ILUKAAN est un forum MULTIFANDOM dans l'univers d'Harry Potter. Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada. L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie. Vous pouvez jouer des personnages de manga/anime, jeux vidéos, films d'animation, dessins animés, romans jeunesse ou encore un OC. L'intrigue se fait à la fois en RPCB et RP-POST.
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Let's talk, it's about your grades... ft. Harold Haddock [21/10/2019] [TERMINÉ]
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Sujet: Let's talk, it's about your grades... ft. Harold Haddock [21/10/2019] [TERMINÉ] Lun 21 Oct - 0:34
I want to see good work ethic''Ça c'est une plante, et ça c'est une plante qui mange les doigts''Il y a une seule chose dans la vie que Melanthios affectionne plus que de ne pas être au soleil : c'est de n'avoir rien à faire. Paresser, rentrer chez lui en avance, avoir des longs midis sans avoir à donner de récupérations ni faire la police dans la salle de détention. Son paradis... Malheureusement, aujourd'hui était un mauvais jour pour lui. En effet, il avait du travail à faire. Bien sûr, il n'irait pas s'en plaindre, car il se devait de toujours être disponible pour aider ses élèves à performer du mieux qu'ils le pouvaient. C'était son devoir d'enseignant, il ne pouvait pas passer à côté.
Aujourd'hui encore plus que lors de ses trois midis de récupération obligatoires, il se devait d'être présent. En effet, un des élèves d'une de ses classes était resté après les cours pour lui demander des cours particuliers. Ouuu quelque chose. Dans tous les cas, le professeur était resté dans les serres, même après que la cloche ait sonné, annonçant la pause midi. En attendant la venue de l'élève, il faisait la seule chose raisonnable : essuyer la terre qu'avaient répandu les autres élèves un peu partout sur les plans de travail lors de la dernière période. Bien sûr, il comprenait que le jardinage n'était pas une activité propre, que c'était nécessaire de se salir les mains, des fois, mais il avait bien l'impression que les enfants prenaient la terre pour de la neige et se faisaient des bastons pour savoir qui visait le mieux.
Tant qu'aucun d'entre eux ne mangeait des plantes, se dit-il, ça... Irait. Ouais. Il se promit également sur toutes ses cravates qu'il les empêcherait de recommencer s'il les voyait le faire. Moins cinquante points, ça les dissuaderait peut-être de transformer les serres en porcherie.
Une fois que tout était raisonnablement propre - pas sans grain de terre, évidemment, ça ne servirait à rien de faire un lavage à fond - il déposa son linge sur son propre plan de travail, là où il montrait à ses petits protégés comment faire pour ne pas se faire mordre par des plantes un peu trop carnivores ou à ne pas se faire éclater les tympans par des mandragores.
Il faisait chaud. Un peu, pour ne pas dire beaucoup trop, au goût de Melanthios. Bien sûr, le fait qu'il devait se protéger du soleil, donc porter des manches qui atteignaient ses longs gants en caoutchouc ou un grooos chapeau de jardinier, n'aidait pas. Whatever. Il n'avait pas cours à la prochaine période, ça serait une bonne occasion pour s'écraser dans la salle des professeurs et se refroidir avec tous les glaçons du réfrigérateur commun.
''Bon plan, Mentos'', applaudirait quiconque pourrait lire dans ses pensées. En attendant, il se dirigea vers l'arrière, prenant certains spécimens des espèces les plus compliquées qui vont se trouver à l'examen de la semaine prochaine. Eeet oui. Les examens arrivaient. L'étape allait bientôt finir, il devait faire ses premières grosses évaluations, comme un ''bon professeur'' ou whatever.:copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: Let's talk, it's about your grades... ft. Harold Haddock [21/10/2019] [TERMINÉ] Jeu 24 Oct - 3:05
Melanthios Black ft. les plantes & Krokmou« I won't touch it but what would that do? Hypothetically... »Les notes d’Harold en Botanique frôlait la catastrophe, peut-être même plus que cela aux yeux de ses professeurs. Elles étaient sûrement plus bas que terre. Ironique n’est-ce pas ? De ce fait on lui avait annoncé qu’il devait se ressaisir, chose que le Lupy était prêt à faire. Comment ? En faisant la seule chose qui lui était possible. Demander de l’aide. Réviser seul, essayer d’élever une plante dans son coin pour la voir décéder dans les jours qui suivent, écouter en classe, prendre des notes, prendre des conseils durant le club Nature, cela ne suffisait pas, puisqu’il restait toujours à la traîne.
La base il la maîtrisait, la théorie plus ou moins, il flanchait particulièrement quand il devait passer à la pratique. Entre la Mandragore qui continue de hurler tout son soûl jusqu’à assommer presque tous les élèves et le professeur, le Filet du Diable qui semblait s’acharner sur sa pauvre jambe de métal ou encore cette fichue plante empoisonnée qu’il n’avait pas su utiliser convenablement. Ils n’étaient pas loin d’un drame sans précédent.
Le Lupy s’était retrouvé devant le nouveau professeur de Botanique, son carnet en main et une question. Pouvait-il lui donner des cours particuliers pour le maintenir au niveau ? La réponse ne s’était pas réellement fait attendre. Il n’avait rien contre Van Mastroëm, seulement son attitude changeante lui avait provoqué une grimace perdue et un sourcil haussé, perdu dans sa frange. Ce n’était pas le professeur qu’il avait connu l’année passée, mais Harold ne le jugeait pas, il devait simplement prendre ses marques. De toute façon il se trouvait que son professeur cette année était monsieur Black, il n’était que logique de lui demander de l’aide à lui. Harold était quelqu’un de presque logique.
Le cours particulier, en accéléré pour un début, se déroulait pendant la pause de midi, car seul cet horaire était commun entre le professeur et l’élève. Cela ne dérangeait pas le Lupy outre-mesure, il déjeunait rapidement quand on ne s’arrêtait pas pour lui parler. Harold n’était pas sans ami·es, ils se retrouvaient généralement entre midi et deux heures pour discuter des cours quand ils ne pouvaient pas se voir pendant. Cette fois il avait écourté le récit de Keyne, elle était au courant de ses difficultés, elle l’avait même poussé à demander de l’aide. De ce fait elle l’avait laissé partir avec un sourire bienveillant, comme elle avait toujours.
Midi vingt ne sonnait pas, toutefois ce fut l’heure à laquelle Harold débarqua devant les serres, talonné par son chat, prêt à participer au cours avec lui. Un sourire aux lèvres le Norvégien se trouve en plein dilemme mais est bien obligé de le laisser en dehors, avec une petite phrase pour le rassurer. Il était persuadé d’être compris.
