ILUKAAN est un forum MULTIFANDOM dans l'univers d'Harry Potter.
Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada.
L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie.
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[TERMINE - 01.06.2015] I'm NOT like you - Ft. Satan Hellborn
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Sujet: [TERMINE - 01.06.2015] I'm NOT like you - Ft. Satan Hellborn
Lun 14 Juin - 8:54
                    


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Who are you ?

Laurent ne regrette pas son choix d’être parti à Ilukaan. Voilà déjà quatre ans qu’il vit au Canada et il ne voit pas le temps passer. Bien entendu, comme nombreuses personnes ici, il a eu le mal du pays au début, supporter l’absence constante de ses parents et de son frère n’était pas simple, mais il a su s’y faire, en étant également aidé par la présence de Damianos. Un visage familier dans un lieu inconnu est toujours rassurant.

Bien entendu, depuis, ça va mieux. Il s’est fait des amis, malgré son côté introverti. Il apprécie la vie qu’il mène et tout ce qu’il apprend au campus, véritable lieu cosmopolite. Pour sûr, ça n’aurait pas été aussi intéressant à Beauxbatons. Laurent 1, l’oncle 0.
Il est donc désormais en 4ème année, bientôt 5ème. Il a hâte d’y être et de passer ses BUSEs pour passer à la suite de ses « plans ». Bien qu’il en ait envie, il se sent encore trop jeune pour entrer dans le conseil. De ce fait, il attend d’avoir 16 ans pour demander à y être, entrer en campagne et bien sûr aider à gagner. Cependant, il ne compte pas directement commencer en tant que président – même si c’est clairement son objectif. Devenir préfet en revanche est un bon début. Mais pour cela, il faut convaincre les autres.

C’est très certainement l’une des raisons qui le pousse à travailler autant, à prendre de son temps libre pour réviser des cours, s’avancer sur son travail, comme il le fait actuellement dans la bibliothèque d’Ilukaan. Il apprécie ce lieu, généralement calme en dehors de la période des examens. C’est immense, c’est rempli de tous les types de livres, c’est agréable. En dehors des cours et des moments où il se repose dans son dortoir, c’est probablement le lieu où il vient le plus souvent. A force, il a même ses habitudes. En arrive, il demande à la bibliothécaire s’il y a des nouveaux livres, il se pose toujours à la même table quand cette dernière est libre, il part choisir les livres dont il a besoin et il s’installe en sortant son cahier de note, sa trousse et au besoin son ordinateur pour d’éventuelles recherches supplémentaires. Une routine bien installée, en somme. A croire qu’à déjà 15 ans, Laurent agit comme un petit vieux. Ce qui est mentalement peut-être déjà le cas, qui sait.

Ce qui est certain, c’est qu’aujourd’hui, son train-train habituel est bien en route, il a même déjà commencé à lire son livre d’histoire de la magie et à noter ce qu’il a besoin de retenir. A côté de lui, un roman policier qu’il prévoit de lire lors de ses pauses – importantes à ses yeux il va sans dire. Il sait qu’il a besoin de se détendre aussi, passer cinq heures sans rien faire d’autres que réviser n’est pas la méthode la plus saine et utile, Auguste le lui a assez répété. Oui, le strixyst est préparé pour absolument tout.

Enfin, c’est ce qu’il pense.

Alors que l’ensemble des étudiants présents dans le bâtiment ne font aucun bruit, sans compter les quelques chuchotements, une voix finit par s’élever, plus forte que les autres.

- Je ne suis PAS lui !

Si la curiosité n’est pas le plus grand défaut de Laurent, il ne peut cependant s’empêcher de relever la tête pour voir d’où provient l’indignation. Visiblement, c’est à l’accueil que tout se passe. La bibliothécaire fait face à un jeune strixyst qui semble plus que mécontent en vue de ses poings serrés. Cette dernière semble rapidement s’excuser puis semble demander à l’élève de faire moins de bruit. Le blond regarde alors ailleurs dans la bibliothécaire, comme s’il scannait les lieux pour trouver quelqu’un. Cela laisse assez de temps à Laurent pour plus ou moins le reconnaitre : il l’a croisé à plusieurs reprises dans le dortoir. Il lui semblait être une personne relativement calme, le voir si énervé est plutôt surprenant. Qu’est-ce qui l’a mis tant en rogne ?

Quelque chose lui dit qu’il va bientôt le savoir : quand le regard du jeune garçon s’arrête sur lui, il se met à marcher d’un pas sûr et énervé en sa direction. Pour autant, Laurent ne bouge pas et reste impassible, il ne va pas fuir non plus. Surtout que le blondinet finit par s’arrêter devant lui sans rien faire de plus, indiquant à Laurent qu’il ne va pas se recevoir soudainement un poing dans la figure. Cependant, il se fait devancer avant qu’il n’ait le temps de demander quoi que ce soit.

- Merde, je suis fatigué d’être pris pour toi !

Ah tiens, c’est nouveau ça. C’est vrai qu’il y a bien des ressemblances – les cheveux blonds, les yeux, peut-être même la taille ? mais il n’est clairement pas le seul à correspondre à cette description. Il va avoir besoin de plus explications, là.

- Eh bien, à part si mes parents m’ont caché un jumeau, il n’y a pas de raison que tu sois pris pour moi.

Halloween
Ft. Satan Hellborn, 3ème année ici.
            
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Sujet: Re: [TERMINE - 01.06.2015] I'm NOT like you - Ft. Satan Hellborn
Dim 27 Juin - 13:01
                    
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And I wish this was known.
Ft. Laurent de Vère.
Depuis qu’il avait appris à lire, Satan s’était toujours réfugié derrière des livres, tout d’abord pour s’enfuir dans un monde différent du sien, dans lequel il n’était pas concerné. Ensuite était venu la soif d’apprentissage, celle qui lui permettait de se démarquer, d’être le meilleur. Ou tout simplement d’avoir la connaissance qui lui permettait de regarder les autres de haut, d’être d’une condescendance abominable, lui valant une bonne paire de claque.

De ce fait, il n’était pas très étonnant que lors de ses temps libres il ne prenne retraite dans l’immense bibliothèque de l’école, caché derrière plusieurs piles de livre plus haute que lui. Satan s’était promis qu’avant la fin de sa scolarité, aucun de ses livres ne serait plus un secret pour lui, et il y faisait honneur. Seulement en troisième année, on ne pouvait pas dire qu’il avait encore dire qu’il était proche de son objectif, mais cela viendrait, un jour.

Il s’agissait de sa destination par ailleurs, non pas pour s’occuper simplement d’une lecture basique, mais bien pour étudier. Son ambition était celle de devenir un jour un éminant détective, mais pour cela il lui fallait en premier lieu un dossier exemplaire, et il comptait bien être l’un des meilleurs élèves de sa génération. Pour cela, Satan se devait d’étudier, plus durement, pour satisfaire un besoin intrinsèque de surpasser les autres, de sortir de derrière ses frères, ses camarades, tout le monde.

Pourtant, il y avait une ombre dans ce tableau de tranquillité que lui offrait la bibliothèque. La même qui le suivait depuis son entrée à Ilukaan. Une ressemblance avec un autre élève. Deux même depuis l’année passée ! Et c’est avec le prénom du premier que la bibliothécaire le salua. « Laurent je ne t’avais pas vue sortir ! », le tout accompagné d’un sourire qu’il qualifierait d’idiot qui plus est. Et le jeune Strixyst ne put que serrer les poings, rageusement.

C’était la goutte de trop pour Satan qui s’exclama férocement, plantant un regard sombre dans celui de la pauvre âme perdue face à tant de colère en un si petit être.

