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The moon is beautiful, isn't it? ☾ | Shinobu Kochô [Terminée] | | | Sujet: The moon is beautiful, isn't it? ☾ | Shinobu Kochô [Terminée] Ven 26 Fév 2021 - 2:27 Shinobu Kochô
Demon Slayer | | Identité | ✿ Kochô ✿ Shinobu ✿ 21 ans ✿ Japonaise ✿ Japonais et anglais ✿ Elle est née le 24 février 2002 au sein d'un bourg sorcier à Takinogawa (Tokyo). ✿ Ses yeux paraissent obscurs - quoique sous certains angles et lorsque les lueurs solaires ou lunaires le permettent, il n'est pas impossible de croire y discerner de curieux reflets violines. Ses cheveux sont tout aussi sombres que ses iris. L'extrémité de ses mèches est colorée d'une légère nuance violacée. ✿ Son gabarit est modique : Shinobu mesure et mesurera à jamais 1m51, et pèse 37 kilogrammes.
| Who am I...? Shinobu est une sorcière sang-mêlée appartenant à la maison Strixyst et en onzième année. Elle suit le cursus de potions approfondies. Elle ne possède aucun don, outre celui de te mettre des papillons dans le ventre. Elle n'occupe aucun poste au sein du Conseil ou au Quidditch.
Sa baguette est confectionnée en bois de glycine, dans lequel circule du poison de glycine du Mont Fujikasane, une plante magique à l'allure luminescente qui, dit-on, éloignerait les créatures magiques nuisibles. Elle atteint une longueur de 17 centimètres, et est dotée d’une finesse et d'une élégance remarquables ainsi que d'une allure pour le moins fragile. Son animal de compagnie est un poisson rouge ryukin répondant au nom de Fugu.
Son patronus se matérialise sous la forme d’un papillon parantica sita. L'odeur de son Amortentia est composée de fragrance subtile de la glycine, de l’arôme vaporeux du thé sencha et la troisième, qui lui rappelait jadis l'air frais d'une forêt à la nuit tombée, lui évoque désormais celle d'un feu de bois réconfortant, saupoudré de subtiles notes d'épices. Son reflet dans le miroir du Riséd se révèle être une illusion paisible d’elle-même et de ses sœurs, alanguies à l’ombre d’un arbre florissant. Son Épouvantard prend la forme du corps agonisant de sa sœur aînée, qu’elle se voit contrainte de maintenir entre ses bras. Des effluves âcres de sang lui montent aux narines et viennent lui tourmenter les sens.
Sa cadette Kanao étudie elle aussi à Ilukaan. Sa matière favorite est la préparation de potions et la matière qu'elle aime le moins est l’alchimie. Elle est, en soi, loin d’avoir cette matière en horreur, mais c’est sûrement celle avec laquelle elle n’entretient pas de réelle affinité. Derrière l'écran Pseudo & pronoms : Aife - ElleSouhaites-tu être parrainé·e ? NonAvatar : Kochô ShinobuCode du règlement : [MP au staff]Comment as-tu trouvé le forum ? Je l’ai vu naître en direct liveUn petit mot ? ATTENTION si vous vous risquez à lire l'histoire; mon adaptation présente un contenu susceptible de vous spoiler un aspect du personnage que l'on découvre dans la première saison de l'anime. headcanons Jamais, ô grand jamais, elle n'est vue sans l'ornement à l'effigie d'un papillon qui décore sa chevelure. Un sort appliqué sur l'objet fait en sorte que les ailes de l'insecte bougent doucement à longueur de temps ❀ Shinobu est connue pour avoir d'excellents résultats scolaires. En dépit de sa réputation d'élève modèle, d'étranges rumeurs circuleraient à propos de ses mystérieuses concoctions qu'elle dit créer dans le cadre de ses recherches pour sa carrière de potionniste. Une minorité d'élèves à Ilukaan lui a offert le doux surnom de "Princesse Poison". ❀ Threatening aura ❀ Parlant d'insectes, pour une raison méconnue, elle semble inexorablement les attirer ❀ Certains racontars de couloir prétendent qu'elle n'apprécie ni les chiens, ni les chats et ... tout autre petit animal pourvu d'une fourrure. Les canins en particulier, aussi petits et mignons soient-ils, la font se crisper ❀ Mom friend ❀ Elle a un attrait pour les histoires impliquant des fantômes ❀ Elle ne cille d'ailleurs pas vraiment lorsqu'elle tombe sur ceux du campus. Au contraire ... Shinobu ne les craint pas; ce sont plutôt eux qui craignent Shinobu ❀ Elle aime manger du tsukudani de gingembre : une petite portion de condiments mijotés dans de la sauce soja et du mirin ❀ En japonais, son prénom (しのぶ) évoque l'endurance, la résistance ou la persévérance. Trois termes qui sont pour le moins révélateurs de sa résilience au gré des années. Son nom de famille, lui (こ蝶) signifie "papillon". ❀ Elle est familière à l'art de manier l'épée et plus particulièrement à celui de l'escrime ❀ La façon qu'elle a de regarder autrui donne parfois l'étrange sensation aux gens qu'ils sont observés par des yeux à facettes - l'appellation donnée aux yeux de certains insectes. Je vous ai dit qu'elle aimait les insectes ? ❀ Elle est la libératrice d'un certain parfum floral qui n'est pas sans rappeler l'odeur de la glycine ❀ Elle descend d'une lignée d'apothicaires sorciers de l'ère Taishō ❀ Bienveillante ou non, vous n'êtes jamais à l'abri de ses sermons si elle a vent d'une de vos bêtises ❀ Shinobu met énormément de cœur à l'ouvrage lorsqu'elle confectionne ses baumes, onguents, cataplasmes et autres sérums, et n'hésite pas à les partager à ses camarades en cas de blessure et autres maux ❀ Lorsqu'elle fait usage d'un sortilège de téléportation tel que le translpanage, elle se volatilise dans un essaim de papillons illusoires. Une sonorité mutine et fine de clochette accompagne ce procédé ❀ Ses remarques sont parfois si honnêtes qu'elles peuvent paraître cinglantes ... ❀ ... ce qui tranche étonnamment avec son intonation très douce ❀ Sa grande sœur est son véritable modèle ❀ Un majestueux cerisier orne le jardin du Domaine