« Non mon grand, tu ne peux pas venir avec moi. On se voit toute à l’heure, allez va. »
Krokmou le suivrait probablement jusqu’en Enfer s’il le pouvait. Le lien qui les unissait se retrouvait fortifié chaque jour passant, comme s’ils ne pouvaient compter que l’un sur l’autre. Ce qui était arrivé au bord du glacier. Le chat se détourna, et parti à la recherche d’une autre entrée sans que l’humain n’en soit un tant soit peu au courant.
Harold refoula un frisson et s’avança dans la serre à la recherche du professeur qui ne se trouvait pas dans la pièce principale. Par politesse le Lupy ne bougea pas et se contenta d’appeler.
« Monsieur Black ? »
Pour ce qu’il en savait, le professeur pouvait l’avoir oublié. Ce ne serait ni le premier, ni le dernier. Harold commençait a en avoir l’habitude.:copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: Let's talk, it's about your grades... ft. Harold Haddock [21/10/2019] [TERMINÉ] Dim 27 Oct - 20:07
I want to see good work ethic''Ça c'est une plante, et ça c'est une plante qui mange les doigts''Heureusement pour Melanthios, les pots qu'il avait à transporter étaient généralement assez petits. Un dans chaque bras, on aurait presque pu le comparer à un jeune milliardaire et ses demoiselles prenant un magnifique selfie devant une Lamborghini. Seulement, c'était un petit vieux habillé en jardinier avec des gros pots de fleurs, pas un mannequin pour magazines d'adolescentes.
Lorsqu'il revint en avant, là où habituellement les cours pratiques se déroulaient, il vit que le jeune qu'il attendait était là, clairement en train de l'attendre LUI. Ahhh BORDEL. Plus qu'à espérer que le petit Harold ne soit pas arrivé il y a vingt minutes, sinon ça serait terriblement awkward et il croirait qu'il l'avait oublié alors que non en fait. Urrrgh, c'est tellement important qu'il soit accessible pour ses élèves, histoire qu'ils viennent le voir lui au lieu de monsieur Van Mastroëm.
« B-bonjour Harold ! Préparez-vous, je vais juste chercher deux ou trois choses, je reviens dans deux minutes. »
Les plantes qui se trouvaient dans ses bras finirent bien vite sur la table. Pas de temps à perdre, les cours particuliers devaient commencer, vite préférablement ! Chaque minute compte, dans l'éducation. Un peu plus pressé qu'avant, le professeur de botanique se dirigea à nouveau vers l'arrière et attrapa un gros pot. Ouuuh, cette plante-là essaierait sûrement de manger un ou deux de ses doigts. Il fit bien attention à l'attraper par le bas, histoire d'être certain de rester en un morceau. Son corps avait beau être surhumain, il était vampire, pas axolotl ; il n'avait pas la capacité de se faire repousser une main, bien que ça sonnait pratique, même si un peu dégoûtant sur les bords.
Chose dite, chose faite, ça prit environ deux minutes pour que tout soit finalement prêt pour ces cours. Le pot fit un plutôt gros bruit lorsqu'il fut déposé sur la table, de façon pas tout à fait délicate. Bof. Tant que rien n'est cassé, ça va, ça va.
Ses yeux se relevèrent et il s'approcha du Lupy. Après tout, c'est avec lui qu'il travaillerait, il n'allait pas se mettre à 20m de lui, ça serait assez contre-productif. Il s'arrêta devant lui, remit un peu les choses en place sur la table de travail. Avant de commencer, vaudrait mieux savoir où Harold en est, n'est-ce pas ? Ça serait une bonne idée, histoire de ne pas perdre du temps avec des choses qu'il sait déjà, ou ne pas passer un point important qu'il n'a pas bien compris.
« Avant de commencer... Est-ce qu'il y a des choses en particulier que vous n'avez pas compris ? Que vous voulez comprendre ? »
Pédagogique as fuck, le monsieur. Ses cours particuliers devraient être bons, il voulait que ses élèves réussissent. C'était le but de tous les professeurs, peu importe ce qu'en pensaient les élèves. C'était leur travail de leur donner tous les outils dont ils avaient besoin pour leur apprentissage, même si cela sous-entendait de se tuer à la chaleur de la serre pendant ce qui aurait dû être sa pause.:copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: Let's talk, it's about your grades... ft. Harold Haddock [21/10/2019] [TERMINÉ] Mar 17 Déc - 21:35
Melanthios Black ft. les plantes & Krokmou« I won't touch it but what would that do? Hypothetically... »Aventurier dans l'âme (qui l'eût cru ? Pas lui en tout cas), Harold s'avança vers les tables où quelques plantes se trouvaient encore. Elles étaient parfaitement entretenues, aucune tâche, comme quoi le professeur Black prenait à cœur son travail jusqu'à prendre soin des plantes alors qu'Ilukaan employait des jardiniers. Son doigt s'approchait dangereusement du premier végétal quand la voix reconnaissable de son professeur particulier lui tira un sursaut digne des plus grandes comédies télévisuelles. Le Lupy recula de trois brusques pas alors qu'il découvrit l'homme aux cheveux blancs avec deux pots, rapidement déposés sur la table.
« Bonjour professeur. »
Le jeune Norvégien accorda un mouvement de tête poli à l'adulte, l'écouta avant d'agréer.
« D'accord, je fais ça, prenez votre temps. »
Harold était une personne très patiente, une qualité plus qu'importante dans les deux domaines vers lesquels il se dirigeait, que ce soit par choix ou imposé. De plus il n'était pas sincèrement pressé de commencer, bien qu'il apprécie la pédagogie manifestée par le Gallois. Toutefois il obéit simplement et se débarrassa de ses affaires superflues. Sa cape rejoignit la chaise, rapidement accompagnée de son sac. Les cours de botanique se pratiquaient généralement debout, le rattrapage n'y couperait pas, dans l'imaginaire du Rouge tout du moins.
Le professeur n'eut pas menti et ne pris pas plus de deux minutes à ramener une dernière plante, dans un pot qui pesait son poids au vu du son produit, pour ce cours particulier. L'estropié n'avait aucune idée sur quoi il porterait, monsieur Black l'avait en cours et connaissait la catastrophe ambulante qu'il pouvait être. Ce qui était assez ironique en sachant qu'il se trouvait membre du Club Nature, tenu par l'autre professeur de Botanique. Toutefois il ne participait que du côté des animaux et des photos, voire les mettre en ligne tout au plus, rien de bien important et qui ne se rapportait aux végétaux.