« Je ne suis pas lui ! »

Cela ne suffisait plus de dire à quel point il était semblable à son frère aîné, que ce soit dans son caractère calme, posé, que sa façon de travailler. Non, il fallait en plus de cela qu’on le compare à d’autres personnes, qu’il ne connaissait ni d’Adam, ni d’Eve — vaguement de nom, de loin, pour une raison de comparaison. Cela, Satan commençait déjà à ne plus en pouvoir. Quand serait-il pris pour lui-même ? Fallait-il qu’il tabasse quelqu’un pour être enfin reconnu ? Car il était à deux doigts de le faire.

La bibliothécaire, se rendant compte de son erreur, s’était confondue en excuse tout en lui demandant de ne plus crier ainsi dans ce lieu de paix et silence. Seulement, le mal était déjà fait, et Satan nécessitait toujours un temps conséquent pour redescendre en pression. Ainsi, il chercha une place disponible, scannant les environs pour trouver son petit bonheur. C’est le contraire qu’il trouva.

Laurent de Vère.

Le voilà, le fameux, assis non loin, derrière un bouquin d’histoire de la magie, à observer la scène provoquée par une bévue qui arrivait plus souvent qu’on ne le croyait — d’où la soudaine colère. Satan, d’un pas décidé, les poings serrés sur la lanière de son sac, s’avança vers la table occupée par celui avec qui tout le monde le confondait. Avec rage il se serait bien saisi de son livre, pour l’empoigner par le col et aller expliquer toutes les différences qu’ils possédaient. Il n’en fit rien. À la place sa bouche s’ouvrit, et ses jointures devinrent blanche.

« Merde, je suis fatigué d’être pris pour toi ! »

Le silence n’était pas prévu dans l’immédiat. Beaucoup prenait peur face au jeune Satan, à cause de son prénom, de son nom, de ses frères ou de son tempérament assez colérique qu’il contrôlait encore avec quelques difficultés. Pourtant, l’autre Strixyst ne bougea pas d’un iota et sembla même étonné. Ce qui n’était pas normal. Ne subissait-il pas ce trouble ? Personne ne l’appelait Satan par confusion ? C’est vrai… Personne ne voulait d’un élève qui se prénomme Satan, c’était mal vu.

Ce n’était pourtant pas entièrement confirmé par ses nouvelles paroles, mais Satan ne se démonta pas.

« À moins que l'on m'ait menti sur ma date de naissance, je vois mal comment nous pourrions être jumeaux. »

Le terre à terre, une technique comme une autre. Il enchaîna assez rapidement, presque venimeusement.

« Mais va dire ça à tous les autres débiles qui m’appellent par ton prénom alors, parce que ça commence à me faire suer. »

Un euphémisme, la confusion l’enrageait avec une hargne qu’il contenait plus que difficilement. Toutefois, le calme du français agissait d’une perfection inouïe sur l’agacement montant de l’amoureux des félins, qui aurait bien étripé la bibliothécaire pour ce nouvel écart. Habituellement elle ne lui offrait aucun commentaire, ce qui lui convenait parfaitement.

Satan ne sait pas réellement quoi faire, la conversation n’était pas terminée, mais il n’allait pas rester planté tel le chêne face au roseau que se trouvait être Laurent dans cette analogie. La réponse de ce dernier lui servirait d’indice quant à la marche à suivre.
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Sujet: Re: [TERMINE - 01.06.2015] I'm NOT like you - Ft. Satan Hellborn
Ven 2 Juil - 7:12
                    


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Who are you ?

- Devrais-je craindre le fait que tu sembles connaître ma date de naissance, vu ce que tu me dis ?

Ah, sans être réellement moqueur, une pointe d’amusement se laisse entendre dans la voix du jeune Français. C’est plus une sorte de blague, à vrai dire. Peut-être ne devrait-il pas, compte tenu du visible énervement de l’élève en face de lui. Mais à vrai dire, Laurent, sans en avoir rien à faire, ne veut non plus adapter son comportement. Après tout, il n’est pas en tort, ce n’est pas sa faute si les autres sont débiles.

Avant de lui répondre, il prend le temps de mettre un marque-page et de refermer son livre délicatement pour s’assurer de ne plier aucune page. Il ne sait pas pourquoi, mais il sent qu’il ne va plus pouvoir continuer son activité avant un petit moment. Enfin, pourquoi pas ? Il est très intéressé par ce nouvel arrivant.

- Si je les croise, je ne me retiendrais pas de les traiter d’idiots, dans ce cas-là. Il me faudrait simplement une description, car je ne sais pas qui ils sont. La bibliothécaire fait en tout cas parti de la liste, apparemment ? Etonnant, ma foi. Elle me voit régulièrement, je ne sais pas ce qu’il en est de ton côté. Mais ne serait-ce qu’avec nos yeux de différentes couleurs, je ne comprends pas comment ils se trompent.

Les personnes ici sont-elles si peu physionomistes ? C’est tout de même presque triste. Il ne va pas non plus prendre pitié pour eux de ne pas savoir reconnaître des têtes qu’ils croisent tous les jours. En attendant, l’adolescent fait signe à son homologue anglophone – origines anglaises peut-être, vu l’accent ? de s’installer à ses côtés. Lorsqu’il se décide à le faire, un court instant de silence se met en place, assez long cependant pour que Laurent ait le temps de regarder plus en détail le strixyst.

Il est donc blond aux yeux verts. Laurent est blond aux yeux bleus. Ses cheveux sont relativement courts, ceux de Laurent commence farouchement à avoir une certaine longueur (qu’il apprécie, qui sait jusqu’à où il va les laisser pousser ?). Ils font la même taille à peu près, probablement le même âge. Cependant, Laurent ne l’a jamais vu dans sa classe. Serait-il une classe au-dessous, avec seulement quelques mois d’écarts ? Possiblement la raison pour laquelle le blondinet à évoquer son anniversaire. Fin d’année ? Qui sait. Ce ne serait pas étonnant. Mh, quoi d’autre ? Ah, oui. L’uniforme. Ils sont tous les deux dans la même maison, donc ils portent tous les deux la couleur violette. En ce qui concerne le tempérament, le caractère eh bien… Difficile de juger, de ce côté-là. Certes, Laurent n’est pas connu pour s’énerver d’une telle manière, mais il n’est pas tout le temps comparé à d’autres personnes partout où il passe. Peut-être n’est-ce pas spécialement démonstratif des manières d’agir de son voisin. Il a besoin de mieux discuter pour savoir cela.

- Je suppose que je n’ai pas vraiment à me présenter mais pour autant, j’aimerais le faire dans les formes. Je suis Laurent De Vère, élève Strixyst en 4ème année. Je sais t’avoir déjà croisé à différentes reprises dans notre maison commune, mais il ne me semble pas avoir déjà entendu ton nom. Cela dit, j’admets que la manière dont tu connais le mien ne doit pas être de la meilleure des façons.

Laurent a visiblement la chance de ne pas être comparé à d’autres personnes. Cependant, il sait parfaitement que s’il était allé à Beauxbatons, il n’aurait clairement pas eu cette même chance, avec l’empreinte laissé par son frère. Oh, il adore Auguste bien entendu mais ce n’est pas pour autant qu’il a envie d’être comparé à ce dernier au moindre de ses gestes. C’est déjà suffisant à la maison de la part de son oncle quand ce dernier est là – et il est bien trop souvent là.

- Essayons de faire autrement connaissance, qu’en dis-tu ? Tu n’as qu’à me dire combien de fois on t’a pris pour moi. Je sais plutôt bien écouter, il parait.