des papillons. Nommé Hisshô (必勝, "Victoire assurée"), il fut planté par un talentueux sorcier botaniste jadis connu par la famille Kochô. Depuis le décès de Kanae, il semblerait que ses fleurs durent plus longtemps, et émerveillent par leur éclat. D'aucuns disent qu'il aurait absorbé l'âme de la défunte. ❀ Elle aime à écouter les mélodies produites par un koto, et pour cause : son adelphe en jouait autrefois, et à merveille ❀ Elle dispose de vastes connaissances vis-à-vis des potions du monde magique et présente d'importantes aptitudes à confectionner des médications et des antidotes ❀ Bien qu'agile et particulièrement rapide lors des confrontations magiques, ses sortilèges offensifs manquent indéniablement de puissance. En ce sens, elle a tendance à miser sur la diversion, sur d'adroites feintes et autres méthodes pour remporter un quelconque duel. Cette technique atypique en fait une duelliste à la puissance certes drastiquement amoindrie, mais aux sortilèges précis et effrénés tant elle s'assure de prendre son adversaire par surprise à chaque confrontation ❀"Ara ara~... !" ❀ Il arrive parfois qu'elle se sente prise de vertiges lorsqu'elle doit quitter son lit le matin : les affres d'une pression sanguine basse. Ses réveils sont donc méthodiquement lents, et souvent suivis d'une tasse de thé vert ❀ Elle appuie sur les cordes sensibles pour vous motiver lorsque votre moral est au plus bas, et a parfois recours à des méthodes de psychologie inversée. ❀ Elle fait montre d'un sens affûté de la pédagogie, et se révèle à l'aise lorsqu'il s'agit d'enseigner quelque chose à quelqu'un ❀ Bien qu'elle soit éternellement souriante et qu'elle maintienne malgré elle cet aspect imperturbable, les plus sensibles et empathiques peuvent sentir une certaine frustration sibylline chez Shinobu ❀ Même si elle ne le montre pas, elle a la rancune tenace et l'esprit assez vindicatif ❀ Elle travaille dur. Très dur même, et a tendance à se surmener ❀ Dans les instants les plus rocambolesques, elle a tendance à garder son sang-froid et à s'attarder sur d'autres éléments et à les commenter, du genre : "les étoiles sont belles ce soir, n'est-ce pas ?" ❀ Elle est d'un naturel noctambule et aime à contempler la lune, qu'elle trouve magnifique ❀ Elle scelle ses engagements par le biais d'une promesse du petit doigt ❀ Sa couleur favorite est le violet ❀ Sans l'avouer ouvertement, elle peine malgré elle à faire preuve de clémence envers les moldus - en dépit de toute la bonne volonté du monde - et est en vérité assez antipathique à leur encontre ❀ L'Occlumancie l'intéresse. ❀ La proximité ne la dérange pas outre mesure et entrer en contact avec autrui n'est pas une épreuve pour elle. Espiègle, elle est du genre à poker quelqu'un de silencieux en prétextant qu'il s'agit là d'un moyen efficace pour se lier aux autres. Sa victime favorite pour ce genre de chose est Giyu Tomioka. ❀ ... Sa victime favorite est Giyu Tomioka, tout court. ❀ Oublieuse quant aux relations sentimentales, l'une de ses plus proches amies, Mitsuri, lui avait un jour demandé des conseils en amour. Les réponses de Shinobu furent bancales et ressemblaient davantage à une thèse médicale qu'à de véritables conseils amoureux : elle lui conseillait ainsi de veiller à sa pression sanguine, aux réactions du cerveau ou à son rythme cardiaque. ❀ Elle dispose d'un carnet où elle rédige avec assiduité quelques écrits théoriques sur la confection de potions et de remèdes. Le recoin qu'elle occupe au sein de son dortoir n'est pas sans rappeler celui d'une chercheuse : fioles de titrage et microscope gisent dans son placard et ses ouvrages personnels sont régulièrement consultés pour mener à bien ses recherches universitaires ❀ Elle s'occupe d'un petit poisson rouge qu'elle a nommé Fugu. Elle veut qu'il grandisse en bonne santé, et qu'il soit plein de vie. ❀ Sa pierre de maison est portée en broche, laquelle évoque une forme de libellule ❀ Bien qu'elle se refuse à l'admettre, elle était autrefois assez tête en l'air. Les noms qu'elle avait proposés pour nommer Kanao lors de son adoption étaient par exemple particulièrement étranges : Suzume ("moineau"), Hakobe ("mouron"), Kamasu ("barracuda"), Tanago ("amer") et Tobiko ("œufs de poisson volant"), ce qui n'a pas manqué d'abasourdir leur grande sœur. ❀ Elle apparaît auprès de vous lorsque vous vous y attendez probablement le moins. «Well, I’m sorry. You haven’t even realized that people don’t like you, then?» « Elle danse comme un papillon ... » La main postée aux abords de ses lèvres souriantes, comme on le ferait pour céder à son intonation plus d'ampleur, son timbre de voix se révéla pourtant être le plus doucereux qui soit.
"Hé oh ? Est-ce que tu m'entends ?", interrogea-t-elle auprès de la silhouette d'un jeune sorcier, le buste faiblement penché vers lui tandis que celui-ci s'était alangui sur l'un des sofas du dôme, si cher au cœur des écoliers d'Ilukaan lors de leurs moments de liberté.
Aussitôt il s'était redressé, pris d'assaut par la simple surprise de la voir ainsi apparaître au-dessus de lui. ☾ Aussi modique son allure était-elle, laisser son regard s'aventurer au-delà de la silhouette de Shinobu paraissait être une tâche quelque peu ardue. Dépassée par bien des élèves de l'académie de magie, et sans aucun doute détentrice d'une apparence qui laisserait à supposer qu'on ne décèlerait en elle pas la moindre once de robustesse, sa piètre taille aurait presque fait peine à voir ... "Eh bien, eh bien ~ ! Il serait cocasse de piquer un somme ici et maintenant, ne penses-tu pas ? Il fait déjà nuit. La lune est si haute dans le ciel qu'elle te crierait presque de rejoindre ton dortoir !"
