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So what if I misbehave? It's what everybody craves ~Juzo Suzuya [Terminée] | | | Sujet: So what if I misbehave? It's what everybody craves ~Juzo Suzuya [Terminée] Lun 19 Oct - 23:52 Juzo Suzuya
Tokyo Ghoul: Re | | Identité | Suzuya Juzo (anciennement Rei) 23 ans Japonais Japonais (langue maternelle), anglais (avec un accent assez marqué) 8 juin 1998 à Tokyo Yeux noirs, cheveux noirs 1m60 & 48kg |
Who am I...? Juzo est un sorcier sang mêlé appartenant à la maison Cervirald et en 12e année (il a redoublé sa 7e année). Il suit le cursus Auror et défense magique. Il ne possède aucun don. Il n'occupe aucun poste.
Sa baguette est faite d’If, avec un cœur en ventricule de dragon, d'une longueur de 32cm, souple. Il n'a pas d'animal de compagnie.
Son patronus est une colombe. L'odeur de son Amortentia est composé de donuts, de crayolas et de feuilles de papier. Son reflet dans le miroir du Riséd est lui, devenant Auror. Son Épouvantard prend la forme de sa famille d'accueil, d'habitude si gentille, qui le regarde avec froideur et lui dit qu'ils ne veulent plus le voir car il cause trop de problèmes.
Il n'a pas de famille présente à Ilukaan. Ses matières favorites sont duel et défense contre les forces du mal et la matière qu'il aime le moins est droit. Derrière l'écran Pseudo & pronoms : Red, elle/laSouhaites-tu être parrainé·e ? NonAvatar : ...Code du règlement : [MP au staff]Comment as-tu trouvé le forum ? Ceci est un QCUn petit mot ? Je viens me fight avec toute l’école, ramenez vous headcanons Juzo a son permis moto mais je déconseille à tout le monde de monter un jour avec lui, pour des raisons de sécurité • Il est incapable de rester normal sur une photo, il va forcément faire une grimace et vous pourrez essayer de le faire poser sérieusement autant que vous voudrez, vous allez abandonner avant lui • C’est difficile de le faire se tenir sagement de manière générale, il n’arrête jamais de bouger • Il mange le bout de ses stylos pendant les cours • Sa baguette s'appelle Jason, et il la considère comme une amie • Ce n’est pas quelqu’un de très délicat et soigné avec ses affaires donc ça lui arrive souvent de casser des trucs, mais il prend soin de sa baguette du mieux qu’il peut pour éviter qu’il lui arrive quelque chose • A cause de Kokichi, il a une collection de canards en plastique • Il a dessiné au feutre sur chaque canard pour les différencier, certains ont un petit noeud, d’autres une moustache, et ils ont tous un nom • Pendant les cours, ou quand il étudie de manière générale, il dégage totalement son visage en utilisant ses barrettes pour virer toute sa frange et ne pas être gêné par ses mèches • Il lui arrive aussi de s'attacher les cheveux en un chignon ou une queue de cheval pour les mêmes raisons • Il se teint les cheveux en blanc de temps en temps, même si ça fait un moment qu’il ne l’a pas fait • Il a un sens du rythme désastreux • Il adore les animaux, mais il sait très bien qu’il n’est pas assez responsable pour en avoir un • Dès qu’il y a un gros examen en vue, il s’enferme dans sa chambre avec ses cours et révise jusqu’à s’endormir sur ses bouquins. Croyez moi, il en a besoin pour espérer avoir une note correct • Ses livres de cours sont couverts de notes et de post it • Il joue à cache cache de façon très extrême, faites attention si vous décidez un jour d’accepter une partie avec lui parce qu’elle pourrait durer des jours • Etonnamment, il écrit de très beaux haiku dans son temps libre • Il a des résultats catastrophiques dans toutes les matières qui reposent sur la théorie, mais il se débrouille bien dans tout ce qui est pratique • Il est ambidextre, même s’il utilise de préférence sa main gauche • Il adore dessiner, mais ses dessins ressemblent à ce que ferait un enfant de 5 ans en gribouillant avec des crayolas • Vous ne le verrez jamais avec deux chaussettes de la même couleur • Il fait de la boxe en dehors des cours • Avant ça, il a pratiqué d’autres sport de combat comme le judo, ça le défoule • Il lui arrive encore de faire des prises de judo à ses amis et de les plaquer au sol quand ils ne s’y attendent pas, en faisant attention à ne pas leur faire mal bien sûr • Il porte toujours du vernis à ongles rouge ou noir • Les bretelles de son uniforme de premier cycle lui manquent énormément « Try not to hate me too much, okay? » « Why should I apologize for being a monster? Has anyone ever apologized for turning me into one? » Le tintement d’une clochette se fait entendre au loin. C’est un bruit qui le précède toujours. Un bracelet qu’il porte fait ce bruit au rythme de ses pas, comme pour annoncer sa présence. Enfin, “bracelet” est un grand mot, il s’agit plutôt d’un fil rouge enroulé autour de son poignet, au bout duquel est accroché cette fameuse clochette. Pourquoi porter toujours un tel objet sur soi? Ce n’est clairement pas pour l’esthétisme, ni pour la praticité de la chose. Non, s’il la garde, c’est parce que c’est un souvenir du passé et que son son l’apaise, chaque fois que cette clochette tinte, c’est comme si une vieille amie lui murmurait d’une voix douce “tout va bien se passer”. Peu lui importe que ça ne soit pas beau, ou que le bruit puisse en déranger certains, lui il aimait ça et ça lui semblait être une raison suffisante. C’est sûrement avec ce genre de raisonnement qu’il réussit à avoir l’air si excentrique malgré l’uniforme d’Ilukaan, mais nous y reviendrons plus tard.
Il serait peut être temps de parler de la personne qui accompagne ce bruit de clochette. Avec sa peau de porcelaine et ses grands yeux d’un noir profond, on dit souvent de Juzo qu’il ressemble à une poupée. Si on ajoute à ça sa petite taille et sa carrure frêle, il dégage l’image de quelqu’un de fragile et délicat, au point qu’on aurait presque l’impression que tel une poupée de porcelaine, un geste un peu trop brusque pourrait le briser. Cependant, les impressions sont bien trompeuses, ce corps qui paraît si chétif est en réalité bien plus robuste qu’on ne pourrait l’imaginer. En effet, au premier coup d’oeil, on ne pourrait pas imaginer qu’une enveloppe à l’air si faible puisse appartenir à quelqu’un qui à l’habitude de battre depuis des années, et c’est pourtant le cas. Certes, il n’est pas pour autant quelqu’un de particulièrement fort, mais il ne faut pas se fier à sa carrure et penser pouvoir avoir facilement le dessus sur lui, vous serez surpris par sa souplesse et son agilité.
Cependant, vous n’êtes probablement pas là pour savoir si vous pourriez facilement le battre ou non, et même si c’était le cas, il y a des choses plus importantes à savoir sur son physique. Déjà, son genre, chez toute autre personne, ça ne serait pas un point qui mériterait qu’on s’y attarde, mais Juzo est quelqu’un de si androgyne qu’on peut se poser sincèrement la question. Sa carrure, bien que peu imposante, paraît trop dépourvue de formes pour appartenir à une fille, il a une pomme d’Adam, mais d’un autre côté, il a un visage aux traits très fins, de longs cils et porte du vernis à ongle. Ainsi, il est difficile d’affirmer avec certitude que c’est un homme, et il est difficile d’affirmer avec certitude que c’est une femme, la plupart du gens se contentent d’hésiter entre les deux, incapables de trancher pour donner une réponse définitive. Entendre sa voix ne vous aidera clairement pas à vous décider, elle semble bien trop aigüe pour être celle d’un homme, et elle sonne beaucoup trop enfantine pour être celle d’une femme de son âge, on dirait plutôt la voix d’un petit garçon, et ce n’est pas bien loin de la vérité. Toujours est il que, pour ceux qui douteraient encore de la bonne réponse, aussi efféminé soit-il, Juzo est bel et bien un homme.
Il faut dire qu’il ne fait aucun effort pour avoir l’air plus masculin, mais c’est plus parce qu’il se trouve très bien comme ça que par volonté de cultiver son côté androgyne. Autant il ne peut rien changer à son visage, autant s’il voulait paraître moins féminin, il pourrait se couper les cheveux. Un carré, même arrivant à la nuque, mais à quoi bon les avoir plus courts? De toute façon, ses cheveux étaient tellement en bataille que changer de coupe ne suffirait pas à lui donner l’air plus présentable, ils étaient quasiment impossible à coiffer, et son carré ressemble plus à une masse noire en bordel. La seule façon de dompter un minimum ses cheveux, c’était de les attacher, et même si la plupart du temps, il les laisse lâchés, il ne voit pas l'intérêt d’avoir une coupe plus courte et de se retirer l’occasion d'avoir des chignons et des queues de cheval. Sa frange aussi mériterait d’être coupée, elle lui arrive désormais tellement bas qu’elle lui cache les yeux, mais plutôt que de sortir une paire de ciseaux, il préfère utiliser des barrettes rouges pour pousser juste assez ses mèches sur le côté pour voir au travers. Cette technique a ses failles et laisse traîner des cheveux au milieu de son visage, mais ça ne le dérange pas plus que ça. A cause de ça, on dirait presque qu’il n’a pas de sourcils, ils sont tellement petits et courts qu’ils disparaissent souvent sous ce qui reste de sa frange.
Si vous pensiez que tout ça était suffisant pour lui donner un physique qui se démarque, sachez que vous n’avez pas encore tout vu. Juzo aime beaucoup la culture underground et à cause de ça, il trouve les piercings et les tatouages très cool, pourtant, il n’en possède pas car il a peur que ça l’ennui vite. C’est quelque chose de définitif après tout, et même si les piercings ont l’avantage de permettre de changer régulièrement de bijoux, il sait que le côté permanent et répétitif de la chose finira par le lasser. C’est comme ça qu’il a découvert la suture artistique, aussi appelée “broderie humaine”. Si le nom n’était pas assez explicite, ça consiste à se coudre la peau, comme si on brodait un tissus. Aussi gore que ça puisse paraître, c’est beaucoup moins profond que dans le domaine médical car le but n’est pas de refermer une plaie mais de faire joli et ce n’est pas plus douloureux que se faire tatouer. Un point de suture tient moins d’une semaine sur le visage et au maximum deux semaines sur le reste du corps, ainsi il peut constamment changer d’emplacement et de motif et ne jamais s’ennuyer avec. Avec une aiguille stérilisée et du fil rouge, il peut s’amuser à décorer son corps comme il veut selon son envie du jours, en brodant des traits, des croix et, quand il se sent d’humeur artistique, des formes plus complexes comme des fleurs ou des étoiles. Même si les endroits ne sont jamais exactement les mêmes, il fait généralement ses points le long de ses bras, sur ses mains, sur son cou, sur le torse même si ça ne se voit pas avec son uniforme, sur le visage également, même s’il se contente de motif moins voyants sous la bouche, sous ses yeux et parfois sur une joue.
En parlant de l’uniforme, à part le fait que sa chemise est peut être un peu trop ouverte, il le porte étrangement bien, il est déjà assez excentrique avec tout le reste donc il ne cherche pas à l’accessoiriser ou à ne pas porter une des pièces. En dehors des cours, on pourrait avoir très peur de son style vestimentaire mais il n’est en réalité pas si désastreux que ça. Il adore les bretelles, il en a des dizaines de paires, à pois, à carreaux, avec des formes géométriques, avec des motifs rigolos, il en porte tout le temps. Sinon, il met souvent des chemises avec des vestes de costard et on pourrait presque croire qu’il a un style assez formel, ce qui est son but, mais le fait qu’il déteste les chaussures fermées et qu’il soit presque toujours en tongs quand il n’est pas contraint par l’uniforme casse tout. Qu'est ce qui définit l’humanité? Certains répondront que c’est la moral. L’Homme, contrairement aux autres animaux, sait ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas, il est est la seule espèce qui a conscience de faire du mal quand il réalise une mauvaise action. Ce n’est pas le cas de Juzo Suzuya. Dire que c’est quelqu’un d’immoral serait incorrect, la vérité est plutôt qu’il a un concept du bien et du mal assez bancal. Ca lui vaut une réputation d’enfant à problèmes, car si une connerie a lieu, il y a de grandes chances qu’il soit impliqué. Mais contrairement à quelqu’un de foncièrement mauvais qui le fait par plaisir, Juzo n’a juste pas conscience de faire quelque chose de mal tant qu’on ne lui explique pas clairement que c’est le cas. Après tout, la morale n’est pas quelque chose d'inné mais d'acquis, et ça prend tout son sens chez lui. Au fond, il est vraiment une bonne personne, mais à cause de la mauvaise éducation qu’il a reçu, il a besoin qu’on lui explique ce qui est un bon comportement ou non. Il a une réelle volonté de s’améliorer sur ce point et il est dans la bonne voie, vu qu’il a fait énormément de progrès dans ce sens depuis son arrivée à Ilukaan, cependant, à cause du fait qu’il est assez naïf, il a tendance à prendre ce qu’on lui apprend au pied de la lettre. Par exemple, c’est quelqu’un de très honnête, mais vu qu’il sait que dire la vérité c’est “bien”, il n’a aucun tact et a tendance à balancer à tout le monde leurs quatres vérités sans se rendre compte qu’il peut être blessant dans ses propos et que parfois, il vaut mieux se taire. C’est quelqu’un de très naturel et spontané, quand il pense quelque chose, il le dit et il ne voit pas de mal à ça.
Tout ça est une des raisons qui fait qu’il est généralement peu apprécié par les autres. Son manque d’empathie n’aide pas, il a du mal à comprendre les sentiments d’autres personnes et donc à se mettre à leur place, ce qui fait qu’il s’adapte parfois difficilement à l’état d’esprit des gens qui l’entourent et de se montrer trop enthousiaste ou trop direct alors que ce n’est pas le moment. Cependant, Juzo a très bien conscience de ses propres défauts et il suffit de lui dire qu’il va trop loin ou qu’il faut qu’il arrête pour se calmer, sans le prendre mal. On pourrait penser avec tout ça que c’est un connard froid et solitaire mais c’est assez loin de la réalité. En effet, il s’avère être une personne très extravertie qui adore passer du temps avec les autres. Tout seul il a tendance à s’ennuyer alors rien ne le rend plus heureux qu’avoir quelqu’un pour lui tenir compagnie et avec qui s’amuser. Il a presque toujours le sourire aux lèvres et plus on apprend à le connaître et plus on apprend que c’est une boule de bonne humeur. Il a un caractère très enfantin, voir assez immature et même si ça insupporte certains, d’autres trouvent ça rafraichissant d’être avec une personne aussi légère que lui. Étonnamment, il est très présent pour les rares personnes dont il est proche car malgré son manque d’empathie, il est très observateur et connaît assez bien ses amis pour remarquer quand quelque chose ne va pas. Il fera alors toujours de son mieux pour leur changer les idées et leur remonter le moral, même si ce n’est pas toujours la meilleure chose à faire. Si quelqu’un ose faire du mal, physiquement ou moralement à quelqu’un à qui Juzo tient, alors cette personne peut se préparer à souffrir en retour. Il est très protecteur envers ses amis, et si quelqu’un ose lever la main sur eux alors il ira lui faire sa fête. Peu importe qu’il se fasse punir par le règlement pour ça, peu importe qu’il ne fasse pas le poids contre la personne en face, Juzo a du courage à revendre et ne reculera devant rien pour faire ce qu’il estime être une bonne chose, il peut se faire punir ou frapper, si c’était pour aider quelqu’un qui lui est cher alors ça vaut le coup. Il a été quelqu’un de très violent par le passé, et il s’est beaucoup calmé depuis qu’on lui appris qu’au lieu de chercher la bagarre pour un rien, il ferait mieux de mettre sa force au service des autres. C’est un raisonnement qu’il applique à la lettre, alors pour lui, la violence est justifiée si c’est pour venir en aide à quelqu’un, ça devient quelque chose de bien. Ainsi, il sera toujours là pour protéger ses amis, que ceux ci soient en tort ou non à la base. Il leur est aveuglément loyal et il se rangera toujours de leur côté, qu’il soit le bon ou non.
On pourrait croire que Juzo n’en a rien à faire des conséquences de ses actes et de ce qui se passe autour de lui, et même si ce n’est pas totalement faux, on voit bien qu’il y a quelques choses qui le préoccupent. Étonnement, il souffre beaucoup du regard des autres. Il a été harcelé étant plus jeune, et à cause de sa personnalité assez spéciale et de son excentrisme, il a l’habitude qu’on le regarde avec mépris, voir avec dégoût et c’est quelque chose qu’il ne supporte pas. Bien que ça l’énerve, il a appris avec le temps à ignorer les gens qui parlent dans son dos, ceux qui n’ont pas le courage de lui faire des reproches ou des critiques en face ne méritent pas qu’il aille leur régler leur compte. De manière général, il essaye toujours de ne pas utiliser la violence pour lui même mais toujours pour les autres. Par conséquent, s’il voit quelqu’un se faire harceler ou maltraiter de manière générale, il va immédiatement intervenir. Il n’a pas un super bon concept du bien et du mal, mais si même lui est capable de voir qu’il y a une injustice, alors il ne pourra pas rester les bras croisés. Il est tolérant avec beaucoup de choses car il sait qu’il n’est pas irréprochable lui même et accepte les gens tels qu’ils sont car il aimerait bien qu’on fasse de même pour lui, mais la méchanceté gratuite, c’est quelque chose qu’il ne peut pas laisser passer.
