Physique
(Liste ou description rédigée sont acceptées !)

LJulien est un jeune homme en plein dans l'adolescence. Fort heureusement pour lui, cette adolescence ne se traduit guère par une acnés honteuse ou une voix qui déraille.

Non, sa peau d'un brun légèrement sombre est assez douce. Il en prend soin, il faut dire ! Il l'hydrate tous les matins, n’utilise que du savon dermatologique. En bref, Julien prend soin de lui de manière générale. Son corps est un temple et comme tout temple il se doit d'être entretenu.
Bien sûr, il ne s'interdit pas les petits plaisirs en témoigne son léger surpoids qui est d'ailleurs bien plus dû à sa morphologie qu'à des écarts alimentaires excessifs. Il ne complexe même pas réellement dessus, Julien se trouve beau, sincèrement. N'en déplaise à son menton qui joint son cou sans réelle séparation net, à la manière d'une excès de gras là où il s'agit une fois encore de sa morphologie.

Ses cheveux, eux, sont naturellement bouclés, voir même frisés. Parce qu'il trouve cela bien plus stylé, il a fait lors de sa quatorzième années des dreadlocks qu'il entretient plutôt bien. Ainsi, ses cheveux ont-ils légèrement perdu leur éclat, mais sont-ils tout de même souvent laissé lâché et parfois coiffé en un chignon désinvolte. Ils sont noirs, très sombres et sont une part de la fierté de Julien.
Ses yeux sont grands, étrangement ronds et cernés par des valises noires. Il ne dort pas beaucoup et s'en moque, a naturellement des cernes sous les yeux. D'un brun orangé, ses iris ressortent légèrement de ce monochrome sombre qui constitue le tour de son regard.

Ses oreilles sont légèrement décollées, grandes. Elles arborent diverses boucles d'oreilles, la plupart du temps petites mais en or. Il faut l'admettre mais Julien adore les bijoux. Il aime à en porter excessivement et de toute sorte, des bagues, des bracelets.
Son style vestimentaire est d'ailleurs un écho à son côté bling bling puisqu'il porte des tenues extravagantes et colorée. Il aime particulièrement le rose, le vert et le orange, mais porte un peu de tout. Il n'a pas peur de prendre des vêtements qui ne s'accordent pas forcément ensemble, poussant simplement à l'extrême ce patchwork.

De petite taille cependant, il conserve sous cette allure frêle et rondouillarde, quelques muscles. Ils ne sont pas bien usité et il n'a presque pas de force, il n'est certainement pas taillé pour la bagarre. Mais ils lui permettent d'exécuter quelques acrobaties, quelques folies et il se montre souvent surprenament agile.

Caractère

La première chose que l'on pourrait remarqué chez le nonchalant Julien Mpanjaka, c'est bien son obsession pour lui-même. Tout tourne autours de lui, le monde, l'univers et même le soleil ! Il est naturel, pour lui, qu'il soit la priorité de chacun. Il se centre sur lui-même, ne pense qu'à lui dans une parodie d'égoïsme et se surprend toujours de part ses innombrables qualités.
Cette vision ego-centrée ne vient évidemment pas sans un ego à toute épreuve. Effectivement, l'ego de Julien est terriblement grand, disproportionné même. Et s'il pense être inébranlable, cela ne fait que le rendre plus fragile encore. Et oui, car comme toute personne qui se construit une carapace aussi grande, il est rapidement blessé par les remarques, les insultes. Il est terriblement susceptible et le moindre mot suffit à fragilisé son estime de lui, à le remettre en question. Pourtant, tous ces questionnements sont rapidement balayer par sa forte tendance à se conforter dans sa bêtise et à prendre tout à la légère. On l'insulte? C'est que l'on est jaloux. Pire, encore, parfois, il est si peu à l'écoute qu'il ne remarque même pas ce que l'on essaye de lui dire.

Julien est également une personne trop honnête, franche. Il n'hésite jamais à donné son avis, sans tact, brutal. C'est qu'il est intimement convaincu que tout le monde veut connaître le fond de sa pensée sur tout et il se montre souvent blessant ou méprisant sans le vouloir. Cela va également avec sa forte tendance à penser à haute voix. Comme s'il fallait que tous sachent absolument ce qui se déroule dans sa tête.
Julien aime à donner des conseils à qui ne le demande pas. Il aime donner des leçons, éclairer de sa sagesse les pauvres âmes perdu. Il croit dur comme fer avoir réponse à tout, même lorsqu'il est dans l'inconnu le plus total. C'est qu'il est borné, têtu, le prince.

