ILUKAAN est un forum MULTIFANDOM dans l'univers d'Harry Potter.
Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada.
L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie.
Vous pouvez jouer des personnages de manga/anime, jeux vidéos, films d'animation, dessins animés, romans jeunesse ou encore un OC.
L'intrigue se fait à la fois en RPCB et RP-POST.
2454 pts463 pts2120 pts705 pts
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
Derniers sujets
» Le manoir des Bêtes
Le nid des chouettes rend triste, dit-on, faisons mentir le dicton. [PV : Ayaka] EmptyHier à 23:49 par Invité

» [Avril 2024] Idylle | Ft Eula
Le nid des chouettes rend triste, dit-on, faisons mentir le dicton. [PV : Ayaka] EmptyHier à 23:38 par Jessica Diaz

» [Top-sites de mai 2024] Venez signaler vos votes ici !
Le nid des chouettes rend triste, dit-on, faisons mentir le dicton. [PV : Ayaka] EmptyHier à 23:04 par Blitzø Buckzo

» ĪŅCØŘŔËCŤ ÍŁŮĶĀĂÑ
Le nid des chouettes rend triste, dit-on, faisons mentir le dicton. [PV : Ayaka] EmptyHier à 22:30 par Andrew Minyard

» Miraculous Quest
Le nid des chouettes rend triste, dit-on, faisons mentir le dicton. [PV : Ayaka] EmptyHier à 21:55 par Invité

» [09/03/2024] T. I. G. || ft Jessica Diaz
Le nid des chouettes rend triste, dit-on, faisons mentir le dicton. [PV : Ayaka] EmptyHier à 21:24 par Jessica Diaz

» Recherches de RP
Le nid des chouettes rend triste, dit-on, faisons mentir le dicton. [PV : Ayaka] EmptyHier à 17:18 par Klavier Gavin

» [30 avril 2024] Un dessert pour Xie Lian ft Soma
Le nid des chouettes rend triste, dit-on, faisons mentir le dicton. [PV : Ayaka] EmptyHier à 16:52 par Soma Yukihira

» [27 avril 2024] Wanna get rich? Then bet it all! | ft. Aventurine A. Gaiathra
Le nid des chouettes rend triste, dit-on, faisons mentir le dicton. [PV : Ayaka] EmptyHier à 16:04 par Aventurine A. Gaiathra

Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
 :: Hors-RPHors RP :: Archives :: Anciens RP
Le nid des chouettes rend triste, dit-on, faisons mentir le dicton. [PV : Ayaka]
Taynara Ka'ana'ana
Strixyst
Image du profil : Le nid des chouettes rend triste, dit-on, faisons mentir le dicton. [PV : Ayaka] Raom
ϟ Œuvre : OC
ϟ Parchemins : 108
ϟ Gallions : 199
ϟ Fiche : Par ici
ϟ Relations : Par là

ϟ Âge (RP) : 20 ans
ϟ Maison : Strixyst
ϟ Année scolaire : 9ème année
ϟ Don : Semi-géante
ϟ Baguette : D'orme, coeur en dent de géant, 36cm, rigide et parsemée de runes nordiques gravées.
ϟ Cursus : Créatures et Monstres magiques, spécialité Études magizoologiques - Animaux magiques sauvages

Taynara Ka'ana'ana
Image du profil : Le nid des chouettes rend triste, dit-on, faisons mentir le dicton. [PV : Ayaka] Raom
ϟ Œuvre : OC
ϟ Parchemins : 108
ϟ Gallions : 199
ϟ Fiche : Par ici
ϟ Relations : Par là

ϟ Âge (RP) : 20 ans
ϟ Maison : Strixyst
ϟ Année scolaire : 9ème année
ϟ Don : Semi-géante
ϟ Baguette : D'orme, coeur en dent de géant, 36cm, rigide et parsemée de runes nordiques gravées.
ϟ Cursus : Créatures et Monstres magiques, spécialité Études magizoologiques - Animaux magiques sauvages

Sujet: Le nid des chouettes rend triste, dit-on, faisons mentir le dicton. [PV : Ayaka]
Jeu 2 Mar - 23:08
                    

Le nid des chouettes rend triste, dit-on, faisons mentir le dicton.



Taynara détestait la Maison des Chouettes. C'était tout ce qu'elle n'avait jamais connu et ne souhaitait pas connaître d'avantage. Ces grands espaces austères, ce vide de décoration, de couleurs, de vie, ce qu'on appelait pudiquement « sobriété » la rendait folle. Elle se lavait littéralement dehors peu importe la saison, et pourtant le seul endroit où elle avait vraiment froid c'était ici. Parce que rien ne réchauffait l'âme dans cet environnement presque aseptisé d'hôpital, même les œuvres parfois magnifiques exposées ici et là dans les couloirs de ce vaste manoir. Même les élèves semblaient s'adapter à cette architecture appelant silence, renfermement sur soi et absence de folie. Le tout au profit d'une immobilité respectueuse de ce carrelage éclatant et de ces murs renvoyant vers soi l'écho de chaque parole prononcée, et Dieu sait que l'on déteste généralement entendre sa propre voix au microphone. Et pourtant cette Maison était celle de Taynara depuis huit ans, c'était même la seule qu'elle avait connu pendant aussi longtemps, mais elle ne s'y faisait pas, surtout en voyant les autres demeures d'Ilukaan comme la Maison des Cerfs, à la végétation luxuriante, ou celle des Loups, que ses occupants rendaient irrémédiablement plus vivante que le carcan pharmaceutique où devaient vivre les Strixysts. Il y avait même des instruments, mais personne pour jouer une gigue irlandaise endiablée ou du rock trendy ! Non, tous les musiciens savaient que ces murs ne toléreraient que du classique, du jazz à la rigueur, et encore quand ils étaient assez courageux pour se lancer face à une hostilité au chaos imprimée dans chaque motif de la décoration. A dire vrai, la semi-géante se trouvait même nerveuse en parcourant ces couloirs.

