ILUKAAN est un forum MULTIFANDOM dans l'univers d'Harry Potter.
Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada.
L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie.
Vous pouvez jouer des personnages de manga/anime, jeux vidéos, films d'animation, dessins animés, romans jeunesse ou encore un OC.
L'intrigue se fait à la fois en RPCB et RP-POST.
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"There's a million things I haven't done, but just you wait" ⋆ Kiku Honda
Invité
Invité
Anonymous
Sujet: "There's a million things I haven't done, but just you wait" ⋆ Kiku Honda
Mar 29 Mai - 3:05
                    
Honda Kiku |Canon
MAISON : Strixyst
ANNÉE :8e année
CURSUS : Technologie et Ingénierie Magique
MOTIVATION : Vu son poids plume et son agilité, Kiku ferait un excellent poursuiveur. De plus, tout le monde sait que les Japonais sont faits pour le Quidditch
ANIMAL DE COMPAGNIE : un merle noir appelé Vulcain
BAGUETTE : bois de cerisier, ventricule de dragon, 27 centimètres, plutôt rigide mais fine
PATRONUS : une grue
ODEUR DE L'AMORTENTIA : la pluie, le thé vert, l'odeur des vieux livres
REFLET DANS LE MIROIR DU RISÉD : Il se voit diplômé d'Ilukaan, des silhouettes floues, fières de lui, à ses côtés
ÉPOUVANTARD : Les mots "honte", "disgrâce", "trahison", "ignorance" sont peints en rouge autour de lui, sur ses vêtements, imprimés sur sa peau, jusque sur son visage, et des doigts accusateurs sont pointés vers lui.
FAMILLE : //
MATIÈRE FAVORITE : les sciences, l'Histoire de la magie et les Arts et Musique Magique
MATIÈRE LA MOINS AIMÉE : aucune
Kiku Honda

— Hetalia, Axis Power

18 ansSang purMasculinJaponais
« On commence à vieillir quand on finit d'apprendre »

NOM : Honda
PRÉNOM : Kiku
SURNOM : Kinky Honda
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 11 février 2002 à Kyoto
LANGUES PARLÉES: japonais (natif), anglais (couramment)
DON : //
YEUX : Mordorés
CHEVEUX : Noirs
TAILLE : 1m65
POIDS : 54kg

Liste des headcanons
Kiku est une personne logique — Kiku ne plagie pas, il s'approprie pour innover — Kiku est bisexuel et ne le sait probablement pas encore, n'ayant encore jamais eu de relation avec des garçons — Lorsqu'il le saura, il se demandera probablement au quotidien "Pourquoi tout le monde est aussi HOT ???" — Kiku questionne tout, tout le temps — Kiku est loyal — Kiku tient ses promesses — Kiku ne ment pas, sauf si vous lui voulez du mal — Pour Kiku, les liens familiaux sont inviolables — Il lui faut ses 8 heures de sommeil pour être productif — Kiku méprise la souffrance physique et préfère mourir plutôt que de plier devant l'ennemi — Kiku se frotte la nuque et bégaye lorsqu'il est embarrassé — Kiku sourit rarement — Kiku a la face de Ryunosuke Kamiki et la voix de Hiroki Takahashi — Kiku n'arrive pas à se débarrasser de son accent — Kiku confond parfois les structures japonaise et anglaise, il lui arrive donc de dire des absurdités comme "Je bonbon un mange" — Kiku porte des lunettes lorsqu'il travaille sur ses cours — Kiku prône l'esprit sain dans un corps sain : il ne fume pas et ne se drogue pas, mais aime bien boire un coup lorsque le moral est au plus bas — Il a besoin d'un espace de travail rangé pour travailler correctement, alors il lui arrive de ranger le dortoir pour ses camarades (ne vous étonnez pas si vous affaires se déplacent toutes seules) — Kiku supporte bien la chaleur, mais il aime la pluie et la neige — Ses couleurs préférées sont le blanc et le rouge — Sa boisson préférée ? L'eau. — Kiku aime la nourriture salée... Très salée — Kiku n'est pas très à l'aise avec les enfants depuis la rencontre avec un certain Italien, mais il aime aider les plus jeunes dans leurs études — Kiku n'aime pas Feliciano... genre pas du tout — Les gens le trouvent chiant. Il le leur rend bien. — Il ne le dira pas, mais il te juge, actuellement — Kiku est méfiant envers les occidentaux car ils complotent probablement pour lui faire passer la pire journée de sa vie — Tout le monde le prend pour plus jeune qu'il ne l'est — Il est sensible des oreilles. Ne les touchez pas, n'y murmurez pas, vous pourriez le regretter — Il déteste qu'on lui touche les cheveux... ou qu'on le touche tout court — Kiku aime chanter, mais uniquement quand il est seul — Kiku tient un journal dans lequel il écrit de la poésie — Kiku aime l'art, en particulier le dessin... et la poésie — Kiku aime photographier tout et n'importe quoi, sauf lui-même — Kiku aime patiner — Kiku aime la technologie moldue — Kiku aime lire plus que tout — Kiku lit des romans, de la poésie, et beaucoup, beaucoup de mangas — Kiku aime l'astronomie — Par extension, Kiku aime la science fiction — Son poème préféré est The Astrophysicist — Sa série préféré est Star Trek TOS — Sa saga de film préférée est aussi Star trek (pourquoi vous croyez que son merle s'appelle Vulcain ?) — À force que sa mère l'enquiquine avec la botanique, il a fini par s'en tenir éloigné — Malgré tout, il ne peut pas s'empêcher d'aimer l'art floral — Le prénom de Kiku (chrysanthème) vient du symbole de la famille impériale japonaise, dont les Honda sont persuadés d'être les descendants, et par extension ceux de la déesse Amaterasu -mais pour lui, c'est du bullshit. — Il garde cependant précieusement un magatama offert par sa mère, symbole de la déesse. — Kiku a un Spitz nain blanc appelé Pochi — Kiku est shintoïste, c'est à dire que n'importe quel objet, lieu, ou personne lui donnant un sentiment de spiritualité peut être vénéré à ses yeux — À cause de ça, il collectionne en secret tout un tas d'objet à la con allant d'une pierre brillante à une clochette, en passant par un mouchoir avec un symbole qu'il trouve joli. — Looks like an cinnamon roll but could actually kill you.

Côté joueur
PSEUDO : Margaux / Kiku / La victime de service, au choix
AVATAR : Japon de Hetalia, Axis Power
COMMENT AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? : Je n'ai pas choisi la vie de forum. La vie de forum m'a tendu la main et m'a dit « Salut, sale shlag »
UN PETIT MOT : I'M A ROLE PLAYER, NOT A DOCTOR
CODE DU RÈGLEMENT : (à envoyer par MP)
Physique
Lorsqu'un professeur arpente le trombinoscope des 5e années de Strixyst, il arrive que son esprit élude le visage de certains élèves, sûrement à cause de leurs signes moins distinctifs. Kiku serait clairement l'un de ceux-là. Le genre d'étudiant à qui l'on redemande son prénom au moins un mois après la rentrée pour vraiment s'en souvenir, tant il est discret et n'attire pas l'attention. Pas que cela le dérange, mais ce n'est jamais agréable lorsqu'un enseignant vous demande, après vous avoir enseigné sa matière pendant trois mois « Rappelez-moi votre nom ? Et vous êtes en 2e année, c'est bien ça ? ».

Premier petit problème pour le Japonais, qui lui vaut bien des moqueries : sa taille. Kiku est loin de figurer parmi les plus grands de sa classe. Comme tout Japonais qui se respecte, il avait grandi vite, mais sa croissance avait décidé de s'arrêter bien assez tôt. À peine entré en 3e année, sa physionomie avait décrété qu'un mètre soixante-cinq serait largement suffisant et que ce serait sa taille définitive. Imaginez l'indignation de l'asiatique lorsqu'on le traitait comme un premier année... alors qu'il avait 16 ans. Il remerciait les étagères de la bibliothèque d'être ensorcelées pour qu'il n'ait pas à utiliser une échelle chaque fois qu'un livre se trouvait hors de sa portée. Au quotidien, il avait tendance à se tenir très droit, mains jointes dans le dos par habitude, non seulement car lorsqu'on vient de son pays, il garde la tête haute, mais aussi pour essayer de se grandir un peu -échec total, malheureusement.

Problème également récurrent, les élèves plus massifs se servent souvent de sa tête comme accoudoir, ce qui a le don de l'énerver, fait d'autant plus agaçant lorsque l'école recèle de colosses faisant trois tête de plus que lui. Parmi tous ces géants, Kiku ressemble plus à une brebis au milieu d'une meute de loups qu'à un sorcier puissant et respectable. Après 6 ans, il a fini par passer maître dans l'art d'éviter de servir de repose-bras. Ses mains aussi sont souvent un sujet à remarques, étant bien plus petites que la moyenne, et souvent comparées aux paluches des élèves plus grands. La différence est souvent effrayante. On pouvait aussi le désigner comme étant un poids plume : 54 kilos, ça ne pèse pas bien lourd, à son âge. Difficile d'avoir la moindre autorité lorsque l'on peut juste vous soulever comme un sac de patate et vous transporter sous le bras.

Sa corpulence non plus n'aidait pas. Gracieux, fini, il n'était pas charpenté comme tout garçon devrait l'être et avait des formes plus féminines qu'il ne l'aurait souhaité. Il ne comptait plus le nombre de fois où les membres du club de danse d'Ilukaan l'avaient prié de les rejoindre, décrétant qu'il serait un atout conséquent pour les compétitions. Ce qui aurait dû le flatter ne faisait que l'agacer un peu plus. Il avait toujours refusé de faire de la danse malgré les conseils de sa mère, et ce n'était pas maintenant qu'il allait commencer -même s'il appréciait malgré tout le patinage et que, techniquement, ce n'était pas si éloigné. Il prenait maintenant soin de dissimuler au mieux ses courbes sous son uniforme, ou sous des vêtements légèrement amples lors des week-ends.

Son style, très classique, comportait nombre de chemises, pulls et gilets, pantalons noirs et Derbys que la plupart n'auraient pas désigné sous le mot « décontracté ». Le Japonais semblait toujours habillé pour un événement officiel, ce qui lui valait de charmantes remarques comme « Y a enterrement, aujourd'hui ? ». Lors des cours, il sera toujours tiré à quatre épingles, chemise dans le pantalon, cravate bien nouée et pull sans une peluche qui dépasse. Le genre bien coincé, quoi. Mais si vous êtes curieux et que vous souhaitez découvrir un style plus intéressant de sa part, farfouillez donc dans son armoire. Vous y trouverez un nombre non négligeable de kimonos, qu'il ne portera jamais, soyons sérieux -il les conserve simplement car il les apprécie et que les tenues traditionnelles lui manquent-, ainsi que quelques costumes sortis d'on ne sait où...

Bien que tous ces inconvénients passent pour des défauts aux yeux de Kiku -car quand on veut se frayer un chemin dans le grand monde, être grand et imposant est toujours un plus-, il est loin de manquer de charme, en réalité. Peu de gens s'arrêtent sur cet aspect, mais le Japonais est loin d'être repoussant. Grâce à sa taille et sa corpulence, on peut déjà le ranger dans la case des gens fragiles, voire mignons, et son visage n'aide pas. Sa peau blanche, sans tache, fait pâlir de jalousie nombre de jeunes filles en pleine puberté qui rivalisent de crèmes pour avoir un teint acceptable. Lui se contente d'éviter le soleil, car le bronzage ne lui va pas, mais sinon, il resplendit. Son visage aux joues rondes, heureusement, loin de le rendre plus enfantin, recèle une certaine maturité, grandement aidée par son nez droit, sa bouche souvent pincée et son regard franc et honnête, bordé de cils noirs et ordonnés.

Ses yeux, parlons-en ! À l'ombre, ils ne sont pas de ceux que l'on remarque le plus, sombres et d'un marron banal qui vous fait juste hausser les épaules. Pourtant, il suffit d'un rayon de soleil pour y révéler un mélange plus complexe, plus clair, dans les tons mordorés, qui est déjà plus appréciable. Chez Kiku, les expressions passent très souvent par les yeux. Si son visage d'ordinaire inexpressif reste placide et indifférent, ce n'est pas le cas de ses prunelles, qui peuvent exprimer tout une palette d'émotions qu'il vous faudra apprendre à lire au file du temps. Les proches du Japonais ont appris à s'y faire et savent que lorsque sa paupière tremble, il est énervé, ou qu'il est intrigué lorsqu'il plisse légèrement les yeux, ou confus lorsqu'il cligne frénétiquement. Vous pourriez réussir à tirer davantage de signes de son visage, mais dans la plupart des cas, vous joueriez avec le feu. Des sourcils froncés seront ainsi la preuve que vous dépassez les bornes, un sourcil levé traduira une incompréhension, mais voir sa bouche pincée, s'étirer légèrement sera ce qui se rapproche d'un sourire, ainsi vous saurez que vous avez gagné sa sympathie, et donc, le gros lot.

