ONI
« Montée sur un coursier des plus fougueux, elle chevauchait aux lieux les plus dangereux et, armée, elle aurait affronté tout ennemi, eût-il été démon ou dieu. Un soldat pareil valait une troupe de mille hommes. »
平家物語 ― Le Dit des Heike.
平家物語 ― Le Dit des Heike.
Jouée par Aife.
Ursirre❁16 ans❁Sang-pur❁6ème année❁Voyante
PSYCHÉ
Rigueur ❁ Discrétion ❁ Honneur ❁ Rigidité ❁ Solennité ❁ Ambition ❁ Vaillance ❁ Intransigeance ❁ Bienséance ❁ Hardiesse ❁ Introversion ❁ Prestige ❁ Loyauté ❁ Protection ❁ Témérité ❁ Sérénité ❁ Respect ❁ Raffinement ❁ Bienveillance ❁ DévouementHISTOIRE
Descendante d'une lignée de daimyos, jadis seigneurs féodaux et nobles meneurs de guerriers, Yûna naît au sein du clan Hoshino dont les membres, de fiers sorciers au sang inaltéré, priorisent les codes du bushido et la protection des petites gens. Sa naissance, survenue un an après celle de son frère aîné, suscite aussitôt le désarroi de son père : il s’avère qu’elle est une fille et, de ce fait, peu propice à la succession. Son destin est à ses yeux tout tracé : le garçonnet deviendra un mage accompli, et sa sœur le meilleur parti que la famille ait à offrir.Hideyoshi, le patriarche, se jure qu’il fera de son unique fils un homme respectable, ainsi qu’un sorcier prodigieux, exempt du moindre travers. Cet ancien Auror renommé, privé de l’usage du bras avec lequel il manipulait autrefois sa baguette, ne jure plus que par lui ; Toshiaki, dès son plus jeune âge, est alors formaté aux rudiments de la magie et à ses théories.
Yûna évolue dans une maison vaste qui ne renferme en son sein que froideur et pression familiale. Formée pour être une dame délicate, elle s’intéresse aux chroniques littéraires ainsi qu’aux récits que lui content les ouvrages de leur bibliothèque, en parallèle de la danse et des pratiques raffinées, tels que l’ikebana ou la cérémonie du thé. Son éducation, bien que sévère, est toutefois plus souple que celle qu’endure son adelphe. Toshiaki, succombant au poids des exigences paternelles, se renferme sur lui-même et rejette sa sœur malgré les tentatives de cette dernière de créer un lien fraternel en sa compagnie.
La jeune fille trouve vite du réconfort en la personne d’Hisako, une jeune servante native des champs qui endossera bien vite, à ses yeux, le rôle d’une précieuse grande sœur avec laquelle elle peut être elle-même. Ses qualités et ses nobles valeurs auront tôt fait d’inspirer la demoiselle : la bonté d’âme de la gouvernante, sa gentillesse profonde et sa compassion l’inspirent, et elle espère, sans jamais l’avouer, devenir comme elle lorsqu’elle sera plus âgée.
Bien qu’initialement destinés à rejoindre les bancs de Mahoutokoro, le déroulement de la cérémonie familiale de remise de baguettes, survenue alors qu’ils ne sont encore que des enfants, se veut désastreuse. Si Yûna parvient à invoquer un shikigami et à le soumettre durant un bref instant, révélant à l’assemblée son talent inné pour l’onmyōdō, l’exercice se veut plus éprouvant encore pour son frère. Nulle étincelle ne point à l’extrémité de son catalyseur et, en dépit de toutes les tentatives et incantations nées de sa bonne volonté, il ne rencontre qu’un échec cuisant.
Déclaré comme étant cracmol devant tous, le jeune homme, humilié publiquement par sa famille, dénigré et injurié de toutes les façons que l’on peut s’imaginer, est exclu de la cérémonie. Empressé par les reproches qui lui sont faits au sujet du caractère indigne et déshonorant de ce garçon jusqu’alors promis à un si grand avenir, Hideyoshi décrète devant tous que Yûna, qu’il avait pourtant négligée jusqu’à ce jour, le remplacera.
Au cours d’une échauffourée entre père et fils, le chef de clan fait d’Hisako son bouclier et la jeune femme se retrouve grièvement blessée à l’œil. Congédiée et envoyée à l’hospice, Yûna n’aura plus jamais de ses nouvelles. Oublié est le projet de la faire entrer dans la prestigieuse école de Mahoutokoro ; elle consacrera ses dernières années infantiles à l’étude intensive de disciplines magiques avant d’être envoyée à l’autre bout du monde. Elle rejoindra les rangs d’Ilukaan, placée sous la protection de l’Ours.