Le poitrail de l'ancien somnoleur s'était à son tour assujetti à un redressement des plus prompts. Elle observa son mouvement et, désormais tout à fait droite, s'affaira à lever les yeux vers lui tandis qu'il quittait ce divan si accueillant pour toute âme nonchalante. La petitesse de son gabarit allait de pair avec sa finesse, et sa maigreur était telle qu'on lui devinait une constitution des plus faiblardes. Vous pourriez l'élever au-delà du sol en saisissant les arrières de l'encolure de son uniforme qu'il n'en résulterait qu'un mince bruissement de ses tissus pour tout fracas : sa légèreté n'avait pour rivaliser que le poids subtil d'une plume, à dire vrai. La contemplation de ses contours n'évoquerait à personne la moindre saillance d'un muscle : il fallait lui reconnaître toutefois des hanches subtilement larges, ainsi qu'une taille haute et ténue, à l'instar des pourtours d'un vase japonais de la plus belle faïence. Cette morphologie malingre et chétive l'astreignait, au premier abord, à réprimer le désir de déconcerter quiconque poserait un regard sur elle. Force était d'avouer qu'elle semblait en imposer peu. Pour autant, elle érigeait l'exploit d'inspirer à autrui une prestance certaine; et si sa stature donnait l'indéniable impression d'être en tout point mignarde, s'imposer à l'égard du monde qui l'entourait lui était une tâche plutôt aisée. Certes fluette, elle était toutefois une jeune femme singulière - aussi bien dans la façon qu'elle avait de se mouvoir que dans les subtilités de ses traits. Elle détenait une présence qu'il était complexe d'ignorer. Cette potionniste venait à combler ses lacunes en force en parachevant une démarche gracile : son mouvement était feutré, et particulièrement raffiné. L'on aurait pu l'assimiler à un papillon désireux à l'idée de s'envoler vers les cieux à chaque nouveau pas qu'elle aurait souri avec gratitude, ravie d'être associée à un être aussi charmant. Sans doute était-ce cette fragilité apparente qui, une fois ralliée à la délicatesse de ses mouvements, la faisait passer pour telle. Les particularités qu'on discernait dans l'observation de son visage lui conféraient un regain de douceur curieuse. Son faciès opalin pouvait paraître doux pour qui se plaisait à l'analyser, et la carnation lactescente qui lui faisait lieu d'épiderme renvoyait ces quelques aspects diaphanes. Les faisceaux solaires parvenaient à l'atteindre sans lui brunir la peau et, d'autre part, la finesse qui se dégageait de ses traits faisait écho à celle que manifestait sa si modeste carrure. Depuis quand était-elle apparue dans son périmètre ? Une chose était certaine : il avait la ferme conviction de ne pas l'avoir vue avant son arrivée dans la pièce communautaire. Et, pire encore, il ne faisait que somnoler : comment était-il possible de ne pas saisir le bruit de son approche à son égard, aussi discret soit-il ? Son portrait était fait de galbes et de tracés tout aussi légers; et les puits énigmatiques qu'étaient ses iris avaient fait plus d'une fois montre de leur étrangeté. Bien des gens se seraient accordés à dire qu'observer Shinobu droit dans les mirettes revenait à contempler le regard d'un être insectoïde - sans doute étaient-ce les caprices météorologiques et leurs variations lumineuses qui parvenaient à entretenir le mystère de ses prunelles sombres. Quoi qu'il en soit, ils demeuraient les mêmes sous toutes les lumières : à la clarté du soleil tout comme sous la lueur pâle venue des astres, ils étaient enclins à offrir la forte et perturbante impression d'être porteurs d'entrelacs de stries qui n'étaient pas sans évoquer les yeux composés de certains insectes aussi moldus que magiques. Obscurs, ils n'en demeuraient pas moins traversés de reflets couleur violine - lesquels venaient mettre en exergue leur si troublant aspect, à tel point qu'on pourrait les croire dépossédés de la moindre courbe d'une pupille. Les sourcils affinés qui les surplombait, rarement froncé sous le joug du mécontentement, lui octroyaient un air serein et énigmatique qu'il était complexe de déchiffrer pour qui s'y attardait. Cette œillade attisait la curiosité tout comme les préoccupations les plus légitimes. Sentir en soi la sensation déroutante d'être observé par des yeux pareils à ceux d'une libellule pouvait s'avérer fort désagréable, après tout ... "Je suis navrée ! T'aurais-je perturbé dans ton début de sommeil ? C'est fâcheux ...", dit-elle en portant la pulpe de ses doigts à ses lèvres pour les couvrir dans une gestuelle interdite. Toujours est-il que son sourire impavide ne s'était aucunement évaporé. Mieux - ou pire encore, elle avait enjoint ses paumes à se rencontrer tandis que, pris par la confusion, l'instinct de l'élève lui souffla qu'il était sans doute préférable pour lui de s'éclipser. Ses lippes ornementées d'une touche rosâtre accompagnaient ses prises de parole par le biais de l'esquisse de sourires aussi francs que factices. Contempler uniquement ses risettes aimables et ses prunelles absconses ne suffirait probablement pas à se faire une idée de son véritable tempérament. Les élans de coquetterie qui l'incitaient à colorer ses lèvres la poussaient également à élaborer une coiffure qui lui était devenue caractéristique : Shinobu avait développé cette coutume de réunir sa chevelure derrière sa tête, et la noirceur des brins des mèches qui encadraient sa figure pâle se laissait rehausser par une pigmentation curieusement améthyste à leurs extrémités. Nul n'a jamais su si cette colorimétrie était due à une quelconque manifestation de magie pour le moins originale, ou s'il s'agissait d'une simple teinture. Sa crinière ondoyante, ordinairement mi-longue, se laissait sceller par l'apposition d'un ornement à l'effigie d'un papillon qui, ailes déployées, renvoyait une palette de couleurs mirobolantes et irisées. Cet accessoire aux reflets aussi miroitants qu'iridescents, dont elle ne se délestait jamais, était animé par un enchantement qui l'invitait à battre des ailes avec lenteur. Une intervention purement illusoire - bien qu'enchanteresse, pour quiconque y était sensible. Il était rare de la voir autrement vêtue qu'avec l'uniforme féminin de sa maison; et si elle favorisait le port des jupons de la période estivale, elle aimait à porter sur ses épaules le tissu constellé de la cape d'été, et laisser ses pans s'animer autour d'elle au gré de ses déplacements. Sa rigueur et sa méticulosité lui intimaient de sceller correctement le col de sa chemise, et de porter l'habit de sa demeure académique de la façon la plus juste qui soit. D'autre part, elle portait sur les abords gauches de sa poitrine une petite broche dont la forme évoquait la morphologie élancée d'une libellule, et dont les détails révélaient l'ajustement de sa fidèle améthyste. Délestée de cet accoutrement lors de ses heures libres, elle appréciait tout particulièrement se vêtir de jupes, chemisiers, et autres atours pour le moins sophistiqués. Toujours est-il que son vêtement favori demeurait son fidèle haori, qui couvrait ses épaules jusqu'au-dessus de ses genoux une fois porté. Serait-ce seulement nécessaire d'expliciter quel animal ailé les nervures qu'arborait son habit ainsi que son dégradé de couleurs étaient-ils voués à imiter ? Ses larges manches savaient se faire aériennes lors des passages de Shinobu; de même qu'il était possible, pour quiconque avait l'odorat fin, de capturer les fragrances florales qui exhalaient de ses contours. Les connaisseurs auraient pu y reconnaître sans mal aucun des effluves enivrants pareils à ceux des fleurs de glycine. "Oh, tu es encore dans ta torpeur ? Tu ferais mieux de rejoindre ton lit le plus vite possible pour poursuivre tes rêves ! Veiller tard est mauvais pour la santé, après tout ~ ! Prends soin de toi." En se contentant d'une inclinaison du chef polie, l'écolier avait détourné les talons. Cette femme si petite et si menue lui avait fait l'affront de l'extirper de son