Vous vous en doutez, Juzo a pas mal de problèmes à l’école. Premièrement à cause de son mauvais comportement. C’est bien beau de vouloir jouer les justiciers, mais les bagarres ne restent pas impunies et il a vu passer beaucoup de retraits de points et de punitions, parfois même des exclusions temporaires. Deuxièmement, parce qu’il n’est tout simplement pas un très bon élève. Certains diront même qu’il est un peu bête, mais la réalité est surtout qu’il a beaucoup de mal à apprendre des choses par coeur. Il s’en sort bien sur le plan pratique et n’a pas vraiment de problème avec la magie en elle même mais les matières très théoriques comme le droit lui font vivre un enfer. On peut alors se demander comment un élève aussi moyen arrive à rester dans le cursus Auror et défense magique, et c’est tout simplement parce que, étonnement, Juzo est un bosseur. Quand il veut quelque chose, il sait travailler dur pour l’obtenir. Par conséquent, même s’il part avec plus de difficultés que les autres, il s’impose des révisions et un travail personnel quotidien sévère pour se donner toutes les chances de réussir. Ca ne suffira bien sûr jamais de lui un élève très brillant, mais c’est assez pour passer et on peut au moins saluer ses efforts et sa persévérance. « The thing which would save someone is your own courage» Certaines personnes semblent avoir leur vie déjà toute tracée pour eux. Il y en a qui dès leur plus jeune âge ont un rêve, une vision, un objectif, une ambition. Ces gens savent ce qu’ils veulent pour leur futur, et ils le voient si clairement que chaque jour qui passe est destiné à en faire une réalité. Cependant, tout le monde n’a pas cette chance. Certaines personnes sont incapables de voir un futur pour elles-mêmes. Dès qu’elles essaient de se projeter, absolument rien ne leur vient, comme si aucun futur ne les attendait, comme si elles n'avaient pas leur place dans cet avenir où tout le monde semblait réussir à se visualiser. Comment font-elles pour continuer à avancer tout en sachant qu’au bout de tout ça, rien ne les attend? Elles vivent au jour le jour, en essayant de ne pas penser à ce que demain leur réserve. Et s’il y avait une autre solution?
Sur une table devant lui se tenait un jeu de tarot. Avant même d’avoir commencé, il trouvait déjà l’idée stupide. Il n’avait aucun don ni aucune compétence en divination, mais si des moldus y arrivaient, il devait bien en être capable, non? S’il n’est pas capable de s’imaginer un futur, peut-être que des cartes y arriveraient, ou qu’au moins elles pourraient lui donner une direction vers laquelle avancer. Il aurait pu demander à un professionnel ou du moins quelqu’un de plus qualifié que lui de lui lire son avenir, mais il n’en avait clairement pas envie. Il ne sous-estimait pas le pouvoir de la divination, et il savait que rien qu’avec ce stupide paquet de cartes, quelqu’un serait capable de tout connaître de lui, son futur et même son passé. Certaines choses font mieux de rester cachées, et il ne voulait pas qu’un inconnu découvre des parts de lui qu’il n’aimerait montrer à personne. Il mélangea rapidement le paquet avant de piocher une carte et de la retourner. C’était la douzième Arcane du tarot, le Pendu. La première carte à elle seule démontrait la raison pour laquelle il avait souhaité faire ça seul. C’était l’Arcane qui représentait la soumission, l’impuissance, la passivité et l’échec. Dit comme ça, ce n’étaient que des mots vagues, qui pourraient correspondre à n’importe quoi, mais lui comprenait très bien à quoi cela faisait référence, et pourquoi le tirage avait commencé par là. Oui, il ne le comprenait que trop bien et cela faisait remonter de douloureux souvenirs.
Rei Suzuya était une petite fille jolie comme une poupée, avec ses longs cheveux noirs dans lesquels étaient toujours noués de jolis rubans. Elle portait toujours d’adorables robes toutes plus mignonnes les unes que les autres qui rendaient jalouses toutes les filles de sa classe. Sa mère lui avait offert un magnifique collier qu’elle ne quittait jamais, auquel était accrochée une clochette qui tintait mélodieusement à chacun de ses pas. C’était une petite fille modèle dans une famille parfaite qui était enviée de tous. Du moins, c’était le portrait que sa mère s’efforçait de lui dresser chaque jour. La réalité était bien différente. Rei Suzuya était un petit garçon qui détestait ses cheveux longs qu’on lui interdisait de couper, et ces stupides rubans qu’on le forçait à mettre. Ces robes qui plaisaient tant aux autres, il rêvait de pouvoir s’en débarrasser, parce qu’il les trouvait affreuses. Sa mère lui avait acheté un collier qu’il n’avait pas le droit d’enlever auquel était accrochée une clochette, comme s’il était un animal de compagnie plus simple à surveiller grâce au bruit. Sans qu’il n’ait jamais eu son mot à dire, Rei avait été élevé comme une petite fille, on l’habillait comme une petite fille, le coiffait comme une petite fille, même son prénom était à la base un prénom féminin. Il n’a jamais su pourquoi les choses étaient ainsi. Peut-être que sa mère avait jugé qu’élever seule un garçon aurait été trop compliqué pour elle? Rei n’avait jamais connu son père, on ne lui avait jamais rien dit dessus, et il s’était toujours demandé si c’était parce que sa mère voulait tout simplement oublier cet homme ou si elle-même ne savait pas vraiment qui il était. Peut-être qu’elle avait tout simplement toujours rêvé d’avoir une petite fille, et qu’elle avait décidé que si le destin n’avait pas voulu lui en donner une, alors elle en aurait une de force. “De force”, c’était une bonne expression pour qualifier sa façon d’être avec son enfant. Elle voulait une petite fille parfaite, et elle imposait tant de choses au quotidien à Rei pour qu’il corresponde à ce qu’elle attendait de lui. Il ne pouvait presque jamais rien décider par lui-même, tout était organisé et mis en scène pour lui, parce que la moindre petite erreur pourrait faire voler en éclats l’image parfaite qu’elle avait mis tant d’efforts à construire. Rei a vécu une enfance sévère, trop sévère, et les choses étaient bien pire quand il avait le malheur d’aller à l’encontre de ce que voulait sa mère.
Si à l’extérieur ils renvoyaient tous les deux l’image d’une famille exemplaire, quand il n’y avait plus personne, les choses dégénéraient vite. Quand il faisait quoi que ce soit qui allait à l’encontre de son image de petite fille parfaite, Rei se faisait battre par sa mère. Cela avait fini par devenir quelque chose de normal pour lui, et sa mère le faisait culpabiliser là-dessus. C’était de sa faute, c’était toujours de sa faute, c’était un enfant horrible et c’était lui qui forçait sa mère à agir comme ça en se comportant aussi mal. C’était ce qu’elle lui répétait toujours. Oui, la violence était devenue quelque chose de normal pour lui, et il reproduisait ce genre de comportement avec les autres. A l’école, il lui arrivait souvent de frapper les autres enfants, ce qui faisait criser sa mère parce que ce n’était pas digne d’une petite fille parfaite. Mais comment lui expliquer que c’était normal pour lui de recevoir des coups et pas pour les autres? C’était un échec dans son éducation difficile à rattraper, en lui apprenant qu’il ne fallait pas s’en prendre aux autres, elle lui ferait comprendre que sa situation n’était pas normale et elle risquerait de perdre sa soumission. Alors pour le punir de son mauvais comportement, elle le frappait, et il allait ensuite déverser sa rage et sa frustration de ne rien pouvoir faire face à sa mère en faisant subir le même sort aux autres, et le cycle se répétait encore et encore. Personne ne remarquait les maltraitances qu’il subissait, sa mère pensait toujours à tout, elle le frappait à des endroits qui seraient cachés par ses vêtements. Personne ne devait voir des bleus tâcher sa jolie poupée. De toute façon, quand bien même quelques coups seraient visibles, qui aurait pu se douter de ce qu’il se passait? Un enfant ça court, ça joue, ça manque de prudence et ça se blesse tout seul, tout le monde préfèrerait penser ça plutôt que soupçonner une mère célibataire si exemplaire faire subir de telles choses à son propre enfant.
Malheureusement pour lui, la maltraitance ne s’arrêta pas là. Quand il eut 8 ans, sa mère réalisa que dans quelques années, la puberté allait faire en sorte qu’il deviendrait plus masculin et qu’une voix grave et un corps d’homme allaient ruiner sa petite fille parfaite. Il n’était pas question qu’après toutes ces années de durs efforts, elle abandonne et laisse Rei devenir un homme. Après de nombreuses recherches pour éviter ce problème, elle finit par se dire que la meilleure solution était de le mettre sous traitement hormonal pour empêcher sa puberté. Ce genre de traitement était réservé aux enfants transgenres et prescrits uniquement par des psychiatres, sans problème. Après tout, comment penser qu’un petit garçon qui avait passé toute son enfance avec des cheveux longs et des robes ne voulait pas être une fille? De toute façon, sa mère avait anticipé les différentes questions et ils avaient répétés ensemble tous les scénarios possible pour qu’il sache exactement quoi dire. . Ce rendez-vous, ça aurait pu être l’occasion pour Rei de profiter d’être seul avec quelqu’un qui était à l’écoute pour appeler à l’aide, mais il n’avait rien, il s’était contenté de dire tout ce que sa mère attendait de lui. Il était trop sous son emprise pour pouvoir faire quoi que ce soit et il savait pertinemment que s’il avait tenté quoi que ce soit, il se serait pris la raclée de sa vie une fois rentrés chez eux. Malgré son jeune âge, Rei avait plus ou moins accepté son destin et il s’était résigné à vivre comme une poupée avec laquelle jouait sa mère. Il ne semblait y avoir aucune échappatoire à cette vie, et pourtant, les choses finirent par changer.
Il poussa doucement la carte du Pendu sur le côté, il en avait fait le tour, il était prêt à passer à la suivante. Il piocha dans le paquet la troisième Arcane du tarot: l’Impératrice. Au tarot, la signification d’une carte peut varier selon son emplacement dans le tirage, alors il chercha rapidement sur son téléphone pour être sûr de ne pas se tromper d’interprétation. Dans ce genre de cas, l’Impératrice représentait des solutions efficaces aux problèmes rencontrés. Encore une fois, quelque chose de bien vague, mais il comprenait très bien où le tarot voulait en venir.