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Sujet: Re: [TERMINE - 01.06.2015] I'm NOT like you - Ft. Satan Hellborn
Ven 30 Juil - 11:39
                    
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Sa main droite s’appose un peu brusquement sur sa hanche, alors que de la gauche Satan agrippe l’arête de son nez en soupirant doucement, une manière d’essayer de se calmer. Ceci fait, il peut lui répondre un peu plus calmement bien qu’il garde un ton plutôt agacé, pour des raisons valables, tout en dégageant sa main de son visage.

« Tu es une année au-dessus de moi, donc deux solutions s’imposent. Soit tu es de de début d’année deux milles, soit de fin d’année mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf. C’est une simple déduction. Donc non, tu n’as rien à craindre. »

La crainte que Satan connaisse sa date de naissance n’était pas illogique en soit, car cela pouvait vouloir dire qu’il détenait d’autres informations personnelles sur lui, alors qu’à l’inverse Laurent ne savait rien du tout de lui. Évidemment, ce n’était pas le cas, puisqu’il n’avait même pas connaissance de sa date de naissance exacte au final.

À son âge Satan n’amassait pas encore des informations sur tout son entourage, dans l’espoir d’obtenir quelques renseignements utiles pour lui. Tout ce qu’il conservait plutôt précieusement restaient les dossiers sur ses frangins, pour les ressortir dans les moments de besoin.

Ses yeux s’apposent de nouveau sur Laurent, le suivant dans son mouvement de marquer sa page avec soin, sans massacrer l’intégrité physique du livre. Voilà quelque chose d’appréciable, nota-t-il mentalement. Un soufflement presqu’ironique s’échappe de son nez en l’écoutant.

« Si tu as le cran d’insulter de la sorte certains professeurs, je veux bien en être témoin. » S’il pouvait y avoir des personnages capables d’une telle chose, Satan n’imaginait pas le Français dans ce rôle-ci. « Elle me voit régulièrement depuis mon arrivée à Ilukaan également. » Apparemment, ils n’avaient pas que des points physiques en commun, et l’Anglais aurait pu soupirer une nouvelle fois. « Les gens ne pourraient pas reconnaître leurs parents s’ils portaient une simple perruque, vitupéra-t-il avec moquerie. Mes yeux ne sont pas aussi bleus que les tiens. »

Seulement presque, avec des reflets verts qui amenaient ainsi une différence assez conséquente — outre toutes les autres qu’ils pouvaient avoir. La conversation pouvait continuer encore longtemps sur tout ce qui les différenciaient, et l’invitation à s’asseoir fut prise sans rechignement. Satan s’installa en face de l’autre Strixyst, avec souplesse et élégance, puis il déposa son sac à ses côtés, à même le sol.

Contrairement à son vis-à-vis, Satan ne s’attarde pas sur lui, l’analysant de son regard inquisiteur comme il savait si bien le faire, à la place il observe la pile de livre sur la petite table. Ils concernaient principalement les études à ce qu’il pouvait lire sur les tranches, et celui qu’il venait de poser se rapportait à l’histoire de la magie, un sujet que savait apprécier le plus jeune. Mais ses yeux sont plutôt attirés par l’ovni de la table : le roman policier. Satan se souvient avoir le même dans sa bibliothèque, une histoire compliquée, remplis de mystères, pourtant déjoués avec facilité — que ce soit par la protagoniste ou lui-même.

Tiens, encore un point qu’ils pourraient avoir en commun. Ils ne cessaient n’augmenter apparemment.

La remarque rhétorique fait hausser un sourcil, et aborder une moue fatiguée chez l’anglais. Il était d’une évidence rare qu’il n’avait pas à se présenter. Nom, prénom, année et maison, Satan les connaissait, et le rappel semblait plutôt inutile. Pourtant il ne le coupe pas, et attend avec patience. Pour première réponse il hoche la tête, le voir se présenter humblement aidait avec ce qui passait dans le crâne de Satan depuis la première comparaison.

Un nouveau soupir se dégage de son nez, il se devait de contredire son homologue.

« Sans me vanter, tu connais mon nom, tu ne l’as simplement pas associé avec mon visage. Des Hellborn, je suis Satan. »

Sa fratrie était plutôt connue dans le campus en raison de leurs prénoms démoniaques, et le sien avait de quoi faire encore plus tiquer les plus religieux des élèves et professeurs. À présent il s’y était habitué, il lui arrivait même d’en jouer, de les provoquer. Rien de bien extraordinaire, juste de quoi les faire le laisser tranquille. Il se doit d’ajouter, à l’instar de Laurent, son année scolaire — bien qu’il ait dû la comprendre lorsqu’il s’était expliqué un peu plus tôt.

« Et je suis en troisième année. »

Pour la première fois depuis son arrivée dans la bibliothèque, Satan lâche un léger sourire à la proposition.

« Oh non, tu ne veux pas savoir le nombre. Tu n’en aurais pas le temps d’ailleurs. »

Le plus jeune vient croiser les bras sur son torse, sans qu’il n’ait l’air de se fermer, et se redresse légèrement sur sa chaise, s’ouvrant entièrement à la discussion — la veine qui tambourinait sur son front venait à se calmer lentement.

« Mais je veux bien faire connaissance. J’aurais quelques trucs à rétorquer quand on m’appellera par ton prénom. »

Dans l’espoir qu’on parvienne à les différencier, et non pas dans le but d’imiter le Français, ce qui aurait pu être une blague désopilante si Satan avait eu ce style de sens de l’humour, et il n’avait aucune idée de celui de Laurent.

« Des idées ? » Lui demande-t-il, presque espiègle.
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Sujet: Re: [TERMINE - 01.06.2015] I'm NOT like you - Ft. Satan Hellborn
Sam 7 Aoû - 10:35
                    


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Who are you ?

Si les réponses de son interlocuteur se voulaient être passive-agressive complétées par des remarques sèches, cela ne faisait qu’amplifier ‘l’amusement’ du petit Français. Bien entendu, il gardait cela précieusement pour lui-même, gardant son visage impassible d’une quelconque émotion pouvant déclencher la possible fureur du strixyst. Il ne peut pas faire, réagir autrement, même s’il peut évidemment comprendre l’agacement présent. D’ailleurs, il ne se moque pas de ça particulièrement - il ne se moque même pas du tout. Il trouve simplement la situation burlesque.

Après tout, alors qu’il est tranquillement installé, on vient soudainement le voir pour l’engueuler car des personnes ne savent pas reconnaître un visage, mais en plus, son voisin répond par pure logique aux observations sarcastiques du Français, comme si de rien était. Il est clair que Laurent ne s’attendait pas à cette tournure pour une journée qui devait normalement être paisible.

- Des professeurs également ? Eh bien, sans souhaiter faire l’avocat du diable, quand ils ont plusieurs classes et qu’ils croisent des élèves dans les couloirs, tu ne dois pas être le seul à être comparé. Cela dit, si ce n’est qu’avec moi que tu es confondu, je comprends l’agacement. Il prend un temps de pause, réfléchissant un instant. J’espère tout de même que ce n’est pas pendant les cours. Non seulement ils ont une liste, mais en plus, et comme tu l’as fait remarquer, nous ne sommes pas dans la même année. Je ne comprends pas s’ils pensent que je suis capable de me tromper d’année. C’est assez ridicule.

