« Grande compétition » à peine l’iranien avait lu ses deux mots que le concept lui avait été vendu et plus son regard avait lu la suite du message et plus il avait senti le frisson de la compétition, de prouver à la face du monde qu’il était meilleur, qu’il valait mieux qu’eux. Rarement le perse se taisait à se sujet son ego prenant bien souvent le pas sur la raison. Dès qu’il se sentait challengé il ressentait le besoin d’accepter le défi, peu importe s’il devait y laisser des plumes il allait d’y jeter. Il connaissait bien sûr ses capacités mais n’était jamais contre tenter de les dépasser. Après tout il se laissait guider par son destin, si tel était son destin alors ainsi soit-il.

Mis à part ses parents personne n’avait vraiment été là pour féliciter l’iranien, bien au contraire. Sans cesse rabaissé par sa situation familiale, par la honte qu’il devait porter dès son plus jeune âge ils ‘était mis en tête qu’il était meilleur que tous les autres. Il avait mieux qu’eux. Rien ni personne ne pouvait l’arrêter. Sa fierté, son égo avait pris une telle importance dans son caractère que ses parents l’avaient forcé à visiter la psychomage de l’école mais au fond le problème ne venait à aucune résolution. Toujours encore et encore il parlait de combien il était fantastique, parfait, il ne parlait que de lui et encore de lui sans interruption jusqu’à la fin de la séance. Il ne connaissait nullement l’humilité.

Tout un chacun pouvait être sûr d’entendre sa voix dès qu’il réussissait quelque chose pour se vanter, de combien il était parfait. Son rire bien souvent suivit d’un sourire résonnait tandis qu’il lançait ses affirmations. Égocentrique mais pas égoïste, voilà ce qu’était Sindibad, il était vrai qu’il n’avait aucune difficulté à partager, partager sa joie, sa perfection, ses talents, ses affaires, sans doute en partageait-il un peu trop à qui voulait bien, ou non, l’entendre.

Et c’était ainsi qu’il s’était rendu, son fidèle balais, qu’il sortait relativement peu en toute honnêteté, en main. Le perse était une personne relativement téméraire, au point de parfois être stupide. Aussi était-il prêt à faire du balais pour montrer aux autres qu’il était meilleur qu’eux. Ceux qui connaissait l’iranien savait qu’il préférait la mer et de loin et qu’il détestait les avion mais le vol sur balais restait différent, c’était une sensation qu’il avait appris à apprécier et qu’il allait d’autant plus apprécier s’il venait à gagner. Il ne disait pas non plus non à la récompense, bien au contraire s’il venait à la gagner sa victoire aurait d’autant plus de saveur qu’il ne cesserait de s’en vanter à qui voudrait l’entendre.

Aussi était-il sur le terrain protections en place, lunettes sur les yeux, cheveux bien serrés en queue de cheval haute afin de ne pas le déranger et son téléphone évitant devant lui. Il était prêt à s’envoler et faire sa plus belle représentation quand il entendit une voix qu’il connaissait. Il se retourna légèrement pour mieux appréhender la personne et un grand sourire se dessina sur son visage. Il connaissait l’Ursirre, ils partageaient et avaient partagé des classes ensemble. Il lui avait parlé quelques fois. Et il l’avait vu en action au quidditch aussi il n’était pas vraiment étonné de le voir sur le terrain.

« Harry ! J’ai vu un concours en ligne qui me faisait de l’œil. J’allais me filmer pour. »

L’iranien avait de nombreux atouts dans ses manches. Et beaucoup qu’il gardait secrets. Il était très sportif, bien qu’il soit un excellent marin il était aussi relativement acrobate et assez stupide pour tenter au-delà de ses limites. Faire des figures sur un balais pour une vidéo ? Il signait les yeux fermés. Faire du saut à l’élastique ? Il se jetait directement dans le précipice. Le danger n’était qu’un état d’esprit que son égo avait tendance à oublier de mesurer quand il se précipitait dans un nouveau projet.

Il fallait avouer que contrairement à Harry le perse n’était pas particulièrement avantagé, il avait peur des avions, bien que le balais soit différent, il ne faisait parti d’aucune équipe de Quidditch et il était certainement moins doué que Harry au balais (bien qu’il ne se l’avoue pas). Mais ce qu’il possédait c’était un égo et une fierté sans limite le poussant à relever n’importe quel défi. Le Stryxist se donnait comme objectif de réussir tout ce qu’il entreprenait. Il était après tout le meilleur et il devait le prouver à la face du monde !

« Alors ça c’est le hasard alors ! Toi, moi, ici… pour le même challenge ! Vraiment trop marrant ! Faut tenter de faire attention en effet mais aussi à ne pas se rentrer dedans ce serait dommage de finir à l’hôpital. »

Bien que Sindibad soit solide il doutait de ne pas finir en morceau après une chute d’un balais et de nombreux mètres de haut. Il avait beau être parfait il n’en était pas incassable. Mais quoi qu’il en était, il avait un bon feeling, il était certain de finir à une bonne place dans ce concours. Il en était sûr et certain puisqu’il ne pouvait accepter une défaite, même contre Harry. Bien sûr s’il venait à perdre il sourirait à l’autre mais dans le fond il serait fortement vexé bien qu’il ne le dirait pas à voix haute.

Il se retourna vers Harry pour lui faire face. Il se tenait bien droit sur ses poids, une main sur la hanche, l’autre tenant fermement le balais tout aussi droit que lui.

« Qu’importe ! Je réussirais qu’importe l’endroit où je me trouve sur le terrain ! »

Lui était motivé à faire un maximum de cabrioles pour montrer à quel point il était capable de faire un maximum de choses sur un balais. Il aimait se vanter, montrer à quel point il était le meilleur, à quel point il savait faire un maximum de chose sans perdre de sa coolitude.  Tout ce qu’il voulait faire après tout était surtout de frimer et de montrer à quel point il était formidable et parfait et à quel point il était doué. Et suite à cela il aimait recevoir les louanges.

« Quelques cognards ne me feront pas peur ! Je peux très bien les éviter ! »

Il n’allait pas se dégonfler ! Il allait au contraire continuer sur sa vantardise. Il offrit un magnifique sourire à Harry en continuant.

« Et puis j’ai ma journée aussi alors c’est parfait on peut s’alterner ou alors prendre chacun une partie du terrain. C’est comme tu veux. »

Après il petit sourire et avoir passé sa main dans sa queue de cheval il mis ses lunettes de vol. Il ne comptait pas copier l’Ursirre, il n’avait pas besoin de copier les autres pour être parfait, au contraire les autres allaient vouloir le copier ! Il était un meneur et non un suiveur.