En cette journée d'automne, il n'aurait jamais imaginé que quelqu'un pourrait illuminé ses journées. Evan n'a jamais eu comme priorité les filles, certes, il aimait bien les regarder, mais sans forcément se dire qu'il devait à tout prix, avoir une copine. Il préférait passer des moments avec ses amis, plus que de vouer son temps à quelqu'un qui ne l'apprécierait peut-être pas, à sa juste valeur. Même si, il n'était pas totalement fermé à l'idée de rencontrer quelqu'un par la suite, après son cursus scolaire. Mais quand il passait ses critères en revue, il remarquait par lui-même qu'il visait beaucoup trop haut pour lui.

Bref, c'était un jour comme les autres pour Evan. En retard comme tous les matins, il sortit de sa chambre et dévala les escaliers pour courir chercher à manger avant de partir à son premier cours de la journée. Ce matin, il n'avait vraiment pas envie de faire d'effort, un peu comme tous les jours, mais encore plus aujourd'hui. Il traînait sa peine dans les couloirs sans forcément vouloir se presser. En cette journée d'automne, il faisait bon, le soleil tapait et réchauffait les cœurs. Il s'arrêta quelque minute pour contempler les couleurs magnifiques à l'extérieur. Il aperçut un couple à l'extérieur en train de se conter fleurette. Cela le déprima encore plus. Il se demanda, mais pourquoi pas lui ?

Il tourna les talons et continua à marcher dans les couloirs, ralentissant encore plus l'allure. Des films passaient dans sa tête, en boucle, le jour où il pourrait ramener quelqu'un chez lui, présenter à ses parents et à ses amis. Mais ça ne sera certainement pas pour tout de suite. Il décida de se recentrer sur lui et de continuer sa longue route jusqu'à son cours.
Mais il fut extirpé de sa torpeur par une jeune fille qui passa devant lui, qui lui bouleversa l'esprit. Elle passa devant lui, il n'avait jamais vu une telle beauté. Elle l'hypnotisa, il n'arrivait plus à défaire son regard d'elle. Avec la lumière, sa chevelure blanche l'éblouissait, comme si un ange était descendu du ciel. Il devait faire le premier pas, il n'avait pas le choix. Il réussit à bégayer deux mots :

"Excuse-moi"