S’il ne relève pas la suite de la remarque concernant les parents, c’est tout simplement qu’il se demande s’il peut confirmer ou non cette théorie auprès de ses propres parents. Qui plus est, ça dépend aussi des conditions dans lesquelles il faut reconnaître les proches avec une perruque ou autre différence physique. Dans la rue en les croisant ? Chez soi ? Dans un endroit bondé de monde ? Certainement, suivant les raisons, le strixyst s’accorde à se dire qu’il pourrait comprendre ceux qui ne captent pas.

Quand il voit par la suite le troisième année scruter ses livres et s’arrêter surtout sur le roman, il ne faut pas plus de temps à Laurent pour comprendre que soit le titre l’intéresse, soit il l’a déjà lu. Bien qu’il ne le relève pas, il garde cette observation dans un coin de sa tête, prêt à voir comment la conversation va s’orienter. S’il était possible de discuter d’autres choses un peu plus tard, il ne cache pas que ce serait très agréable. Il ne parle pas tant que ça à beaucoup de personnes et la plupart ne lisent pas vraiment. S’il pense avoir enfin trouvé quelqu’un appréciant ces thèmes-là, il n’hésitera pas à engager la discussion sur ce terrain.

Après sa présentation - qui, bien qu’ennuyante aux yeux de l’Anglais, était nécessaire pour le Français, c’est donc au tour de l’autre de parler de lui. Ah, un Hellborn.

- Effectivement, je connais ce nom. L’un de tes frères est d’ailleurs dans notre maison, n’est-ce pas ? Lucifer si je ne m’abuse. Il y en a aussi trois autres, c’est cela ? Tu es donc le quatrième. Une bien grande fratrie. Je suis curieux de savoir combien vous êtes au total.

Ah, un sourire. Non pas que Laurent pense que Satan en est incapable, il pensait simplement que lui n’était pas capable de faire sourire. Comme quoi, tout arrive. En tout cas, au “refus”, il hoche simplement la tête et se permet de croire sur paroles son voisin.

- Hm, des idées ? Quelques-unes, oui. Je ne sais pas si elles te permettront de rétorquer quoi que ce soit auprès des autres, cependant.

D’un geste calme, il reprend son livre vers lui, ou plutôt pour le mettre entre lui et Satan. Voilà l’occasion de vérifier ses premières théories.

- Qu’as-tu pensé de ce roman ? Si tu l’as terminé, bien évidemment. Je l’ai bientôt fini, pour ma part. Ce n’est pas la première fois que je lis un livre de cet auteur. Je trouve sa plume agréable à lire. Les descriptions ne sont pas immenses, mais suffisantes pour instaurer le lieu et l’ambiance. J’aime également la particularité de chaque fin de chapitres, où nous sommes amenés à écrire sur les pages de notes les indices donnés, les possibilités et les suspects. C’est une manière de participer agréable.

C’est bien la première fois qu’il voit un tel système, autant en discuter.

- J’apprécie les idées neuves, les innovations et les avancements. Autant dans les livres qu’en général. Enfin, ça dépend des thèmes. Je ne parviens pas à apprécier les livres numériques. J’aime agrandir ma bibliothèque de différents livres de différentes tailles.

Il s’étonne lui-même à discuter, car le blondinet n’est clairement pas connu pour être un grand bavard, du moins pas tout de suite : il faudra attendre quelques années supplémentaires pour l’écouter débattre des heures dans des cours sur la rhétorique.

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Sujet: Re: [TERMINE - 01.06.2015] I'm NOT like you - Ft. Satan Hellborn
Mer 25 Aoû - 10:07
                    
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« Bien sûr que des professeurs me prennent pour toi. » La remarque sur le fait qu’il devait arriver la même chose à bien des élèves lorsqu’ils croisaient leurs enseignants dans les couloirs, Satan ne peut que soupirer. Cependant, il doit le corriger sur une chose. « Il n’y a pas qu’avec toi qu’ils me confondent. Des fois c’est avec mon frère aîné, alors que nos ressemblances sont inexistantes. » Du moins, il ne voulait pas les voir, pas à son âge, jamais même. « Et depuis quelques temps avec un deuxième année, Arthur Kirkland, si j'ai bien compris. » Et il avait très bien compris. Ce qui était tout aussi énervant pour le troisième année. « Détrompe-toi, c’est déjà arrivé en classe. Et même après que je les ai corrigés. »

Le Strixyst amène sa main à sa tempe pour la masser à deux doigts, essayant de décompresser la nouvelle colère qu’il s’infligeait à penser à tout cela. En s’étonnant d’être aussi éloquent malgré l’agacement qui l’animait encore quelques minutes auparavant.

« À croire qu’ils ne veulent pas prononcer mon prénom. »

S’il devait émettre une telle hypothèse, c’est bien car il y pensait depuis un moment déjà. Ce ne serait pas la première fois, après tout, que des personnes se refusent à le nommer. Satan pouvait le comprendre, lui-même n’était pas un grand fan de son prénom, il avait, avec Lucifer, celui qui détenait le plus de connotation.

Il était possible de croire que pour un adolescent de quatorze ans ce n’était pas une appellation facile à porter et assumer, mais le temps lui avait prouvé le contraire. Bien que William aurait été mieux vu par le monde, il ne ressentait pas d’animosité envers ses parents de l’avoir renommé.

La suite est inévitable, puisqu’il avait lui-même lancé son nom, par soucis d’équité avec son interlocuteur, qui avait bel et bien, comme prévu, connaissance de son nom, et même de sa fratrie. Dès lors qu’il entend le nom de Lucifer franchir les lèvres de Laurent, il ne peut empêcher son nez de se plisser avec une hargne nouvelle. Qu’est-ce qu’il pouvait détester s’être retrouvé dans la même maison.

« Exact. » Satan n’est pas prêt à continuer sur ce sujet, préférant éluder jusqu'à l’entière existence de l’aîné des Hellborn. « Je suis le quatrième né, c’est correct. Nous sommes sept en tout, j’ai trois petits frères, les deux plus jeunes sont en deuxième année. »

Toute la famille avait trouvé sa place dans la même école, et certains partageaient la même maison. Le blond n’en était pas si mécontent, au final, de se retrouver avec ses frères, de ne pas avoir eu sa demande d’intégrer Poudlard acceptée par ses parents. Le seul problème restant était sa possible collocation avec Lucifer, à qui il ferait découvrir le véritable Enfer — il portait, finalement, parfaitement son pseudonyme — si cela venait à se produire.

La main droite du Strixyst finie par quitter sa tempe pour retrouver son biceps gauche, croisant de nouveau les bras, dans une position plus calme et relaxée qu’à son arrivée.

« Tout est une opportunité de rétorquer, quand on sait s’y prendre. »

Et Satan était devenu un professionnel dans l’art de répondre, avec un sarcasme enrobé d’une politesse sans précédent, qui lui valait d’échapper à toute punition que pouvait ordonner les professeurs. Une capacité qu’il entraînait de plus en plus souvent depuis son entrée à Ilukaan, pour des raisons déjà évoquées au préalable.

Répliquer chaque fois qu’on le confondait avec quelqu’un, chaque fois qu’on le prenait de haut ou qu’on diminuait sa partie, était à présent une habitude dont ses parents espéraient qu’il se défasse dans le futur — leur souhait serait exaucé dans quelques années, il fallait simplement prendre son mal en patience, et attendre que Satan mûrisse encore plus qu’à l’heure actuelle.

Le changement de conversation dérivant sur le livre qu’il lorgnait juste avant, n’est pas une mauvaise chose. Cela éviterait qu’il se fonde dans son marasme.