Et pourtant c'était ni plus ni moins que son devoir, non pas son travail, car elle n'était en rien rémunérée pour cela, mais son pur et simple devoir envers ses camarades. Elle était préfète depuis le début de cette année scolaire et, à ce titre, s'était imposée toute seule un quota d'heures à passer à la Maison des Chouettes, dans la Salle Commune, pour se rendre disponible au possible et, surtout, incarner une présence rassurante, pour les plus jeunes élèves, et intimidante, pour les perturbateurs. Elle demeurait là, immense sur un sofa ou un fauteuil qu'elle aura fait grandir pour l'occasion, à travailler ou lire. Elle était inratable et pourtant aussi discrète que possible, sachant sa capacité incontrôlée à capter l'attention par sa respiration bruyante, sa stature gigantesque, ses regards appuyés surveillant parfois les alentours. De toute manière, si Taynara avait souhaité incarner une préfète dans l'amabilité et la douceur, elle n'aurait pas pu. Assumant son côté intimidant, elle faisait toutefois de son mieux pour l'effacer à la première discussion en déployant humour et chaleur. Mais ça ne suffisait pas et, parfois, il lui était nécessaire de prendre les devants pour confronter les élèves semblant perdus, attristés ou affectés et leur tirer les vers du nez pour pouvoir leur venir en aide. Un exercice fastidieux, surtout que la semi-géante détestait déranger son monde, mais c'était son devoir, un point c'est tout.

Sauf que, parfois, c'était Taynara qui avait besoin d'aide et là, depuis son investiture comme préfète, elle avait un peu perdu le manuel pour le demander correctement. Est-ce que ça se faisait seulement ? Devait-elle uniquement compter sur son collègue, Yuta ? Aller dans les autres maisons ? Ou bien avait-elle le droit, elle aussi, de ne pas être impeccable et parfaite dans son parcours étudiant et de nécessiter l'appui de ses camarades pour surmonter les difficultés ? Nageant dans l'incertitude, la jeune femme avait donc pris l'habitude de sélectionner rigoureusement celleux vers qui elle se tournait, ne s'abandonnant qu'aux personnes de confiance, celles qui ne se serviraient pas de cette faiblesse apparente comme d'un levier pour obtenir des faveurs ou colporteraient avec malveillance des rumeurs désastreuses sur Taynara. Mais à ce moment précis, munie d'un énorme grimoire sous le bras -qui y semblait donc faire la taille d'un livre ordinaire- elle cherchait quelqu'un tout précisément : Mademoiselle Ayaka, comme on l'appelait. Nous étions en semaine, en fin de journée, donc ça ne devrait pas être trop compliqué. L'apercevant, au bout de la salle commune, elle s'approcha avec toute la délicatesse dont son immense corps était capable et la salua, à deux mètres de distance, en inclinant poliment la tête, ne souhaitant s'approcher que si sa camarade, d'une nature réservée, ne l'autorise. Elle posa également un genou à terre, afin de réduire la distance entre elle et la japonaise et que celle-ci puisse mieux voir son visage sans se ruiner la nuque.

- Bonjour, Ayaka, comment vas-tu ? Dis, aurais-tu une minute à m'accorder ?

Ses traits exprimaient une sorte d'embarrassement de façade, de celui que l'on arbore lorsque l'on s'apprête à demander un service, affichant bien haut le but de notre venue et, donc, permettant à l'interlocuteur de refuser avec politesse s'il sent qu'il n'aura pas le temps de répondre favorablement à notre demande.

- En fait c'est... à propos d'un livre, ses yeux glissèrent vers le grimoire sous son bras, il est assez ancien et je n'y comprends rien. Peut-être que tu aurais de quoi m'aiguiller ? Je te le revaudrai, sois-en sûre !

Taynara connaissait Ayaka de loin, ayant déjà bavardé avec elle de temps en temps, sans plus. Toutefois, elle connaissait l'amour de la jeune femme pour la littérature et, surtout, sa grande compétence en la matière. Et puis la préfète estimait faire ici d'une pierre deux coups car sa camarade avait la réputation d'être renfermée, même timide, et elle souhaitait estimer si, peut-être, elle ne nécessitait pas d'aide en quoique ce soit sans oser le demander. Ainsi, les deux repartiraient avec un bon bénéfice de cette rencontre. Mais quel était donc le sujet du livre que Taynara souhaitait comprendre sans en être capable ? Mystère.

KoalaVolant
            
Sauter vers: