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Parce que vivre loin de ses amis et de ses repères, c'est prendre le risque de se perdre — Jelila | | | Sujet: Parce que vivre loin de ses amis et de ses repères, c'est prendre le risque de se perdre — Jelila Sam 22 Aoû 2020 - 2:33 Jelila Jallab
OC | | Identité | Jallab Jelila 21 ans Marocaine (elle tient des origines Touaregs de sa mère, d'où son teint naturellement plus mat que la plupart des Marocains) Arabe et anglais 17 Novembre 2000 au Maroc, à Agadir. Brune, yeux noisettes 1 mètre 69, 60kg |
Who am I...? Jelila est une sorcière sang-mêlée appartenant à la maison Ursirre et en neuvième année (a redoublé sa 4ème année). Elle suit le cursus Médicomagie. Elle possède le don de Fourchelang. Elle n'occupe aucun poste.
Sa baguette est faite d'Aubépine, avec un cœur en crin de licorne, d'une longueur de 29.5cm, assez flexible. Son animal de compagnie est une chatte nommée Habiba.
Son patronus est un agneau. L'odeur de son Amortentia est composé de henné, terre chaude les soirs d'été et le musc. Son reflet dans le miroir du Riséd est le regard empli de fierté de son père. Son Épouvantard prend la forme de sifflements ophidiens perfides qui se multiplient dans son esprit.
Elle n'a pas de famille présente à Ilukaan. Sa matière favorite est la Magie Médicale et la matière qu'elle aime le moins est la botanique. Derrière l'écran Pseudo & pronoms : Yousra / Elle - laSouhaites-tu être parrainé·e ? NonAvatar : Art ByStephanieeCode du règlement : /Comment as-tu trouvé le forum ? Le destin m'a guidéUn petit mot ? love love <3 headcanons ESFJ, Consul — En arrivant à Ilukaan, Jelila a été en proie au mal du pays, et ce durant de longues années. — Elle ne parlait à absolument personne à son arrivée, de peur que l’on se moque de son accent. — La seule fois où elle utilisa son don, ce fut à très mauvais escient. — Elle sait que d’autres rares élèves possèdent le même don que le sien au sein de l’établissement, ce qui signifierait qu’ils ont un ancêtre en commun. Elle n’a, cependant, jamais cherché à approfondir ses recherches. Le Fourchelang est bien la dernière chose dont elle souhaite entendre parler. — Piètre cuisinière. Il parait qu'elle dose tout n'importe comment. — Elle se vexe lorsqu'on lui fait une remarque déplacée sur l'un de ses plats. — Paradoxalement, Jelila peut se montrer assez picky lorsqu'il est question de nourriture : trop nombreux sont les aliments dont elle n'apprécie pas le goût. — De manière plus générale, elle se vexe rapidement, et pourrait pleurer pour un rien. — Elle est fan de décoration, surtout celle d'intérieur. Elle ne poste presque que ça sur ses réseaux. — Elle boit du thé à la menthe tous les matins. — Elle n’éprouve pas de difficulté manger très chaud. — Elle n’aime vraiment, vraiment pas débattre. — Jelila craint énormément les interventions dentaires. Ça a tendance à agacer son dentiste. — Elle se plait à enfiler sa blouse de travail pour se regarder devant le miroir et se prendre pour un vrai médecin. — Elle adore les bébés, et c’est la raison pour laquelle elle souhaite à tout prix se spécialiser dans la pédiatrie, dans son cursus. — Elle aime beaucoup les enfants également, et est naturellement douée avec eux. Elle se plait réellement à exercer son travail de baby-sitter à temps partiel. — Très bonne danseuse. La danse fait partie intégrante de sa culture, et ça l'a poussé, dès son plus jeune âge, à s'intéresser à tous les types et à pratiquer les danses qui l'intéressaient le plus. En plus d'être une passion, c'est aussi pour elle un exutoire. — La danse contemporaine est celle qu'elle préfère pratiquer. Elle sait habilement exprimer ses émotions à travers ses mouvements, et lorsqu'elle