La distance respectable imposée par l'adulte ne dérange en aucun cas le sixième année, qui n'était pas la personne la plus à l'aise avec la proximité des êtres humains. Il se trouvait prêt à commencer et écouter les conseils de l'expert quant à ses notes de pratique, toutefois il ouvrit ce cours bien différemment. Cela ne déplaisait pas du tout au Norvégien, il serait sûr d'être écouté et ainsi que le cours serait adapté à ses problèmes. Gros problèmes. En termes de pratique uniquement. Alors il déclara de but en blanc le tout premier soucis, le plus important et celui qui handicapait ses cours, presque autant que sa jambe dans la vie de tous les jours.
« Comment maintenir une plante en vie. »
Harold décida de se rattraper, imaginant déjà l'effroi que sa palabre venait de provoquer chez un amateur de végétaux.
« Je vous rassure je ne les tue pas volontairement ! »
Ses bras s'agitèrent à cette palabre, comme un appui défensif, bien que ce ne soit qu'une façon de s'exprimer, moquée par certains d'ailleurs.
« Il semble simplement que chaque fois que je tente de m'en occuper elles finissent par périr à moins d'être prise en charge par quelqu'un d'autre. Elles ont d'ailleurs tendance à me prendre pour cible. »
Cette fois-ci il désigna quelques plantes bien vivantes et qui seraient capable de lui arracher la jambe sans qu'il ne le remarque. Ses explications se développèrent un peu plus, pour que le Gallois comprennent toute l'étendue de l'affaire qu'était Harold Haddock en matière de Botanique.
« Je dirais bien que c'est un complot, seulement je n'y crois pas vraiment. Je connais les utilisations des plantes, que ce soit pour les potions, les baumes ou même les remèdes pour des créatures magiques mais je suis incapable de les garder en vie ou de rempoter correctement une mandragore. »
Monsieur Black était peut-être au courant de l'incident de sa première année durant lequel toute sa classe s'était évanouie par sa faute et son rempotage raté, une histoire à terroriser les élèves comme les professeurs. Harold Haddock, le gamin incapable avec les plantes, la légende. Ce n'était pas réellement comme cela qu'il souhaitait entrer dans l'histoire si jamais il devait y parvenir.
« Me défaire d'un Filet du Diable n'a plus de secret tant il tente de s'en prendre à moi, j'y ai déjà perdu une prothèse dedans. »
Dans sa chance, il en possédait plusieurs de rechange, une merveilleuse idée qu'il avait eue. Cela prouvait que théoriquement il était très capable, et qu'il parvenait à l'appliquer pour se défendre au moins. Sa dextre vient se poser sur le devant de son faciès pour réprimer un soupir, il était sûrement un cas trop désespéré, et il s'imaginait déjà l'adulte qui le renvoyait en pause tant il ne pourrait rien faire pour lui.
Si d'aventure Harold n'était pas friand, ce ne fut point le cas de son chat, qui ne souhaitait pas se retrouver seul dehors semblait-il. Ainsi, Krokmou tentait par tous les moyens de pénétrer la serre dans laquelle son jeune maître se retrouvait découragé par ses propres paroles et son incapacité à cohabiter convenablement avec le monde végétal. Et foi de chat, il parviendrait à le rejoindre.:copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: Let's talk, it's about your grades... ft. Harold Haddock [21/10/2019] [TERMINÉ] Jeu 12 Mar - 1:56
I want to see good work ethic''Ça c'est une plante, et ça c'est une plante qui mange les doigts''« Comment maintenir une plante est vie. »
L'introduction aux problèmes d'Harold horrifia Melanthios.
Heureusement, les explications du Norvégien firent du sens, et le professeur comprit donc mieux d'où venait le souci. Non pas d'une envie irrésistible du brun de massacrer chaque végétal dans son champ de vision, mais d'une difficulté. Comme à Poudlard, il avait du mal avec son cours de vol, le Lupy avait du mal avec son cours de botanique. Avec un peu de pratique et des explications au fur et à mesure, ça devrait s'améliorer, se dit-il.
« Je vois. »
Bon. Il avait ramené plusieurs spécimens, certains plus dangereux que d'autres, et, vu la situation, valait mieux commencer par quelque chose de doux. Tooout doucement, l'enseignant se pencha et poussa le pot de sa tentacule venimeuse plus loin sur la table. Il évita de justesse une des longues vignes qui essaya de lui attraper le poignet, par habitude. Quel danger, les plantes des élèves un peu plus vieux.
Il tira le plant d'achillée sternutatoire plus près d'eux, au devant du plan de travail. Ça, c'est un spécimen sécuritaire, hein ? Il ne devrait pas y avoir d'accident ni de blessure, au moins.
« Je crois que nous devrions commencer par quelque chose de plus simple. Vous reconnaissez cette plante, j'imagine ? Celle-là fera un bon début. Nous pourrons enchaîner avec plus complexe par la suite, si ça vous convient. »
Ils en ont parlé en classe il y a à peine deux semaines. Les fleurs, blanches et à quelques pétales, avaient tout l'air d'une plante moldue. Elles l'étaient, en fait. La raison pour laquelle on l'abordait pendant les cours et pourquoi elle était étudiée en botanique magique malgré son statut non-magique était leur utilité pour la confection de potions.
Pas la préférée de l'Anglais. Elle lui rappelle cependant quelques souvenirs. C'est un plant natif du Royaume-Uni, où il est né, et il se souvient déjà en avoir fait pousser dans le jardin du manoir Black, un été avant de partir à l'université pour la première fois. Puis, plusieurs fois en laboratoire, lors de sa première carrière. Pas des souvenirs très excitants, mais des souvenirs tout de même. Il connaît bien son sujet pour cet exercice, ça sera facile de corriger son élève s'il fait une petite erreur, ou s'il oublie une information.
« Pouvez-vous me dire quelles parties sont utilisées pour la confection de potions, et pour lesquelles ? »
Avant de mettre la main à la pâte, valait en effet mieux commencer par lui rappeler la théorie qui allait avec. De cette façon, ça ferait aussi un peu réviser Harold, donc il aurait un peu moins de travail de mémoire à faire avant le prochain examen. Un travail double en une seule session de récupération. Pratique pour le demi-vampire, qui aimait bien économiser du temps pour ensuite mieux paresser. Surtout le midi.
Tout en écoutant les réponses du Lupy, Melanthios fit quelques pas plus loin et récupéra quelques uns de ses outils, qui serviraient au prochain exercice. Il retourna vite fait aux côtés de son élèves, comme s'il n'avait jamais mis le pied ailleurs, et déposa le tout à côté de la fleur blanche en attendant que ça soit l'heure de se salir les mains.:copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: Let's talk, it's about your grades... ft. Harold Haddock [21/10/2019] [TERMINÉ] Jeu 23 Avr - 5:13
Melanthios Black ft. les plantes & Krokmou« I won't touch it but what would that do? Hypothetically... »L’expression abordée par le professeur de Botanique face à la première révélation de l’élève fut équivoque. L’horreur qu’Harold put lire lui fit songer à ce qu’il aurait lui-même pensé si quelqu’un lui avait dit être tellement nul qu’il était incapable de s’occuper d’un animal sans le laisser mourir. Après tout, les plantes étaient des êtres vivants en quelque sorte. Cela dit, le Lupy ne les tuait pas volontairement, il essayait même de les garder en vie et recevait de l’aide pour que ce soit une réalité. De ce fait en tout il n’avait laissé dépérir qu’une minorité de plante depuis sa première année.
