La classe de Défense contre les Forces du Mal était souvent nommée comme la classe "favorite" de la plupart des élèves de n'importe quelle école de magie du globe terrestre. Une matière beaucoup plus pratique, en restant en dessous de la classe extrême de vol. Une classe qui demandait des compétences à la fois magique, physique et théorique. Un étudiant ne devait pas s'attendre à passer son cours s'il n'excellait seulement que dans les notes de la partie pratique du cours. Et cela valait également pour la partie théorique. Si, les connaissances servaient beaucoup, mais elle n'aidait pas dans des situations demandant plus que des connaissances qu'on ne pouvait pas mettre en pratique. Cette matière demandait balance et travail, sérieux et dévotion. Bien quelques caractères que tu ne possèdes pas. Ne pas te méprendre. Tu possédais ses qualités, toutes. Seulement, tu décidais de ne pas les mettre à l'oeuvre. Tu savais être dévoué. Exemple, tu possédais une dévotion particulière à ton frère, et une à ton père. Tes amis, la justice, toutes des personnes ou valeurs qui t'étaient chères. Le sérieux, que tu possédais lorsque tu protégeais ce qui t'était cher, encore. Puis le travail, lorsque tu t'y mettais. Finalement, la balance. Tu avais autrefois pus contrôler ta balance. Savoir gérer ta vie sociale et ton boulot. Cela n'était plus autant le cas, décidant préférant te déconnecter des deux, te créer une catégorie à toi, où tu étais plutôt dans le neutre. Pas en balance, mais pas en dehors. Enfin, tu n'allais pas entrer dans le sujet de psychologie, tu n'y étais pas si doué.

Revenons plutôt sur le sujet de base. Où toute cette conversation à commencé. De quoi parlions-nous? Du cours de Défense Contre les Forces du Mal. Un cours, qui, aurait normalement plutôt attiré ton attention. Mais comme ton attirance vers n'importe quelle action qui te demandait un effort, tu n'y peinais pas grande attention. Préférant grandement pioncer, et te servir de tes connaissances déjà existantes pour passer ras le bol tes cours. Pas besoin de faire plus d'étude, ton statut en tant que Ghaber te donnait déjà des options ouvertes dans tout le marché du travail, et tu étais plutôt fataliste. Et puis, dans la lumière sombre de l'Amphithéâtre, personne ne pouvait vraiment remarquer la tête de cheveux blancs qui était accotée sur ta table. Ce n'était pas une vue anormale, et elle était même devenue la norme dans les classes de tes professeurs. Personne ne s'attendait vraiment à ce que l'ainé des Ghaber se lève la tête et se force en cours. Si ça arrivait, cela voulait dire que l'apocalypse arrivait à grand pas. Ou la fin du monde, tel qu'on le connaissait aujourd'hui.