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ILUKAAN est un forum MULTIFANDOM dans l'univers d'Harry Potter.
Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada.
L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie.
Vous pouvez jouer des personnages de manga/anime, jeux vidéos, films d'animation, dessins animés, romans jeunesse ou encore un OC.
L'intrigue se fait à la fois en RPCB et RP-POST.
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Le loup-garou, à la cool, du campus - Jane Dudkowski
Jane Dudkowski
Cervirald
Image du profil : Le loup-garou, à la cool, du campus - Jane Dudkowski JtyX59NGYLzooDGelgnjnIWQFnA
ϟ Œuvre : OC
ϟ Parchemins : 4
ϟ Gallions : 20
ϟ Âge (RP) : 16
ϟ Maison : Cervirald
ϟ Année scolaire : 5ème année
ϟ Don : Loup-garou
ϟ Baguette : Hêtre, avec un cœur en crin de licorne, d'une longueur de 22 cm, biscornue et un peu souple
Jane Dudkowski
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ϟ Œuvre : OC
ϟ Parchemins : 4
ϟ Gallions : 20
ϟ Âge (RP) : 16
ϟ Maison : Cervirald
ϟ Année scolaire : 5ème année
ϟ Don : Loup-garou
ϟ Baguette : Hêtre, avec un cœur en crin de licorne, d'une longueur de 22 cm, biscornue et un peu souple
Sujet: Le loup-garou, à la cool, du campus - Jane Dudkowski
Ven 31 Mai 2024 - 21:59
                    
Jane Dudkowski


OC
Identité
Dudkowski
Jane
16 ans
Américaine
Anglais et c'est déjà bien
3 octobre 2007 à Atlanta, Georgia
Yeux bleus, cheveux blonds foncés
1m58 & 62 kilos
Who am I...?

Jane est une sorcière sang-mêlé appartenant à la maison Cervirald et en 6e année. Elle est inscrite aux options Alchimie et Divination. Elle possède le don de loup-garou. Elle n'occupe aucun poste.

Sa baguette est faite de hêtre, avec un cœur en crin de licorne, d'une longueur de 22 cm, biscornue et un peu souple. Elle n'a pas d'animal de compagnie.

Son patronus est une grande mite. L'odeur de son Amortentia est composé de feu de cheminée, la lessive de sa maman et d'une prairie ensoleillée. Son reflet dans le miroir du Riséd est elle en forme spectre. Son Épouvantard prend la forme du loup-garou qui l'a mordu.

IElle n'a pas de famille présente à Ilukaan. Sa matière favorite est potion et la matière qu'elle aime le moins est vol et sport.
Derrière l'écran
Pseudo & pronoms :
Tigroseille / il
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Nonici
Avatar : boaillustrationCode du règlement : [MP au staff]Comment as-tu trouvé le forum ?
C'est lui qui m'a trouvé j'ai l'impression
Un petit mot ?
Racli
headcanons
C'est rare de voir ses yeux depuis sa transformation. - Hypersensibilité physique dès le plus jeune âge, ça ne s'est pas arrangé. - Consomme beaucoup de potions désensibilisantes qui la rendent plus “normales” mais un peu high du coup car moins de sensibilité c'est une euphorie artificielle parmi d'autres. - Raconte souvent que son plus grand rêve c'est d'être comme les fantômes de l'école : flotter paisiblement sans rien sentir, mais elle n'aimerait pas être rattachée à un lieu. - C'est pas qu'elle n'aime pas Ilukaan… elle s'en fiche, c'est tout. - Amoureuse de sa famille, mais c'est voué à se compliquer. - Passion cinéma et jeux de rôle. - Deux grands frères : Lewis et Anakin (Oui sa maman aime Star Wars très fort et n'a pas peur du ridicule… Anakin, si.) - Fêtarde au dernier degré. - Peut passer des heures à jouer au poker, toujours à la même table du Dôme et avec les mêmes compagnons de jeu qui ont l'air vieux à 16 ans. - Les jeux sorciers sont insupportables, entre la Bataille Explosive qui lui vrille les oreilles et les bavboules… - Père absent. - Aime énormément la nuit, pour plein de raisons différentes. - Lewis est son aîné de 5 ans, Anakin de 7 ans. - A appris que son père était un moldu juste avant d’entrer à Ilukaan. - Grande consommatrice de sirop de menthe. - Traîne toujours cette odeur sur elle, via ses baumes notamment. - Clubbeuse, merci les potions. - Elle fait le mur du coup. - Brise pas mal d'interdits de l'école en fait. - En assume les conséquences avec sa nonchalance caractéristique. Mais elle s'est pas mal calmée depuis sa transformation de toute façon. - Très gourmet, sa condition rend insupportable tout ce qui charge trop le sucre, le sel ou autre. - N'a pas l'argent de ses ambitions. - Prendra un petit boulot dès que possible. - Est de tous les coups foireux. - Nails art. - Reggae, mais presque que les groupes avec chanteuses, les idées du reggae classique en matière de féminisme la rendent zinzin. - De tous les mauvais plans, mais elle retombe bien sur ses pattes. - Slam, mais mal. - Adooooooore le vol sur balai, mais le Quidditch c'est non. - Antistress humain. - Les vocaux de 2 minutes, c'est elle. - Aucun sujet tabou… à part les loups-garous. - Groupe préféré : the Sunvizors, elle crush trop sur la chanteuse. - Parle d'amour tout le temps, tous les types d'amour. - Dort très peu, mais se rattrape en siestes. - Danseuse entre cringe et talent. - Tata depuis début 2023, absolument fan de sa nièce : Gaïa. - Avec les enfants ça se passe bien en général. - Envoie des lettres à sa mère, à l'ancienne. - Ça l'empêche pas de passer 1h au téléphone avec elle plusieurs fois par semaine. - Sa peau bronze pas. - A la voix de Jeanne Moreau au réveil. - Adore les cours de potion, mais y porte souvent un masque pour se prémunir des odeurs. - Mais elle est fan de tous les ingrédients utilisés, des effets, etc. - Elle aurait sa place en medicomagie, surtout vu sa maison, mais elle a vraiment pas les notes. - Capable de se mettre en couple voire de se marier d'un instant à l'autre. - Attache peu d'importance aux symboles
I feel it in my fingers ♫