Le Lupy ne manque d’ailleurs pas le geste du professeur alors qu’il éloignait la plante, ni celle de la vigne qui tenta de lui prendre le bras. Une plante qu’il ne connaissait que de vue et car elle avait déjà essayé de lui prendre lui-même le bras quand il était passé à côté. Comme quoi, peut-être qu’elles éprouvaient du ressentiment à son égard, il ne pourrait que le reconnaître après tout ce qu’il avait pu leur faire subir.
Il porte une œillade à la plante que lui présente l’adulte. Achillée Sternutatoire. Harold pouvait les reconnaître et les identifier sans soucis – toutefois, il s’accordait une marge d’erreur de dix pour cent. Cependant cette plante avait été étudié en cours quelques temps plus tôt et il serait de mauvais augure qu’il l’oublia déjà. Il ne répondra au professeur que par un hochement de tête simple, car ce n’était pas son choix mais celui de l’enseignant qui prenait de son temps libre pour l’aider a progresser dans une matière où il échouait trop souvent à son goût – et celui de son envie de satisfaire son géniteur, qui pourtant ne lui en tenait pas rigueur. Il accompagna son mouvement par un simple :
« C’est une achillée sternutatoire. »
Le Rouge ne souhaitait que montrer qu’il écoutait en cours et retenait, que ce n’était pas cela qui faisait défaut. D’ailleurs il ne lui ferait pas l’affront de réciter le cours juste pour le lui prouver. A la place il comptait attendre les instructions. Traiter les pétales pour les futures potions auxquelles elles serviraient, dégager les tiges sans fleurs, ramasser celles mortes, mais il s’était trompé sur toute la ligne. Apparemment il devrait bel et bien réciter son cours, ou tout du moins une partie. Celle qui servait également dans un autre, avec un professeur bien plus strict qui, si on lui posait la question, ne devrait sûrement pas enseigner à des élèves.
« L’entièreté de la plante est utilisée, la tige, les feuilles et les pétales. »
Un silence de plusieurs secondes se fait alors qu’il fouille dans sa mémoire pour se souvenir des potions qu’il devait nommer.
« Elle entre dans la confection des philtres de Confusion et d’Embrouille », répondit-il d’une voix presque monocorde.
Comme prévu, son cours il le maîtrisait sans trop de soucis. Viendrait peut-être alors le moment de la découper, et ça, il ne savait pas être précis – des points négatifs en cours de potion, sur lesquels il ronchonnait, car sa potion était adéquate malgré cela, le professeur était juste trop exigeant.
Harold comprenait la question de l’adulte, une révision avant de passer à la suite, c’était une pédagogie tout à fait normale et qui avait fait ses preuves des dizaines de fois au moins. C’est d’ailleurs pour cela qu’il ne rechignait pas à répondre à la question. Au moins monsieur Black savait qu’il ne lui avait pas menti sur ses capacités à retenir son cours.
Pendant qu’il observait les outils déposés devant lui et se demandait bien ce que le professeur attendait de lui, il n’entendit pas le bruit sourd provoqué par les dix kilos d’un chat norvégien qui venait de parvenir à pénétrer la serre, dans la réserve des plantes, où régnait majestueusement un Filet du Diable encore grandissant et bien à l’abris de la lumière du soleil. Krokmou s’aventura avec prudence dans la serre, slalomant entre les plantes pour tenter de rejoindre son maître qui l’avait lâchement abandonné pour un cours de soutien.:copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: Let's talk, it's about your grades... ft. Harold Haddock [21/10/2019] [TERMINÉ] Ven 8 Mai - 3:26
I want to see good work ethic''Ça c'est une plante, et ça c'est une plante qui mange les doigts''Bon. Au vu des réponses d'Harold à ses questions, l'écoute des cours n'était clairement pas son problème numéro un. Il n'avait pas l'air d'avoir eu de difficulté à trouver chacune des informations, donc vraiment, il valait mieux se concentrer sur la pratique. Peut-être qu'en le voyant au travail, Melanthios arriverait à déterminer la source du problème, et qu'à partir de ça ils pourraient le viser plus efficacement pour le régler ? Enfin, ça serait sûrement la meilleure approche de toute façon. Essayer de tuer le mal à la racine.
« C'est exactement ça. Parfait, pas besoin de réviser la théorie plus que ça, vu que vous allez l'air de bien l'avoir apprise. »
Bien, très bien même. Ses cours n'étaient pas toujours les plus intéressants, du moins il ne le pensait pas, alors savoir que les élèves l'écoutaient parler au lieu de s'endormir comme des roches lui faisait un petit quelque chose au cœur qu'il se retint d'exprimer d'un sourire, se forçant à rester tout aussi impassible qu'avant.
Il tira les extrémités de ses gants pour bien les placer sur ses mains. L'heure de travailler avait sonné, malgré sa pause midi et ses espoirs d'un grand thé glacé qui l'attendrait sur son bureau en rentrant dans la salle des profs.
« J'imagine que vous savez ce que je vais vous demander. Vu que toutes les parties sont utiles, j'aimerais maintenant voir comment vous vous débrouillez pour les séparer. »
Normalement, il faudrait faire attention à ne pas en abimer, vu qu'aucune n'était ensuite à jeter. Voilà pourquoi, en plus d'avoir été abordée en cours récemment et donc d'être pertinente pour le prochain examen théorique (et, bien sûr, sans danger), l'achillée sternuatoire était tout aussi pratique pour cet exercice.
Le Gallois fit quelques pas sur le côté, laissant Harold à son pot de plante et à ses outils pour travailler. Bien sûr, il ne s'éloigna pas trop, juste assez pour lui laisser son espace personnel - et un peu plus peut-être parce qu'il n'était pas particulièrement confortable autour des êtres humains. Cependant, il devait regarder sa façon de faire s'il voulait l'aiguiller, alors s'enfuir à l'autre bout de la salle et le laisser faire n'était même pas une possibilité. Malheureusement.
« O-oh, mais ne vous vous stressez pas trop. Je veux juste voir comment vous faites pour peut-être mieux vous aiguiller ensuite. Et ne vous sentez pas obligé de détruire complètement le plant, quelques fleurs seront suffisantes. »
Lui mettre la pression pour un simple exercice qui servait à déterminer son niveau serait sûrement très mauvais pour sa performance, après tout. L'anxiété et tous ces jolis sentiments n'avaient pas la réputation de souvent améliorer les résultats, sauf avec parcimonie.