« Je l’ai terminé oui. » Dans sa voix il y avait une fierté mal placée. Ce livre ne lui avait pas fait plus d’une semaine durant les vacances. « Je suis assez d’accord avec toi, cet auteur a un certain talent pour les descriptions, bien qu’elles ne soient pas imposantes comme dans d’autres livres, mais c’est ce qui rend son récit plus prenant, il est aisé de se figurer dans le monde de la protagoniste, de la suivre dans son aventure. »

Si Satan pouvait apprécier de longues descriptions, dans le moindre détail, abondamment barbantes et qui en rebutait plus d’un, il ne rejetait pas celles qui était plus simple, allant droit au but sans omettre quelques détails utiles à l’intrigue. Cet auteur était spécialisé dans ce deuxième cas, ce qui ne déplaisait pas au blondin, cela changeait des écrivains qui essayaient, à tout prix, de cacher des indices pour que le lecteur ne trouve pas avant le personnage principal.

« J’ai également apprécié l’idée de pouvoir noter mes suppositions à chaque fin de chapitre, c’est innovant et bien pensé. Les énigmes ne sont pas si difficiles, et la fin facile à deviner, je trouve. »

Ces deux derniers mots sont ajoutés mais sont forcés, comme s’il ne le pensait pas. Ce qui est le cas, son arrogance est pour l’instant son plus grand défaut. Ne connaissait pas assez Laurent, il ne le prend pas de haut, mais vanter sa capacité de déduction était un moyen de restaurer son ego piétiné par les autres, à qui il ferait un jour ou l’autre regretter leurs paroles ou gestes. Lentement il hoche la tête de haut en bas, approuvant les dires de Laurent, et abondant dans son sens sur l’idées des innovations.

« Si je devais montrer une honnêteté totale, je me rangerais de ton côté, les livres numériques ne sont pas ma tasse de thé. Cela dit, d’un point de vue pratique, ils ne sont pas négligeables. Sorcier ou non, il est plus facile d’apporter un millier de livres sur une tablette numérique, qu’en papier. » Sa main vient encadrer son menton de ses longs doigts, dans une posture de réflexion. « C’est une innovation intéressante en un sens, qui a aussi ses défauts. Puisque sans batterie, il est impossible de lire, elle n’est pas résistante à toute épreuve, si elle a un dysfonctionnement, elle peut perdre toute une bibliothèque, pour ne citer que quelques exemples bien sûr. »

Argumenter était quelque chose qui animait Satan, et le poussait à parler plus que nécessaire, car il n’en avait pas souvent l’occasion. Alors, puisqu’il y était invité, il ne s’en priverait pas.
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Sujet: Re: [TERMINE - 01.06.2015] I'm NOT like you - Ft. Satan Hellborn
Jeu 26 Aoû - 9:55
                    


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Who are you ?

Laurent ne peut s’empêcher d’avoir ce sourire au moment où Satan fait la remarque à propos de son prénom. Il est vrai que c’est plutôt original, même pour une personne du monde sorcier. Aucun membre de sa famille n’a assez d’humour pour tenter de baptiser d’un nom trop connoté leurs progénitures. Mais visiblement, les parents Hellborn ne voient pas les choses de la même manière - c’est justement ce qui est amusant. Est-ce pareil pour l’ensemble de la fratrie ? Certainement, si déjà l’aîné se nomme “Lucifer”. A deviner ensuite pour le reste, même s’il est prêt à parier qu’il suffit de regarder du côté des noms des “démons” bibliques. S’il est intéressé pour connaître les raisons de ce choix, il n’en fait en tout cas rien paraître - rien de plus que le petit étirement de ses lèvres dans un coin.

Quoi qu’il en soit, il ne s’étend pas sur la famille du Strixyst, surtout quand ce dernier ne semble pas ravi à la mention du plus grand - des soucis fraternels, encore une chose qu’il ne connaît pas, vu sa relation avec Auguste qui est plus qu’opérationnel. Il se concentre plutôt sur le sujet du livre, ravi de voir que ses hypothèses sont exactes. Son sens du détail l’aide comme toujours, surtout sur le moment. Un changement de sujet est toujours le bienvenue quand on a une personne énervée en face de vous.

- Les descriptions et les détails correspondent à ce que la plupart des personnes feraient attention en entrant dans une pièce pour la première fois. Je pense que l’auteur s’est prêté à ce jeu-là pour s’approcher au plus proche du réalisme. Je me souviens avoir lu des romans d’autres romanciers où le personnage pouvait passer plusieurs pages à présenter et parler d’une simple chaise ou d’un coin de meuble. On finissait par se perdre dans l’histoire, on oubliait presque pourquoi à l’origine ils regardaient l’objet ou la pièce. Autant dire que ce n’était pas ce qu’il y avait de plus fascinant. Si je veux améliorer mes connaissances en mobiliers ou en arts, autant lire des livres adaptés. Il prend un léger temps de pause, je ne dis pas, certains écrivains manient avec brillos ces parties de récits au point qu’ils captent plus l’attention qu’on ne l’aurait pensé, cependant, ces derniers se compteraient presque sur les doigts de la main, bien malheureusement.

Du haut de ses 15 ans, Laurent est assez fier quand il regarde sa bibliothèque en France - il ne peut pas emmener ne serait qu’un tiers à Ilukaan, pas assez de place. Tous les livres exposés sont lus et rangés, il n’y en a que très peu dans la liste d’attente et le blondinet demande à ce qu’on les lui envoie seulement quand il en a terminé un, pour effectuer un échange avec le hibou. Ainsi, il n'inonde pas son dortoir mais ne se prive pas non plus de ses lectures quotidiennes auxquelles il tient particulièrement. C’est une personne sérieuse et travailleuse oui, mais il possède tout de même des loisirs qu’il ne veut pas mettre de côté sous prétexte qu’elles ne sont pas à portée de main. Il est toujours possible de trouver des solutions quand on met un peu du sien.

- C’est vrai oui, je sais avoir trouvé la solution de fin depuis un petit moment, mais je continue de me “plier” aux conditions des cases à remplir, pour avoir la satisfaction d’avoir suivi les règles jusqu’au bout. Par ailleurs, je pense que la simplicité est due au fait que cette tentative est la première, je pense pouvoir assurer que l’auteur voulait s’assurer de la fonctionnalité de son système. Il est probable, s’il recommence, que les prochaines seront sans doute plus difficiles, qu’il va chercher à les corser, si les éditeurs le laissent faire.

Après tout, ces derniers peuvent craindre que des énigmes plus compliquées attirent moins le public, ou du moins n’aient pas envie de participer. Il ne connaît pas vraiment le monde de l’édition, qui semble à la fois complexe et intéressant, cependant, il sait qu’il serait déçu de ne plus revoir ce système à l’avenir, il y a un bon potentiel. Attention cependant, il ne faudrait pas que cela se fasse partout, on finirait par se tromper entre histoire et jeu.

- Oh, très certainement, pour les voyages ils doivent alléger la valise sans aucun doute. Je sais aussi que la luminosité est telle que ça n’a pas le même effet qu’un écran, elle se rapproche, si on le souhaite, du même état que si nous lisons un livre. Tout est fait pour qu’on ne sente pas tant que cela la différence. C’est ingénieux et je peux comprendre pourquoi c’est populaire. Mais, comme tu le dis, le risque de perdre tout est assez important, il est aussi plus simple de le perdre si on y prête pas un peu d’attention. Enfin, si j’avais une liseuse, ce ne serait certainement pas mon cas.

Sans aucun doute, on voit que Laurent est une personne rangée et sait prendre soin de ses affaires - encore plus de ses livres. Même ceux pour enfants qu’on lui offrait avant n’ont aucune page cornée, abîmée ni même un tant soit peu déchirée. Ses mouvements sont délicats et mesurés, réfléchis. Il a toujours un ou deux marque-pages avec lui pour éviter d’utiliser un vulgaire bout de papier déchiré qui peut partir à tout moment ou pour ne pas plier le coin de la feuille.

- De ce que j’ai entendu dire, il semblerait que les inventeurs sorciers ne sont pas en reste non plus. Parait-il qu’ils développent depuis quelque temps déjà une nouvelle version du sac-sans-fond : cette dernière permettrait d’annexer tous les livres et autres objets rangés à l’intérieur. Ainsi, il suffirait de demander ou d’écrire sur le sac ce qu’on souhaite et il nous le donnerait immédiatement. J’admets cette invention est plus tentante : déplacer ses bouquins serait ainsi plus facile et les retrouver également. Un simple rictus se forme sur ses lèvres, il est assez drôle, si tu veux mon avis, de voir comment les chercheurs de notre monde souhaitent prouver qu’ils peuvent toujours faire mieux que les non-majs, rivaliser avec leur technologie. Ce n’est même pas comme si l’autre monde était au courant de quoi que ce soit. Une sacrée question d’orgueil se pose.

Laurent a beau être un sorcier sang-pur qui a toujours grandi dans ce milieu, il ne peut s’empêcher de remarquer les tentatives - et réussites des enchanteurs à vouloir se montrer toujours plus supérieurs aux autres. Oh, bien sûr, le strixyst est un peu pareil, en un sens. Mais il ne se voit pas rabaisser les moldus pour autant, il n’a pas besoin de cela pour prouver sa valeur.

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Sujet: Re: [TERMINE - 01.06.2015] I'm NOT like you - Ft. Satan Hellborn
Ven 27 Aoû - 9:05
                    
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Pour un être aussi observateur que Satan, il lui est impossible de manquer le sourire de Laurent, celui qui indiquait un certain amusement quant à son prénom si original. L’anglais aurait pu s’irriter, grogner pour cet affront juste sous son nez, toutefois il conserva un visage neutre, il était à même de comprendre pourquoi les lèvres de son homologues s’étiraient ainsi. Son pseudonyme n’avait rien d’ordinaire, même dans le monde sorcier, qui comportait bon nombre d’appellations étranges — rien que dans cette école il était possible de le voir. Pourtant, des prénoms de personnages bibliques tristement célèbres pour leur association démoniaque, ne couraient pas les rues, voire même étaient des cas bien étranges, et les porteurs seraient regardé de travers toute leur vie. À moins d’en changer dans le futur, ce que Satan ne comptait pas faire. Par ailleurs ce dernier n’aurait pas rechigné à expliquer la raison de ses parents adoptifs.

Cependant, l’amoureux des chats ne pouvait pas nier être soulagé de ne pas continuer la conversation sur sa famille. Si son aversion pour son aîné n’était pas difficile à découvrir, dévoiler la raison était une autre paire de manche. Et il ne supporterait pas d’être jugé pour ce qui lui semblait être plus que légitime, et par quelqu’un qui ne le connaissait pas. Satan écoute avec attention les propos du français, se permettant de hocher vaguement la tête de temps à autres. La conversation, au final, tournait bien mieux qu’il ne l’aurait cru lorsqu’il l’avait découvert assis à cette table quelques minutes auparavant.

« Je suis bien d’accord, et c’est probablement l’une des meilleures façons d’écrire un tel livre, pour le lectorat qu’il vise. Il faut se concentrer sur certains détails, seulement, ceux-ci doivent être pertinent à l’enquête, pas simplement présent pour essayer de brouiller des pistes. Avec des descriptions simples et concises, l’auteur montre que la protagoniste à le sens du détail utile pour son travail. » Voilà quelque chose que Satan appréciait réellement, quand le récit collait à l’histoire racontée. « Ce n’est pas quelque chose dont tout le monde peut se vanter, décrire du mobilier dans le moindre détail n’est pas à la portée de tout auteur. D’autant plus qu’il est nécessaire que ce soit utile au récit, ou alors dans le style de plume de l’écrivain. Tous ne peuvent s’y prétendre. »

Avec son passif de lecteur émérite, Satan se permettait de juger les récits qui tombaient entre ses mains, tout comme les auteurs et autrices. Peut-être était-ce orgueilleux de sa part, lui qui n’avait jamais rien écrit d’autres que quelques critiques, néanmoins il se pensait légitime dans cette action malgré son jeune âge et son absence de vécu. Il allait sans dire, pourtant, qu’en terme de récit il s’y connaissait, qu’il avait assez d’expérience et ses critiques restaient plus que pertinente. Ses goûts s’affinaient avec les années, et le nombre de lecture qu’il cumulait, ce qui lui donnait un bon droit conséquent. Par ailleurs, bien qu’il ait un style de prédilection, il ne s’y arrêtait pas, et se prêtait à n’importe quel type de lecture. Satan est un être éclectique, qui s’intéresse à tout. Le savoir, c’est le pouvoir, ne dit-on pas ?

« Je comprends, j’ai eu fait la même chose. » Satan savait apprécier un cadre et s’y plier. Si toutes les règles n’étaient pas faites pour être respectées, certaines pouvaient amener de l’amusement, comme dans ce livre. « Je suppose que tu as raison. Cela dit, je pense que l’auteur continuera à produire des livres aussi simple pour un lectorat plus jeune ou non-habitué. C’est un moyen de les intéresser sans les perdre et les dégoûter immédiatement. »

À la mention des éditeurs, Satan se contente de secouer vaguement sa tête de haut en bas. Un autre combat des auteurs : les maisons d’éditions. Ce n’est pas non plus un monde qu’il connaît parfaitement, il s’y intéressait assez pour avoir quelques détails, mais rien de très important ou d’utile à la conversation.

Le plus jeune s’adosse finalement un peu mieux contre son siège, les sourcils légèrement froncés, une moue de réflexion quant à ce qui lui était dit. À vrai dire, il n’y avait pas grand-chose de plus à ajouter, puisqu’il était d’accord avec les propos de Laurent, cependant il ne se contentera pas d’hocher la tête pour approuver. Répondre est plus poli, et alimentait la conversation, qu’il trouvait sincèrement intéressante. Cela changeait des idiots incultes de son année avec qui il se retrouvait à converser par moment.

« C’est une invention également pratique pour des personnes avec des handicaps de lecture, leur permettant de lire ou de s’y remettre. Pour cette possibilité de tout perdre, je suppose qu’ils trouveront un moyen de contrer cela, comme une sauvegarde sur un compte, ce qui ne serait pas inutile. » Ses doigts finissent par cesser leur activité sur son menton pour venir reposer sur la table, sagement alors qu’il continue. « Faire attention à ses affaires, spécialement quelque chose d’aussi fragile, devrait être commun à tout le monde… »

Le soupir qui lui échappe démontre qu’il est parfaitement au courant que ce n’est pas possible pour tous et toutes, sans aller jusqu’à citer le cas des enfants, et même qu’il connaissait des personnes très peu soigneuses de leur affaire. Si lui laissait ses livres éparpillés un peu partout dans sa chambre ou de son côté du dortoir, tout était scrupuleusement entretenu. Satan était aussi minutieux que consciencieux avec ses effet personnels, et cela depuis toujours, même à l’orphelinat, lorsqu’il ne possédait rien de personnel et qu’il se devait de tout partager.