Ce visage aux mystères encore insoupçonnés est encadré par des cheveux noirs dont il prend grand soin, toujours bien coiffés et soyeux, en tirant une grande fierté à cause de leur ressemblance à ceux de sa mère. Beaucoup se moqueront de sa coupe au bol, dont la frange toujours droite dissimule un front peu large, et de ses mèches qui cachent ses joues enfantines, mais lui décrétera que cela se rapproche davantage d'un carré -c'est faux. On le verra souvent passer sa main dans ses cheveux pour les remettre en place sans aucune raison, cherchant toujours à être présentable. Il lui arrive de s'occuper lui-même de les couper, expérience extrêmement risquée mais toujours effectuée avec soin. Il ne laissera jamais personne d'autre poser une main sur sa tête, sauf peut-être un coiffeur, et même là, il lui arriva d'être méfiant.

Sa voix, quant à elle, n'attire pas spécialement l'attention mais est paradoxalement plutôt agréable à entendre. Plus masculine qu'on ne pourrait le croire, grave et douce, elle tente de cacher un accent subsistant qui lui donne une teinte exotique. Malgré des années de pratique de l'anglais, le Japonais n'est pas encore parvenu à se débarrasser des inflexions dans sa diction, ni de certaines erreurs de structure, qui font tout de suite comprendre à son interlocuteur qu'il n'est sûrement pas du coin. La plupart du temps, son ton est posé et lent, mais s'emballera légèrement lorsqu'il parlera de quelque chose qui le passionne, ou deviendra carrément tendu et glacial si vous avez le malheur de le faire sortir de ses gonds.

Caractère
Si vous publiez une petite annonce dans le journal intitulée « Recherche ami parfait », listant les quelques qualités essentielles pour un compagnon idéal, Kiku serait sûrement... immédiatement recalé.

L'adjectif dont le Japonais est le plus souvent affublé est « ennuyeux » (ou « barbant », ou encore « chiant » pour ceux qui ont un langage plus fleuri). Le Monsieur ne parle pas beaucoup, passe son temps dans ses bouquins, et on pourrait croire qu'il ne fait rien en dehors des cours. Dès qu'une leçon est terminée, il se rend à la suivante sans demander son reste, et le soir venu, il retourne à son dortoir, n'en sortant que pour nourrir sa faible constitution ou pour aller à la bibliothèque. Les rares intrépides qui l'ont approché se sont vite retrouvés face à un mur : quand on est seul à faire la conversation, avec un élève qui ne lève pas les yeux de son manuel, on tourne vite en rond. Et même quand il parle, le Japonais n'est pas des plus amusants. Il n'est pas enjoué, sourit peu voire pas du tout, et ne discute que de sujets ayant de l'intérêt à ses yeux. Si vous êtes venu vous plaindre de votre béguin qui ne remarque pas votre existence, vous feriez mieux d'aller voir quelqu'un d'autre. Les affaires de cœur ne sont clairement pas le fort de Kiku. De même, il a du mal à réconforter les gens, ne se montrant pas concilient pour un sou. Faute de vous faire vous sentir mieux, il risquerait de vous enfoncer un peu plus dans votre dépression.

Ce comportement est la principale cause de la solitude du Japonais. Pas qu'il s'en plaigne, car il préfère s'entourer de personnes qui ont de la valeur à ses yeux, plutôt que de servir de bouche-trou à ceux qui collectionnent les amis sans vraiment connaître autre chose que leur nom. Mieux vaut être seul que mal accompagné, comme on dit. Rien n'est plus vrai pour Kiku qui aime s'entourer de personnes aussi calmes que lui, respectant l'autorité et les études, et qui le laisseront ne pas s'exprimer s'il n'en a pas envie. C'est le genre de garçon qui aime avoir une vie ordonnée mais bien remplie, même s'il trouve l'amitié dans les choses les plus simples : partager un avis sur un film ou un tableau que l'on a aimé, s'entraider pour réviser pour un contrôle particulièrement difficile, ou juste boire une tasse de thé dehors, pour profiter de l'arrivée de l'été. Un vrai papy, quoi.

Bref, quand on rencontre le Japonais pour la première fois, on serait tenté de passer son chemin et de trouver quelqu'un d'un peu plus vigoureux et expressif pour bavasser. Pourtant, ceux qui le connaissent bien pourront vous assurer qu'il n'est pas aussi barbant qu'il n'y paraît... même s'il a ses petites habitudes et n'aime pas être bousculé.

Tout d'abord, pas touche ! Kiku n'aime pas le contact, qu'il soit affectif ou juste de passage. Il a toujours besoin d'une distance de sécurité pour se sentir à l'aise, et si qui que ce soit se colle trop près de lui, il essayera discrètement de prendre ses distances. Pire que tout, ne touchez jamais à ses cheveux, il pourrait vous crier dessus pour ça. Et ne parlons même pas de ses oreilles. Là, c'est le tabou ultime. Sérieusement, ne le faites pas. De même, ne lui demandez jamais son avis si il y a une décision à prendre. Il aurait peur de contrarier votre opinion et préférerait simplement suivre le mouvement. Si l'on devait donner un rôle à notre Japonais, ce ne serait clairement pas celui de leader ou de conseiller. Lui énonce les faits, rien de plus. Pas de « Je pense que tu devrais plutôt faire ça » ou de « C'est une mauvaise idée », car ce n'est pas à lui de vous dire ça. Kiku n'est pas votre daronne, et il ne veut pas être tenu responsable des conséquences en cas d'échec.