I feel it in my toooes ♫
Jane Dudkowski c'est le genre de camarade d'école que tout le monde a déjà rencontré qui dégage une telle aura de hippie qu'on a inévitablement envie de se rapprocher d'elle. C'est une sorte de photo sépia nostalgique dans laquelle on peut rentrer et faire partie d'un tableau qui nous évoque des imaginaires lointains et lumineux. Jane aime la fête et le montre, philosophe et le montre, aime refaire le monde encore et encore à sortir des analyses qu'on estime au sommet de la pertinence à mesure que la fatigue gagne les derniers participants de la soirée. Et puis elle entretient avec plaisir cet imaginaire 70s dont elle est une incarnation tout sauf accidentelle, mais qui en donne l'air, comme si... elle était juste devenue ainsi, par la force des choses, naturellement, sans aucune once de représentation. Rejeton de rejetons de rejetons du Flower Power, ayant tellement mélangé l'esprit de l'époque avec ses propres fantasmes que l'hybride qui en est né n'a plus rien à voir avec les véritables marginaux de l'époque... et parfois tant mieux.

Cet amour d'une époque où c'était le maître mot a déteint sur son apparence dès que Jane entra dans l'adolescence, mais elle n'est pas non plus dans le cliché hippie. C'est une version réactualisée. Pas de longs cheveux emmêlés, de tenues florales et d'odeur douteuse, mais une tignasse blonde écourtée et approximative, rasée un sombre soir de veille de vacances d'hiver avant de retrouver ses parents, pour les choquer ; combinaisons vestimentaires inédites car, pour le coup, c'est  sincèrement et avec un je m'enfoutisme non-feint que Jane s'habille ; maquillage toujours différent au gré des expérimentations personnelles ou collectives avec ses ami.e.s. Mais ce dynamisme nonchalant qui émanait de tout cet être adolescent s'évapora presque totalement une fois qu'il y eut l'accident.

Déjà, bien avant la morsure Jane n'était pas la pubère la plus détendue possible. Les transformations corporelles des dernières années lui donnèrent un sacré coup de blues, provoquèrent de l'anxiété, de l'appréhension, des questionnements auxquels peu de gens semblaient donner réponse satisfaisante. Une odyssée commune à nombre d'adolescentes, mais que, comme nombre d'entre elles, Jane vécu avec un certain sentiment de solitude. Elle qui n'avait jamais été particulièrement loquace sur ses états d'âme, la voilà encore plus mutique en traversant sa quatorzième, sa quinzième, sa seizième année de vie. Il faut également indiquer que, depuis toujours, la jeune fille souffre d'une sorte d'hypersensibilité sensorielle. La lumière l'agresse plus vite que chez les autres, le son est plus souvent trop fort, de nombreuses textures sont inconfortables à toucher, chatouillent, et elle a toujours été très douée pour ressentir les subtilités aromatiques de ce qu'elle mangeait. Tous ces problèmes prirent une ampleur inédite une fois transformée en loup-garou.