sommeil d'une façon des plus excentriques sans lui prouver l'ombre d'une volonté malveillante - à tel point qu'il ne sut réellement comment réagir. Il abandonna toute idée de lui jeter un regard par-dessus son épaule et, d'une cadence hâtive, quitta le dôme sans remarquer un seul instant qu'elle tirait profit du vitrage de la salle sphérique pour contempler la voûte céleste. Le sourire qui avait animé ses traits s'amenuisa, se faisant plus songeur lorsqu'elle posa enfin ses yeux sur l'environnement luminescent qu'offrait la lune au campus. Si Shinobu ne payait pas de mine au premier regard, la présence qu'elle dégageait et les particularités déconcertantes de sa physionomie en faisaient une jeune femme parfois désarçonnante : fugace et insaisissable, il émanait d'elle une ambiance imprécise et abstruse qui empêchait bien souvent ses collègues de la sonder comme ils auraient apprécié le faire. A peine entreprenait-on de s'attarder sur les mystères qui se dissimulaient derrière son éternelle risette désinvolte qu'elle papillonnait ailleurs, éphémère et évanescente. ☾ ☾ Si les yeux constituaient le miroir de l'âme, il n'était pas imprudent de penser que l'attitude que Shinobu renvoyait au monde rendait la lecture de ses ressentis particulièrement opaque. Deviner les émotions qui se bousculaient dans son esprit était une épreuve particulièrement difficile - si bien qu'il ne lui était pas impossible, hélas, d'inspirer un certain malaise aux interlocuteurs qui croisaient son chemin. Hermétique au possible concernant sa véritable psyché, laquelle était méticuleusement dissimulée derrière une mascarade rudement menée de détente et de sang-froid permanents, elle était une jeune femme connue pour son tempérament aux allures décontractées. Flegmatique face aux pires embuches, elle arborait envers et contre tout ce sourire quiet qui lui crayonnait les lèvres à tel point qu'on aurait pu la croire extirpée d'un tout autre univers. Tout en manifestant une conduite atypique, elle éveillait les énigmes et les interrogations quant à ce si serein caractère et il n'avait jamais été aisé, pour qui que ce soit, de mettre en lumière les pensées authentiques qui s'osaient à traverser les songes de cette potionniste en devenir. Sous l'ombre de ses risettes illusoires sommeillaient des émotions refoulées, bannies par celle qui en était l'autrice afin de mener à bien son avenir et celui de ceux qui l'entouraient. Ce sempiternel air décontracté, jadis simple prétention pour ne pas inspirer la moindre défaillance, lui était devenu un simulacre à force d'être utilisé. Prônant la réserve et peu disposée à parler d'elle-même, elle était une jeune sorcière aux tendances souvent introverties; et si un émoi quel qu'il soit lui gouvernait le cœur ou la raison, elle jugeait bon de le taire et s'abstenait d'en faire part à son prochain pour ainsi éviter de lui inspirer du souci. Il arrivait qu'elle se révèle quelque peu obstinée : très souvent disposée à considérer qu'elle était la seule à pouvoir dissiper les fardeaux inavoués qui pesaient sur ses si petites épaules, la puînée Kochô ne demandait que très rarement l'assistance de ses camarades les plus altruistes lorsqu'un problème la concernait - elle, ou ses capacités. Ses lacunes en puissance magique lui faisaient terriblement défaut, et les aspérités de sa véritable personnalité, dissimulées derrière ce visage souriant et dont on ne saurait discerner la pure facticité, la hantaient. De temps à autres révélatrice d'un tempérament des plus calculateurs, quitte à user des stratagèmes qu'emploierait la manipulatrice la plus vile pour obtenir ce qu'elle désirait (et s'épargner quelque effort insignifiant en poussant une âme crédule à réaliser la besogne à sa place pour en tirer des bénéfices), cette empoisonneuse affichait la plus charmante risette lorsqu'elle cherchait à amadouer autrui, et parlait d'une voix à la douceur équivalente à celle des dernières vibrations d'une harpe pour faire succomber les défenses de ses victimes. Toutes les ruses étaient bonnes pour parvenir à ses fins. Volonté quelque peu hypocrite qu'était celle de prétendre une légèreté d'esprit contre vents et marées - toujours est-il qu'il s'agissait d'un moyen comme un autre de préserver autrui des doutes et des craintes susceptibles de croître au sein de son être et de s'en protéger elle-même. Osons dire que cette tranquillité apparente irait jusqu'à concourir avec les âmes les plus imperturbables de l'établissement; jamais elle n'avait laissé le potentiel indice sur une possible anxiété en raison d'un examen ou de celle d'un danger quelconque planant sur Ilukaan. Ses élans inflexibles n'étaient pas sans lui conférer une réputation quelque peu nébuleuse : regardante et soucieuse envers ceux pour qui elle avait une estime profonde, il ne lui était pas rare de surprendre les individus qui lui étaient proches. Autant dire qu'elle avait une manière bien singulière d'échanger avec ses semblables. Taquines et parfois venimeuses étaient ses remarques : Shinobu détenait un don curieux pour encourager autrui à se dépasser et à les réveiller d'une quelconque torpeur pessimiste, toujours avec tact et délicatesse. Rarement mutique, elle n'appréciait que peu les conversations où elle était l'unique locutrice; de même qu'elle ne semblait pas particulièrement développer d'affection à l'égard des agelastes. Elle aimait à faire tourner les autres en bourrique et à se faire un brin tourmenteuse. Rien ne l'aurait empêchée d'appuyer à maintes reprises l'extrémité de son index à l'encontre du bras d'un homologue peu désireux à l'idée de lui parler, et ce juste dans l'unique espoir de l'irriter au point de mettre ses nerfs à rude épreuve jusqu'à ce qu'il lui rétorque enfin. Sournoise, avez-vous dit ? L'attrait qu'elle avait pour le raffinement soulignait son goût pour la bienséance. Polie, elle s'exprimait avec douceur et mettait un point d'honneur à respecter les conventions susceptibles de la lier à ses pairs. De même qu'elle faisait preuve d'une certaine rigueur quant aux us et coutumes ainsi qu'au règlement de l'école de sorcellerie au sein de laquelle elle étudiait, et prouvait une certaine méticulosité quant à ses apprentissages. Elle avait d'autre part le mensonge en horreur, et si par malheur elle constatait qu'on lui soumettait une fabulation, Shinobu ne voyait aucun inconvénient à quémander au dupeur des détails sur sa supercherie ... avant de brusquement annoncer, avec son habituelle mimique détendue, qu'il était inutile de lui mentir et qu'elle connaissait la vérité. D'aucuns diraient qu'elle savait se faire intimidante. Si son sourire paraissait parfois si indéchiffrable, la gentillesse et la bienveillance qui étoffaient ses relations avec ses acolytes étaient authentiques. Peu avare en conseils et attentive au bien-être de ses plus proches camarades, elle savait parfois faire preuve d'une certaine rigidité d'esprit et d'une position parfois moralisatrice. Sa prévoyance lui valait d'être indulgente auprès de ceux qu'elle protégeait de son aile, et tout en se faisant compatissante à leur égard, Shinobu appréciait prendre soin de ses cadets. L'idée d'être associée à une figure sororale voire maternelle ne semblait pas la déranger outre mesure. Qui, ne serait-ce qu'un seul instant, aurait pu se faire une idée de la frustration profonde qui brasillait au sein de son enveloppe de chair et de sang, et qui bouillonnait sous cet apaisement feint ? En son for intérieur, son ire ne demandait qu'à voler en éclats. Il fut un temps où tous ses regards s'étaient tournés vers la sécurité de sa grande sœur Kanae, pour qui elle avait toujours eu la plus tendre des affections. Une colère lui tenaillait le cœur depuis sa disparition, et son courroux lui avait envenimé l'esprit. Shinobu en était devenue vindicative. Jamais elle n'avait pu ôter de sa mémoire ceux qu'elle jugeait responsables d'avoir porté atteinte à la vie de sa semblable, tout comme il lui était impossible de se délester de la rancune amère qui la tourmentait depuis lors. Pour ainsi entretenir continuellement le souvenir de Kanae, Shinobu avait entrepris de déployer tous les efforts du monde pour arborer son comportement : aussi avait-elle pris la décision symbolique de couvrir ses frêles épaules du vêtement autrefois porté par son aînée lorsqu'elle pouvait s'en parer; de même qu'elle s'était jurée de ne jamais laisser s'amenuiser ce sourire délicat qu'elle lui disait affectionner. Elle parait désormais ses lèvres d'une subtile couleur, et exprimait presque les mêmes expressions jadis employées par la plus âgée de la sororie Kochô. C'était là sa manière de commémorer son image, et de prendre les rênes du rêve qu'elle lui avait autrefois confié. Sans doute était-ce là la raison pour laquelle son patronus arborait la forme d'un papillon. Créature annonciatrice de changement qui, sur le champ spirituel, n'était pas sans évoquer la transformation caractérielle de la jeune sorcière, ainsi que l'ouverture de sa chrysalide, la préparant à une si radicale métamorphose. " Eh bien, eh bien ... ~ !", énonçait dorénavant Shinobu avec autant de délicatesse que de légèreté. Elle n'avait pas toujours été ainsi : jadis âpre, hargneuse et fermée d'esprit du temps où elle était encore une jeune fille, Kanae était devenue pour elle un véritable modèle à suivre aussi bien pour sa noblesse d'âme que pour le caractère doux qui l'animait. Elle aspirait maintenait à bien des objectifs; et si la source d'inspiration intarissable qu'elle voyait en sa sœur la rendait encline à développer bon nombre d'ambitions, ce sont ces mêmes idéaux qui faisaient poindre chez la jeune femme un écrasant complexe d'infériorité. Shinobu ne pouvait se défaire de la sensation oppressante d'être une faiblarde au milieu de sorciers tout aussi prometteurs les uns que les autres; en vérité, il lui arrivait de contempler ses paumes avec impuissance et de s'interroger sur les éventuelles prouesses que de si petites mains étaient capables de réaliser. Bien que désireuse à l'idée de développer sa propre force, son manque de puissance physique lui était parfois insoutenable; elle aurait aimé disposer d'une allure et d'une constitution susceptibles de lui assurer une aura des plus rassurantes, ou d'adonner plus de vigueur à ses interventions magiques. Elle nourrissait en silence le souhait de devenir plus forte pour protéger ceux qui lui étaient chers. Savoir si elle en était capable lui importait peu - mais il y avait des choses qui, inévitablement, relevaient de l'ordre du devoir. Armée de sa persévérance, elle ne demandait qu'à s'affranchir des enclaves que lui soumettaient ses tourments et à transcender la rancœur amère qui l'opprimait depuis des années. ☾ « ... Et pique comme une guêpe. » Il émana de la cloison boisée une sonorité presque inaudible - à tel point qu'il aurait été de bon ton de tendre l'oreille pour accorder de l'attention à ce bruit insignifiant. L'avancée feutrée qui résulta de sa succession de pas au sein de la pièce fut bientôt suivie de ce même glissement sourd qui attesta de la fermeture de la porte derrière elle. Shinobu, patiente et contemplative, observa avec un sourire porteur d'une nostalgie passée le petit autel qui avait été agencé dans cette pièce annexe de la maison familiale. Elle prit place sur le petit coussin disposé en face de ce monument privé, déposa à ses côtés les brins de glycine qu'elle avait apportés, et entreprit de clore ses paupières, soumise à ses songes les plus profonds. Il advint que Shinobu vit le jour un 24 février. Fillette vive et vraisemblablement désireuse de montrer la persévérance de son tempérament, elle renvoyait à sa grande sœur toutes les risettes qu'elle lui adressait lorsque celle-ci se penchait tendrement sur son couffin. Kanae, de quelques années son aînée, eut tôt fait de se complaire chaque jour dans les instants de surveillance qu'elle accordait à la nouvelle membre de la famille Kochô. Leurs parents, tous deux sang-mêlés, s'étaient rencontrés et installés au sein de la bourgade sorcière où ils avaient jugé bon de résider en compagnie de leurs deux jeunes filles. Edifiée il y a des éons de cela par les premiers pratiquants de magie qui s'y établirent, ce village dissimulé à la vue des moldus s'était érigé à l'aube du XXème siècle en contrebas de monts et de vallées forestières de Tokyo. A peine arriva-t-elle à marcher que Shinobu ne put passer outre la grandeur des couloirs de la bâtisse qui l'avait vue naître, et l'aspect qu'il offrait à ceux qui daignaient aventurer leur regard sur les larges façades de cette vaste résidence traditionnelle; à dire vrai, elle avait tout d'un manoir. Environné de sylves verdoyantes et d'arbrisseaux florissants, il arrivait encore à Shinobu de se souvenir aujourd'hui de l'herbe qu'elle avait foulée du pied plus d'une fois dans sa jeunesse. Les insectes ailés aimaient à tournoyer autour des pétales de fleurs versicolores et variées qui venaient ceindre les jardins de son habitation au fil des âges; si bien que ce domicile fut affectueusement surnommé, par les sorciers qui habitaient près de ses environs, le "Domaine des Papillons". ☾ Shinobu évolua dans un foyer aisé, à l'atmosphère particulièrement paisible et attentionnée. Ses parents aimants et le lien fort qui la liait à Kanae rendaient sa vie encore plus chatoyante qu'elle ne pouvait l'être déjà. Il s'avéra qu'elle descendait d'une lignée d'apothicaires sorciers, dont sa famille détenait encore aujourd'hui un héritage prospère; ses géniteurs devinrent les tenanciers de l'échoppe pharmaceutique ancestrale. Les deux jeunes soeurs grandirent dans un environnement médical et plutôt ambivalent; la bienveillance dont faisaient habituellement preuve ses parents les incitaient à confectionner divers remèdes pour leurs homologues sorciers et, parfois, pour leurs voisins moldus souffrant de maux quelconques. Aussi n'était-il pas rare, pour la cadette de la sororie, d'élargir ses connaissances vis-à-vis des médications et des remèdes magiques comme moldus dès qu'elle fut en mesure d'assimiler les propriétés de ces produits thérapeutiques. Si Shinobu manifestait tôt un goût évident pour la sphère médicinale, la voie de sa sœur était d'ores et déjà trouvée depuis des lustres; Kanae nourrissait un attrait clair pour la botanique, sphère pour laquelle elle avait beaucoup d'affection. Cette passion pour l'art floral et les subtilités des plantes enchantées du monde magique lui offrit l'occasion de songer, assez prématurément, à sa carrière future alors qu'elle entamait ses premières années à l'établissement magique de Mahoutokoro - académie aux tendances certes élitistes, mais qui lui offrait néanmoins la promesse d'un avenir radieux dans sa sphère d'études favorite. Là où Kanae faisait croître à une rapidité déconcertante les bourgeons les plus mignards par le biais de son sens du toucher, Shinobu manifesta ses premiers élans magiques d'une façon plus pittoresque; encore captive du cocon de l'enfance, sa sombre chevelure se laissa gagner à ses extrémités d'une pigmentation d'un curieux violet d'évêque. Les lépidoptères lui tournoyaient autour comme ils n'avaient jamais tournoyé aux alentours des plantes les plus revigorantes de leur propriété; parfois même annonçaient-ils la venue de Shinobu à un endroit précis, en venant virevolter là où elle se tiendrait quelques instants plus tard. Shinobu intima à ses yeux de s'ouvrir, saisissant leur occasion d'admirer une énième fois le portrait animé qui trônait par-dessus ce même autel. Là-haut, sur le retable, un cliché animé par le biais de la magie répétait la même rengaine salvatrice. Une belle jeune fille souriante au teint opalin et aux cheveux de jais, décorés de deux épingles en forme de papillons bicolores battant lentement des ailes, plantait ses iris étonnamment clairs dans ceux - plus sombres - de celle venue lui rendre hommage.