est seule, elle s'exerce autant que possible. — Vraie bosseuse, surtout lorsqu’elle pratique ce qu’elle aime. — Elle adore rendre service, surtout si elle sait qu'elle sera estimée ensuite. — Vous verrez régulièrement ses mains ainsi que ses pieds recouverts de henné. Lorsqu'elle est assez motivée, elle réalise des arabesques florales : ce genre de motifs. Sinon, elle se contentera d'étaler le produit sur sa peau. — Elle colore également ses cheveux au henné. — Elle possède beaucoup de vêtements et d'accessoires achetés dans les souks du Maroc. — Elle a, dans son placard, énormément de robes de ce type, appelées gandouras ainsi que des abayas — Elle a un attrait évident pour les bijoux très fins, et élégants. Elle n'aime pas cependant qu'ils soient trop imposants. — Son corps dégage constamment une senteur musquée. C'est son parfum. — Elle sait reproduire la plupart des danses Fortnite. — Elle fait des grimaces quand on s'y attend le moins. — Malgré cette assurance dont elle fait preuve, elle est certainement la plus susceptible de s'embarrasser devant quelqu'un qui lui plait. — Elle est rarement à l'heure. — Elle oublie souvent de répondre à ses messages. — Elle a beaucoup de moments d'absence. Vous devrez l'appeler plusieurs fois pour réussir à la sortir de sa torpeur. — Elle songe, chaque soir, à passer un coup de fil à ses parents, mais finit toujours par se raviser. — Elle gère plutôt bien le stress, toutefois, lorsqu'elle est inquiète, il lui arrive de répéter plusieurs fois la même chose sans s'en rendre compte. — Elle a un sommeil très agité, et elle dit vraiment n'importe quoi quand elle dort. — Elle se lisse le sourcil avec ses doigts lorsqu'elle réfléchit. — Elle adore les attractions à sensations fortes. — Elle n'apprécie pas les mangas/animés. Elle dit que ce sont des dessins animés pour les enfants. — Elle a tellement de cousins qu’elle ne les compte même plus. — Pour elle, « espèce d’âne » est une insulte très vulgaire. Car en arabe, ça l’est. — Le prénom qu’elle a donné à son chat ne l’était pas vraiment au départ. Elle utilisait « Habiba » comme une expression signifiant « chérie », le temps qu’elle lui trouve un véritable prénom. Elle finit par s’habituer à la nommer ainsi. — Lorsqu’elle était petite, elle a d’ailleurs essayé de la jeter par la fenêtre parce que son cousin lui a dit, très exactement : « fais-le, t’inquiètes pas, les chats retombent toujours sur leurs pattes ». Heureusement, sa maman l’a arrêtée avant. — Oui, Jelila était très influençable. — Elle fume secrètement depuis ses quatorze ans, et préférerait que cela ne se sache pas. « Desert moon wild and free, will it burn just for me? » « Une femme peut se voiler le visage d'un sourire. » — Khalil Ghibran Au sein d’une foule bariolée, encombrant une immense salle destinée à accueillir un certain nombre d’élèves, Jelila était assise, patiente, le regard rivé vers la somptueuse fontaine d’eau, qui, dans quelques instants, lui révélerait l’irrévocable couleur de sa pierre. Son nom n’ayant pas encore été annoncé, et soupçonnant d’ores et déjà le nombre conséquent d’élèves qui passerait avant elle, un peu de temps nous était accordé pour attarder notre attention sur cette jeune demoiselle qui nous intéressait, dont l’apparence laissait, déjà, aisément deviner ses riches origines. En effet, il suffisait d’un simple coup d’œil en sa direction pour le comprendre : Jelila provenait d’une terre bien éloignée du continent Américain, située à des milliers de kilomètres de celui-ci. De prime abord, c’était son teint naturellement basané, qui évoquait les pays chauds au sein desquels les rayons de soleil étaient les plus présents, qui était susceptible de susciter des interrogations. D’où