Au moins, il pourrait commencer par voir s'il se débrouillait pour la découpe ou s'il tuait ses plantes en les étripant aux pinces ou en les déracinant sans le remarquer.
Le professeur non plus ne remarqua pas le boucan causé par l'entrée du félin massif. Ironique, vu ses super-sens ; sa concentration était pourtant toute sur sa leçon plutôt que ses alentours, ce qui laisserait bien au chat l'effet de surprise.:copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: Let's talk, it's about your grades... ft. Harold Haddock [21/10/2019] [TERMINÉ] Mar 9 Juin - 21:56
Melanthios Black ft. les plantes & Krokmou« I won't touch it but what would that do? Hypothetically... »Aux félicitations le petit Lupy se sent pousser une fierté qu’il ne connaissait pas, surtout dans cette matière. Peut-être car, en général, il était plutôt du genre à déraciner les plants, arracher les herbes utiles et non les mauvaises voire même de les découper dans le sens inverse, ruinant ainsi toute la fleur. Toutefois, à l’inverse de son professeur, il ne parvint pas à réprimer un petit sourire en coin ; ce n’était pas fréquemment qu’il recevait des compliments, loin d’un panégyrique comme s’auto donnait certaines personnes dans son entourage.
Néanmoins, Harold appréhendait la suite du cours de rattrapage, celle que venait de lui annoncer le professeur à la toison de neige. Découper la plante, du moins quelques parts pour la préparer comme elle devait être présentée en cours de potion. D’un simple mouvement de tête il acquiesce à la demande du professeur de Botanique accompagné d’un bruit de déglutition inaudible à l’oreille humaine – sans avoir connaissance de la particularité du personnage en face de lui.
Tandis que monsieur Black s’écartait légèrement pour lui laisser de l’espace, il vint s'emparer des gants proposés et les enfila rapidement, sans trembler. Le châtain devait parvenir à se convaincre que ce n’était pas dramatique s’il ratait, ce n’était qu’un cours de soutien, pas un examen. Pas encore. Le renseignement suivant fut bienvenu pour l’anxiété montante de l’élève de la maison Rouge.
« Bien sûr monsieur. »
Il lui offre un petit sourire contrit.
« Je vais faire attention à votre plante... Loin de moi l’idée de tout arracher. »
Car, se connaissant assez bien, il n’allait pas utiliser plus d’un quart, cela suffirait pleinement à montrer ce dont il était capable : pas de grand-chose très honnêtement.
Sa main de prédilection, la gauche, se saisie d’un sécateur pendant que de l’autre il dégage le plant. Quelque peu tremblant, Harold essaye de se ressaisir. Pour lui-même il marmonne les consignes qu’il avait retenu dans ses cours. Couper au plus bas sans aller jusqu’à la racine, ainsi la plante pouvait repousser à sa guise par la suite. D’une main peu assurée il applique ce qu’il se récite. Sur tout le plant, il n’a coupé que quatre tiges, moins d’un quart de ce qui lui était présenté, voire demandé. Toutefois, il avait sûrement découpé un peu bas, rien de très important mais cela n’allait pas faciliter la repousse. Ensuite, il dépose les tiges à côté pour séparer la tête des tiges, s’il en croyait ses cours, c’est ainsi qu’il devait commencer. La suite consistait à séparer les feuilles de leurs branches pour avoir trois catégories distinctes. Le problème d’Harold n’était pas sa main lourde, car en s’occupant d’animaux il avait l’habitude d’être doux et patient ; le souci résidait dans le fait qu’il ne découpait pas à ras et laissait des bouts de tiges avec les fleurs et les feuilles, ce qui pouvait être la source d’une potion totalement ratée.
Nonobstant les plantes dangereuses de la deuxième serre, Krokmou se fraya un chemin parmi elles sans rencontrer un véritable encombre. De temps à autre il s’arrêta même pour en renifler une dont la senteur l’attirait. Sans s’embarrasser des végétaux plus que cela, il s’avança jusqu’à trouver une barrière entre lui et Harold. Une porte. Ingénieux, il sauta sur la poignée pour la faire pencher dans le but de l’ouvrir. Ce qui arriva éventuellement au bout de la troisième fois, sans qu’il ne sache avoir fait sursauter les deux êtres humains dans la pièce d’à côté – tout du moins Harold retint un cri de surprise avec ce boucan. Assez discret pour ne pas être repéré immédiatement, il s’engagea dans la deuxième partie de la serre et rejoignit le sac du Lupy, posé sur le sol un peu plus tôt – il ferait remarquer sa présence bien assez tôt, dès qu’ils se seraient remis de leurs émotions.:copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: Let's talk, it's about your grades... ft. Harold Haddock [21/10/2019] [TERMINÉ] Mer 24 Juin - 21:09
I want to see good work ethic''Ça c'est une plante, et ça c'est une plante qui mange les doigts''L'annonce de l'exercice ne sembla pas ravir le jeune Harold. Du moins, c'est ce qu'en déduit son professeur, en remarquant sa déglutition, pourtant pratiquement silencieuse. Une partie de Melanthios avait presque envie de tout annuler pour le bien psychologique de son élève, mais une autre, celle qui voulait prendre ses responsabilités au sérieux, lui disait qu'il valait mieux le laisser faire. Pour son bien. Après tout, il devait apprendre. En plus, il devrait réussir son cours non seulement cette année, mais aussi l'année prochaine, et peut-être même jusqu'à la fin de son parcours scolaire dépendamment du cursus universitaire qu'il convoitait.
Les gants du jeune enfilés, il ne lui restait plus qu'à s'y mettre. Avec de la chance, l'achillée ne serait pas mutilée d'ici la fin du cours et pourrait être sauvée, repoussée, et peut-être éventuellement resservir pour une classe ou un examen.
Dans le pire des cas, il n'aurait qu'à en replanter une autre. Pas dramatique, non, mais énervant, oui. Une perte de temps, mais c'était un sacrifice nécessaire pour le bien de la note du Lupy, alors ça ne l'aurait même pas dérangé plus que ça.
Sans prononcer un mot de plus, le Gallois regarda l'adolescent travailler. La façon dont il dégageait le plant aurait pu être un petit peu plus délicate, s'il le tirait un peu plus il pourrait peut-être casser, mais bon, ça n'avait pas l'air de se passer alors, pour le moment, soit. Sa main tremblante lui fit presque pitié sur le coup. Est-ce que le cours de botanique avec monsieur Van Mastroëm était traumatisant au point où penser à faire un travail pratique causait des réactions de panique chez ses élèves ? Enfin, peut-être que le problème n'était pas le cours de l'autre enseignant non plus, mais simplement un dégoût naturel d'Harold pour la botanique, ou une peur de tout ruiner. Peu importe, tant qu'il faisait de son mieux, et en espérant que cette peur finisse un jour par se dissiper.