Le fait que son faciès exprime autant d'émotions qu'une porte de prison ne veut en aucun cas dire qu'il ne ressent rien ou que c'est un robot. Sa figure toujours calme, placide et stricte, cache en réalité une stress constant, qui effraierait le professeur de yoga le plus chevronné. La pratique du zen est bien l'une des seules valeurs japonaises qu'il n'ait pas réussi à maîtriser. N'importe quoi peut être source d'angoisse pour lui : un contrôle qui approche, son dortoir mal rangé, un professeur qui demande à lui parler... Ce stress lui pompant une quantité incroyable d'énergie, pas étonnant qu'il ait tant besoin de dormir pour être fonctionnel. Cette angoisse est aussi présente lorsqu'il s'adresse à un inconnu, étant un grand timide dans l'âme. C'est l'une des raisons pour lesquelles il risque de ne pas vous répondre si vous venez lui parler. Il est simplement trop gêné pour réussir à faire correctement la conversation, et se sent nul à cause de ça. Dieu merci, ce côté renfermé lui attire peu d'ennemis et lui a même permis d'atteindre une certaine sérénité, mais sa capacité d'adaptation ? Zéro. Il s'attache souvent à l'étiquette pour faire face à la plupart des situations, mais si un comportement courtois n'est pas applicable, panique, alerte rouge et tout ce qui va avec. Cela le fait osciller entre une docilité affable et une cruauté incompréhensible envers ses camarades, simplement car il est incapable de s'adapter. Vous le pensez maître de lui-même, avec un contrôle total sur ses émotions ? En réalité, il hurle intérieurement.

Comment peut-on alors apprécier une personne que ne vous laisse pas l'approcher, ne vous conseille pas comme un ami devrait le faire et angoisse pour un rien ? On essaye quand même. On fonce dans tas (pas trop brusquement, quand même), et on apprend à le connaître. Il faut savoir gratter un peu la surface avant de vraiment voir qui il est et découvrir quelqu'un de complètement différent. Sinon, on se contente de sa face de statue.

Si le Japonais n'aime pas donner son avis, il pose cependant énormément de questions. Curieux de nature, il aime apprendre et découvrir un tas de choses inconnues. S'il passe son temps dans ses livres, c'est car l'univers est si vaste et qu'il y a tant de choses à y connaître. La moindre question sans réponse l'énerve et il veut immédiatement combler ce trou d'ignorance. Il sera celui que l'on traite de fayot en classe, du genre à toujours lever la main pour demander une précision, quitte à ralentir le cours jusqu'à avoir une réponse satisfaisante. C'est un petit chasseur de trésor, un chercheur en quête de vérité. Et ses goûts s'accordent parfaitement à ce désir, étant un passionné de sciences et d'Histoire. Kiku aime savoir comment notre monde fonctionne, ce qui le façonne du plus petit atome à la plus grande montagne. Il prend plaisir à savoir que notre corps est une organisme si ordonné et logique, mais dont la psychologie réagit différemment selon les individus et crée des scénarios tous plus imprévisibles les uns que les autres. Il est émerveillé par la réaction de deux produits aux propriétés différentes, de la manière dont les planètes se mouvent dans l'espace, ou dont les plantes se nourrissent du Soleil et de la pluie. Bref, Kiku veut connaître les secrets de l'univers.

Il voue aussi un amour inconditionné à l'art. S'il n'y est pas doué dans toutes les disciplines, il a touché à tout et a une prédilection pour le dessin, la peinture et la poésie. La sculpture n'est malheureusement pas son fort, car il préfère s'en tenir à ce qui est en 2D et donner à ses œuvres un relief illusoire. Il aime s'essaye également à la couture à ses heures perdues. Si vous voulez lui faire plaisir, proposez-lui une sortie dans un musée proposant une exposition artistique au nom compliqué et d'une époque reculée. Il n'est pas fan d'art contemporain, mais sera toujours à même de poser des questions aux artistes pour connaître leur démarche, même si l'œuvre en elle-même lui échappe. Dans tout ce qu'il entend, il piochera ce qui pourrait lui être utile, rangeant ces petites informations dans le tiroir qu'est son savoir.

Tout cet empilement de connaissances pourrait sembler être un fatras sans nom. À force de vouloir tout savoir, on finit par ne plus rien savoir du tout. Pourtant, Kiku aime posséder des bribes de savoir inutile, qu'il peut ensuite transmettre aux autres. Car loin de se vanter des connaissances qu'il possède, possédant une solide modestie, le Japonais aime les partager, préférant discuter science plutôt que problème de cœur avec ses camarades. Demandez-lui comment fonctionne notre système solaire, et il se fera un plaisir de le faire. Vous vous rendrez alors compte que loin d'être un mur de glace silencieux, Kiku peut se révéler être un puits de science qui ne s'arrête plus de parler quand on lui pose une question. Cela peut même parfois dégénérer et vous vous retrouveriez à lui demander de se taire, lorsqu'il vous expliquera le fonctionnement des cadrans solaires de la Grèce Antique alors que vous lui avez juste demandé l'heure.

Et cela n'a rien d'un apprentissage passif, puisqu'il aime tirer des conclusions des informations qu'il emmagasine. Comme on dit, une fois les règles apprises, il faut briser les règles. Kiku aime inventer, expérimenter en se basant sur ce qu'il sait. Il ne sera pas rare de le voir fabriquer un engin ou tester un mélange sans encore savoir le résultat que cela aura. Jusqu'ici, aucun drame n'a encore été à déplorer, car l'asiatique a toujours plus ou moins confiance en ses théories. Mais prenez toujours vos précautions avant de l'approcher lorsqu'il travaille.

Cette passion pour les sciences l'a rapidement rapproché de la culture moldue, et en particulier de sa technologie, qui n'a cessé de se frayer un chemin dans l'univers sorcier depuis quelques années. Malgré son sang pur et les réticences de ses parents, la curiosité de Kiku l'a amené à vouloir comprendre comment les moldus se débrouillaient au quotidien, ainsi il s'est procuré un ordinateur et un portable dont il se sert tous les jours et prend grand soin (il les a même customisés). Lorsqu'il ne lit pas, vous pouvez le voir pianoter sur son téléphone ou son clavier, discutant avec des gens à l'autre bout du monde comme un parfait petit moldu moderne. Il en connaît désormais autant que les autres sur la technologie et s'en sert à bon escient. C'est grâce à ça qu'il a pu découvrir tout ce que la culture moldue avait à offrir, en particulier les séries, films et les mangas, qui sont parmi ses principaux loisirs. Si vous vous demandez de quoi il parle avec ses amis lorsqu'il laisse ses cours de côté, attendez d'entendre ses théories sur le dernier film qu'il a vu. Il est particulièrement friand de science-fiction pour des raison évidentes, et a même songé à inventer son propre moteur à distorsion (oui, comme dans Star Trek).