venait-elle précisément ? L’on aurait pu autant soupçonner les pays orientaux, que les contrées nord-africaines. Et alors, les conjectures devenaient bien plus vastes. Finalement, le fait qu’elle soit née au Maroc, aussi joliment appelé le « pays du Couchant Lointain », n’était peut-être pas si aisé à deviner. Jelila prenait un malin plaisir à conserver le mystère, et s’amusait, parfois, à répondre de manière espiègle : « essaie de deviner », si l’on était assez curieux pour lui poser la question. D'ailleurs, il serait légitime de s'interroger sur sa peau plus mate que la plupart des Marocains, suggérant presque qu'elle aurait des origines d'Afrique Subsaharienne : elle reçut ce bel héritage de sa mère, native de peuples Touaregs. De son pied légèrement cambré, recouvert de motifs en forme d’arabesques florales faits au henné, la Maghrébine tapotait distraitement le sol. Très vite, elle détourna son attention de la fontaine pour laisser son regard vif, mais préoccupé, se balader dans la salle. Très vite, elle se perdit dans la fixation de cette foule colorée, et il aurait suffi que vous tourniez un instant votre tête en sa direction, pour que vous rencontriez ses prunelles noisettes, dirigées vers vous. Et en dépit de cette apparence affirmée qu’elle affichait, le regard de Jelila, lui, était soucieux. Perdu. Ses yeux avaient l’habitude de parler à sa place. Et ce fut alors qu’elle sentit sa gorge se nouer sans crier gare. Non, Jelila n’allait pas pleurer ici. Pas devant tout ce monde. Elle comprima les battements de son cœur, et ravala ses larmes en se mordant discrètement ses lèvres pulpeuses, avivant leur couleur rosée. Si elles avaient pour habitude d’être étirées en un sourire amusé, aujourd’hui, il n’en n’était rien. Un goût amer - du sang, sans aucun doute - lui arracha une légère grimace. C’est qu’elle avait les lèvres plutôt sensibles, mais qui laissaient aussi deviner une sécheresse importante. Il n’était pas inhabituel de la voir s’en arracher la peau à l’aide de ses dents, lorsqu’elle était en proie à l’inquiétude. Jelila Jallab Comment, si vite ? Le temps avait défilé à une telle vitesse. À l’entente de son nom, la jeune fille se leva, replaça correctement ses cheveux de couleur cuivrée qui retombaient en un bouquet de boucles emmêlées dans son dos. Malgré ses tentatives de les maintenir en place, certaines mèches plus courtes continuaient de refaire surface. Bon, peu importait. Ce n’était pas le moment de s’attarder sur ce genre de choses. D’une démarche qu’elle voulut confiante, elle s’avança donc en direction de la fontaine, et, doucement, elle posa ses mains décorées du même type de motifs orangés que l’on pouvait trouver sur ses pieds, sur les bordures de la fontaine. Lorsqu’elle aperçut, sous quelques ondulations, la forme d’un ours apparaitre dans l’eau limpide, elle ne sut réellement qu’en penser. Qu’est-ce que cela pouvait signifier ? Qu’est-ce que cela pouvait dire sur sa personne ? Elle le découvrirait en temps voulu. Une chose était sûre, elle se sentait libérée d’un premier poids. L’on peut dire que Jelila a parcouru un bien long chemin, obstrué d’obstacles tous aussi difficiles à surmonter les uns que les autres, avant de devenir la femme qu’elle est aujourd’hui. Ces accrocs qu’elle a rencontrés jusqu’à maintenant ont forgé sa personnalité, et l’ont aidé, chaque jour, à mûrir un peu plus. Toutefois, l’être humain est connu pour se mouvoir chaque jour, constamment, et Jelila est consciente du fait qu’elle est bien loin d’avoir atteint le modèle de la fille parfaite qu’elle a toujours souhaité être. Pourtant, ce n’est pas si évident à deviner, lorsqu’on voit la marocaine pour la première fois. Une fille à l’apparence affirmée et confiante.