Les tiges coupées étaient... Étrangement acceptables. Rien n'avait été totalement ruiné ; cependant, à voir la façon dont elles avaient été séparées, le sorcier hybride put directement déterminer que ce n'était toujours pas idéal. Pas que ça soit un problème pour Harold en ce moment, parce que son travail avait été bien correct, mais la repousse du spécimen allait sûrement demander beaucoup de temps et une attention particulière. C'était juste, juste un petit peu trop bas.
Pas grave, se dit-il. Il ferait simplement le commentaire une fois la pratique terminée. Justement, le brun commençait tout juste la deuxième étape. Bien rappelé. Cela arracha presque un petit sourire satisfait à l'enseignant. Presque, car ce dernier le retint volontairement. Les têtes, arrachées des tiges, furent bien tirées. Son presque-sourire devint plutôt une presque-grimace en voyant la façon dont Harold arrachait les feuilles, par contre.
En les tirant, il laissait de la tige avec la feuille et la fleur. Cela était acceptable pour faire des bouquets ou des décorations, mais en botanique, on veut faire des potions avec les composantes. Cette façon de faire devait totalement ruiner ses résultats. Au moins, maintenant, une partie très importante du problème était clair. N'attendant pas qu'il le fasse avec tous ses échantillons et donc doive en couper d'autre pour le relever, Melanthios ouvrit finalement la bouche.
« Arrêtez ici, juste un instant. Votre façon de découper les tiges était très bonne. Je vous conseillerais sûrement de le faire quelques millimètres plus haut les prochaines fois, car c'est difficile pour les plantes de repousser lorsqu'elles sont découpées de cette façon. » Il prit une pause avant de continuer. « Par contre, il y a un problème ici. Pour séparer toutes les composantes, il faut s'assurer d'avoir la composante et seulement elle. Par exemple, regardez. »
Sans s’embarrasser de gants, trop habitué à cette procédure depuis son premier séjour à l'université il y a presque 15 ans maintenant, le demi-vampire prit une des tiges, et, à la main, sépara une des feuilles parfaitement. Juste la feuille. Rien d'autre. Il la montra à son élève et la posa sur la table, à côté des siennes.
« Comme ça. Ce n'est pas grave, vous ne le saviez pas. Pas besoin de recommencer, vous pouvez continuer avec ce qu'il vous reste de cette façon. »
Juste avec ça, il aurait été déjà une amélioration. Étrange que personne ne lui ait fait remarquer auparavant.
Alors qu'ils allaient très certainement reprendre, un bruit se fit entendre. Impossible de le confondre avec quoi que ce soit d'autre ; c'était la porte. La porte derrière eux, qui venait de s'ouvrir pendant la pause midi. Ses réflexes rapides comme tout, il se retourna, balaya la pièce à la recherche du coupable, mais ne l'aperçut pas. Croyant peut-être trop rapidement à un danger, le botaniste leva la main, faisant signe à Harold de ne pas bouger. Il fit quelques pas vers l'avant, essayant de rester silencieux, et continua à chercher des yeux s'il y avait quelqu'un. De ce côté, non, mais peut-être dans la pièce d'en face.
Non. Elle était tout aussi vide. Perplexe, il fronça des sourcils.
« Désolé, apparemment quelque chose nous a interrompus. »
Pas le vent. Il n'était pas assez fort aujourd'hui. Bizarre, vraiment, bizarre. Il se promit de faire attention pour identifier qui, ou ce qui était le coupable.:copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: Let's talk, it's about your grades... ft. Harold Haddock [21/10/2019] [TERMINÉ] Mar 23 Mar - 0:52
Melanthios Black ft. les plantes & Krokmou« I won't touch it but what would that do? Hypothetically... »Arrêté par le professeur, Harold déposa l’arme destructrice de plante et ramena les bras le long de son corps pour écouter les directives et conseils qui lui étaient distribués. A présent qu’il voyait monsieur Black faire, il comprenait son erreur, celle qu’il commettait à chaque fois, celle-là même qui lui coûtait bien des points dans ses examens. Le Lupy ne comprenait pas vraiment pourquoi personne ne lui avait dit que sa façon de faire était mauvaise. Sûrement car personne ne prêtait attention à lui, discret comme il était. Cela pouvait, comme prouvé aujourd’hui, se retourner contre lui ; dans son coin il ne recevait les conseils de personne et ne pouvait alors progresser. Une bonne chose qu’il soit venu demander de l’aide au gallois, son père ne pourrait plus lui dire qu’il ne fournissait aucun effort pour avoir les meilleurs notes possibles – même si la botanique n’était clairement pas la classe où il désirait le voir être meilleur que ses camarades, et il ne le serait très certainement jamais.
Ce qui restait à son esprit pour le moment était le fait que la porte venait de s’ouvrir toute seule. Ayant grandi dans un monde où les fantômes pouvaient se balader au milieu des êtres vivants sans que cela ne choque qui que ce soit, ou que des évènements impossibles à comprendre avec la science soient normaux, Harold ne devrait pas être surpris. Pourtant, il n’avait pas pu s’empêcher de sursauter, car les fantômes n’utilisaient pas les poignées ; ils passaient à travers les murs et ne se souciaient plus des portes qui entravaient les êtres physiques. Sa conclusion était : une plante tentait de traverser les serres. Lui qui avait souvent des problèmes avec, ne serait pas tant surpris que cela. Néanmoins, il n’y avait aucunes traces d’une quelconque liane qui chercherait à s’échapper, et le professeur à la toison de neige venait de le confirmer en refermant la porte après lui avoir demandé de rester en place.
Il était impossible que ce ne soit rien, à moins que quelqu’un tente de leur jouer un tour – peut-être plus au professeur qu’à lui, sauf s’il s’agissait des jumeaux, auquel cas, il n’en serait que plus désabusé.
Le coupable finit par se désigner, d’un miaulement joyeux qui ne manqua pas de faire sursauter un Harold reculant de plusieurs pas, la main sur le cœur, trébuchant presque sur son propre pied. Lui, il le reconnaissait et il savait, à présent, exactement ce qui venait de se passer. Krokmou s’était décidé à prendre les mêmes cours de rattrapage que son maître. Le félin sauta souplement (autant qu’il pouvait le faire avec son handicap) sur le plan de travail et s’assit pour faire face aux deux bipèdes, un air presque fier de la réaction provoquée. Le Norvégien souffla longuement, sans bouger d’un iota jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il devait une explication à son professeur. Promptement, il tourna sur ses talons, pour s’exprimer plus convenablement.