Rei avait un peu dépassé l’âge de 10 ans quand la fin de ses mauvais traitements arriva. Encore une fois, il avait fait une bêtise qui avait mis sa mère en colère. Qu’est-ce qu’il avait bien pu faire ce jour-là? Il ne s’en rappelait même plus, chaque fois qu’elle s’emportait contre lui, c’était plus ou moins la même chose alors c’était devenu difficile de se rappeler laquelle correspondait à quoi. Peut-être qu’il avait abimé une de ses robes ou qu’il s’était encore une fois mal comporté. Il n’était pas capable de s’en souvenir mais ce n’était pas important, ce qui comptait ce n’était pas ce qui avait mis sa mère dans cet état, c’était ce qui était arrivé après qui était important. Une fois de plus, elle avait levé la main sur lui. De toute façon, c’était un peu devenu une habitude avec le temps, il savait très bien que ça risquait de lui arriver à la moindre erreur, et cette fois comme les autres il s’y attendait. La clochette attachée à son cou tintait en rythme avec chaque coup qu’il recevait. Rei avait beau se laisser sagement faire et se soumettre totalement à sa mère, au fond de lui, il ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il en avait marre, qu’il voulait que ça s’arrête. Il aurait aimé pouvoir y faire quelque chose, mais il semblait n’y avoir aucune issue. Personne ne viendrait l’aider et il n’était pas capable de s’aider tout seul. Vu la carrure imposante de sa mère, toute résistance aurait été inutile et l’aurait juste énervée encore plus. Il n’y avait rien qu’il pouvait faire et pourtant il ne demandait qu’une chose: qu’on le laisse enfin tranquille. Il le voulait tellement, tellement, tellement, tellement, et alors qu’il ne pouvait penser à rien d’autre qu’à ça, il sentit sa mère le lâcher. En boule sur le sol, il se releva légèrement pour voir ce qui avait bien pu se passer. Il n’avait pas l’habitude qu’elle se calme si rapidement, c’était étrange. Sa mère se tenait à l’autre bout de la pièce, ne semblant pas trop comprendre ce qu’il se passait non plus. C’était impossible qu’elle ait pu aller aussi loin aussi vite, c’était comme si quelque chose l’avait projetée d’un bout à l’autre de la pièce. Pourtant, il n’y avait personne d’autre de présent qu’eux deux, comment est-ce que ça aurait pu arriver?
Peu de temps après ça, il reçurent la visite du ministère de la magie. C’était la procédure habituelle quand un enfant sorcier réveillait ses pouvoirs dans une famille moldue. Eh oui, ce qui avait envoyé valser sa mère à l’autre bout de la pièce ce jour-là, c’était tout simplement son éveil. Quand un enfant était né moldu, cela signifiait que le gène de la magie s’était réveillé dans une famille d’où il avait disparu depuis plusieurs générations. Cependant, le ministère fut incapable de retrouver un quelconque ancètre sorcier du côté de sa mère. Son côté sorcier, il le tenait de ce père qu’il n’avait jamais connu, faisant de lui un sang-mêlé. Cependant, son ascendance n’était pas la seule chose qui capta l’attention du ministère. Suite à son éveil tardif, il fallait en peu de temps expliquer à Rei suffisamment de choses sur le monde magique, en vue de le faire rentrer dans une école de magie l’année suivante. Cela impliquait de nombreuses visites d’agents du ministère, qui s’étaient montrés bien plus observateur que les moldus. Ils remarquèrent bien vite que quelque chose n’allait pas chez cette enfant et chez sa mère qui réagissait mal à l’arrivée de la magie qui risquait de faire échapper sa jolie petite poupée à son contrôle. Ainsi, une enquête fut menée pour maltraitance infantile et il ne fallut pas longtemps pour que leur image de famille parfaite fût définitivement brisée. Finalement, sa mère perdit la garde de Rei et reçut une ordonnance restrictive pour ne plus pouvoir l’approcher. N’ayant aucune autre famille, il fut placé dans un orphelinat en attendant de lui trouver une place dans une famille d’accueil sorcière. Enfin libéré de l’influence de sa mère, il put après tant d’années dire adieu à ces fichues robes et se couper les cheveux. Il retira son collier, il n’en voulait plus. La clochette en elle-même par contre avait une certaine valeur sentimentale, il ne voulait pas s’en débarrasser, alors il l’attacha à son poignet avec un fil rouge pour pouvoir la garder près de lui. On aurait pu penser qu’être débarrassé de l’influence néfaste de sa mère aurait amélioré les choses pour lui psychologiquement, mais le mal avait déjà été fait, la simple absence de sa mère n’était pas suffisante pour faire disparaître 10 ans de mauvaise éducation, au contraire, ça l’avait rendu pire qu’avant. Sans cette présence stricte qui contrôlait chaque aspect de sa vie, il pouvait enfin faire ce qu’il voulait sans avoir peur des conséquences. Il avait très bien conscience que peu importe ce que l’orphelinat pouvait trouver comme sanction contre lui, ça ne serait jamais au même stade que ce que sa mère lui faisait, alors il en profitait pour être violent et chaotique autant qu’il le voulait. Plus que des punitions, ça lui valut surtout un suivi régulier chez un psychologue. C’est lui qui proposa à Rei de changer de prénom, pour le libérer un peu de l’emprise de sa mère en abandonnant ce prénom féminin qu’elle lui avait donné et se donner une chance de repartir à zéro avec un nouveau prénom. Quelques papiers administratifs plus tard, il s’appelait officiellement Juzo Suzuya.
En plus d’avoir changé son prénom, les séances chez le psychologue avaient réussi à adoucir un peu son caractère. Ce n’était pas un changement miraculeux, bien évidemment, mais petit à petit Juzo devenait un peu moins sauvage avec les autres et adoptait un comportement un petit peu plus calme. Les choses semblaient aller un petit peu mieux pour lui, mais malheureusement sa mère faisait encore plus ou moins partie du tableau. Elle avait tenté sans succès de récupérer sa garde, et avait brisé son ordonnance restrictive pour essayer de le revoir. Elle n’était pas prête à abandonner si facilement. C’est alors qu’une décision importante fut prise pour l’éloigner de sa mère. Une des familles d'accueil gérées par le programme allait déménager au Canada, où se trouvait une école de magie internationale qui pouvait l’accueillir, la coïncidence était parfaite et pour la première fois de sa vie, Juzo quitta le Japon pour aller vivre dans un autre pays. Il lui restait moins d’un an pour apprendre l’anglais et s’habituer à sa nouvelle vie, dans une nouvelle famille et dans un nouveau pays mais ça ne l’inquiétait pas trop. Étonnamment, il s’adapta assez vite à tous ces changements et les choses se passaient étrangement assez bien avec sa famille d’accueil. Ils étaient vraiment gentils avec lui et avaient l’habitude de s’occuper d’enfants à problèmes. Cela ne fit bien sûr pas disparaître ses mauvaises habitudes d’un coup, mais ses progrès étaient encore plus rapides qu’à l’orphelinat. Même son comportement violent semblait s’apaiser, il se bagarrait moins qu’avant et dès que ça arrivait, le père de sa famille d’accueil lui répétait toujours que s’il tenait tant à se battre, il n’avait qu’à mettre sa force au service des autres et défendre ceux qui en avaient besoin. Pour cette famille qui était si gentille avec lui, Juzo avait vraiment envie de devenir une meilleure personne et de ne plus être un problème.