Il faut comprendre que, au-delà de la douleur, du bouleversement de la vie, du nouveau secret qui lui incombait de garder pour être tranquille, tout ça étant déjà bien déchirant pour quelqu'un de son âge, cette morsure lui causa un véritable enfer physique. Qu'est-ce qu'un loup-garou ? Entre autres choses c'est un être avec, souvent, plus de pilosité, un changement que Jane perçut avec horreur, c'est un être qui vit dans la peur permanente de se voir découvert par les mauvaises personnes, de perdre le contrôle de son corps, ce qui est déjà une appréhension chez nombre d'adolescents qui voient la puberté les changer à jamais sans leur consentement. Et puis, enfin, un loup-garou est un être plus sensible que les autres. Couplé à ses sens déjà affinés, Jane est passée d'une gamine un peu étrange à un coquillage devant impérativement se fermer à tous stimuli s'il ne souhaitait pas se briser en mille morceaux.

Imaginez que, déjà, la lumière ait tendance à vous incommoder. Que ce soit celle du soleil, de l'éclairage omniprésent, de jour comme de nuit, partout, blanc et blafard dans nombre de couloirs. Imaginez maintenant que vos yeux soient encore plus sensibles à ça. C'est bien simple, aujourd'hui Jane ne peut plus supporter la lumière sans porter des lunettes de soleil quasiment en permanence. Et lorsqu'elle les retire, on sent sa gêne et son envie de fuir. Elle qui était déjà plus nocturne que diurne, ce n'est pas pour arranger son sommeil.

Imaginez ensuite que les odeurs vous soient claires dans votre esprit, mais parfois trop présentes, entêtantes... Et maintenant, voilà que Jane avait l'odorat d'un loup-garou, en encore plus sensible. C'est simple, aujourd'hui de son visage émane parfois, les jours de grande intolérance aux odeurs, un parfum de menthe poivrée fort, même pour les gens du commun, car ce baume odorant a l'avantage d'inhiber tout le reste et d'envahir les synapses de Jane d'une sensation unilatérale de fraîcheur sèche et apaisante sans jamais la dégoûter, sans qu'elle comprenne pourquoi.

Imaginez enfin que le bruit vous soit déjà inconfortable depuis la naissance. Pas qu'il sonne forcément trop fort, mais plus que la tolérance est basse comparée à d'autres, qu'on ne peut se trouver dans une foule bruyante plus de quelques dizaines de minutes sans être envahi d'une forte migraine, qu'on ne puisse pas se concentrer correctement si un stylo, à l'autre bout de la salle de classe, est cliqueté régulièrement. Un loup-garou a une ouïe plus fine que la normale. Jane s'équipe souvent d'une discrète paire d'écouteurs sans fils pour pouvoir y mettre une douce litanie, parfois pas de musique du tout, mais avoir le loisir de moins entendre. Idem, vous la verrez souvent avec des gants plus ou moins épais en fonction de sa tolérance au toucher.

Bref, la vie de Jane est sensoriellement devenue infernale. Des micro-agressions permanentes qui ont poussé cette pauvre créature à se réfugier dans tout ce qui pouvait l'apaiser, la couper du monde quelques instants, faire s'évaporer sa conscience ou sa perception des sens. Et cette opération eut un résultat inattendu sur l'aura que dégage Jane Dudkowski. Rappelez-vous que, depuis quelques années maintenant, elle souhaitait se donner une image de ces bitnicks des années 60, évanescents, nébuleux et perchés loin au-dessus des oiseaux. La vie a fait qu'aujourd'hui la situation de Jane lui est si douloureuse, si terrifiante, si bouleversante que, mécaniquement, elle a adopté des comportements, des médications qui l'ont transformé, sans aucune arrière-pensée de sa part, en la plus pure incarnation de ce qu'elle aurait imaginé avoir comme image auprès des autres.

Jane semble toujours un peu loin, surtout que ses yeux sont presque impossibles à déceler derrière ses lunettes de soleil. Elle écoute, on le sait, mais il lui arrive souvent de se couper un instant pour reprendre son souffle métaphorique et repartir en apnée dans cet environnement agressif pour tout son corps. Ou bien, elle est suffisamment médicamentée pour que la douleur ne soit plus là, mais remplacée par un soulagement tel que son euphorie jure parfois avec les convenances, le ton de la conversation ou la cohérence de son discours.

