les mots rester bloqués dans sa gorge pendant des heures, contrairement à lui. Sa voix s’était faite basse, presque un murmure.
KoalaVolant


Niccoló murmure en #969992
            
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Sujet: Re: Yeki bood, Yeki nabood ft. Nico [Novembre 2023]
                    
            
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