« C’est mon chat... Nous passons toutes les pauses de midi ensembles, il n’a pas dû comprendre pourquoi je l’ai laissé dehors. »
Un soupir lui échappe, ce n’était pas sa meilleure défense mais il ne pouvait faire autrement, car il s’agissait de la seule vérité. Harold ne possédait pas milles amis avec qui passer ses repas, en général il se retrouvait assez seul en compagnie de l’animal qui le suivait depuis quelques années maintenant.
« Je suppose qu’il est passé par l’autre serre et a réussi à ouvrir la porte. »
Krokmou était un chat très intelligent, il n’avait aucune difficulté à passer des portes ou les contourner pour mieux pénétrer là où il désirait aller. Ce qui pouvait s’avérer être un fléau pour quiconque souhaiter l’enfermer quelque part – comme les professeurs, qui le voulait hors de la classe, chose, somme toute, plus que normale, qu’Harold pouvait parfaitement comprendre. Encore une fois, il laisse un soupir filer hors de ses poumons.
« Je vais le remettre dehors, je suis désolé monsieur. »
Harold comprenait l’envie de son chat que de rester avec lui, car il ressentait la même, cependant, il devait comprendre que pendant ses cours, qu’ils soient ceux de base, d’aides ou de rattrapages, il ne pouvait pas s’incruster. Encore moins dans une serre qui pouvait être un endroit très dangereux pour lui. Les chats ne réagissaient pas bien avec toutes les plantes magiques, certaines le rendraient malade, d’autres le tueraient en l’espace de quelques secondes s’il venait à les ingérer ou même simplement les renifler. Le Lupy ne voulait pas cela pour lui, il avait déjà eu ce problème avec le loup et le glacier, il ne laisserait pas son chat dans une mauvaise posture sans réagir.
Alors qu’il s’approche du félin, Krokmou ne bouge pas, et se met même à ronronner, croyant naïvement à des caresses de félicitation pour être parvenu jusque-là sans encombre, presque tout du moins. Il semble plus que joyeux de monter dans les bras maigrichons d’Harold, qui peinaient à supporter les dix kilos qu’il pesait. Un poids relativement normal pour un chat de cette race – ce qu’il soupçonnait être sa race, car il n’en avait aucune certitude profonde. Les chats Norvégiens étaient une race très grande, comme les Mains Coons, voire même un peu plus grande, c’est pour cela que le Lupy ne pouvait dire à quelle race il appartenait, même si, au final, les Mains Coons étaient plus fragiles que les Norvégiens, qui eux pouvaient survivre à la froideur de son pays. Alors Harold penchait plus pour la seconde race, comme sa mère d’ailleurs. Cependant il s’agissait d’un autre débat, qu’il balaya au fond de son esprit, se concentrant sur le problème actuel : amener Krokmou dehors.
Sujet: Re: Let's talk, it's about your grades... ft. Harold Haddock [21/10/2019] [TERMINÉ] Dim 27 Juin - 6:06
I want to see good work ethic''Ça c'est une plante, et ça c'est une plante qui mange les doigts''La réponse au questionnement du vampire ?
Elle gambada à l'intérieure des serres quelques secondes après l'ouverture subite de la porte. Et, cette réponse, elle était par terre, et c'était un gros chat.
Melanthios se retint de laisser s'échapper un couinement attendri - après tout, son péché mignon, avec les gâteaux au chocolat, c'était les chats. De toutes les formes, de toutes les couleurs, même ceux sans un poil, ces pauvres créatures méritaient à ses yeux beaucoup de choses. Sauf les siennes. Elles étaient énervantes.
Pour que ce chat réussisse à retrouver son maître en cours de rattrapage, il devait vraiment se sentir seul. Pauvre bébé... Le professeur était tenté de dire à Harold de le laisser là, qu'il le caresse pendant que le Lupy fasse ses devoirs, mais la partie intelligente de lui lui hurlait que c'était une très, très mauvaise idée. Après tout, c'était dangereux, ici. Environ le 7/8 des plantes ici pouvaient le croquer, l'incinérer, ou le cuire puis le croquer. Oh, ou l'empoisonner, aussi. Il fallait sauver le soldat Krokmou, malgré ce que le cœur de l'Anglais criait.
« O-oh. Je comprend mieux l'interruption, tout à coup. »
À l'idée que le félin soit immédiatement remis dehors, le sorcier eut envie de crier. Il avait envie de le flatter avant, sur le haut de sa belle petite tête - mais ce n'était pas une demande professionnelle à faire à un élève ! « Puis-je flatter ton chat », il n'oserait même pas demander ça à ses cousins. Enfin, ses cousins étaient snobs et ne laissaient leurs persans être touchés que par leur douce moitié et la toiletteuse.
« Prenez votre temps. Mais faites attention à ne pas laisser votre chat s'approcher de trop près des spécimens. Certains sont... Enfin. Vous savez. »
Carnivores. Voilà le mot. Dangereuses, même pour un chat de.... Probablement dix kilos. Peut-être que ça serait plus simple de le guider vers la sortie avec de l'herbe à chat. Le pauvre Harold n'avait pas l'air d'avoir les bras pour porter ce mastodonte jusqu'à l'extérieur sans trébucher.
« En fait, vous savez quoi, je vais vous accompagner - juste au cas où quelque chose essaie de vous attaquer. »
Et aussi accessoirement pour voir le chat et entendre son ronronnement, mais c'était une vraie inquiétude, fondée, alors il ne se sentait pas de trop à suivre son élève juste en cas d'urgence. Après tout, il se sentirait coupable pour l'éternité s'il arrivait quoi que ce soit à un de ses étudiants ou à un petit animal inoffensif.
Donc, le professeur lâcha la feuille qu'il serrait depuis un moment pour montrer l'exemple au 5ème année avant d'être distrait, et commença la marche vers la porte qui menait vers l'extérieur des serres. Rien que se tenir près de la porte lui ferait sûrement du bien. Il faisait chaud dans les serres, et ce n'était pas très agréable pour lui, qui devait impérativement se protéger du soleil, sauf s'il voulait vider une bouteille d'après-soleil après une journée de travail pourtant ordinaire.:copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: Let's talk, it's about your grades... ft. Harold Haddock [21/10/2019] [TERMINÉ] Ven 30 Juil - 16:23
Melanthios Black ft. les plantes & Krokmou« I won't touch it but what would that do? Hypothetically... »« Merci monsieur, je ferais le plus attention possible. » Cependant, et il fit bien, aucune promesse ne fut émise.