Mais des signes ne trompent pas. Malgré son détachement qui ne l'a jamais quitté, qui s'est simplement amplifié, depuis sa morsure elle se montre distante, refuse d'être approchée, touchée, même frôlée. Mordue au niveau de la hanche, elle a la chance de ne pas avoir sa morsure exposée au tout venant, mais le soir, se dévêtissant, elle déteste voir ce rappel qu'elle ne sera plus jamais pareil.

En vérité c'est un spectacle plutôt triste, surtout si l'on a connu Jane avant qu'elle ne devienne ainsi, ce qu'elle n'est pas depuis très longtemps, pas du tout. La transformation fut nette, vertigineuse, presque terrifiante pour ses proches. Comme si Jane était aujourd'hui perdue, flottant ailleurs, rappelant par écho la lumineuse et pimpante jeune fille qu'elle fut et que, très certainement, elle aimerait redevenir.
Comme pour ses attributs physiques, il y eut un avant et un après transformation pour la jeune femme. Au départ Jane, du point de vue du corps enseignant, se fondait facilement dans la masse des élèves peu intéressés, un peu doués, mais faignants, plus préoccupés par leur vie sociale que scolaire. De nombreux bavardages assombrissaient ses bulletins et lorsqu'on lui demandait ce qu'elle aimerait faire plus tard... elle ne savait pas trop quoi répondre. Oh, bien des choses animaient cette jeune âme au-delà de son simple délassement. Jane eut toujours un cœur assez fort pour supporter d'empâtir avec toutes les victimes d'injustice et avec la santé fragile de la planète Terre. C'est d'ailleurs une des choses qui la poussa vers les visions idéalisées hippies qui semblaient avoir mu toute une société d'une volonté plus égalitariste et joyeuse. Jane était souvent des petits groupes d'action sur le campus, des petits blogs pour échanger sur l'écologie, des petites manifestations, de ci de là, avec sa mère et ses frères durant les vacances.

Mais, on ne va pas se mentir, la jeune fille est surtout un être social qui n'aime rien de moins que passer le temps avec ses confrères et sœurs en humanité. Elle n'a pas d'immenses besoins de stimuli intellectuels, son corps se chargeant déjà de surcharger son cerveau d'un trop plein d'informations, et elle pourrait passer des heures assises au milieu d'un groupe à écouter les conversations, participer avec ses élans inspirés et parfois un peu cryptiques, et échanger quelques parties de carte sans vainqueurs, parce que bon, on va pas commencer à se crêper le chignon. La vie tranquille, quoi. Avec sa famille, elle ne les quittait pas d'une semelle, même juste être dans la pièce, devant la télé ou la console, à échanger quelques paroles avec sa mère à l'autre bout de la pièce, elle adorait ça. Et comme énoncé plus tôt, c'est cette philosophie si rare aujourd'hui qui poussa tant de personnes dans les bras de Jane, qu'elle laissait constamment ouverts. C'est une compagnon de fête invétérée, une oreille jamais close, des conseils jamais intrusifs, toujours tempérés par un « Mais... c'est qu'un avis, mec. » qui montre à quel point l'ego de Jane a toujours été la partie la plus saine de sa psychée pas toujours tendre avec elle-même. Jane ne se prend pour personne, ne s'estime pas digne de plus que ce qu'elle a, mais ne se dévalorise pas pour autant. Elle est stable et solaire comme une dune côtière, accueillante et familière.

Sauf que, récemment, la voilà mordue par un loup-garou et, du moins jusqu'à aujourd'hui, elle n'a pas réussi à redevenir la même qu'avant.

De loin, si on la connaît mal, peu de changements sont remarquables. Elle qui était auparavant assez tactile, malgré sa sensibilité, l'est beaucoup moins et ne tape qu'un check mollasson en guise de bonjour, voire un simple signe de main. Hormis ça... Elle semble moins présente aux divers soirées avec les gens de son âge dans le Dôme, elle reste moins longtemps, ou bien si elle reste jusqu'au bout c'est dans un état étrange que ses proches savent être les effets de sa médication à base d'anti-douleurs, mais qui, pour les moins renseignés, peut donner lieu à de nombreuses théories et interprétations. Néanmoins, malgré ces quelques changements, elle semble être restée la même. Mais point du tout, et ça ses proches s'en rendent, et s'en rendront encore, rapidement compte.