Jelila est souvent apparue, à première vue, comme étant une jeune fille plutôt introvertie, avec un penchant pour la quiétude et la tranquillité. Son comportement calme et apparemment mature aurait tendance à lui donner un air quasiment inaccessible. Veillant toujours à ne pas prononcer de parole futile ou déplacée, et éprouvant la plupart du temps de grandes réticences à parler de sa propre personne, cette idée que l’on pourrait se faire de la marocaine serait effectivement légitime. De prime abord, c’est à une attitude plutôt courtoise et posée que vous serez confronté, et elle ne s’en tiendra, le plus souvent, qu’à étirer quelques petits sourires polis à votre adresse. Toutefois, il serait une erreur fondamentale de se faire d’elle, l’image d’une étudiante renfermée et repliée sur elle-même. Après quelques minutes passées avec elle, et quelques mots échangés entre vous, vous comprendrez très rapidement que Jelila est bien loin d’être de ceux qui se complaisent dans leur solitude. C’est qu’elle cache plutôt bien son jeu ! La Maghrébine se révèlera en effet être pleine de ressources, très dynamique et trouvera toujours le mot pour rire de manière si naturelle que c’en est presque déconcertant. Plutôt charmante et facile à vivre, elle ne semble pas avoir de mal à s’attirer la sympathie de ses interlocuteurs, si tant est qu’ils se montrent réceptifs à sa bonne humeur apparente. Elle démontre un grand attrait pour l’amusement, et comptez sur elle pour ne jamais perdre une occasion de se laisser aller à ses envies de distraction. Il ne serait d’ailleurs absolument pas inhabituel de la voir participer à l’organisation de soirées d’intégration, de bals de fin d’année, d’anniversaires, et de toute une panoplie d’autres évènements dans lesquels elle prendrait volontiers part, même si strictement rien ne l’y oblige.
En effet, la Jallab ne manquera jamais d’offrir son aide à quiconque se trouve dans le besoin. Chaleureuse et bienveillante, ce sera toujours avec un sourire affable qu’elle vous proposera de vous accompagner dans votre tâche, et ce, aussi ardue puisse-t-elle être. Toutefois, il convient de préciser que cela n’est jamais sans arrière-pensée. Elle aidera, tant qu’elle peut être certaine que cela lui permettra d’être estimée et appréciée des autres, même si cela implique de faire abstraction de ses propres besoins. De même, il est nécessaire d’ajouter qu’elle prendra bien plus de plaisir à rendre service aux personnes dont elle recherche ardemment l’approbation. Cependant, ne vous méprenez pas, ses actions n’en sont pas pour autant dénuées de toute sincérité ! Mais il subsistera toujours en elle cette part, qui relève presque de l’inconscient, et qui est en quête constante de la reconnaissance d’autrui. Car Jelila est de ceux qui tiennent à leur image, et qui sont prêts à tout pour la conserver de manière positive et durable. Et le plus grand mal que l’on pourrait causer à la jeune maghrébine serait de casser du sucre sur son dos à son insu. Jelila ne le supporterait certainement pas, et compte faire de son mieux pour l’éviter. Car en dépit de cette confiance inébranlable qu’elle semble dégager et de cette attitude affirmée qu’elle parait adopter, Jelila est en réalité en proie à une grande insécurité. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle peut paraitre si intouchable lorsqu’on l’aperçoit la première fois. Elle surveille ses faits et gestes, et veille à ne jamais faire quoi que ce soit qui pourrait tâcher sa réputation. La peur de ne pas plaire, elle la côtoie chaque jour, et c’est aussi ce qui fait d’elle une personne très influençable et peu réceptive à la critique.
Oui, vulnérable à la critique, Jelila l’est, à n’en point douter. Aussi constructive cette critique puisse-t-elle être, la maghrébine sera toujours encline à la prendre personnellement, et éprouvera des difficultés à l’accepter. Il suffira d’une parole qu’elle jugera un peu trop sincère, pour qu’elle ne se sente totalement déstabilisée. Dès lors, elle gardera silence et commencera à ruminer vos phrases dans son esprit durant plusieurs minutes, voire des heures. La jeune fille étant assez expressive, il ne sera pas nécessaire d’être doté d’un regard affûté pour remarquer sa frustration. Son attitude seule suffira à faire comprendre qu’elle se sera totalement fermée, et qu’elle ne souhaitera aucunement se faire aborder durant les minutes qui suivront.