Mais aimer la connaissance, cela un son double-tranchant. Peu de gens ont réussi à mettre le Japonais en colère dans sa vie, mais si vous voulez vous y essayer, essayez donc de déchirer un livre ou de détruire tout autre œuvre ayant demandé du temps à son créateur, et vous pourriez bien fuir à toutes jambes. Toute invention nécessitant des efforts est un bien précieux aux yeux du Japonais, même un livre qu'il n'aimerait pas, même un engin qui pourrait sembler inutile. Le détruire reviendrait à annihiler des mois, voire des années de réflexion et de mise en forme, et ça, c'est une perte cruciale pour l'humanité. Rien ne saurait mettre Kiku plus en colère. La seule personne qui s'y soit essayée devant lui a bien failli le regretter. De même, ne tentez pas de vous en prendre à ses amis. Le Japonais défendra ses proches bec et ongle, et prenez garde, car tel l'élève investi qu'il est, il est aussi doué en théorie qu'en pratique de la magie. Même s'il a l'air bien calme et gentil, il pourrait vite se transformer en adversaire féroce. Mais si la force n'était pas applicable et qu'il devait se jeter devant ses amis pour les protéger ou prendre un sortilège à leur place, il le fera sans une hésitation. L'asiatique a appris à ne pas plier devant la peur lorsqu'il combat. Dans ces moments-là, l'adrénaline prend le dessus et tout ce qui compte est de défaire l'ennemi. Se donner soi-même, ainsi que l'honnêteté et la loyauté était des valeurs qu'il lui fallait maîtriser en tant que Japonais, mais aussi pour être un ami honorable.

Bref, lorsqu'il s'exprime pour la première fois face à vous en parlant d'une sujet qui le passionne, le Japonais a tendance à s'emporter, et vous seriez surpris de tout ce que vous pourriez apprendre en discutant avec lui. Le contraste entre l'asiatique silencieux ne payant pas de mine et le fou de sciences, art et cinéma peut être assez déroutant au premier abord, mais soyez sûr que si vous gagnez sa confiance, vous pourriez vous en faire un ami solide, loyal et qui ne vous décevra pas.

Et voilà comment se présenterait Kiku s'il répondait à la petit annonce pour un « ami parfait »

Histoire
♫ Pour le plaisir des oreilles ♫
« No more counting dollars, we'll be counting stars »

Au dessus de sa tête, les étoiles brillaient. Dans l'immensité spatiale, si éloignée, elles lui faisaient des clins d'œil, lui chuchotant les secrets de l'univers, explosant en milliers de couleurs, le berçant alors qu'il restait allongé dans l'herbe, pour le dernier soir. Le lendemain, l'avion l'emmènerait loin. Il quitterait le pays qu'il avait connu toute sa vie, où il avait vécu comme dans une cage dorée et illusoire. Il ne regrettait pas un seul des pas qu'il avait fait depuis sa naissance, ne regrettait pas une parole, pas un geste, pas une seconde. Il conservait chaque souvenir accroché à son cœur, comme le pendentif verre de jade reposant contre son torse, le cordon noir lâchement passé autour de son cou. Ses yeux reflétaient dans le noir les milliards d'étoiles qu'il voyait peut-être pour la dernière fois. Le ciel était -il aussi clair, au Canada ? Les astres seraient-ils différents, vus de là-bas ? Retrouveraient-il dans l'ombre les éclats d'Antarès, du Centaure, d'Hercule, Cassiopée et Spica ? Ces éclats qui le rassureraient et le convaincraient qu'il n'avait pas changé...

Arriverait-il à faire la fierté de sa famille ? Tout avait toujours été si compliqué. Ses parents lui demandaient d'être irréprochable. pas un mot plus haut que l'autre, être modeste, se tenir droit, distingué... Tout avait commencé alors qu'il était si jeune qu'il s'en rappelait à peine. Ses gestes maniérés, ses paroles prononcées dans un souffle, il semblait les avoir depuis toujours. Depuis ce 11 février 2002, où il avait vu le jour à Kyoto, dans une maison qui à l'époque lui semblait immense, infinie, un monde à découvrir du haut de ses petites jambes. Il serrait la main de sa mère, Ajisai, avec la même fascination que s'il s'était agi d'une déesse. Le visage de son père, Kigiku, restait stoïque et contenu, et pourtant l'éclat dans ses yeux en disait long lorsqu'il le regardait. Ils étaient prêts à décrocher la lune pour lui.

Déjà tout petit, on lui faisait remarquer sa posture, le bruit qu'il faisait, la manière dont il mangeait. Il s'amusait à imiter les adultes, à jouer au grand, leurs gestes aériens et gracieux, la légèreté de leurs rires. Tout cela n'était qu'un jeu pour lui, et pourtant, il appendrait plus tard que ce comportement serait son quotidien, à cause de ces règles qu'on nommait plus communément tradition. Mais pour l'heure, tout cela lui était encore inconnu. Il était juste un enfant et avait le temps d'apprendre tout cela.

La première qualité qu'il montra fut un curiosité débordante pour tout ce qui l'entourait. Il se questionnait sur chaque chose qui existait : pourquoi cette pomme est rouge et pas une autre ? Qu'est-ce que la couleur rouge, d'ailleurs ? Est-ce que tout le monde voit ce rouge de la même manière ? Pourquoi certains naissent aveugles et d'autres non ? Toutes les réponses étaient bien trop compliquées à ses yeux, et on lui disait qu'il comprendrait tout cela bien plus tard, lorsqu'il serait grand. Alors il s'asseyait à table, le regard dans le vide, et attendait d'être grand. Mais tout cela était bien trop long, alors il retourna jouer. Mais les jeux seul étaient de trop courte durée. Il ne connaissait presque personne en dehors de la grande demeure où il habitait, couvé et protégé comme une pépite dans un coffre. Jouer avec ses parents n'étaient pas drôle, car ils n'avaient que des jeux d'adulte, ou n'avaient pas beaucoup de temps à lui consacrer. Kiku ne finit par trouver la distraction qu'il lui fallait qu'une fois que sa mère lui eut ouvert la porte de la grande bibliothèque familiale.

