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[30/03/2019] Deux norvégiens dans un parc ça donne.. un cours désastreux [pv Harold Haddock]
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Anonymous
Sujet: [30/03/2019] Deux norvégiens dans un parc ça donne.. un cours désastreux [pv Harold Haddock]
Sam 30 Mar - 19:20
                    
Deux norvégiens dans un parc ça donne... un cours désastreux
Harold Haddock
Les joues de l'ursirre sont rougies par le froid qui persiste à l'extérieur du campus. L'hiver s'accroche aux débuts du printemps comme s'il ne désire pas qu'on l'oublie. La neige fond formant des petits étangs sous les semelles intrépides sur les sentiers. Des pans de glace fondent dans les eaux de la plage. Quelques oiseaux migrateurs sont revenus de leurs périples dans les pays chauds, emplissant les matins de sérénades différentes. Les étudiants ressortent leurs plus beaux habits décontractés du printemps pour faire un pied de nez à mère Nature. Pourtant, les vents frais décident de jouer les troubles-fêtes en cette journée. Ça ne dérange pas Astrid : au contraire, elle adore ce sentiment. Le ciel au-dessus de sa tête est d'un bleu moucheté de nuages clairs : ils prennent tout leur temps pour voguer et dériver dans cette mer infinie. La Norvégienne a un doux sourire satisfait et resserre la ganse de son sac à dos sur son épaule. Une température idéale pour un rendez-vous. Ses bottines à lacets éclaboussent les flaques sous ses semelles. Elle leur fait prendre le chemin du jardin des saisons. Un des endroits qu'elle a toujours apprécié pour faire un jogging ou pour réviser quand la bibliothèque et le dôme ne lui fournissent pas la tranquillité dont elle a besoin.

Astrid a un soupir de bien-être en sentant la chaleur de l'été qui dissipe l'odeur du sel et du froid sur ses vêtements. Les rayons du soleil réchauffent sa peau. La jeune fille s'étire en fermant les yeux. Elle déboutonne son cardigan en laine noire après une pause de 2 minutes pour écouter le bruissement du vent dans les ramures. Les chants des mésanges, des hirondelles et des geais bleus résonnent entre les branches des arbres fleuris. Le parfum musqué, parfois vanillé et sucré vient lui chatouiller le nez. Des érables, des cerisiers japonais, des lilas... Des jacinthes, des muguets, d'énormes magnolias. Il y a beaucoup de plantes. Des noms d'arbustes et de fleurs qu'elle a appris à reconnaître en lisant les quelques livres de botanique de sa mère et ceux de l'école. Un soleil brûle dans le ciel sans nuage.

L'ursirre remonte la manche près de son poignet gauche : sa montre indique qu'il est 11 hrs. Elle a guère mangé ce matin : une brioche vapeur suivie d'un grand verre d'eau. Un appétit qui fluctue selon ses nervosités et son stress. Et pourquoi ce matin, un samedi, plus particulièrement ? Elle marche d'un pas lent vers le jardin du printemps. Car oui, aujourd'hui, elle a un rendez-vous particulier. Hier soir, elle a reçu un sms de la part d'Harold Haddock. Une courte conversation lui demandant de l'aider avec ses révisions de sortilèges. Elle lui a répondu qu'aujourd'hui ils pourront s'entraider et lui a donné un rencard vers 11 h 30. Cette rencontre lui donne quelques frissons dans le dos. De peur et de bonheur.

Sa relation avec lui est un brin compliquée. Elle est le soleil et il est la lune. Ce lupy et elle s'entendent relativement bien. Mais, il y a cette barrière fragile érigée entre eux. Une sorte de zone grise qui leur empêche de tout dévoiler par timidité ou par peur du ridicule. Et c'est ça qu'elle craint aujourd'hui. Soit elle va craquer comme la dernière fois où ils se sont rencontrés dans le dôme. Où elle avait finalement pris son courage pour lui avouer qu'elle se sentait responsable et si elle n'avait pas pu éviter l'amputation de sa jambe. Le lupy avait repoussé ses doutes d'un revers de la main et avec un sourire qui lui a redonné confiance. Depuis cette journée-là, la jeune fille se sentit plus légère, mais... Elle a toujours peur de dire quelque chose qui puisse terni leur confiance mutuelle. Le regard de la blondinette se fait soucieux durant quelques secondes. Ou bien... N'est-elle pas après tout réputée pour sa fougue et son franc-parler. Un vrai ours qu'il vaut mieux éviter quand elle charge à l'aveuglette.

