Christian est né à Damas en plein milieu d’un magnifique été chaud et ensoleillé. Bien que né à Damas il passa une grande partie de son enfance à Alep alternant avec l’arrière-pays durant les périodes de vacances pour retrouver sa famille. Venant d’une famille aisée il eut une vie relativement facile où rien ne lui manquait. Il se souvient de son enfance avec chaleur et un délicat flot de souvenirs, d’odeurs et de saveur. La vie de Christian en Syrie est emplie de merveilleux souvenirs qu’il aime chérir et se remémorer quand il le peut, ils sont ce qu’il désir retrouver dans sa vie futur.
Cependant, la vie en Syrie ne dura pas, avant que la situation n’explose la famille déménagea en Jordanie pour y rejoindre de la famille éloignée de son père. Loin était le grand appartement dans le centre historique d’Alep, il dû s’adapter à la vie rurale d’un petit village de campagne d’où vivait la tribu d’origine de son père. Là encore, Christian n’en garde pas particulièrement de mauvais souvenir, bien que l’adaptation fût compliquée dans les premiers temps, principalement parce qu’il avait quitté tout ce qu’il connaissait, il se fit particulièrement bien à son nouveau mode de vie. Il serait même à dire qu’il l’aimait. Et si ce fût un mystère pendant une longue période de son enfance, la raison de leur départ d’Alep, il eut la réponse lorsqu’il vit son frère aîné partir dans une école de magie au loin de leur famille, de leur communauté. Puis vint le tour de sa sœur qui alla dans une autre. Leurs parents avaient fait le choix de tous les séparer pour leur scolarité.

Vint alors son tour, d’aussi loin qu’il se remémorait, il n’avait jamais eu d’aventure particulière avec la magie, il avait entendu des histoires d’enfants l’éveillant de manière explosive, il l’avait vu dans le village, mais lui, rien de tout cela, sa magie s’était éveillée doucement, il avait un jour fait léviter plusieurs objets de sa chambre sans qu’il ne se passe rien d’autre d’impressionnant.  Quand ses parents lui firent choisir sa futur école son regard fût instantanément attiré par Ilukaan. Les couleurs, le blason, le système, tout l’attirait, bien qu’il ne parlât aucunement anglais c’était l’école qu’il avait choisie.

Quand pour la première fois, suite à son inscription, Christian arriva à Ilukaan, le dépaysement fût si violent qu’il hésita à retourner chez lui, vers ses parents. Les premiers mois ont été pour lui atroce entre le froid et la barrière de la langue. Mais, plus le temps passait, plus il s’acclimata et bien qu’encore aujourd’hui il soit toujours plus à l’aise au Levant il se plaît dans l’école de magie canadienne. C'est pendant sa scolarité à Ilukaan que Christian perdit son frère aîné. Ce dernier, une fois ses propres études terminées était retourné dans son pays d'origine, Christian reste très discret quant au sujet très marqué par sa disparition soudaine et n'ayant pas pu lui donner des funérailles digne de ce nom il reste très marqué par un deuil qu'il termine difficilement.

(c) Ilukaan