La transformation de Jane a provoqué chez elle un mal-être évident qui se ressent notamment lorsqu'elle parle d'elle : c'est-à-dire jamais. Ce n'était pas son sujet de conversation préférée, mais avant la morsure Jane acceptait de participer à ces conversations adolescentes où l'on partage des secrets, des anecdotes dans le feu de la fatigue et de l'amusement d'une soirée. Sauf que, désormais, impossible de tirer d'elle la moindre information. En fait, Jane souhaite que sa transformation reste un secret absolu car c'est un sujet de honte, de terreur et de douleur immense. Bien sûr, les personnes les plus proches d'elle ont été rapidement tenues au courant, mais ce n'est pas pour ça que c'est un sujet de conversation. Être un loup-garou est une réalité si fraîche et infernale pour ce pauvre jeune esprit qu'elle fait tout ce qu'elle peut pour y penser le moins possible. Elle regarde à peine son corps abîmé dans le miroir, avec sa pilosité croissante qui la pousse à se couvrir plus pour ni la voir ni la montrer, ce qui pourrait, allez savoir, éveiller des soupçons. Tout n'est que peur d'éveiller ces soupçons. Et que dire de ses premières pleines lunes qui sont un cauchemar entre deux états de conscience. Quelque-chose s'est brisé en elle. Des certitudes sur le futur elle en avait, au moins quelques-unes, alors qu'aujourd'hui il n'y en a plus ; des amitiés qu'elle refuse de voir aller plus loin, plus profondément dans l'amour, alors qu'elle en crèverait car Jane aime les gens, aime être avec eux, aime évoluer avec eux, et se sent aujourd'hui obligée de se renfermer, de s'isoler, sans quoi ils apprendraient son secret... Et que se passerait-il ? Du rejet, des brimades, de l'incompréhension, elle verrait ses proches reculer à son approche, elle verrait les gens ne plus parler que de ça, elle pourrait leur faire du mal, peut-être.

Voilà pourquoi, aux yeux des personnes qui lui sont le plus liées, Jane offre aujourd'hui une vision terrible. Elle maintient une apparence inchangée, mais on sent chez elle tout ce qui ne va plus, sans avoir le moindre indice, la moindre ouverture sur son âme, et ça fait souffrir son entourage, ce manque de confiance, ces portes closes, comme si toutes ces années d'amitié, ces liens familiaux, ne signifiaient plus rien pour Jane, sauf que c'est mille fois faux. C'est pour pouvoir continuer à vivre sa vie telle qu'elle était avant, utopie parmi les utopies auxquelles Jane pouvait croire, qu'elle persistait à donner le change.

Jane plane, Jane veut planer, veut parler d'autre chose et penser à tout autre chose qu'elle-même. Elle vous décrira mille ans sa musique favorite, elle-même chantant avec une voix déjà merveilleusement et subtilement rocailleuse qui la fait songer à aller dans un groupe ; elle acceptera toutes les activités si elle peut les supporter, tous les jeux de société, les jeux de rôles qu'elle adore, toutes les envolées philosophiques sur des choses comme le temps, la mémoire ; elle sera capable, comme tant de gens, de vous suivre dans une conversation sur tous les sujets, tout pour ne pas qu'on la voit elle.
Love is all around me And so the feeling grows ♫
La troisième enfant Dudkowski naquit dans l'un des hôpitaux d'Atlanta, capitale de l'état de Géorgie, aux Etats-Unis. Sa mère n'avait personne d'autres pour l'aider à accoucher qu'un ami qui deviendrait, plus tard, le beau-père de Jane et de ses frères pendant deux ans à peine. Lewis et Anakin, d'ailleurs, attendaient fébrilement le retour de leur famille chez leurs grands-parents qui faisaient le baby-sitting pour la soirée. Ils iraient voir leur mère le lendemain.

Dès petite, Jane vit se poser les bases qui constelleraient toute sa vie future. Elle pleura énormément jusqu'à ses quatre ans, car déjà hypersensible sensoriellement. Pourtant jamais sa famille ne lui en tint spécialement rigueur. Ils étaient tous d'un naturel très tranquille et les potions fabriquées par sa grand-mère les aidaient à passer outre le bruit infernal causé par la petite qu'on conseillait de laisser pleurer avant de connaître sa légère particularité. Déjà, donc, Jane bénéficiait d'un environnement à la cool et d'une famille aimante, même si ses frères lui reprocheront longtemps, pour rigoler, les nuits de sommeil perdues. Anakin, le plus âgé, s'amusant même à accuser Jane d'être la cause de son retard scolaire.