Ce défaut affecte fortement ses échanges avec autrui, se retournant souvent contre elle, car si Jelila sait faire montre d’une grande force de caractère la plupart du temps et n’hésite pas à exprimer ce qu’elle pense lorsque c’est nécessaire, elle sait aussi se taire lorsqu’elle sent que ses paroles risquent de blesser son interlocuteur. Elle préférera toujours garder silence plutôt que vexer qui que ce soit, quitte à abandonner un débat dans lequel elle pourrait être certaine d’avoir raison. Cela la pousse parfois à se montrer quelque peu hypocrite, dissimulant ses véritables pensées en les remplaçant par des paroles peu sincères mais qui auront le mérite d’être agréables à entendre, et ce dans le seul et unique but de faire plaisir.
Cette tendance que Jelila a, de vouloir plaire à tout le monde, peut la mener parfois à se montrer envieuse des réussites de ses pairs. Il lui arrivera, de temps à autres, de dénigrer les efforts des autres avec, pour seule intention, de se prouver à elle-même qu’elle fait et fera toujours mieux. Elle a, cependant, toujours fait en sorte de ne jamais exprimer ces critiques de vive voix. Toujours est-il qu’une certaine forme de vanité existe en elle, et affecte régulièrement son jugement. Des pensées intérieures nocives sont effectivement susceptibles de lui traverser l’esprit. Elle essaie, néanmoins, de faire de son mieux pour passer outre sa jalousie.
Vous l’aurez compris, Jelila est une jeune fille qui se caractérise par sa sensibilité et sa volonté de plaire à quiconque croise son chemin, et autant de défauts que de qualités y sont rattachés. Bien qu’elle se montre très susceptible - et cela peut se révéler être assez agaçant à la longue, je vous l’accorde -, ce trait de caractère lui permet aussi de faire preuve d’une empathie admirable. Elle serait la première à accourir si elle découvrait que vous étiez en proie au chagrin. En plus de vous apporter un soutien émotionnel par sa seule présence, elle jugera également bon de vous suggérer des solutions concrètes à votre problème, quel qu’il soit. En effet, Jelila sait démontrer un pragmatisme surprenant et considère que, pour venir à bout de quoi que ce soit, il est nécessaire d’agir. Son esprit très terre-à-terre la pousse à raisonner de manière pratique, et ce, dans toute situation. C’est d’ailleurs ce qui fait d’elle une étudiante assidue et consciencieuse, mais aussi une très bonne meneuse.
D’ailleurs, il lui arrive parfois d’adopter un comportement maternel sans même s’en rendre compte, et elle serait totalement capable, lors d’une brouillerie, de vous dire, les sourcils froncés : « ne me parle pas sur ce ton », les mains fermement posées sur les hanches. Bien que Jelila fuie le conflit comme la peste, elle ne se gênera pas pour vous remettre courtoisement les pendules à l’heure si l’envie saugrenue vous prenait de pousser le bouchon un peu trop loin avec elle.
Enfin, bien que très sociable, il est nécessaire de préciser que, peu importe à quel point Jelila peut être proche de vous, il demeurera toujours une part d’elle qui vous sera totalement inaccessible. Très secrète concernant sa vie privée, et ne se laissant que très rarement aller à des confidences, quelles qu’elles soient, il est assez clair qu’elle a des difficultés à accorder sa confiance, si bien que, lorsque la discussion dérive sur sa personne, elle expédie le sujet en un instant, par des mots très brefs.