Ce n'était pas comme dans les contes, où les étagères montaient jusqu'au plafond, avec des reliures dorées et poussiéreuses, comme des livres que l'on n'aurait jamais touchés. Ces livres-là étaient vieux, ils avaient l'odeur du temps et des époques reculées. Les pages étaient tâchés par le thé et des bouts de feuilles mortes étaient encore coincées entre elles. Ces livres-là avaient les bouts cornés, les reliures abîmées qui se décrochaient, dont la dorure se déchirait et restait accrochée sous l'ongle. Ces livres-là avaient vécu. Ils avaient connu un cartable sous la pluie, un printemps fleuri, la poche d'un écrivain ou les doigts d'une grand-mère malade. Et ils étaient à lui. Jamais Kiku n'avait été aussi heureux de posséder quoi que ce soit. Ses jouets furent relayés au second plan au moment où ses mains touchèrent doucement la tranche d'un recueil de poésie. Ces livres devinrent son monde.
Chaque chapitre, chaque page, chaque mot le transportait hors du temps, à une époque oubliée ou dans un autre univers, dans des civilisations éteintes ou dans les bras d'inconnus, comme s'il tenait le monde et la vie au creux de ses mains. Si un personnage qu'il aimait mourrait, il lui suffisait de revenir quelques pages plus tôt, où il souriait encore et embrassait celle qu'il aimait. Il pouvait décider de fermer un livre avant de voir une bataille perdue, pour s'imaginer que les héros l'avaient gagnée. Il respectait chaque livre, même ceux qu'il n'aimait pas. Les auteurs avaient mis tant d'émotions, tant de tripes dans chacune de leurs phrases qu'ils méritaient d'être reconnus pour cela.  Il prit soin de tous les ouvrages qu'il sortait des étagères, et les remettait toujours à leur place initiale.

À l'école aussi, il ne pouvait s'empêcher de lire. Les autres élèves écoutaient des contes sorciers qu'il avait déjà lus, alors il s'asseyait dans son coin et apprenait, s'abreuvant de tout ce qui lui passait sous la main. La première fois qu'on lui demanda ce qu'il lisait, il s'exprima en terme si inappropriés pour son âge qu'il mit son interlocuteur mal à l'aise. Depuis, il se sentait gêné chaque fois que l'on lui demandait, et préférait rester à l'écart, n'osant même pas s'exprimer en classe. Ses parents prirent rapidement connaissance de cet isolement et lui proposèrent de changer de classe, mais il refusa. Il préférait rester avec ceux de son âge, plutôt qu'être montré du doigt comme une bête de foire en année supérieure. Il continuait simplement, en attendant que l'école lui apprenne autre chose qu'à lire ou à compter, ce qu'il savait déjà faire depuis longtemps.

C'est lorsque les cours de dessin commencèrent qu'il daigna enfin lever les yeux de ses lectures. Il aimait toujours cela, mais les croquis, la peinture, l'encre de chine, tout cela était pour lui un nouveau moyen de raconter les histoires qu'il aimait tant. Il ne pensait pas avoir assez de talent pour pouvoir écrire comme les auteurs qu'il aimait, alors il s'amusait à illustrer ses livres préférés. Ce n'était pas fameux, bien sûr, pour un enfant d'à peine 6 ans, mais cela suffisait à son bonheur : afficher ses œuvres dans sa chambre et lire en cachette jusqu'à tard le soir.

Aimer la lecture n'avait malheureusement pas que des avantages. Plus les enfants grandissaient, plus ils devenaient cruels, leur curiosité se transformant en un isolement pur et simple des intrus. Car il refusait de s'amuser avec les autres, Kiku fut mis à part par ses camarades, importuné, même. Alors qu'il avait 8 ans, ses pouvoir de sorcier se manifestèrent le jour où un garçon de sa classe lui vola son recueil de poésie préféré pour en déchirer les pages. Ce jour-là, la magie ne fut pas source d'émerveillement, ni de joie. Elle apparut telle une vague de rage et de tristesse lorsque Kiku poussa son camarade de toutes ses forces, le faisant s'envoler quelques mètres plus loin. Rien de grave, mais la frayeur fut réelle, et les parents, prévenus. Sa mère et son père restèrent calmes mais sévères devant ses instituteurs, promettant de lui apprendre à contrôler son comportement. Mais une fois l'école quittée, ils lui proposèrent d'aller manger une glace, car malgré toutes les règles qu'ils avaient établies dans l'éducation de leur fils, ce garnement l'avait bien mérité. Après cela, personne n'osa plus approcher Kiku dans sa classe, et cela lui convenait.

Il resta dans son petit monde jusqu'à son entrée en 3e grade, s'habituant à sa magie dans un environnent de sang pur des plus classiques, tirant la plupart de ses connaissances des manuels de ses parents, et dessinant à ses heures perdues. Son adolescence à Mahoutokoro était déjà assurée, comme toute sa famille avant lui. C'est alors qu'un nouveau professeur fit son apparition dans son école. M. Xue n'était pas comme les autres enseignants. Déjà, il était chinois, et avait cette langue raffinée et ancienne, cette passion lorsqu'il enseignait, cette jeunesse encore enthousiaste sur le visage. Il mit de côté le programme classique, ne gardant que les bases essentielles comme l'écriture et les chiffres. Lui souhaitait leur apprendre plus que cela. La plupart de ses élèves avaient été élevés dans des maison sorcières, avec des mages de génération en génération, et n'étaient jamais sortis des jupes de leur maman. Il y avait encore tant de choses dont ils n'avaient pas idée. La plupart n'avaient montré aucun intérêt pour les propos frivoles de leur professeur, mais Kiku, lui, avait entendu le mot magique : connaissance. Il voulait apprendre plus, connaître plus, y compris ce monde sans magie dont ses parents ne lui avaient jamais parlé et dont ils l'avaient gardé éloigné.

Les cours d'Histoire ne parlaient plus juste des premières civilisations sorcières, mais également de leur impact sur le monde moldu, les interactions, les alliances, la décision du secret magique. Tout cela avait beaucoup plus de sens aux yeux de Kiku. Tout ce qu'il avait lu était toujours confus, criblé de trous, car il y manquait un détail essentiel : l'Histoire sorcière ne s'était jamais faite sans les moldus. C'était eux qui donnaient un sens à leurs actions, leurs sacrifices, qui les avaient parfois aidés, vendus, sauvés, chassés... La plupart des enfants frissonnèrent en entendant parler de la chasse aux sorcières de Salem aux États-Unis, mais Kiku, lui, trouva cela fascinant. Plus les mois passaient, plus les questions sur ses lèvres étaient nombreuses, plus il s'intégrait au cours, devenant le plus investi de sa classe, laissant presque les autres sur le carreau à chacune de ses interventions. Son enthousiasme semblait répondre à celui de M. Xue, qui prenait toujours plaisir à lui répondre. Le sujet qui souleva le plus d'interrogation restait bien celui-ci : comment les moldus se débrouillaient-ils au quotidien, sans pratique de la magie ? Lorsqu'il posa cette question, Kiku vit une lueur passionnée s'allumer dans les yeux de l'adulte.