Harold était reconnaissant que le botaniste lui ouvre la voie, qu’il l’aide dans cette entreprise qui pouvait s’avérer rapidement périlleuse tant avec le chat qui n’en faisait qu’à sa tête, qu’avec sa capacité à s’embourber dans une bataille perdue d’avance avec les plantes des serres — et pour une raison qu’il ignorait par ailleurs, voire même qu’il ne découvrirait jamais.
Le massif chat dans les bras, Harold titube avec lenteur jusqu’à la porte, tout du moins il s’y essaye ; car Krokmou ne semble pas d’humeur docile. L’animal s’appuie souplement sur l’avant-bras du Norvégien, grimpa sur son épaule et dans la foulée sauta sans élan pour atterrir gracieusement, ou presque, sur la table.
Presque puisqu’il y effectua un dérapage accidentel qui l’obligea à faire choir la plante trônent sur le bureau, celle que massacrait son maître un peu plus tôt, tout cela sous le regard horrifié de ce dernier. Il mit quelques secondes avant de réagir convenablement.
« Krokmou ! »
Le chat lui répondit d’un simple miaulement, semblant aussi fier que présomptueux. Harold eut un fort soupir, ses épais sourcils froncés, avec la même expression qu’il utilisait pour imiter son paternel. Lâchant un grognement retentissant, le jeune s’avance pour ramasser le pot, oubliant presque le professeur à ses côtés. Sans être le plus précautionneux, Harold s’affaire à remettre correctement la pauvre plante dans la terre sans la massacrer plus qu’il ne l’avait fait auparavant.
Laissant son maître à ses occupations, Krokmou s’aventure sur le bureau, reniflant le petit sécateur avant de continuer son chemin sur la table, sans se soucier des deux bipèdes de la pièce. Ayant eu au préalable une expérience de la vie sauvage, Krokmou ne se laissa pas duper par une des plantes qui tenta de l’attraper et l’esquiva même avec une facilité déconcertante. Sans même s’en préoccuper grandement, il s’avança un peu plus dans l’exploration de ces nouveaux lieux qui lui étaient finalement ouverts pour la première fois de sa vie.
Plutôt fier de son rempotage, Harold entreprit de la poser sur le bureau, enfin prêt à s’occuper de son animal.
« Krokmou, viens ici. »
Un ordre qui n’était pas réellement écouté, mais qui avait au moins l’avantage d’attirer l’attention du gros chat, ce qui laisse à Harold le temps de s’approcher dans l’espoir de l’attraper. Trop intelligent pour une telle manœuvre, Krokmou saute directement sur l’épaule du frêle Lupy pour s’en servir de tremplin et atterrir sur le sol. Le chat à terre, et Harold appuyé sur la table. Un tableau qui devait faire peine à voir.
Alors que l’humain marmonnait à certains dieux de lui expliquer ce qu’il avait fait pour mériter un tel traitement de la part de son chat — était-ce parce qu’il n’avait pas réussi à le sauver entièrement ? Possible. Krokmou, lui, s’était dirigé vers l’adulte pour quémander des caresses en miaulant légèrement et frottant tout son corps contre la jambe du Britannique.
« Je vous demande pardon une nouvelle fois monsieur Black. » Un soupir franchi encore une fois ses lèvres alors qu’il se redresse, brossant ses vêtements pour enlever des bribes de poussière en même temps que les restes de son ego. « Krokmou est assez caractériel… »
De quoi desservir l’humain dans ces circonstances — rien de bien étonnant, mais il ne s’agissait même pas de la première fois.:copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: Let's talk, it's about your grades... ft. Harold Haddock [21/10/2019] [TERMINÉ] Dim 29 Aoû - 21:29
I want to see good work ethic''Ça c'est une plante, et ça c'est une plante qui mange les doigts''Il pensait qu'ils allaient aller à la porte directement porter le chat à l'extérieur. Seulement, monsieur Krokmou n'avait pas très envie d'aller respirer l'air frais, et s'était débattu pour aller marcher sur le bureau - faisant au passage tomber la plante de Melanthios. Le coeur du Britannique se mit à battre très vite sous le coup du stress. Ce vilain matou s'approchait un peu trop des plantes carnivores à son goût, bien qu'il esquiva avec agilité le coup de liane du plant un peu trop amical.
« Faites attention à votre chat- »
Les choses allaient trop vite. Le plant avait retrouvé un semblant de pot, et le félin sautait sur l'épaule du Lupy, puis par terre, puis s'était approché de lui pour se coller. Le vampire se pencha, ramassa la petite créature, et le laissa poser ses pattes par-dessus son épaule. Peut-être que Krokmou mettrait ses griffes dans l'épaule de son costard, mais euh, ce n'était pas si grave. Avec la magie, tout était réparable - et un chat pouvait lui griffer les yeux qu'il trouverait ça adorable, bien qu'il ne le dirait jamais à voix haute.
« Ce n'est pas grave. Au moins, il n'est pas blessé, et rien n'a été particulièrement cassé. »
La pauvre plante, même rempotée, était un peu mutilée, alors peut-être qu'il ne lui restait pas beaucoup de temps à vivre de toute manière... Qu'elle repose en paix au paradis des plantes maltraitées par les élèves. C'était un sacrifice pour leur apprentissage.
« Suivez-moi. Ça ne me dérange pas de le porter le temps de sortir... La pause midi est presque terminée de toute manière. Nous pouvons continuer ce cours particulier un autre jour, si vous jugez encore avoir besoin d'aide. »
Melanthios se mit à marcher à nouveau dans la serre, évitant de trébucher sur les plantes grimpantes qui avaient poussé par terre de façon à être un grand danger pour ceux qui ne regardaient pas où ils mettaient les pieds.
« Voilà. » La sortie était devant lui. Il poussa la porte à l'aide de son coude - lourde, et un peu trop chaude pour lui, vu que le soleil tapait en plein ici. Pourtant, il n'avait pas trop le choix... Il déposa le chat par terre et sortit lui aussi pour sentir le vent caresser ses joues. Il faisait chaud - surtout pour un vampire qui était obligé de bien se couvrir pour éviter de cuire comme un roux à la plage.
« C'était un plaisir de vous aider avec vos apprentissages, Harold. Vous avez sûrement un cours bientôt - alors, bonne journée. »
Lui aussi avait un cours bientôt. Un cours à donner... La chaleur allait sûrement le tuer. Au moins, il lui restait une petite dizaine de minutes de pause pour se rafraîchir et se préparer mentalement à faire une présentation devant une trentaine de marmots avant.
Telle était la vie d'un professeur et d'un élève. Du travail, et toujours du travail. Et un chat qui dérangeait adorablement ce travail.:copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: Let's talk, it's about your grades... ft. Harold Haddock [21/10/2019] [TERMINÉ]
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