Car les Dudkowski n'étaient pas des fans de l'école. Ses frères préférant faire le mur pour enchaîner les aventures à l'extérieur, encore pire une fois leur scolarité à Ilvermorny débutée. Car oui, en voilà une belle famille de sorciers ! Paula, la mère de Jane, était luthière. Fabriquant des instruments à corde infusés de sortilèges maisons. Une passionnée qui, pouvant tout faire depuis son atelier, avait également beaucoup de temps à accorder à ses enfants. Tous furent choyés, peut-être un peu trop, et le laisser-aller était maître dans cette maison, au grand dam des parents de Paula, des voisins, de tout le monde. Les deux ainés entraînèrent bien vite Jane dans leur sillage et les trois représentaient des petites terreurs, mais aussi soudés que possible. Jane était protégée sur tous les plans par ses frères qui veillaient à son bien-être, son confort et son... éducation. Raison pour laquelle, même avant d'être à Bloombury, Jane avait déjà une très grande liberté... d'esprit. Jamais elle ne rencontra son père, ce qui ne fut jamais un problème. Elle avait bien assez de figures masculines dans son entourage.

Mais, très vite, la sensibilité de Jane l'obligea à se calmer sur les turpitudes de jeunesse, surtout lorsque ses pouvoirs s'éveillèrent un matin de décembre et que les décorations de Noël de la maison voisine se mirent à court-circuiter plusieurs nuits d'affilée, le son des pantins dérangeant particulièrement la petite fille. Elle se concentra sur des loisirs plus tranquilles, comme le cinéma. Avec bouchons d'oreilles bien sûr. Et puis sa mère lui apprit très tôt les rudiments de la vie de sorcière. Arrivèrent rapidement ses onze ans, mine de rien, et là où tout le monde s'attendait à ce qu'elle pointe fièrement Ilvermorny dans le catalogue des écoles sorcières, elle porta son choix sur Bloombury. Le Canada l'intéressait et puis, dès cet âge, elle avait envie de s'éloigner un peu des Etats-Unis. Les valeurs de l'école lui correspondaient mieux aussi. C'est que, dès l'adolescence, elle savait ce qu'elle aimait ou pas dans le vaste monde.

Et l'adaptation à l'internat fut... instantanée. En quelques semaines elle s'était déjà rasée la tête lors d'une soirée dans sa chambre et aujourd'hui encore elle aime ses cheveux courts. Nombreux étaient les enfants de son âge qui appréciaient son caractère amusant et assez effacé pour qu'ils puissent parler d'eux-mêmes à loisir. Jane adorait passer du temps avec les autres, bien plus qu'étudier. Elle vivotait dans ce domaine, aimant les travaux pratiques plus que les cours théoriques, même si elle trouvait toujours un certain charme dans les cours d'histoire qui la laissaient rêveuse du passé de leur univers.

En parallèle, elle se lança dans le jeu de rôle, ce qui lui permettait de vivre les mille autres existences qu'elle aurait souhaité faire sienne. Des existences moins... intenses que ce que ses sens lui faisaient subir. Elle se trouvait faible, fragile, mais s'en accommodait tant bien que mal. La puberté n'arrangea rien et en voyant son corps se transformer sa famille eut à gérer de nombreux appels en pleurs de leur pauvre petite déboussolée.

Malgré l'éloignement, Jane resta infiniment proche de sa famille. Voir ses frères grandir et commencer leur vie fut une expérience douloureuse, d'ailleurs, mais elle était mal placée pour leur reprocher de partir du foyer, elle qui l'avait quitté pour se rendre des milliers de kilomètres plus au nord. A la moindre question, elle demandait à ses frères, au moindre problème c'était pour sa mère. Le tout avait rendu, au fil des ans, Jane assez peu indépendante dans les problèmes de tous les jours, mais en même temps d'une large sagesse de comptoir car elle avait de nombreux points de vus pour aiguiller sa boussole morale qui était toujours particulièrement aiguisée.

Au-delà de ses quatorze ans, elle devint plus engagée, se renseignant à travers ses cercles sociaux sur les injustices dont le monde était spectateur, s'indignant à chaque fois avec une persistance étonnante. On ne peut pas dire qu'elle avait mille actions possibles pour défendre les causes qui lui étaient chères, mais au moins elle en parlait et avait développé un sens aigu de la justice sociale en fréquentant les punks anarchistes du campus. Ces derniers, un peu comme ses frangins, se firent un plaisir d'intégrer dans leurs cercles turbulents cette véritable mascotte joyeuse et bizarre qui était partante pour tout et n'importe quoi.