Leur enseignant se mit alors à apporter en classe toute sorte d'objets au fonctionnement inconnu, dont le premier : un stylo, qui souleva l'ébahissement de tous les élèves. "À quoi ça sert ?" "On s'en sert pour écrire." "Et alors ? On a déjà ça, c'est les plumes..." "C'est vrai, mais avec ça... vous n'aurez pas besoin d'encre". Impossible, criaient-il tous ! Et ils demandèrent tous à l'essayer. Il leur montra également un téléphone portable, qui permettait de communiquer avec des gens dans le monde entier presque instantanément, sans avoir à utiliser un patronus, ou une ampoule marchant à l'électricité, ou encore une télévision, un sèche-cheveux, un walkman. Tant d'objets si banals aux yeux des moldus, mais qui aux yeux des jeunes sorciers avaient des allures de sorcellerie venue d'un autre monde.

La plus belle surprise qu'il leur offrit fut la visite de l'observatoire de Tokyo au printemps. Tous avaient revêtu des vêtements moldus pour se fondre dans la masse, et tous promirent de ne pas user de leurs pouvoirs pour ne pas provoquer de panique. Une fois qu'il purent accéder à la salle principale et que le plafond s'éclaira de milliards de couleurs et lueurs dans le noir, tous restèrent bouche bée. Peut-être Kiku n'avait-il jamais daigné lever vraiment les yeux. Entre les gratte-ciels, les maisons boisées et les arbres en fleur, le ciel lui avait toujours semblé si étroit... Mais ici, dans cette salle immense, il avait l'impression que son être était aspiré par l'espace, que ses pieds ne touchaient plus le sol, qu'il allait cesser de respirer une fois l'atmosphère franchie. La tête levée, les étoiles se reflétant dans ses yeux, il demanda d'une voix soufflée "Comment est-ce que ça peut briller comme ça ? Comment peut-il y avoir autant de couleurs dans l'espace ? Comment peut-on être aussi petits...". M. Xue lui sourit et lui dit simplement "Ça, c'est de la science, mon petit". Pour lui, la science, ça ne voulait pas dire grand chose. La science, c'était les maths, des chiffres qui avaient été placés là juste pour réussir à mesurer ce que l'on voit, et rien de plus. Encore une fois, on lui dit "Tout ça, on l'apprend quand on est plus grand". Sa réponse fut irrévocable, sortie de sa bouche comme de son cœur, brusquement "Alors je veux être grand maintenant. Je veux savoir maintenant. Apprenez-moi". Alors M. Xue s'évertua à leur enseigner les sciences.

L'année suivante, ils démarrèrent le programme de physique avec de l'avance, apprirent la composition d'un corps humain, les os, les muscles, comment on se déplaçait, comment on respirait. Beaucoup de choses restaient encore obscures pour eux, mais le plaisir était là. La pratique de la magie pouvait encore être négligée, et pourtant, la maîtrise des capacités chez la plupart des élèves ne cessait de s'améliorer, simplement car ils comprenaient un peu mieux le monde autour d'eux. Cet initiative ne tarda cependant pas à arriver aux oreilles du directeur de l'école, qui demanda à M. Xue de respecter le programme, de s'en tenir aux enseignement de base de l'école primaire. Les parents s'amassèrent devant les classes, refusant qu'on apprenne à leurs enfants à se comporter comme des moldus. Les enfants avaient beau dire qu'ils aimaient leurs cours et leur professeur, au point de rendre jaloux ceux des autres classes, certains furent changés d'écoles. La classe se vida doucement, mais beaucoup étaient encore là et transmettaient ce qu'ils apprenaient aux autres élèves, en secret lors des récréations. L'engouement grandissait, et Kiku finit par apprendre dans quelle école avait étudié son enseignant : Ilukaan, une école internationale située au Canada.

Mahoutokoro était une très bonne école, disait M. Xue, mais avait une vision trop étriquée. Ilukaan représentait la liberté d'apprentissage, l'ouverture sur le monde. Cette école permettait d'aller là où aucun Homme n'était allé auparavant. Kiku désira immédiatement y aller, et en parla à ses parents. Ces derniers, d'abord réticents, essayèrent de le faire changer d'avis : la distance, devoir parler en anglais en permanence, le décalage, l'envergure de l'école, être entouré par des étrangers... tant d'arguments qui ne faisaient qu'intéresser un peu plus leur fils. Il voulait apprendre, ne pas rester coincer dans cette cage dorée qu'avait été sa maison. Il voulait être un oiseau libre qui voit tous les pays, connaît la première neige du nord, la première aurore boréale, le premier coucher de soleil du bout du monde. Face à cet enthousiasme, et après quelques semaines à débattre sans pouvoir le détourner de son but, ses parents décidèrent de céder, prêts à l'aider dans sa démarche. Leur fils leur demanda en premier lieu un moyen de découvrir la culture moldue. Pour ça, le moyen le plus rapide fut de lui acheter un ordinateur. Hors de ses leçons, il passa donc des heures à s'instruire, à découvrir des œuvres jusque là inconnues, des films et séries cultes pour les non-mages, des dessins animés faits en 3D et sans acteurs, des musiques sans instruments... Il se prit ainsi de passion pour la technologie moldue et nombre de séries que l'imagination des sorciers n'avait pas encore fait naître.