« J’ai une valise similaire. Mes parents me l’ont offerte quand j’ai dû rassembler mes affaires pour venir ici. » Satan se laisse aller à un rire, soufflé par le nez, en repensant à la montagne de livre qu’il comptait amener dans cette valise parfaitement normale. « À ceci près que je doive fouiller dedans pour trouver ce dont j’ai besoin. Et je dois avouer, malgré cet inconvénient, c’est fortement pratique pour déplacer tout ce dont j’ai besoin. »

Et des fois, des objets en simple prévision, qui ne servent pourtant pas. Satan avait appris à voyager léger, mais préférait ne plus s’y plier maintenant qu’il n’avait plus à le faire. Un rictus apparaît sur ses lèvres, compréhensif de celui de son camarade.

« J’ai toujours trouvé les sorciers orgueilleux. À vouloir faire mieux que des personnes qui n’ont même pas connaissance de notre existence. » Omettant parents de nés-moldus bien entendu. « Cela à beau mener à des inventions plutôt pratiques, je trouve cette compétition à sens unique vraiment ridicule si tu veux mon avis. »

Il ne se serait pas privé de le donner, même si Laurent ne le souhaitait pas. Même en étant élevé dans un monde de sorcier, n’ayant pas encore connaissance de son ascendance — un jour peut-être, il ne cherchait pas activement —, Satan ne se sentait pas supérieur à des moldus parce qu’il pratiquait la magie. Bien entendu, il se pensait supérieur à bien des gens, en raison de son intellect, de sa culture et de ses capacités qu’il entretenait. Mais rien à voir avec le simple fait de pratiquer de la magie.
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Sujet: Re: [TERMINE - 01.06.2015] I'm NOT like you - Ft. Satan Hellborn
Ven 27 Aoû - 14:18
                    


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Who are you ?


A la mention de la valise, Laurent hoche la tête, se souvenant qu’effectivement, il existe plusieurs versions du sac-sans-fond, un outil pratique devenu très rapidement populaire dès sa sortie et l’on comprenait bien pourquoi. Si encore aujourd’hui le monde magique propose des déclinaisons et des améliorations, ce n’est pas pour rien. Lui-même possède un tel article, dont il se sert lorsqu’il le faut - il n’est pas un adepte en raison des problèmes de “rangements”, mais un recours de dernière minute est toujours agréable à avoir.

- J’imagine donc que tu as pratiquement vidé ta bibliothèque. Je n’ai pas eu le cœur à en faire de même quand je suis parti, j’ai un faible quand mes étagères sont complètes avec tous les tomes et les collections. Ainsi, je procède régulièrement à des échanges par hibou et je vérifie que tout soit bien rangé quand je rentre chez moi.

Il n’est pas maniaque, non, le strixyst aime simplement l’organisation. Il se sent bien plus à l’aise quand tout est à sa place, surtout quand ça concerne ses affaires. C’est l’une des rares choses qu’il fait lui-même sans demander à l’elfe de maison de sa famille. Oh, il ne doute pas de l’excellent travail qu’il ferait s’il s’en occupait, simplement que Laurent préfère en prendre soin lui.

Il est plutôt ravi de découvrir un élève partageant des avis similaires en parvenant tout de même à débattre sur un sujet, à développer les informations sans se priver de dire ce qu’il en pense. Ce n’est pas, de toute façon, comme si Laurent allait s’en vexer - il lui en faut bien plus pour en arriver là et il a déjà, pour son âge, un bon recul sur son propre monde. Il faut dire qu’il a fait en sorte de très rapidement affirmer ses visions et d’accroître ses connaissances pour justifier ses actions auprès de ses parents et surtout de son oncle qui se plaît à tenter de le décrédibiliser à tout moment. C’est sûrement ce qui l’a aussi poussé à avoir cette capacité de penser l’exact contraire de ce dernier et, de ce fait, sa perception du monde des sorciers.

Ah, rien que de songer à cet être donne l’envie au sang-pur de grimacer, mais il se retient. Il ne faut pas que son homologue pense que c’est par rapport à la discussion qu’ils entretiennent depuis un petit moment maintenant. Il ne doit justement pas se laisser distraire, encore moins pour une personne qui n’en vaut pas la peine. Il semblerait bien que les deux jeunes blonds aient chacun leurs soucis familiaux, en tout cas.

- Selon moi, ils cherchent à convaincre, en un sens, qu’ils sont supérieurs au monde moldu, qu’ils sont capable de reproduire ce qu’ils font, peut-être craignent-ils que les plus jeunes soient attirés par une vie sans magie, soient fascinés par la science des Hommes plus que par la “notre”. Ils perdent du pouvoir s’ils perdent du monde. Ce n’est pas ce qu’ils souhaitent, ils seraient bien trop blessés dans leur orgueil. Je suis presque sûr qu’ils considéraient cela comme une défaite. C’est ridicule, oui.

Il marque un temps de pause et se perd un peu plus dans la réflexion. Il n’est vraiment pas du genre bavard, en général. Il préfère et simple, court et précis. Cependant, lorsqu’il est lancé, il lui en faut beaucoup pour l’arrêter. Surtout lorsqu’on le relance de manière intéressante.

- Pire étant, c’est qu’au final, j’en viens presque à admirer la capacité des non-maj à trouver des idées pour se faciliter la vie, à trouver des inventions créatives. Ils passent des années à étudier, ils n’utilisent justement pas la magie pour innover dès qu’ils ont besoin d’améliorer ce qu’ils créent. Oh, bien entendu, tout ce qu’ils font est loin d’être parfait ou même utile, ils sont capables aussi “du pire” et polluent leur monde car ils ne font pas toujours attention. Pour autant, ils ne sont pas si idiots que certains sorciers se plaisent à le penser. Enfin, peut-être est-ce que je pense ainsi car, pour ma part, je souhaite m’orienter dans une carrière qui ne me demandera pas d’utiliser la magie.

Sans surprise, le futur de Laurent est bien évidemment orienté par ses parents, deux agents importants du ministère Français. Ils souhaitent s’assurer que leurs deux fils prendront la relève familiale et, pour être honnête, ce choix convient au Français qui ne craint pas une telle responsabilité. Il sait le travail qui va peser un jour sur ses épaules, mais pour autant, il est persuadé qu’il s’en sortira et qu’il parviendra à se faire un vrai nom, pas juste “le fils de”, pas “le frère de” et encore moins “le neveu de”. Il sera Laurent de Vère. Peut-être, après réflexion, il peut comprendre l’agacement de Satan.

- C’est un sujet bien intéressant à aborder. Malheureusement, il semble que la bibliothèque ne va pas tarder à fermer. Je vais devoir ranger mes affaires. Etant donné que nous sommes dans la même maison, nous pouvons continuer la discussion en rentrant, tout du moins si c’est ce que tu comptais faire après être venu “m’affronter”.

D’accord, il exagère et en plus l’Anglais n’était pas là pour ça à l’origine. Ce n’est qu’un concours de circonstances, au final. Laurent n’est juste pas capable, de temps en temps, de s’amuser un peu de ce qui se passe dans son entourage - encore plus quand il s’agit de Francis - et de tourner les choses au ridicule. Il est cependant sincère sur le reste de sa proposition, il souhaite terminer la conversation convenablement et cela, pourquoi pas, dans le salon de leur maison.

- J’espère en tout cas, si tu acceptes, que tu as tout de même une autre vision de moi désormais, que je n’apparais plus juste comme étant celui dont tout le monde te confond avec. Cela dit, je suis certain que nous pourrions trouver un moyen de rendre cette situation plus amusante et de faire comprendre aux autres qu’ils sont juste… idiots.  Pour ce qui est de l’autre personne en seconde année, cependant, je ne la connais pas, je ne pourrais pas faire grand chose de ce côté-là. Que penses-tu de ma proposition, Satan ?