Cette route aurait pu être le chemin caillouteux, mais tranquille, de bon nombre d'adolescents, mais durant le printemps 2024 il fut subitement ravagé, et brutalement. Comme si un barrage avait cédé un peu plus haut, voilà sa voie complètement chamboulée, impossible de savoir s'il y aurait une issu, comme si un vaste brouillard l'empêchait de distinguer plus que les quelques mètres devant elle. Un soir comme les autres, la pleine lune luisant au-dessus de sa tête après avoir fini une séance à son club de jeux de rôles elle s'en était allée en ville car, vacances scolaires obligent, les élèves avaient l'autorisation d'aller à Bloombury plus souvent s'ils rentraient néanmoins pour le couvre-feu. Mais la promenade fut de courte durée car une attaque survint à l'orée de la forêt. Jane serait bien incapable de décrire ce qu'elle vit distinctement ce soir-là, son cerveau souhaitant éviter tout souvenir de ce jour tragique. Toujours est-il qu'elle se voyait courir vers Ilukaan, hurlant à pleins poumons alors que la chose réduisait l'écart entre eux aussi vite que si elle était restée immobile. Elle fut plaquée contre le sol boueux et ensuite une douleur atroce, plusieurs douleurs, ignobles, partout, des grognements féroces, de la salive épaisse sur son visage. Puis l'obscurité.

A son réveil elle était à l'hôpital de Bloombury. Surveillée par des médecins et infirmiers très affairés, mais qui prenaient néanmoins soin d'elle. Le diagnostic la terrifia : un loup-garou l'avait mordue et... elle en était devenue un. Le second choc c'était de voir sa mère, Lewis et Anakin dans la chambre. Ils avaient fait le déplacement pour la voir. Elle se mit à pleurer, longtemps, comme quand elle était enfant. Tout faisait mal et lui fit mal pendant des semaines. Car une fois sa blessure guérie, elle et les médecins se rendirent compte que... ses sens s'étaient accrus, accentuant son hypersensibilité à un niveau encore au-dessus. La voilà désormais agressée par tous les stimuli de la vie et le rétablissement s'en retrouva compliqué. Rapidement, sa famille trouva de quoi la soulager, lui offrant lunettes, gants et d'autres accessoires pour essayer d'atténuer son inconfort.

De longues semaines s'écoulèrent avant qu'elle ne puisse quitter l'hôpital, car les médecins voulaient contrôler sa première transformation qui... fut une expérience des plus déroutantes. Devenir un loup, garder sa conscience grâce à la potion tue-loup... Sous cette forme elle avait également moins de problèmes à gérer son trop plein de sensations. C'était confortable, en un sens, mais si bizarre sur tous les autres aspects. Une bonne semaine encore fut nécessaire pour qu'elle prenne le plie de cette nouvelle réalité. Durant sa convalescence, ses frères vinrent souvent la voir pour l'aider à réviser ses cours. Diplômés d'Ilvermorny, ils n'avaient aucun mal à lui faire rattraper son retard et lui donner une chance d'obtenir ses BUSES malgré... l'accident. Ils ne cachaient pas leur chagrin de voir leur petite sœur se refermer sur elle-même, agressée de partout par le moindre message sensoriel, y compris leur voix souvent trop forte.

Et la voilà donc de retour, début juin 2024, à Ilukaan. Évidemment, elle insista pour que sa transformation soit un secret pour tout le monde, aussi on informa simplement ses camarades qu'un petit malin l'avait frappée d'une malédiction et qu'elle venait enfin de s'en remettre, ça expliquerait ainsi ses changements de comportement. Jane est, aujourd'hui, une jeune fille complètement perdue, souhaitant plus que tout au monde flotter au-dessus de ses difficultés s'amoncelant, mais elle en était incapable. Son avenir semblait aussi incertain que sa volonté de vivre, ainsi frappée par ce qu'elle considérait malgré tout comme un fardeau immensément lourd à porter et à conserver secret...
(c) Ilukaan
            
Gen Asagiri
Le roi des rats
Image du profil : Le loup-garou, à la cool, du campus - Jane Dudkowski 588l
ϟ Œuvre : Dr. Stone
ϟ Parchemins : 731
ϟ Gallions : 787
ϟ Fiche : The rat is back
ϟ Relations : Popular boy