Pour son intégration à sa nouvelle école, la première initiative venant d'Ajisai et Kigiku fut de le mettre en contact avec une autre famille comptant des élèves d'Ilukaan : les Vargas vinrent leur rendre visite à Kyoto. Les parents, Romulus et Gemma, étaient des gens charmants et leurs paroles recelaient des trésors de connaissances sur ce monde qui était inconnu à Kiku, puisque la mère était née-moldue. Lovino et Roméo, respectivement l'aîné et le benjamin de la fratrie, étaient aussi des enfants agréables, l'un plutôt silencieux, l'autre agité mais jovial. Mais le plaisir ne fut pas le même avec la petite teigne que comptait la fratrie : Feliciano, soit celui du milieu. Non content d'être une boule de nerfs bruyante et bavarde, Feliciano semblait vouer une haine incompréhensible pour la lecture, puisqu'il déchira son propre livre, alors que Kiku l'avait accueilli dans sa chambre. Cela fut suffisant au Japonais pour immédiatement le détester. Il lui hurla qu'il n'avait pas le droit de faire ça, qu'il fichait en l'air des années de travail de l'auteur et que c'était un cruel manque de respect. L'Italien semblait se moquer de ce qu'il ressentait, et de ce que la lecture représentait pour lui, car il arracha lentement une nouvelle page sous ses yeux, avec un bruit qui lui vrilla les tympans tant il était abject, horrifiant. La connaissance qui partait en fumée, ça avait quelque chose de terrible. Il faillit lui sauter à la gorge et le garnement eut juste le temps de prendre la fuite pour se réfugier dans le salon où se trouvaient ses parents et ses frères, lui tirant allègrement la langue. Kiku espéra ce jour-là ne plus croiser la route de l'Italien, ce qui était malheureusement fortement improbable, puisqu'ils iraient tous les deux à Ilukaan.

Il avait repoussé ce souvenir affreux et avait continué de lire, d'étudier, gardant contact avec son professeur de 3e grade en qui il avait toute confiance, et qui lui appris la plus importante des règles dans l'apprentissage, lorsque son élève découvrit que deux livres de science qu'il affectionnait se contredisaient : "Si tu crois tout ce que tu lis, tu ferais mieux de ne pas lire". Ce n'était pas un encouragement à arrêter d'apprendre, mais simplement à questionner, toujours remettre en cause ce que l'on nous disait, vérifier, enquêter, expérimenter et trouver la vérité par soi-même. Kiku ne devait pas devenir un enfant qui s'abreuve de l'Histoire et croit tout ce qu'elle lui raconte. Il devait devenir un chercheur qui remettrait l'Histoire en cause, et l'écrirait. Kiku n'avait aucune idée de ce qu'il voulait devenir. Toute son enfance n'avait été dédié qu'à la connaissance, et rien de plus. Mais une chose était sûre : à Ilukaan, entouré par l'étrange, la magie ou la technologie, les sang-purs ou nés moldus, il découvrirait les secret de l'Univers.

« I feel so right, doing the wrong thing. I couldn't lie, couldn't lie, couldn't lie :
Everything that downs me makes me wanna fly »

            
Francis Bonnefoy
Cervirald
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"There's a million things I haven't done, but just you wait" ⋆ Kiku Honda 630bacaf282141ddea37c4feb0872571
Emportés par la foule qui nous traîne
Nous entraîne
Écrasés l'un contre l'autre
Nous ne formons qu'un seul corps
Et le flot sans effort
Nous pousse, enchaînés l'un et l'autre
Et nous laisse tous deux
Épanouis, enivrés et heureux

ϟ Œuvre : Axis Powers Hetalia
ϟ Parchemins : 713
ϟ Gallions : 172
ϟ Fiche :
ϟ Relations :

ϟ Âge (RP) : 23 ans
ϟ Maison : Cervirald
ϟ Année scolaire : 13ème année
ϟ Titre(s) : /
ϟ Don : /
ϟ Baguette : Bois de charme — 29,5cm — Cheveu de vélane — Flexible
ϟ Cursus : Potions approfondies

ϟ Malle : Jeune pousse
Francis Bonnefoy
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Emportés par la foule qui nous traîne
Nous entraîne
Écrasés l'un contre l'autre
Nous ne formons qu'un seul corps
Et le flot sans effort
Nous pousse, enchaînés l'un et l'autre
Et nous laisse tous deux
Épanouis, enivrés et heureux

ϟ Œuvre : Axis Powers Hetalia
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Sujet: Re: "There's a million things I haven't done, but just you wait" ⋆ Kiku Honda
Mar 29 Mai - 12:00
                    
Faut arrêter de citer du Hamilton sur les titres de fiche.




De la part des potos:
            
Invité
Invité
Anonymous
Sujet: Re: "There's a million things I haven't done, but just you wait" ⋆ Kiku Honda
Sam 2 Juin - 2:42
                    
Jamais.

Et j'ai finiii ! J'envoie le code de la fiche à Alexane :33 Il me manquera juste un vava que j'ai commandé, mais je vais en mettre un autre en attendant ! *Oui, je veux être validée toute de suite, bruh*
            
Vincent Leroy
Monsieur le Directeur
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Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.

ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1686
ϟ Gallions : +infini
ϟ Fiche : Ici
ϟ Âge (RP) : 50 ans
ϟ Année scolaire : Personnel
ϟ Titre(s) : Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
Vincent Leroy
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ϟ Année scolaire : Personnel
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Sujet: Re: "There's a million things I haven't done, but just you wait" ⋆ Kiku Honda
Sam 2 Juin - 11:23
                    
Message du staff
Validation
Accompagné par d'autres nouveaux élèves, tu es appelé par le directeur à t'avancer au centre du Dôme. Scruté par les élèves et étudiants, tu regardes alors ton reflet dans la fontaine qui va décider de ton sort. D'abord voyant ta sale tête dans l'eau, tu remarques que le reflet semble se changer peu à peu jusqu'à prendre la forme d'une chouette.  Tu es d'autant plus surpris quand l'animal commence à pousser un cri dans toute la salle. Tout le monde se met soudainement à t'applaudir, tandis que le directeur s'approche de toi avec une améthyste brute qu'il met autour de ton cou. "Bienvenu à Strixyst !"

—> Te voilà validé, tu peux désormais poster dans tous les recoins du forum, RP-Post ainsi que RPCB.
—> N'hésite pas à voir la chambre qui t'a été attribuée.
—> Si ton personnage est en cursus universitaire, il peut postuler pour avoir un job d'étudiant.
—> Crée dès maintenant un topic pour récapituler les relations de ton personnage. Tu peux également acquérir un portable ou bien créer un blog.
—> N'hésite pas à faire une demande de RP pour trouver un partenaire d'écriture !
—> Enfin, amuse-toi bien sur le forum,  n'hésite pas à en parler autour de toi et à voter régulièrement aux TS !

welcome!

Ab origine fidelis, ex fortitudine scientia.

            
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Sujet: Re: "There's a million things I haven't done, but just you wait" ⋆ Kiku Honda
                    
            
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