Physique
(Liste ou description rédigée sont acceptées !)

« Tu es le portrait craché de ton père mais les yeux..tes yeux, ce sont ceux de ta mère ! »

Harry Potter était un garçon d'allure assez malingre et aux cheveux d'un noir de jais toujours en bataille. On le reconnaissait facilement aux petites lunettes rondes dont il ne se séparait jamais, pour la bonne raison qu'il était myope comme une taupe.

Harry Potter était en bonne santé physique. Il n'était ni trop maigre, ni trop gros. Il aimait bien le sport et tout ce qui pouvait l'amener à sortir au plein air en général. Pendant son enfance, il avait déjà passé des heures à grimper sur les arbres pour faire des surprises à ses parents – les pauvres se souvenaient d'un premier avril où ils avaient fini trempé – alors vous pouviez considérer qu'il n'avait pas du tout le vertige.

En fait, de manière générale, Harry Potter aimait passer du temps en hauteur, que ce fut en équilibre sur un balai – ceux de l'école seulement, il n'en avait pas à lui et de toute façon n'était pas dans l'équipe – ou accroché aux branches d'un arbre. Il avait développé une espèce de souplesse assez étrange qui était celle des enfants de petite taille qui n'avaient pas fini de grandir.

Il n'y avait rien d'autre d'exceptionnel à signaler chez Harry Potter : pas de cicatrice en forme d'éclair sur le front, quelques traces de blessures dues à des chutes, mais c'était tout. Le garçon était parfaitement normal.

Caractère

Harry était, dans l'ensemble, quelqu'un de plutôt curieux. Il y avait dans son passé quelque chose qui avait fait qu'il avait été éloigné de la magie, alors le moindre instrument ou appareil du monde des sorciers le faisait rêver. Lui n'aurait jamais pensé vivre cette vie-là, alors il se disait que c'était véritablement une aubaine.

Le caractère de Harry n'était pas très difficile. Il lui suffisait d'avoir un lit, de s'occuper pendant la journée et il était satisfait. Harry Potter était facilement heureux, et il aimait les amitiés fidèles, également. Lorsqu'il se faisait un ami, c'était pour la vie. Il aurait été capable de briser tous les articles du règlement intérieur pour l'aider, ou pour faire des bêtises ensemble.

En parlant de cela, Harry Potter n'avait pas vraiment conscience que cette drôle de chose appelée « règlement intérieur » existait. Il n'était pas non plus un cancre, et avait des résultats plutôt correct.

Si Harry avait une passion, ce serait probablement les matchs de Quidditch. Il ne faisait pas partie de l'équipe, mais c'était sûrement son plus grand rêve. Il ne ratait pas un seul des matchs de celle de Lupy et s'époumonait si fort pour les encourager qu'il n'était pas rare qu'un jour plus tard, il soit aphone.

Potter était attentif en cours, mais son esprit ne pouvait pas s'empêcher de divaguer dans ceux qu'il jugeait les plus rébarbatifs. Il ne l'avait pas encore fait, mais il rêvait, un jour, de lancer un pétard dans le chaudron d'un de ses voisins. Il savait qu'il écoperait d'une retenue pire que celles qu'il obtenait d'habitude, mais pour un aussi beau feu d'artifice, le jeu en vaudrait la chandelle, non ?

Cependant, le plus important à signaler, c'était sans doute que Harry Potter était un garçon absolument normal pour son âge et qu'il semblait s'en sortir très bien. Un « peu » facétieux, mais normal.

Histoire

Harry Potter était né dans une famille tout à fait normale.

Son père travaillait dans un service d'assistance sociale. Il parlait rarement du travail, mais il avait l'air d'aimer ce qu'il faisait et il y avait dans son regard le désir d'aider son prochain. Sa mère était avocate. Elle aimait également ce qu'elle faisait et ainsi, le jeune Harry Potter avait grandi au milieu des multiples dossiers qu'elle ramenait pour faire des heures supplémentaires chez elles.

Les deux parents de Harry Potter l'aimaient avec tout l'amour qu'il leur était possible de donner.
Très tôt, il avait appris qu'il avait été adopté lorsqu'il n'était encore qu'un bébé, mais cette révélation n'avait pas changé grand chose au fait qu'il aimait ses parents plus que tout au monde. Il n'avait pas cherché à en savoir plus, non plus, sur ses parents biologiques car ce n'était franchement pas son désir du moment.