ϟ Âge (RP) : 24 ans
ϟ Maison : Ursirre
ϟ Année scolaire : 14ème année
ϟ Baguette : Baguette en bois de cornouiller, avec un cœur en cheveux de Vélane, d'une longueur de 35cm, très souple
ϟ Cursus : Psychomagie
ϟ Malle : -Un paquet de cartes
-Une bouteille de coca
-Un livre sur le langage des fleurs
-Un carnet déjà à moitié remplis d'idées en vrac
-Une petite trousse de maquillage
-Une dizaine de dés accompagnés d'un gobelet pour les mélanger
-Un sachet de baies de goji, les préférées de son lapin
-Une photo de lui avec Bob et Anya
-La carte des baroudeurs
-Elixir du Gnome

Gen Asagiri
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ϟ Œuvre : Dr. Stone
ϟ Parchemins : 731
ϟ Gallions : 787
ϟ Fiche : The rat is back
ϟ Relations : Popular boy

ϟ Âge (RP) : 24 ans
ϟ Maison : Ursirre
ϟ Année scolaire : 14ème année
ϟ Baguette : Baguette en bois de cornouiller, avec un cœur en cheveux de Vélane, d'une longueur de 35cm, très souple
ϟ Cursus : Psychomagie
ϟ Malle : -Un paquet de cartes
-Une bouteille de coca
-Un livre sur le langage des fleurs
-Un carnet déjà à moitié remplis d'idées en vrac
-Une petite trousse de maquillage
-Une dizaine de dés accompagnés d'un gobelet pour les mélanger
-Un sachet de baies de goji, les préférées de son lapin
-Une photo de lui avec Bob et Anya
-La carte des baroudeurs
-Elixir du Gnome

Sujet: Re: Le loup-garou, à la cool, du campus - Jane Dudkowski
Sam 1 Juin 2024 - 1:50
                    
AHOU AHOU AHOU ENFIN TON LOUP GAROU


Gen vous raconte des mensonges en #cfa0e9.

Les cadeaux:
            
Alistair Davis
Ursirre
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ϟ Œuvre : OC
ϟ Parchemins : 22
ϟ Gallions : 77
ϟ Âge (RP) : 17 ans
ϟ Maison : Ursirre
ϟ Année scolaire : 7ème année
ϟ Baguette : saule, plume de phœnix, 33cm, plutôt rigide
Alistair Davis
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ϟ Âge (RP) : 17 ans
ϟ Maison : Ursirre
ϟ Année scolaire : 7ème année
ϟ Baguette : saule, plume de phœnix, 33cm, plutôt rigide
Sujet: Re: Le loup-garou, à la cool, du campus - Jane Dudkowski
Mar 4 Juin 2024 - 9:25
                    
OUAIIIIIS BIENVENUE A JANE
            
Vincent Leroy
Ex-Directeur
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Le loup-garou, à la cool, du campus - Jane Dudkowski Giphy.gif?cid=790b761108e1a83549324e2d696a8fad756854bd3893cdd4&rid=giphy
Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.

ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1709
ϟ Gallions : +infini
ϟ Fiche : Ici
ϟ Âge (RP) : 51 ans
ϟ Année scolaire : PNJ
ϟ Titre(s) : Ancien Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
Vincent Leroy
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Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.

ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1709
ϟ Gallions : +infini
ϟ Fiche : Ici
ϟ Âge (RP) : 51 ans
ϟ Année scolaire : PNJ
ϟ Titre(s) : Ancien Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
Sujet: Re: Le loup-garou, à la cool, du campus - Jane Dudkowski
Lun 17 Juin 2024 - 18:21
                    
Bienvenue à Jane, j'espère qu'elle se remettra de ses mésaventures  Le loup-garou, à la cool, du campus - Jane Dudkowski 1f494


Validation
Bienvenue chez les Cervirald
Accompagnée par d'autres nouveaux élèves, tu es appelée par le directeur à t'avancer au centre du Dôme. Scrutée par les élèves et étudiants, tu regardes alors ton reflet dans la fontaine qui va décider de ton sort. D'abord voyant ta sale tête dans l'eau, tu remarques que le reflet semble se changer peu à peu jusqu'à prendre la forme d'un caribou.  Tu es d'autant plus surprise quand l'animal commence à pousser un cri dans toute la salle. Tout le monde se met soudainement à t'applaudir, tandis que le directeur s'approche de toi avec une émeraude brute qu'il met autour de ton cou.

"Bienvenue à Cervirald !"

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Sujet: Re: Le loup-garou, à la cool, du campus - Jane Dudkowski
                    
            
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