"Grande soeur."
Il lui vint comme une légère commotion à la poitrine à la prononciation de ces mots - et, bientôt, la future potionniste joint respectueusement ses paumes aux abords de ses lèvres. L'écart de leur âge respectif n'était en aucun cas un obstacle à leur complicité surprenante - tout comme la différence de leur stature ne semblait pas gêner outre mesure l'amour sororal qu'elle se portait l'une à l'autre. Pour autant, l'attitude de Shinobu contrastait en tout point avec celle, plus douce, de la première née. Kanae savait se faire apprécier pour sa bonté d'âme et sa noblesse de cœur; sa gentillesse lui avait valu, à de nombreuses reprises, de croire en l'essor prochain d'une solide entente entre communauté moldue et sorcière - dont faisait partie sa propre famille. Son optimisme et sa sérénité n'avaient, pour ainsi dire, que peu à voir avec l'impétuosité dont faisait preuve Shinobu au cours de ses jeunes années. La personnalité détendue de Kanae la poussait à tempérer les élans impatients de sa jeune sœur, quitte à éveiller l'incompréhension de celle-ci face à cette manière si paisible qu'elle avait de traiter chaque problème, et de voir les choses avec plus de recul. A tel point que la puînée en devint quelque peu envieuse. Bien qu'encore jeune, elle faisait pâle figure aux côtés d'une demoiselle à la silhouette aussi élégante et élancée. Maigrelette et n'atteignant même pas encore ses épaules, Shinobu se lamentait en silence de chaque différence qui semblait la distinguer davantage de sa chère sœur. Plus farouche que sa semblable, Shinobu eut de temps à autres la sensation de ne pas comprendre les avis de la plus grande à propos de cette entente tant espérée entre les sociétés sorcière et moldue. La compassion de Kanae l'encourageait à se faire plus compréhensive et ouverte d'esprit à cette idée - pour autant, Shinobu, en grandissant, peinait davantage à suivre son raisonnement. Si les sorciers de leur si paisible bourg s'effaçaient eux-mêmes de la vue des moldus à proximité en usant de sortilèges illusoires bien menés, n'était-ce pas là justement pour se protéger d'eux et de leur probable hostilité ? Il lui avait semblé être l'auditrice de conversations parentales plus d'une fois, à propos de cette cordialité entre les peuples - mais la jeune Kochô était sans nul doute, à cette époque, bien trop jeune pour en comprendre toutes les subtilités ... La scolarité de Kanae à Mahoutokoro se déroula sous les meilleurs auspices; bientôt, il s'agissait pour Shinobu de songer à l'établissement qu'elle souhaitait intégrer alors qu'elle approchait de ses sept ans. Rejoindre l'établissement de sa sœur et la côtoyer encore plus longtemps lui parut comme une évidence - évidence qui connut un léger obstacle en la personne de la première-née, qui lui suggéra de penser à elle-même avant de suivre aveuglément son sillage. L'on soumit à Shinobu l'option d'intégrer les bancs d'Ilukaan, académie réputée pour son prestige ainsi que pour son large choix de carrières universitaires - mais qui imposait la contrainte de patienter quelques années encore, impliquant ainsi l'obligation de dépasser l'âge requis pour Mahoutokoro. Shinobu prit la décision aussi attrayante que difficile d'entamer sa scolarité en Nouvelle-Ecosse. La distance qui la séparerait de sa famille serait de toute évidence amoindrie par les échanges épistolaires qu'ils engageraient, en plus de la rapidité des moyens de déplacement sorciers ... Une missive ministérielle parvint jusqu'au Domaine quelques temps avant son onzième anniversaire, lui soumettant la liste des écoles de sorcellerie qu'elle était susceptible d'intégrer. Le nom de cette école canadienne à la renommée reluisante figurait en tête de cette énumération. La fontaine, à son entrée, jugea bon de l'envoyer au sein de la maison Strixyst, réputée pour son lien avec les sortilèges d'illusion. La barrière de la langue eut beau l'incomber durant ses premières années, Shinobu se révéla être une écolière appliquée. Toujours est-il qu'un événement au sein du village parut causer une petite brisure au sein de la prospérité de ce patelin montagnard au sein duquel Shinobu avait vu le jour. L'arrivée précipitée d'une fillette récemment séparée de sa famille pour cause de "mauvais traitements", avait-on dit, n'eut pas de réelle difficulté à convaincre les parents de la famille Kochô à la prendre momentanément sous leur aile - la place ne manquait pas, au Domaine des Papillons. Si la timidité incroyable de la nouvelle venue avait pour don d'agacer Shinobu qui accusa à plusieurs reprises son laconisme frustrant, Kanae, sans surprise, prouva à sa deuxième petite sœur toute l'affection du monde en un rien de temps. Les procédures d'adoption aidant, elle fut celle qui inspira ses parents quant au nom que la benjamine adopterait définitivement - son ancienne titulature étant tombée aux oubliettes à la suite de sa venue dans ce hameau sorcier. On lui donna un nom dont la sonorité était sensiblement pareille à celle de l'aînée de la famille : Kanao. Aussi née-moldue était-elle, cette dernière n'en restait pas moins une enfant indécise du fait de ses récentes tribulations et peinait à prendre ses marques. Bien que Shinobu mit un temps à s'adapter à sa présence, elle finit par s'y accommoder et, finalement, se mit à veiller sur elle comme si elles étaient du même sang. Sans doute était-ce là l'un de ses premiers pas sur la voie de la maturité. ☾ Eloignée des contraintes intellectuelles imposées par l'académie de magie nippone, Kanae fit son retour dans son foyer au cours d'une période de vacances hivernale alors que Shinobu atteignait l'âge de quatorze ans; laquelle avait, entretemps, porté un tout nouvel intérêt au domaine des potions, qui lui permettrait de préparer autant de poisons variés que d'antidotes complexes. De son côté, le parcours scolaire de son aînée à Mahoutokoro l'avait définitivement convaincue de formuler son vœu le plus cher; celui d'être non seulement spectatrice d'une entente entre sorciers et peuple non pratiquant de magie, mais également de participer à cette avancée - laquelle serait bénéfique pour tous, selon le point de vue de la plus âgée du trio. Fréquenter des camarades tout aussi différents les uns que les autres l'avait incitée à travailler sa pensée et à multiplier ses efforts pour entamer, petit à petit, ce rapprochement qui lui tenait tant à cœur. Pour elle, il s'agissait d'une évidence; il était impensable que les générations futures connaissent elles aussi cette tension qui pesaient sur les cœurs de ces civilisations au point que l'une d'elle soit forcée de se dissimuler pour ne pas susciter la moindre répercussion. Shinobu, bien qu'enthousiaste du retour de sa sœur auprès de sa famille, ne put réprimer une certaine appréhension quant aux projets nouveaux de sa semblable. Kanae était dotée d'une magnanimité et d'une douceur telles qu'elle parvenait sans mal aucun à prendre en considération les ressentis des deux partis, même lors de ses études; à ses yeux, quand bien même les persécutions répétées au cours de l'Histoire de la Magie n'effaçaient en aucun cas la culpabilité du peuple non-magique, elle se faisait compatissante. Beaucoup d'entre eux avaient eu peur de l'Inconnu. Shinobu, décidément, ne parvint pas à voir les choses de la même façon malgré moultes introspections. Comment ressentir de la pitié pour ceux qui avaient tué leurs semblables par le passé, et qui associaient leurs prouesses magiques à de la pure fantaisie, désormais ? Elle n'eut pas le temps de trouver les réponses à ses questions qu'elle vit son homologue