Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la famille Hu n’est pas une grande famille de sang pur, mais de… Moldu. Du moins c’est ce que montre l'arbre généalogique récent de la famille. Il est certain que du sang de sorcier se trouve dans cette famille, même si cela remonte à des siècles en arrière. Toutefois, aucun né-moldu ne s’était manifesté depuis des années, jusqu’à ce que la naissance de la jeune Táo change tout.


Née à Hongkong, le 15 juillet, Hú Táo grandit assez vite dans une famille aimante, entourée de son père, sa mère et son grand-père. Lorsque je dis assez vite, c’est que la jeune chinoise savait déjà lire à la perfection à l’âge de 3 ans, cela n’a pas inquiété ni même surpris la famille. Depuis qu’elle savait marcher et courir elle ne cessait de surprendre sa famille, elle était déjà une véritable pile électrique, ne faisant que très peu de siestes, brayait régulièrement, jetait les jouets un peu partout, et rigolait constamment pour un rien.


Ce comportement ne changeait guère au fil des années, ce n’était pas pire, mais cela pouvait être assez pesant, du moins pour les personnes extérieures à la famille, comme l’école ou les parents d’élèves... Il n’était pas rare que les adultes Hu se prennent des remarques comme quoi leur fille serait mal éduquée, loin de là pourtant ! Hu tao était l’une des filles les plus respectueuse que vous auriez pu connaître, toujours polie, respectueuse, bonne élève. Les inconnus n’étaient juste pas habitués à voir une enfant aussi énergique et avaient juste cherché un prétexte pour critiquer l’enfant Hú. Les années d’école primaire furent ainsi assez difficiles pour Hú Táo, les adultes interdisaient à leurs enfants de rester avec elle, sous prétexte qu’elle était bien trop bizarre et une mauvaise influence, oui pour les parents jouer dans la terre et écraser les vers de terre pour leur faire une petite cérémonie funéraire, c’était un comportement d’enfant avec une mauvaise influence.


La solitude ne dérangeait pas forcément la jeune fille, elle arrivait toujours à parler à droite à gauche avec les autres enfants et puis, hors de l’école, elle restait avec son père au Funérarium Wangsheng, le regardant travailler avec admiration. Le vieux Hú passait son temps à montrer son travail à sa petite fille, lui racontant tous les soirs les histoires des anecdotes avant qu’elle aille se coucher, cette routine faisait petit à petit naître la même passion en elle. Ce fut par ailleurs grâce à ça que ses premiers signes de magie fit leur apparition. Elle était rentrée un soir d’école, en courant et criant de joie, agitant dans tous les sens une feuille sur laquelle un 20/20 était inscrit. Elle avait eu la meilleure note à un exposé qui était sur le travail de son grand-père. Lorsqu’elle était arrivée dans le salon où se trouvait ses parents et son grand-père, tous les papiers, c’étaient mit à voler, il ne s’agissait pas d’un courant d’elle, loin de là. Les adultes avaient très vite deviné qu’il s’agissait de magie.


Aucun né-moldu n’avait existé depuis des années, mais ils savaient que certains ancêtres lointains avaient été sorciers, alors à chaque nouvelle génération, ils faisaient des recherches, au cas où la magie referait surface, alors il ne fut pas compliqué pour la famille Hú de contacter un agent du ministère. Une chance que la magie de Táo se soit manifesté dans le cercle familial, et non en présence de moldu extérieurs, ainsi, l’agent du ministère prit le temps d’expliquer aux adultes ce qu’ils devaient faire, montrant aussi les différentes écoles de magies.


Sans savoir pourquoi, Hú Táo choisit Ilukaan sans hésitation. Elle s’était sentie comme captivée par cette école, et à la rentrée de ses 11 ans, elle est devenue officiellement une élève cervirald d’Ilukaan. Malheureusement le vieux Hù ne pu suivre que les trois premières années scolaires magiques de sa petite fille, puisqu’il rendu son dernier souffle à l’âge de ses 13 ans, mourant naturellement, il faut dire qu’il n’était pas tout jeune…

(c) Ilukaan