L’ajout de son prénom à la fin est, en soi, une manière de prouver qu’il n’a certainement aucune crainte à le prononcer, se souvenant de la réflexion précédente à ce sujet. Sans aucun doute, c’est un signe de paix entre eux deux. Laurent est persuadé qu’ils sont capables de très bien s’entendre à l’avenir. Autant vérifier, une nouvelle fois, ses suppositions, non ?

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Sujet: Re: [TERMINE - 01.06.2015] I'm NOT like you - Ft. Satan Hellborn
Sam 28 Aoû - 9:23
                    
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Un faible sourire amusé étire les lèvres de Satan, alors que Laurent assume qu’il a presque vidé l’entièreté de sa bibliothèque dans sa valise pour l’amener à Ilukaan. La vérité était bien différente. C’est une chose qu’il aurait désiré faire, tout amener, tous les avoir à portée de main, ou une bonne moitié, seulement ce n’était pas quelque chose de possible, et ses parents ne l’auraient pas laissé faire.

« La bibliothèque de mes parents est bien trop grande pour que je parvienne à presque la vider en un seul voyage. » Il hausse légèrement les épaules, comme s’il venait d’annoncer une banalité, alors qu’il aurait pu comparer cette bibliothèque à celle d’une grande ville. « Je comprends, j’ai remplacé tous les livres que j’ai pris par ceux qui ne rentraient pas et que j’ai dû laisser ailleurs dans la bibliothèque ou ma chambre. »

Certains traînaient encore sur le sol par ailleurs, mais restait parfaitement bien rangés, en petite montagne d’obstacle pour pénétrer dans sa chambre. En soit, il s’agissait également d’un signal d’alarme. Si une pile n’était pas à sa place, tombée ou remise différemment, il savait que quelqu’un avait pénétré son territoire. Et sa colère ne serait pas belle à voir, l’intru regretterait chacune de ses actions, il allait sans dire que certaines personnes avaient déjà fait face à sa fureur.

La discussion, dérivée de l’initiale, est bien agréable, Satan devait l’avouer. Cela lui changeait de beaucoup qu’il avait pu avoir avec sa famille ou des camarades. Surtout qu’il pouvait lancer ses opinions et sa façon de voir les choses sans craindre que l’autre parti ne le prenne mal, à la place Laurent se trouvait être un argumentateur de talent, qui affinerait ses raisonnements dans le futur, il le reconnaissait volontiers.

Leur vision était peut-être différente sur certains points mais cela n’empêchait pas qu’ils la respectaient et n’auraient pas insulté l’autre pour cela — de plus, sans qu’il soit si vantard, Satan n’aurait fait qu’une bouché du français, ses années à pratiquer des sports de combat dans le but de se calmer se ferait ressentir, même s’il avait été obligé d’arrêter pour diverses raisons dont il n’était pas spécialement fier.

D’autant plus, qu’à la finale, Laurent ne semblait pas en total désaccord avec ses propos, que les sorciers avaient un certains orgueils mal placé. Après tout, il était bien difficile de le nier, quand on voyait les avancés technologiques calqués sur celles des moldus, juste pour prouver qu’ils pouvaient faire mieux. Le blond hoche doucement la tête.

« Je pense qu’il est inévitable les plus jeunes s’intéressent à la vie moldue, sans forcément vivre ainsi. La science est source d’avancées astronomiques et importantes. Allier les deux ne pourraient qu’être bénéfiques, mais pour cela il faudrait que les sorciers qui pensent le contraire, rangent leur ego dans leur poche. » Chose qui n’arriverait pas, il en avait malheureusement conscience. « Finalement, ils vont simplement perdre car ils se mettent eux-mêmes des limites, au lieu de penser différemment pour développer leur monde convenablement. »

Un rictus aussi arrogant qu’insolant s’installa sur les lèvres du plus jeune. Au fond, il ne dénigrait ni la magie, ni le monde magique. Ils trouvaient simplement que le mode de pensée arriérée serait leur perte et qu’ils ne pourraient s’en prendre qu’à eux-mêmes.

« La science est fascinante à mon avis, ils inventent tant de chose à l’aide de presque rien, et parviennent à égaler notre mode de vie, cela sans avoir recourt à la moindre magie. Évidemment, pour le monde sorcier il a fallu créer chacun des sorts, trouver la bonne formule, et je ne parle pas des potions qui ont requit encore plus de minutie. Si les deux s’alliaient, il est certain que cela donnerait quelque chose de redoutable. » Un hochement de tête interrompt son fil de parole quelques secondes. « Aucun monde n’est parfait, et les moldus n’ont pas les mêmes moyens pour éviter de détruire leur monde avec la pollution., un jour peut-être » La mention de l’orientation de carrière de Laurent l’intrigue, mais il juge ne pas le connaître assez pour poser la question, pas encore.

De son côté, le choix de carrière était déjà fait, et il nécessitait d’utiliser comme de vivre les deux mondes, ainsi, sa vision d’allier les deux était plus que compréhensible. Contrairement à son homologue, il avait la possibilité de choisir sa voie, et y était même plus qu’encouragé par ses parents. Il pensait qu’au moins il pourrait être enfin vu comme un être à part entière, et pas simplement l’ombre de ses six frères. Heureusement pour la dérive de ses pensées pour quelque chose de plus sombre et agaçant pour lui, Laurent l’interpelle avec sa voix calme, et un brin d’humour. Auquel Satan répond en roulant des yeux, accompagné par un pincement légèrement amusé des lèvres.

« Mesure tes paroles, je peux encore changer d’avis. » Un ricanement guttural se fait entendre chez l’Anglais, toutefois il se sent obligé de s’expliquer. « En vérité, je venais chercher un livre pour mon cours d’histoire de la magie. Je vais aller le chercher, et nous pourrons continuer cette conversation, avec plaisir. »

Rencontrer Laurent n’était pas du tout dans ses plans, mais qu’il ait été sur son chemin fut peut-être une bonne chose finalement, bien mieux que ce qu’il avait prévu. Cela avait permis de calmer la tension qui montait chez Satan, et qui était, clairement, à sens unique. Le Strixyst n’était pas prompt à détester les autres sans réelles bonnes raisons, et Laurent ne lui avait rien fait, à part avoir des similitudes assez flagrantes avec lui.

Lorsque le Français reprend parole, l’attention de Satan lui revient immédiatement, avec un petit sourire en coin. Il s’apprêtait à répondre, mais l’entente de son prénom le bloque quelques longues secondes. Surpris de ce geste, il papillonne des yeux, en dévisageant son camarade de maison. Ce n’est qu’après de longues secondes que son visage retrouve un air plus calme, presque apaisé par ailleurs.

« C’est une proposition plus qu’acceptable, Laurent. »

Il s’était permit à son tour d’utiliser son patronyme, pas pour les mêmes raisons, mais pour montrer qu’il acceptait leurs différences, comme leurs similarités et que la hache de guerre qu’il aurait volontiers jeté encore quelques temps plus tôt était définitivement enterrée.

L’approbation faite, Satan ayant récupéré son livre, il ne leur reste plus qu’à prendre le chemin de leur maison, en continuant leur passionnante discussion. Par ailleurs, ayant Laurent à ses côté, le plus jeune se permet même de lancer un regard sombre à la bibliothécaire alors qu’il passait devant son bureau, tout en signant le registre avec le nom du livre qu’il empruntait.

Les habitudes ont la vie dure, et celle-ci n’est pas encore prête de disparaître.
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Sujet: Re: [TERMINE - 01.06.2015] I'm NOT like you - Ft. Satan Hellborn
                    
            
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