L'ursirre relève son regard. Un ciel partiellement nuageux et ensoleillé se dresse à quelques mètres. Quelques arbres aux couleurs vivifiantes ont renfermé leurs feuilles dans des bourgeons discrets. Quelques-uns se dressent fièrement avec leurs feuillages chatoyants de rose, de vert et quelques teintes blanches. Un vrai tableau enchanteur. Une température au-dessus du 12°c, ce qui est pas si mauvais. La jeune fille ressent la chaleur qui diminue. Ce n'est pas trop chaud ni trop froid comme climat. Astrid peut apercevoir des couples qui se promènent ici et là sur les chemins de ce jardin. La blondinette redresse une mèche derrière son oreille et va s'asseoir sur un des bancs à la disposition des étudiants. Elle dépose son sac en bandoulière à ses côtés : il contient sa baguette rangée dans un étui, des feuilles, son livre de sortilèges et son carnet de notes. Quelques grignotines et des bouteilles d'eau. Pour terminer des vêtements de rechange ainsi que son portable. On n'est jamais trop prudent, pense-t-elle en sortant son cahier de notes qu'elle cale sur ses genoux. Elle le feuillette discrètement. La Norvégienne regarde sa montre : il est 11 hrs 20. Elle émit un petit hmm pensif en regardant ses fringues. Un jeans serré surmonté par une robe asymétrique grise avec un col en V et des ornements en dentelle à motif de rose. Cette pièce de vêtement dissimule une camisole blanche. Elle a un froncement de nez. Trop chic, encore une fois.

«Oh et puis zut. Tant pis, je devrais me soucier de ceci une autre fois.»

Elle lisse les plis du tissu et se concentre sur le texte devant elle en attendant que son partenaire d'études arrive.
            
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Sujet: Re: [30/03/2019] Deux norvégiens dans un parc ça donne.. un cours désastreux [pv Harold Haddock]
Lun 1 Juil - 1:25
                    

Training in peace.
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Ft Astrid Hofferson.
L'entraînement de la mauvietteDepuis son enfance Harold évitait de cumuler des lacunes, principalement pour plaire à son père ou tout simplement ne pas être perdu durant les cours. Il ne fut ainsi que logique qu’il demanda de l’aide quand ce firent sentir quelques difficultés en sortilèges. Il maîtrisait parfaitement les bases, la théorie ne possédait aucun secret pour le Lupy. Ce qui venait à lui faire défaut était la pratique, d’une certaine manière tout était dû à son manque de confiance en lui, cette pression qu’il s’apposait sur les épaules chaque jour depuis si longtemps. Si l’accident avait calmé les tensions régnantes, quinze ans d’habitude ne pouvaient être balayé d’un simple revers de main. Maintenant il s’agissait d’apprendre à se faire confiance, d’apprendre à lâcher prise, de ne plus chercher a être le meilleur ou suivre les traces paternelles. Plus facile a dire qu’à faire. Le message était envoyé, le rendez-vous pris, l’appréhension montait et il ne trouva que bien tard le sommeil.

Ses pas le menait plutôt naturellement vers le jardins aux quatre saisons, un endroit qu’il appréciait beaucoup dans cette école. Le jeune rouge pourrait y passer bien plus de temps que n’importe où ailleurs car il recelait de tout ce dont il avait besoin ; le calme. Harold avait cette nature de personne posée, aimant le peu de silence que pouvait lui apporter la nature, les bruits environnants. Si on lui posait la question, il répondrait qu’il n’y a pas de meilleur pseudo silence que celui-ci. De plus il n’y avait pas grand passage, il n’avait pas proposé ce lieu pour rien, il serait bien plus aisé pour les deux Norvégiens de s’entraîner sans faire de vague. La saison choisie fut l’été bien évidemment, bien que l’automne était celle de prédilection d’Harold. Habitué du froid, il ne pouvait déprécier un vent chaud et une brise légère, changeant complètement des tempêtes de neige qui pouvait ravager son île natale. Toutefois il n’échangerait son blizzard pour aucun autre climat. La chaleur avait tendance à le rendre quelque peu amorphe, l’empêchant de travailler convenablement. Pourtant il n’eut pas rechigné au choix fait.