La carte de l’Impératrice rejoint la précédente au bout de la table. Pour l’instant, cette séance de divination lui faisait plus revivre le passé que découvrir le futur. Peut-être qu’il faisait ça mal? Non, jusque-là les cartes avaient plutôt bien décrit sa vie. Ou peut-être qu’il voyait juste ce qu’il voulait voir dans ces significations pour se convaincre que ça marchait… En tous cas, il n’allait pas abandonner en si bon chemin, il fallait peut-être juste qu’il soit patient, qu’il revisite le passé avant de se concentrer sur l’avenir. Sa main s’approcha du paquet et piocha la treizième carte du tarot, l’Arcane sans nom, la Mort. Son nom pouvait en effrayer certains, mais cette carte ne prévoyait pas du tout un décès prochain, bien qu’il aurait peut-être préféré, vu sa vraie signification. L’Arcane sans nom représentait la stagnation, la résistance au changement et l’incapacité à aller de l’avant. Cette carte faisait un peu plus mal que les autres parce qu’elle n’évoquait pas de lointains souvenirs, elle s’appliquait encore dans les présent. C’était ça, la vraie raison pour laquelle il n’arrivait pas à s’imaginer un futur, il était encore trop prisonnier du passé pour pouvoir aller vers l’avenir. Il n’arrivait pas à évoluer, ou du moins pas autant qu’il l’aurait voulu, parce qu’il n’était pas capable de lâcher prise et de laisser le passé derrière lui. Il n’était pas encore prêt à tourner la page, il n’avait pas encore assez guéri des traumatismes de son enfance.
Sa rentrée à Ilukaan avait été un moment très impressionnant. Il fallait admettre qu’il était facilement impressionnable mais tout de même, cette école n’avait rien à voir avec tout ce qu’il avait connu jusque-là chez les moldus et n’importe quel enfant qui avait grandi loin de la magie aurait été excité à l’idée d’y rentrer. La cérémonie de répartition le plaça à mais il ne s’en soucia pas vraiment, pour lui les maisons étaient plus ou moins les mêmes, alors il aurait pu atterrir dans n’importe laquelle, il s’en fichait. Lui ce qui l’intéressait surtout, c’était de commencer à apprendre la magie! Juzo n’avait jamais été un enfant très scolaire, au grand désarroi de sa mère qui aurait rêvé d’un élève parfait, mais là la dimension magique semblait donner une perspective plus amusante à l’école et il avait hâte de commencer! Certaines matières ennuyantes à mourir comme l’histoire de la magie le ramenèrent vite à la réalité du fait que l’école n’était pas quelque chose de très amusant, mais les cours plus pratiques continuaient de beaucoup lui plaire! Même s’il n’avait jamais été quelqu’un de bon en cours, il s’efforçait de travailler correctement et de se concentrer pour obtenir des notes correctes. Il voulait pouvoir fièrement montrer ses résultats à sa famille d’accueil quand il rentrait pour les vacances. Pour eux, il s’efforçait d’être aussi sage que possible à l’école. Cela n’excluait bien sûr pas quelques petites bagarres par-ci par-là, mais comparé à avant, il se tenait quand même relativement bien.
Son comportement s’améliorait un peu plus à chaque année qui passait. Il n’était pas devenu un élève modèle mais il cherchait quand même à ne pas avoir de problèmes, ou du moins à ne pas en provoquer. Cependant, même si le temps passait, il ne semblait pas beaucoup grandir. Mentalement déjà, il restait très immature pour son âge, mais pouvait-on vraiment le blâmer? Après avoir passé une enfance aussi stricte, il rattrapait le temps perdu en s’amusant tout le temps et en se comportant comme un gros gamin, lui qui n’avait jamais pu le faire étant plus jeune. Physiquement non plus, il n’avait pas beaucoup grandi. Alors que les autres évoluaient avec la puberté, lui n’avait pas beaucoup changé. Sa voix n’avait jamais vraiment mué, en tout cas le changement n’était pas très audible, même en prenant quelques centimètres il était resté quelqu’un de petit et il avait conservé des traits fins, ce qui lui valait son physique si androgyne. Cela ne le préoccupait pas plus que ça, après tout, ça restait mieux qu’être contraint de se faire passer pour une fille.
La septième année arriva et avec elle, le choix du cursus universitaire. C’était compliqué pour quelqu’un qui vit autant dans le présent que Juzo de savoir quoi choisir. Il était incapable de savoir ce qu’il voulait faire le lendemain, alors savoir ce qu’il voulait faire de sa vie, ça lui parraissait impossible. Il passa donc cette année à faire quelque chose dont il n’avait pas l’habitude: réfléchir. Après plusieurs rendez-vous chez le conseiller d’orientation et beaucoup de moments de réflexion, il finit par se dire que s’il devait vraiment choisir quelque chose, alors il avait envie de devenir un Auror. Déjà parce que les cours de défense contre les forces du mal étaient ses préférés, mais surtout parce que c’était le métier qu'exerçait le père de sa famille d’accueil et qu’il l’admirait beaucoup. Même s’il n’était pas officiellement leur fils, ils se voyaient comme une famille. Honnêtement, ils auraient bien voulu l’adopter mais ils savaient très bien que Juzo aurait refusé. Se faire adopter, ça voulait dire couper définitivement les ponts avec sa mère, au point de ne même plus porter son nom de famille et c’était quelque chose qu’il n’était pas encore prêt à faire. Il avait conscience qu’elle lui avait fait des choses horribles et qu’il n’y avait aucun mal à ne plus jamais la revoir, mais malgré ça il n’arrivait pas à lui en vouloir. Peu importe ce qu’il s’était passé, elle restait sa mère, et il avait quand même, au milieu des maltraitances, de très bons souvenirs avec elle, alors même s’il ne l’avait jamais revue depuis son entrée à Ilukaan, il ne se sentait pas capable de tourner complètement la page pour le moment.
