ILUKAAN est un forum MULTIFANDOM dans l'univers d'Harry Potter. Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada. L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie. Vous pouvez jouer des personnages de manga/anime, jeux vidéos, films d'animation, dessins animés, romans jeunesse ou encore un OC. L'intrigue se fait à la fois en RPCB et RP-POST.
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[02.02.2022] We seem fragile but we're fierce. ft. Galatea Claude
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Sujet: [02.02.2022] We seem fragile but we're fierce. ft. Galatea Claude Mer 2 Fév - 17:19
CREATING WITH FRAGILE HANDS.« Instead of worrying about what you cannot control, shift your energy to what you can create. » — Roy T. Bennett.Dans la salle de club, aujourd’hui transformée pour ressembler à une classe d’art plastique tout ce qu’il y avait de plus non-maj, Amelia pliait des petits papiers avec une rigueur certaine, bien que ses mouvements soit sec, comme si une colère invisible s’acharnait sur le morceau de feuille qui ne pouvait être la raison de cette irritation qu’on ne pouvait déceler sur le visage calme de la petite louve. Venu d’un monde où les enfants s’étaient acharnés sur elle pour des raisons qui lui échappaient encore, l’étasunienne aurait dû se douter que cela recommencerait encore, même une fois dans une école qui promettait grandeur et gloire à quiconque y attendait — chose qu’elle attendait encore de voir de ses propres pupilles marronnasses. Assez agacée par le comportement de ses camarades qui se moquaient de son manque de connaissance de ce monde encore pleinement nouveau pour elle, Amelia s’attardait à l’art qui pouvait la calmer, après une bonne course de karting ou s’imaginer planer dans les airs, loin de ce monde dans lequel elle ne pensait pas appartenir de plus en plus.
Usuellement, la blondinette se désintéressait rapidement des piques que pouvaient lui lancer les autres, mais pour une raison qui lui était encore inconnue, elle restait figée, piégée sur les mots, des insultes qu’elle ne connaissait pas, qu’elle n’avait entendu. Durant ses quelques premiers mois, la petite prodige de la vitesse s’était mise à la lecture de bien des livres qui expliquaient ce monde dans lequel elle devait vivre pour au moins sept ans encore, qui serait le sien même dans le futur puisque la magie ne disparaitrait jamais d’elle d’après ce qu’elle avait pu lire dans les bouquins.
Qu’importe ce qu’elle choisirait dans le futur, ce pouvoir serait pour toujours en elle, même si elle ne le désirait pas, un soupir franchis ses lèvres alors que sous ses yeux se formait une grue bleu, qui lui donna un sourire quelque peu amer, en repensant aux paroles de sa propre mère, cette légende japonaise qu’elle trouvait ridicule. Le fait de créer mille grues ne lui ferait jamais, de toute sa vie, réaliser son vœu le plus cher, celui de voler seule, sans aide, que ce soit un balai ou un avion, simplement elle, flotter dans les airs tel un oiseau libre de tout mouvement.
Mensongère était sa propre mère, car Amelia, enfant, s’était déjà attelé à la fabrication de ses milles animaux de papier, et pourtant, la voilà toujours clouée sur terre, les pieds bien ancrés sur le sol, sans possibilité de décoller. Les seuls moments où elle pouvait s’y adonner était dans cette salle magique annexe des Lupys, où elle pouvait flotter tranquillement, comme ses camarades, sans se soucier de la gravité, Thomas Edison se retournerait probablement dans sa tombe s’il apprenait l’existence d’une telle chose, car il n’y avait pas de truc, il s’agit de simple magie, pure et dure.
Durant ces moments Amelia fermait les yeux, s’imaginait dans le ciel, en compagnie des créatures du ciel, celles qui avaient la possibilité de s’y adonner tous les jours, sans se soucier de rester cloîtrer les pieds dans la terre, à se faire bousculer par des personnes plus grandes, des personnes venimeuses, qui s’amusaient à martyriser ceux qui ne pouvaient se défendre pour diverses raisons — comme le fait de ne mesurer qu’un mètre vingt-huit et de ne posséder aucune force. Ce qui jouait contre la petite louve, forcément, sa taille, son poids et son absence de muscle étaient des choses qui l’handicapaient chaque jour face à ces brutes.
Ternie l’image qu’elle se faisait d’un monde magique où ses problèmes s’envoleraient loin d’elle, où elle ne revivrait pas son primaire jour après jour, même si elle pouvait voir quelques bons points, défendue le plus souvent par Daniel, cet Ursirre qui l’avait pris sous son aile presque le premier jour de leur rencontre et lui avait appris à patiner sur glace. Ce qu’elle n’avait jamais essayé auparavant avec ses parents, préférant le bitume, ses rollers et son skateboard qui ne l’avaient d’ailleurs pas quitté même à Ilukaan, comme cela elle ne perdait pas la pratique qu’elle entretenait depuis des années. N’est pas Tony Hawk qui se le veut, mais elle comptait bien un jour arriver à un niveau supérieur à celui qu’elle avait pour le moment, la pratique rendait parfait, ou tout du moins c’est ce qu’on lui avait toujours répété durant son enfance.
Cela en tête, son regard se posa de nouveau sur la grue qu’elle tenait entre ses fins doigts, le bleu lui rappelait ce ciel au dehors, celui qui brillait derrière elle, dans son dos pour ne pas l’aveugler dans le construction de son origami. Minée par les mots des brutes, elle la laissa tomber sur la table, émettant un long soupir, un jour, son calvaire prendrait fin, c’est tout ce à quoi elle devait penser, et sur cette idée, elle attrapa une nouvelle feuille pour la plier en une nouvelle forme.Ft. Galatea Claude.
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