quitter l'illusion de furtivité qui nimbait leur hameau, quittant cette minuscule sphère de sorciers pour poser le pas dans l'univers plus vaste et incertain qui encerclait, tel un étau, leur reclus patelin. Ses paumes furent séparées, à la suite d'un long moment de silence. Ses doigts hésitèrent à trouver refuge entre les plis de ses atours, avant qu'elle ne porte finalement sa dextre à l'égard du haori ornementé qui camouflait ses fines épaules. La voix de Shinobu ne s'éveilla pas de nouveau et pourtant, le regard qu'elle partagea au cliché animé de Kanae sur l'autel était en lui-même éloquent. Elle qui l'avait connue impétueuse et pleine d'acrimonie faisait maintenant face à une Shinobu bien différente de celle d'autrefois. Shinobu, autrefois, étaient de ceux qui pensaient aisément que la route du bonheur continuait indéfiniment. Et, lorsque la sienne fut détruite, elle remarqua pour la toute première fois qu'il reposait, en fait, sur une fine couche de verre. Le temps avait passé, depuis le décès de Kanae. Celle qui, de bonne grâce, avait choisi de son plein gré de côtoyer les moldus du village voisin pour les assister dans une période qui leur était difficile. Une histoire d'épidémie qui eut, pour seul remède rapide, la médication réalisée par les parents Kochô afin d'empêcher davantage la propagation de ce qui aurait pu devenir un véritable fléau au sein d'une communauté aussi reculée, restreinte, et incapable d'utiliser la magie pour supprimer cette infection. Celle qui aspirait à devenir botaniste avait gagné, aux yeux de ses congénères de la citadelle sorcière, un rôle de diplomate - et pour ceux pour lesquels elle s'était promis de venir en aide, sa venue avait été une aubaine. Cette même communauté de villageois moldus qui, pourtant, furent incapables de porter secours à leur bienfaitrice lors de l'effondrement accidentel de l'une de leurs bâtisses à la suite d'un incendie. Ils n'avaient pas réussi à la tirer de sous les décombres. La baguette de Kanae avait été brisée sous les débris après qu'elle ait essayé d'user de sortilèges pour calmer ces torrents ardents. La détresse de la demoiselle avait influencé son environnement, le rendant pire encore lorsque quiconque s'essayait à approcher des vestiges de la maisonnée en proie aux flammes. Si l'arrivée précipitée des sorciers au sein du lieu permit la réduction suivie de la suppression de la moindre étincelle avant un sortilège d'amnésie adroitement utilisé pour conserver le secret de leur existence avoisinante, il était trop tard; Kanae succomberait tôt ou tard à l'hémorragie qu'avait entraîné la chute de gravats sur elle. Shinobu, faisant fi des présences moldues autour d'eux, n'eut pas réellement l'occasion de dire quoi que ce soit à son aînée; celle-ci, sanguinolente et larmoyante, déploya tous les efforts du monde pour lui adresser un semblant de sourire, miséricordieuse. C'était là sa façon de faire saisir à sa jeune sœur que ceux qu'elle tiendrait pour responsables ne méritaient pas d'être condamnables; aussi avait-elle vu, dans leurs tentatives vaines de lui tendre la main durant cette catastrophe, la lueur de cet espoir d'entraide qu'elle attendait tant. Il arrivait encore à Shinobu de se remémorer la sonorité percutante de l'expiration de son dernier souffle. Celui-ci lui résonnait comme un écho, à l'instar des anciennes paroles encourageantes de sa sœur, laquelle l'incitait toujours à donner le meilleur d'elle-même et à se dépasser face aux épreuves les plus éprouvantes. Il en résultait une troublante cacophonie qu'elle ne put ignorer, alors qu'elle se trouvait éperdue dans ses propres craintes et interrogations. Sa sœur bien-aimée, son modèle tant estimé, lui avait été arrachée, mais ... il lui restait cette quête qu'elle avait poursuivie avec tant de ferveur. "Shinobu, tu peux y arriver. Alors, fais de ton mieux ..." ☾ Tout au fond d'elle, et en dépit du fait qu'elle entretenait à longueur de temps le souvenir douloureux de Kanae, alors si encline à prendre les moldus en pitié même aux portes de la mort, la jeune fille sentait monter en elle une répulsion plus forte que les précédentes. Un dégoût si flagrant qu'elle ne parvenait pas à repousser, et pour lequel elle avait versé maintes larmes. Si Kanae n'avait pas eu à les fréquenter, rien de tout ceci n'aurait été susceptible de lui arriver ... Cet événement, toutefois, avait eu un impact indicible sur Shinobu. Elle qui blâmait cette communauté qu'elle peinait à comprendre se mit en tête de mener à bien ces objectifs que la disparue avait toujours témoignés. Aussi sentit-elle dans son cœur la volonté de fer de devenir plus forte afin d'assurer la protection des êtres qui lui étaient chers. Pourtant en proie à ses propres contradictions, elle arbora ce même masque de quiétude imparable que lui prouvait autrefois Kanae durant leurs échanges. Il s'agissait là de sa manière à elle de garder l'essence de la défunte, elle qui avait été depuis longtemps leur parangon, à elle et à Kanao. Elle se devait, maintenant, de suivre ses pas, ainsi que de veiller sur sa cadette pour laquelle elle demeurait désormais l'unique figure aînée. La Strixyst se métamorphosa. Sa quatrième année fut marquée par le chavirement de son attitude externe; ceux qui l'avaient connue entêtée et intransigeante virent cette impétuosité se dissiper au profit d'une assurance purement apparente, et d'un sourire qu'elle arborait désormais comme un masque presque cabalistique. À force d'acharnements, ses efforts ne furent pas vains; elle obtint ses diplômes de cinquième et de septième année. Il ne lui était pas difficile d'éprouver des sentiments ambivalents à l'égard du cursus bienfaiteur de médicomagie, probablement plus en adéquation avec les aptitudes médicinales de sa famille. Cependant, elle ne put s'empêcher de se remémorer le conseil opportun de Kanae par le passé, à une époque où elle lui intima de prendre en considération ses propres choix. Plutôt que de s'engager par mimétisme, elle offrit la priorité à ses compétences personnelles, et s'aventura ainsi dans les méandres de l'art des potions. D'une main pouvait-elle préparer les mixtures les plus toxiques et les plus menaçantes - tandis que de l'autre, son attrait pour les interventions curatives lui permettait de réaliser les contrepoisons les plus salvateurs. Peut-être un jour parviendra-t-elle à effleurer du bout des doigts l'une de ces honorables carrières pour lesquelles elle avait tant œuvré ... Elle s'était fait le serment de perfectionner ses techniques afin de compenser, autant qu'elle le pouvait, cette faiblesse de corps ainsi que son pauvre gabarit, et de porter au plus haut les valeurs qui avaient animé l'âme de celle qui l'avait tant influencée. L'esprit de Shinobu n'en était pas moins traversé par une myriade de sentiments contraires; sa rancœur immuable, développée à l'encontre des moldus, la rappelait parfois à l'ordre lorsqu'elle annonçait pourtant avec la risette la plus détendue qui soit que "le monde serait bien meilleur s'ils arrivaient enfin à cohabiter avec la société sorcière". Mais ... force était d'avouer que cela en devenait un peu harassant - malgré son souhait d'aller de l'avant. Il fut désormais temps, pour elle, de redresser l'échine. Désormais debout sur ses fines jambes, l'étudiante déposa avec une minutie attentionnée une inflorescence de glycines dans le contenant proche de la photographie animée prévu à cet effet. Le hasard, bienfaisant, voulut que Kanae esquisse une nouvelle risette sur son portrait à l'instant même où les doigts de Shinobu en effleurèrent la porcelaine.