Ils habitaient dans la banlieue de Toronto dans une maison de taille moyenne entourée d'un jardin doté d'un potager. Dès son plus jeune âge, Harry Potter avait mis les mains à la terre et s'était amuser à tirer sur les carottes, pommes de terre, radis. En plus de sa curiosité, il semblait être un petit garçon d'allure joyeuse, toujours prêt à faire une farce.

L'enfance d'Harry Potter avait été parfaitement normale, sans aucun point à remarquer. Il n'y avait eu aucun souci à l'accouchement et les heureux parents avaient récupéré un Harry en bonne santé et dont les hurlements les avaient empêchés de dormir pendant quelques mois. À l'âge où il fallait aller à l'école, Harry s'était séparé avec difficulté de ses deux fantastiques parents pour entrer à l'école où il s'était très facilement fait des amis.

Il fallait dire qu'Harry était un garçon tout à fait agréable et qu'il n'avait pas trop de mal à s'intégrer où il allait. Toujours souriant, il se faisait un plaisir d'amuser la galerie.

Pour ses parents, le petit Harry était donc parfait : à l'école, tout se passait bien, ils invitaient même ses plus proches copains pour fêter ses anniversaires et ses bulletins de classe étaient relativement bons. Relativement...car ils avaient été convoqués par deux fois dans le bureau du directeur de l'école parce que Harry « avait trouvé des pétards et les avait jeté dans une salle de classe ». Il n'y avait pas eu de blessés, et Harry avait été puni pendant deux semaines : il ne comprenait pas trop pourquoi.

Tout cela, c'était avant que les phénomènes étranges ne se produisirent. Si on y pensait avec attention, il y avait toujours eu des phénomènes étranges autour de Harry Potter : celui-ci ne s'en rendait toutefois pas compte. Il y avait eu des bruits changeants assourdis, quand il était bébé, ou des peluches que l'on croyait sur une étagère et que l'on retrouvait dans ses bras. Ses parents avaient pensé que ce n'était qu'un hasard : évidemment, ils avaient dû mal voir, cette peluche devait être dans le lit depuis le début.

Les choses devinrent véritablement étranges vers la fin de sa scolarité dans cette école de moldus : pour la énième fois, Harry était puni pour avoir mis des cailloux dans la soupe préparée par le chef cuistot. Sentant qu'il allait, encore une fois, essuyer une féroce engueulade, il avait couru vers la sortie de l'école et s'était retrouvé sur le toit, comme porté par le vent. Essayez d'expliquer aux professeurs comme il avait bien pu se trouver ici, inutile de dire que ses parents furent convoqués.

Eux ne voyaient là que les bêtises normales d'un gamin de l'âge de Harry : et son père, qui lui avait tant raconté quelles bêtises fabuleuses il avait commise au lycée, n'y voyait là qu'un gamin qui exprimait son hyperactivité par ce biais. Tout allait très bien dans le meilleur des mondes, mais tout de même, en parents adultes et responsables, ils avaient eu quelques discussions avec leur fils qui avait calmé momentanément le jeu...momentanément.

Cependant, tout changea un mercredi : Harry s'en souvenait comme si c'était hier. Un homme se présenta à leur porte et leur expliqua qu'il était un sorcier, qu'il avait une place dans une école de sorciers du nom d'Ilukaan. Harry, ses parents aussi, étaient un peu dubitatifs, jusqu'à voir que cet homme, habillé fort étrangement d'ailleurs, avait des pouvoirs magiques extraordinaires : d'un coup de baguette, il alluma la lumière du lustre qui était jusqu'à présent éteint et fit venir jusqu'à eux un vieux portrait de famille qui servait de décoration.

Harry était bouche-bée.

« Ilukaan ? »

Il tenait un flyer qu'il comprenait à peine entre ses mains.

« Je suis un sorcier...Je suis un sorcier ! »

Il était un sorcier, oui ! Il était un sorcier et il alla à Ilukaan, étant donné que ses parents lui en donnèrent l'accord. Il rentrait dès qu'il le pouvait et ne se privait pas de leur raconter toutes les merveilles qu'il pouvait voir et découvrir, à eux qui n'avaient pas de pouvoir magiques ! Il réussit avec brio les premières, deuxièmes, puis troisièmes années et se préparait à la quatrième avait des étoiles dans les yeux.

Quelles merveilles allait-il découvrir cette année ?