Il rata de peu ses ASPIC, ce qui lui valut un redoublement, mais ça ne le découragea pas pour autant. Il avait peut-être passé trop de temps à réfléchir et pas assez à travailler, en tous cas il n’était pas du genre à abandonner après un échec. L’année suivante, il redoubla d’efforts et travailla plus que jamais pour réussir ses ASPIC avec des notes suffisamment bonnes pour aller dans le cursus qu’il voulait. Son travail acharné fut récompensé par un succès puisqu’il intégra le cursus Auror et défense magique à la rentrée qui suivit. Finalement, même s’il gardait des séquelles de son passé difficile avec sa mère, tout semblait s’être arrangé dans sa vie. Il avait une famille d’accueil vraiment géniale qui s’occupait de lui comme de leur propre enfant malgré le fait qu’il soit majeur, il avait plus ou moins trouvé sa voie et son comportement s’était clairement amélioré. Il restait encore des progrès à faire, on n’était jamais à l’abri d’une petite bagarre de temps en temps, mais il avait envie de devenir une meilleure personne et il était sur la bonne voie.
L’Arcane sans nom représentait toujours bien son présent, ce qui voulait dire que la prochaine carte ne pouvait représenter que le futur, vu qu’il n’y avait rien de plus à raconter sur l’histoire de sa vie. De toute façon, il ne pouvait piocher qu’encore une fois avant la fin du tirage, alors cette dernière carte avait intérêt à lui en dire un peu plus sur son avenir, sinon tout cela aurait été une perte de temps. Il fixa un moment le paquet, appréhendant un peu ce qui allait se passer. Il fallait qu’il pioche une bonne carte, alors il devait prendre son temps pour la choisir. Il finit finalement par se décider pour une carte située au bout du paquet et la retourna doucement, comme pour repousser un peu le moment de savoir. C’était la vingtième Arcane du tarot, le Jugement. Elle représentait le changement et la réussite personnelle. Aurait-il pu tomber sur une meilleure carte? Que tout ce tirage dise vrai ou non, cela n’avait plus d’importance. Il avait envie d’y croire, parce que cette carte signifiait qu’il allait bientôt pouvoir enfin aller de l’avant.
(c) Ilukaan | | Kokichi Oma Strixyst | Image du profil : ♚ Life's a joke, and I'm the king of clowns ♛
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ϟ Autres comptes : Ernest B. Albrecht, Cassiopeia Alvarez, Ramuda Amemura, Maya Fey, Tiamat Lamyri | Sujet: Re: So what if I misbehave? It's what everybody craves ~Juzo Suzuya [Terminée] Lun 19 Oct - 23:54 HELLO YOU !!!!!
Commettons des crimes ensemble !! sans ta clochette par contre stp merci :DDDDDD | | | | Sujet: Re: So what if I misbehave? It's what everybody craves ~Juzo Suzuya [Terminée] Mar 20 Oct - 0:15 I'm addicted, to the madness ~ Le fameux et tant attendu Juzo. Hâte de le voir en jeu celui là | | | | Sujet: Re: So what if I misbehave? It's what everybody craves ~Juzo Suzuya [Terminée] Mar 20 Oct - 14:30 CE BBOU EST ENFIN LÀ GG pour le QC super hâte de le voir enfin validé !! | | Tyli Fytero Strixyst | Image du profil : ϟ Œuvre : OC - Mysmee
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ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
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| Sujet: Re: So what if I misbehave? It's what everybody craves ~Juzo Suzuya [Terminée] Mer 28 Oct - 23:39 Un sacré personnage qui rejoint Ilukaan ! Et en même temps, il a l'air adorable malgré tout ce qu'il a vécu. Je me demande ce que ça va donner, ça a l'air d'être quitte ou double avec lui en quelques sortes. Merci aussi pour l'adaptation, car je me suis renseignée sur le canon et WOH VIOLENT. Amuse toi bien sur les bancs de l'école Bienvenue à Ilukaan ! Validation Accompagné par d'autres nouveaux élèves, tu es appelé par le directeur à t'avancer au centre du Dôme. Scruté par les élèves et étudiants, tu regardes alors ton reflet dans la fontaine qui va décider de ton sort. D'abord voyant ta sale tête dans l'eau, tu remarques que le reflet semble se changer peu à peu jusqu'à prendre la forme d'un caribou. Tu es d'autant plus surpris quand l'animal commence à pousser un cri dans toute la salle. Tout le monde se met soudainement à t'applaudir, tandis que le directeur s'approche de toi avec une émeraude brute qu'il met autour de ton cou. "Bienvenue à Cervirald !" → Te voilà validé, tu peux désormais poster dans tous les recoins du forum, RP-Post ainsi que RPCB. → N'hésite pas à voir la chambre qui t'a été attribuée. → Si ton personnage est en cursus universitaire, il peut postuler pour avoir un job d'étudiant. → Crée dès maintenant un topic pour récapituler les relations de ton personnage. Tu peux également acquérir un portable ou bien créer un blog. → N'hésite pas à faire une demande de RP pour trouver un partenaire d'écriture ! → Enfin, amuse-toi bien sur le forum, n'hésite pas à en parler autour de toi et à voter régulièrement aux TS ! | | | | Sujet: Re: So what if I misbehave? It's what everybody craves ~Juzo Suzuya [Terminée]
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