C'est également une personne foncièrement lâche. Sa stupidité le pousse parfois aux actes courageux, mais il est, la plupart du temps, de ceux qui fuient. Il agit souvent sans penser aux conséquences. Pire encore, il ne les assume pas, même lorsqu'il est pleinement conscient de mériter la merde qui lui arrive. Il y aura bien quelqu'un sur qui jeter la faute, après tout, quelque personne à supplier.

Malgré tout, Julien aussi beaucoup de faille et l'une des plus fortes est bien le rejet. Julien ne supporte pas l'abandon, il ne supporte pas qu'on le rejette. Il a beau prendre la plupart de ses souffrances intimes à la légère, celle là, il ne la maîtrise pas. Et s'il n'est pas rare de le voir s’apitoyer sur son sort, couiner telle la dramaqueen qu'il est, il ne pleurera jamais aussi sincèrement qu'après avoir été rejeté. C'est également pour ça, aussi, qu'il est obsédé par le fait que tout le monde l'aime. Il se tient peut-être en haute estime mais il n'est rien sans l'approbation de son entourage.

Histoire

Julien a eut une vie de rêve.

Lui-même le sait, en a parfaitement conscience. Loin de lui toute la peine, toute la terreur qu'on put ressentir certaines personnes. Et même s'il eut a subir quelques épreuves, il n'en garde que peut de sévisses, ne vit pas dans le regret. On pourrait même dire qu'il s'en moque et cette attitude indifférente face aux tracas – en dépit de son côté dramaqueen – est en partie la cause de son bonheur.

La lignée de Julien est ancienne, très ancienne. Nous pourrions, en la suivant, revenir aux premiers rois de Madagascar, aux premiers souverains Merina qui, dans les plateaux semi-désertique de l'île, gouvernait des villages, puis des villes. En remontant, petit à petit, nous pourrions même allé jusqu'aux premiers voyageurs qui s’égarèrent, en quête d'un bois plus solide pour leurs pirogues, sur ce pays entourés par la mer qu'est le berceau de Julien.
Notre prince est conscient de son lignage, il en est fier, on le lui a dit et redit toute son enfance. Mais l'histoire est trop longue, bien trop longue comparée aux quinze années de vie du jeune sorcier et nous devrions plutôt nous concentré sur ses parents. Seulement sur eux.

Les parents de Julienne vécurent longtemps exilés sur La Réunion. Après les guerres successivement sur Madagascar, pour leurs sécurités, la famille régnante de la grande île fuit. Lorsqu'ils revinrent, tous pensaient encore que la dernière Reine était morte aux alentours de l'Europe, laissant une belle démocratie, une abolition des castes et de l'esclavage derrière elle. Mais la vérité, c'est que Julienne était née et avec elle qui n'était qu'une cousine éloignée de cette belle reine, naquit la succession de cette famille qui n'avait que trop régné.
Elle épousa un cousin éloigné, vivant recluse sur une île, dans une monarchie inventée, un paradis fictif.  Ils eurent un enfant, furent obligés de revenir sur la grande île pour le mettre au monde et puis, ils revinrent peu après à Nocy Mamgabe où les attendait une grande maison, un palace qui n'avait pourtant rien à voir avec le palais de leurs ancêtres.
Julien était fils unique, il fut élevé dès son plus jeune âge par sa mère qui fut, malgré tout, assez indifférente à sa personne. Elle le voyait plus comme une gêne, ne ressentait rien de particulier pour lui si ce n'est le strict minimum. Son père, c'était pire. Ils se résolurent vite à le lâcher entre les pattes de son oncle qui dû s'en occuper comme d'un fardeau.