Il n’aurait pu. Ce choix venait d’Astrid, il n’était personne pour la contredire. S’il devait être honnête il dirait plutôt qu’il n’en avait pas envie, ni ne l’osait. Leur relation était toujours très fragile, bien qu’il éprouva des sentiments pour elle depuis quelques années déjà. Si toutefois au début il n’avait qu’une admiration sans borne pour la jeune fille qu’elle eut été, cette force tranquille de la nature qui n’hésitait jamais, n’avait pas froid aux yeux et se battait pour ce qu’elle croyait sans jamais se laisser démonter, Harold s’était rapidement aperçu de l’évolution de ses sentiments envers la jolie blonde qui ne semblait qu’à peine le tolérer à l’époque. Conservant tout cela pour lui, il n’en fit part à personne, préférant tenter de se rapprocher d’elle sans grand succès. L’événement qui avait tout fait basculer, dans le pire comme le mieux, ce fut son accident, ce défi lancé durant lequel il n’avait pas réfléchit (pour une fois) et qu’il avait foncé, cherchant à prouvé sa valeur. Un sang-pur qui se servait à peine de la magie, un fils d’Auror qui préférait s’occuper des animaux dans le refuge. Un espèce de raté plutôt oui. Cependant quand elle avait osé avoué qu’elle s’était senti responsable de la perte de sa demi-jambe, Harold s’était retrouvé pris au dépourvu, perdu face à l’Ursirre qui avait l’air si mal. Pourtant rien n’était de sa faute, elle n’avait pas a ressentir cela, il avait été idiot de continuer malgré le blizzard, tout était de sa faute et celle de personne d’autre, ce qu’il lui avait assuré bien évidemment, espérant la calmer. Celle qu’il osait à peine appeler son amie semblait comprendre qu’elle n’aurait rien pu faire pour le sauver si ce n’était le forcer, toutefois aussi têtu qu’il était, jamais il n’aurait rebroussé chemin, quitte a trouver un moyen de leur échapper, remplir son défi et prouver qu’il n’était pas le raté qu’ils prétendaient. Tous savaient comment cela s’était terminé. Maintenant il espère que ça ira, que même si elle n’en vient jamais à lui rendre ses sentiments ils pourront rester amis malgré tout.

Il consulte l’heure sur son téléphone, il n’est pas en retard, ni réellement en avance. Astrid devait déjà l’attendre, il espérait que ce ne serait que quelques minutes. Harold dépréciait ses possibles retards, préférant toujours être en avance, souvent de simple minutes. Il avise le chat qui marche sur ses talons, conservant la même vitesse que le bipède malgré son absence d’une patte. Une bien belle ironie qui avait fini par amusé le Norvégien, après des longs mois de rééducation. Il réajuste sa veste légère en pénétrant le jardin à la recherche de sa camarade. Plusieurs mètres plus loin il peut découvrir la silhouette de la jeune femme, un sourire naît quelque peu sur ses lèvres alors qu’il la détaille rapidement, essayant de ne pas avoir un « regard étrange » comme certains semblaient le qualifier. Son ensemble lui donnait une magnifique allure, qu’elle possédait pourtant naturellement. Il s’approche sans cacher son arrivée.

- Salut Astrid ! Il pouvait sentir sa voix changer, comme chaque fois qu’il lui parlait. Des fois il aimerait savoir se contrôler. J’espère ne pas t’avoir trop fait attendre. Sa dextre vient se loger dans son cou, un signe de gêne. J’ai apporté de quoi manger un peu pour après le cours si tu veux.

Le rendez-vous étant au alentour de midi, il avait prévu le coup de faim qui surviendrait plus tard. Le Lupy pose son sac contenant tout ce dont il aurait besoin ; baguette, livres et de quoi grignoter. De bonnes révisions ne se déroulaient jamais sans ces trois éléments. Maintenant il ne restait plus qu’à commencer, tout en espérant que cela ne déraperait pas, ni ne se terminerait à l’infirmerie. Cependant, connaissant l’Ursirre il ne voulait rien promettre ou ne faire aucun plan sur la comète. Si un accident devait survenir, il surviendrait, quoi qu’il tente pour l’éviter. Cela, il l’avait appris à ses dépends.
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