Il ne lui reste plus qu'à honorer le nom de son clan, et redonner à leur blason sa gloire d'antan ; ainsi son honorable père avait-il parlé.
DÉTAILS
NOM COMPLET : HOSHINO Yûna 『星野優菜』ÄGE : 16 ans
ANNIVERSAIRE : 22 septembre
TAILLE : 1m65
POIDS : 56 kg
LIEU DE NAISSANCE : Demeure des Hoshino, village sorcier dissimulé au sein du Mont Takao (Hachiôji)
ASCENDANCE : Sang-Pur
PATRONUS :Chat calico. Sa robe étant à elle-seule une ode à la chance, au bonheur et à l’éloignement des esprits de mauvais augure, l’animal se veut, selon la croyance nippone, symbole de bonne fortune. Aussi était-il grandement apprécié des nautoniers et autres marins, car sa présence durant un voyage permettait d’assurer le bon déroulement de leur navigation sur les eaux. Il est également associé à l’atmosphère paisible des foyers.
ODEURS DE L'AMORTENTIA : 01. Une combinaison odorante lui évoquant la fraîcheur acidulée de plusieurs agrumes, l’une de ses collations favorites. 02. Une senteur âcre et métallique lui rappelant l’acier d’un authentique naginata. 03. Un arôme opulent dont les notes, familières, lui font penser aux pivoines.
BAGUETTE : Bois Les baguettes confectionnées en sakaki sont réputées pour produire les charmes et les sorts de protection et de purification les plus puissants. Elles ont une faible affinité avec la métamorphose et les maléfices, et sont totalement incompatibles avec la magie noire. Les baguettes faites de sakaki n'ont pas plus de valeur que de simples bâtons de bois entre les mains de ceux qui ont des intentions malveillantes. Elles recherchent des propriétaires inébranlables, capables d'endurer n'importe quelle épreuve, de les dépasser et d'apprendre de leur expérience, bien que leurs convictions soient si fortes qu'ils puissent les suivre aveuglément sans penser de prime abord à se remettre en question. Composant Elle renferme en son cœur un crin d’Okesa neko, un yokai félin. Sa légende narre le récit d'un mystérieux chat à la robe calico se liant d'amitié avec une vieille femme après qu'elle l'ait pris sous son aile. Le jour où la doyenne, esseulée et désargentée, se morfond de l'éloignement de ses chats dû aux difficultés rencontrées pour parvenir à ses besoins et aux leurs, le chat calico, reconnaissant de l'amour qu'on lui a donné, adopte les traits d'une séduisante jeune femme aux talents artistiques inégalés, nommée Okesa. Ses prestations musicales et son don enchanteur au shamisen permettent alors de rembourser plus que de raison sa bienfaitrice, à tel point que celle-ci peut désormais vivre heureuse, et encore longtemps. Précisions Malgré son allure élégante, elle n'en demeure pas moins curieusement inflexible. Un petit grelot, pareil aux clochettes suzu utilisées dans les rites shinto, décore le catalyseur.
SIGNES DISTINCTIFS : Un large ruban rouge, agencé comme un nœud, adorne en permanence l’arrière de sa tête. ❁ Un grain de beauté séjourne sous les contrebas gauches de ses lèvres. ❁ Sa bouche est rehaussée d’un pigment vermeil, appliqué par le biais de komachi-beni.
LIENS
01.Beaucoup ne voyaient en elle qu’une façade distante et porteuse d’une flagrante austérité. Pour beaucoup, réussir l’exploit de la percer à jour était une expérience qui relevait du miracle. Ceux qui peinaient à lire dans les orbes forestiers qui lui faisaient lieu d’yeux étaient hélas encore si nombreux… 02.L’on dit parfois que plus froides sont les mains, plus le cœur se révèle chaleureux. Tapis dans l’ombre de ses augustes et intimidantes expressions, ses sentiments à l’égard de son prochain n’avaient rien de malveillant. Derrière ce strict décorum qu’elle laissait entrevoir, Yûna s’émouvait silencieusement des attentions amicales que l’on pouvait lui témoigner. 03.Outragez l’honneur d’une personne à laquelle elle tenait comme à la prunelle de ses yeux et vous vous exposeriez au feu de ses damnations. Dès lors que toute estime pour un individu l’avait quittée, il lui devenait difficile de faire marche arrière. 04.... etc. Je reste bien entendu disponible pour discuter si une idée de lien vous vient !