Julien n'avait même pas cinq ans quand sa mère et son père décidèrent de s'en aller. Ils laissèrent l'île au frère de Julienne, partirent en croisière, en voyage autours de monde. Julien était définitivement abandonné par ses parents. Et pourtant, s'il eut ressentit quelque peine par rapport à cela, s'il demeure en lui un pincement lorsqu'il y songe encore, il a rapidement effacé cette douleur. Comme un mécanisme de défense, il l'oublia. Ses parents n'étaient pas là, mais il avait son oncle et ses domestiques avec qui il s'amusait, lui.
Parce que Julien était particulièrement seul. Il ne côtoyait personne, n'allait pas à l'école. On s'occupait de lui à la maison. C'est également pour cela que lorsque ses pouvoirs de sorcier se manifestèrent la première fois, il n'en eut pas peur. Les domestiques, son oncle, tous y voyaient quelque don du ciel et si les uns traitaient avec affection le jeune prince, l'autre y voyait là une manière de gagner encore un peu plus d'argent, de pouvoir.
Malheureusement, l'enfant ne maîtrisait rien de tout ça. Sa magie était aussi imprévisible que lui, aussi capricieuse, flemmarde. Encore une fois, il décevait son oncle dans ce petit bout de paradis, au milieu de rien. Encore une fois, Julien ignora ses sentiments, se concentrant sur ce qu'il aimait le plus : danser, chanter, s'amuser. Il oubliait tout dans ses fêtes qu'il organisait coup sur coup, dans cette frénétique danse qu'était sa vie. Et il emportait tout sur son passage. Les gens de maison devinrent des amis, et lui, lui il était heureux.

Quant à ses parents, s'ils ignorèrent pendant longtemps ce qu'il advenait de leur progéniture, il leur parvint tout de même des échos de ses nouveaux pouvoirs qui les alertèrent. S'ils n'y crurent, au départ, pas, lorsqu'ils virent leur fils en action - lors d'une rare visite - ils ne ressentirent rien d'autre que de la peur. S'exprimant ouvertement sur cette sorcellerie qu'ils n'acceptaient pas, ils ne rejetèrent cependant pas plus leur fils qu'il ne l'était déjà et se contentèrent de s'évaporer une fois encore, tâchant d'oublier cette étrange nouvelle.

Vint alors le jour de ses onze ans.
S'il avait vécu en totale autarcie depuis sa naissance, vivant tel un prince Malgache dans son palais, les autorités magiques de son pays eurent vent de son existence depuis bien longtemps. Ils attendirent son anniversaire pour se manifester par le biais d'un simple agent qui se présenta sur son île. Il l'introduit en quelque sorte au monde magique en lui expliquant qu'il n'était pas seul.
Au départ, il voulu l'envoyer à Uagadou, l'école africaine la plus prestigieuse du continent, mais son oncle s'y opposa fermement.
Julien ne savait rien de l'existence d'Ilukaan. Son Oncle ne voulait pas d'une école qui l'enferme et ce en dépit de la renommée internationale de Uagadou. Lui, il voulait que son neveu lui déniche des contacts à l'internationale. C'est pour cela qu'il proposa l'école canadienne et l'agent n'y vit aucun inconvénient.
Julien se lança dans cette aventure sans même y réfléchir. Quitter Madagascar, quitter sa petite île ? Il s'en moquait ! Julien s'attachait, mais Julien ne pensait pas aux conséquences.

L'école fut compliquée, au début. Julien était seul. L'arrogance de son lignage, le manque de considération qu'il eut à l'égard des autres lui coûta. Mais loin de prendre conscience de ses torts, de se remettre en question, il préféra poursuivre dans une voie qui n'était pas la bonne.
Et puis, il rencontra Maurice.
Un petit gars, un peu plus vieux que lui. Un petit gars qui se lia d'amitié. Julien lui fit immédiatement confiance. Ce fut, pour lui, son ami, même s'il ne le traita jamais réellement avec beaucoup de respect. Il était loin de se douter ou de savoir que ce petit Maurice n'avait pas réellement envie de se lier au prince. En réalité, ce fut son oncle, encore une fois, qui dans un excès de bonté pour l'enfant trouva le moyen de négocier avec ce nouvel ami pour que ce dernier tienne compagnie à Julien.

Julien n'en savait rien, il l'ignorait. Il se contenta de vivre comme il l'avait toujours fait : au jour le jour, grandissant dans cette non connaissance des conséquences de ses actes. Un farceur, un danseur et un prince, voilà ce qu'il était. Il ne comptait pas changer, pas de si tôt.