"Ce sourire que tu aimais tant, ma sœur, je ne le laisserai pas s'éteindre." (c) Ilukaan | | | | Sujet: Re: The moon is beautiful, isn't it? ☾ | Shinobu Kochô [Terminée] Ven 26 Fév 2021 - 7:41 Encore une belle fiche avec un vocabulaire riche Hâte de la voir à l'œuvre en tout cas ! Encore une mom friend qui peut être intimidante, je valide ! | | Lucifer Hellborn Personnel | Image du profil : say I am lost, but I am found
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i run this place, this is my home
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ϟ Âge (RP) : 27 ans
ϟ Année scolaire : Professeur
ϟ Titre(s) : Assistant-professeur en Théologie Sorcière
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ϟ Baguette : Bois de cèdre, coeur en plume d'oiseau-tonnerre, 33.55cm
ϟ Autres comptes : Francis Bonnefoy, Tom M. Riddle, Lian Xie, Respen Enneiros, Phoenix Wright |
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ϟ Autres comptes : Francis Bonnefoy, Tom M. Riddle, Lian Xie, Respen Enneiros, Phoenix Wright | Sujet: Re: The moon is beautiful, isn't it? ☾ | Shinobu Kochô [Terminée] Dim 28 Fév 2021 - 15:16 T'es trop belle jtm | | Arthur Kirkland Lupy | Image du profil : Beware of my grumpy hissing.
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ϟ Don : Fourchelang.
ϟ Baguette : Bois de noyer, crins de licorne – 30 centimètres – Assez rigide.
ϟ Cursus : Justice Magique
ϟ Malle : Un carnet dans lequel il note ses observations quotidiennes ▬ un casque-écouteurs moldu ▬ un kit de broderie ▬ de nombreux romans d'horreur et policiers.
ACHATS :
- Larmes d'hermaphrodite.
- Potion démange.
ϟ Autres comptes : Belphegor Hellborn — Kainé Doherty — Hajime Hinata — Tamaki Suoh — Razor Hrodwulf — Franziska von Karma — Goro Akechi |
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ACHATS :
- Larmes d'hermaphrodite.
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ϟ Autres comptes : Belphegor Hellborn — Kainé Doherty — Hajime Hinata — Tamaki Suoh — Razor Hrodwulf — Franziska von Karma — Goro Akechi | Sujet: Re: The moon is beautiful, isn't it? ☾ | Shinobu Kochô [Terminée] Dim 28 Fév 2021 - 15:20 Papillon de lumière
Sérieux elle est trop cool je veux la voir validée ouiiin
- Résumé du RP Duel, merci Griselda ♥:
- Merci Kikki ☆:
| | | | Sujet: Re: The moon is beautiful, isn't it? ☾ | Shinobu Kochô [Terminée] Mer 10 Mar 2021 - 0:19 *ARA ARA INTENSIFIES*
Merci à vous pour vos commentaires, je suis ravie que l'adaptation du personnage vous plaise !! J'en profite pour dire que j'ai achevé ma fiche, et j'espère qu'il n'y a pas de modification à faire !
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Oh et, je m'en suis rendue compte après de nombreuses vérifications, mais les liens normalement accessibles dans ma fiche (pour les images et liens de musiques d'ambiance) ... ne le sont plus lorsqu'on est déconnecté du forum. OOPSIE. | | Vincent Leroy Ex-Directeur | Image du profil : Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.
ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1709
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ϟ Âge (RP) : 51 ans
ϟ Année scolaire : PNJ
ϟ Titre(s) : Ancien Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
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| Sujet: Re: The moon is beautiful, isn't it? ☾ | Shinobu Kochô [Terminée] Mer 10 Mar 2021 - 11:39 Bien bien bien Je t'ai déjà complimenté sur ta façon d'écrire en PV, sur Shinobu en elle-même, tu m'as fais adoré le personnage alors que j'ai pas touché un épisode ou un chapitre de Demon Slayer, elle a une présence de fou je l'aime- Rebienvenue avec la madame papillon Bienvenue à Ilukaan ! Validation Accompagnée par d'autres nouveaux élèves, tu es appelée par le directeur à t'avancer au centre du Dôme. Scrutée par les élèves et étudiants, tu regardes alors ton reflet dans la fontaine qui va décider de ton sort. D'abord voyant ta sale tête dans l'eau, tu remarques que le reflet semble se changer peu à peu jusqu'à prendre la forme d'une chouette. Tu es d'autant plus surprise quand l'animal commence à pousser un cri dans toute la salle. Tout le monde se met soudainement à t'applaudir, tandis que le directeur s'approche de toi avec une améthyste brute qu'il met autour de ton cou. "Bienvenue à Strixyst !" → Te voilà validée, tu peux désormais poster dans tous les recoins du forum, RP-Post ainsi que RPCB. → N'hésite pas à voir la chambre qui t'a été attribuée. → Si ton personnage est en cursus universitaire, il peut postuler pour avoir un job d'étudiant. → Crée dès maintenant un topic pour récapituler les relations de ton personnage. Tu peux également acquérir un portable ou bien créer un blog. → N'hésite pas à faire une demande de RP pour trouver un partenaire d'écriture ! → Enfin, amuse-toi bien sur le forum, n'hésite pas à en parler autour de toi et à voter régulièrement aux TS ! | | | | Sujet: Re: The moon is beautiful, isn't it? ☾ | Shinobu Kochô [Terminée]
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