Jelila sait ô combien elle peut être loin du modèle de perfection qu’elle a toujours voulu atteindre. Bien consciente qu’elle doit travailler sur nombre de ses défauts, et faire en sorte de moins se laisser affecter par le jugement d’autrui, elle fait de son mieux aujourd’hui, pour y travailler. Après tout, nul être humain ne saurait être parfait, n’est-ce pas ? « Regarde ta soeur la vie, elle tremble, elle aussi, de ton silence. » — Adonis Maroc, Agadir, 18 Octobre 2014 — 19h C’était au sein d’une demeure dont l’architecture traditionnelle mais non moins imposante qui rappelait, sans grande surprise, celle fièrement utilisée pour les édifices construits dans les contrées du Maghreb, au pays du Couchant Lointain, que vivait la famille Jallab. Nous pouvions observer, à l’extérieur, toutes ces belles constructions en pisé que le soleil avait gratifié de ses rayons, et leur avait donné cette chaleureuse couleur feuille morte, propre aux monuments du Maroc. Et c’est dans l’une des chambres de cette belle maison que retentissent, incessamment, les bruits agaçants d’une pierre cognant contre une vitre à de multiples reprises. Les fenêtres s’ouvrirent soudainement, de manière presque brusque, et aussitôt, le visage d’une jeune fille à la chevelure bouclée en sortit, pour se concentrer sur cette personne qui ne semblait pas décidée à la laisser en paix. — Arrête ça, mes parents vont t’entendre ! En contrebas, se tenait une autre demoiselle, à l’air impatient. — Allez quoi, tu peux vraiment pas sortir ? Tout le monde t’attend, on est juste à côté ! — Lâche-moi j’t’ai dit, Ismahane, j’retourne à l’école demain, annonça-t-elle, une pointe d’amertume bien notable dans sa voix. Sans plus de formalités, et sans attendre une quelconque salutation de la part de son amie, Jelila referma ses fenêtres. La pièce était, désormais, bien plus silencieuse et elle entreprit, alors, de sortir de sa chambre. Ses pieds nus entrèrent immédiatement en contact avec les carreaux froids de Zellige - un carrelage céramique que l’on retrouvait fréquemment dans les maisons des pays arabes - et elle commença à parcourir, d’un pas si lent qu’il laissait aisément deviner son hésitation, le long couloir qui la mènerait à la salle d’eau. Dans son chemin, l’adolescente aperçut la silhouette de sa mère, installée sur un divan dans une pièce plongée dans l’obscurité, presque endormie. Seule la lumière du corridor y filtrait, et laissait voir à quel point elle pouvait être épuisée. Jelila eut un pincement au cœur. Hadiya Jallab avait toujours tout fait pour être une épouse et une mère merveilleuse. Sa sagesse ne saurait avoir d’égale, et sa bonté était telle qu’il aurait été bien présomptueux de votre part d’essayer de rivaliser avec elle. Elle sut témoigner d’un soutien exceptionnel à l’égard de son unique fille, et ce, dès sa venue au monde, et elle avait toujours fait preuve d’une compréhension admirable avec elle. Hadiya était, sans aucun doute, le pilier de cette famille. Sans elle, elle s’écroulait. Et la jeune fille en était consciente. Mais toi, Jelila, tu as trahi sa confiance. Jelila ne s’attarda pas davantage, et continua son chemin. Les murs, eux aussi en céramique, étaient décorés de somptueuses arabesques florales, au formes si symétriques qu’elles en étaient presque hypnotisantes. L’ambre jaune et le bleu marine étaient les couleurs utilisées qui se distinguaient les plus des autres, et qui semblaient si chères à la tradition marocaine. Et lorsque l’adolescente tournait la tête sur le côté, elle apercevait toutes sortes de décorations toutes aussi originales les unes des autres, crées à partir de matières différentes. Ainsi, l’on pouvait apercevoir disposés ici et là, des poteries en terre cuite qui servaient de décoration. Aussi, l’on trouvait, sur des petites tables de marbre, d’élégants cadres dans lesquels reposaient des calligraphies arabes, entourés d’encensoirs dans lesquels traînaient trois, voire quatre bâtonnets qui laissaient dégager une senteur musquée. C’était sous l’apparence de volutes vaporeuses, que l’odeur agréable se propageait au sein de la maison, et venait chatouiller les narines de la fugitive. C’est qu’il lui en fallait, du temps, pour atteindre la salle de bain. Jelila n’avait jamais manqué de rien, et elle ne semblait en avoir pris conscience qu’aujourd’hui. Elle avait vécu dans l’aisance toute sa vie durant, et elle semblait être de ceux qui avaient la chance de voir le destin leur sourire dès leur venue au monde. Cela n’avait pas pour autant fait d’elle une « pourrie gâtée », une ingrate qui considérerait qu’elle n’a pas besoin de lever le petit doigt pour obtenir ce qu’elle souhaite. Jelila savait ce que c’était que d’obtenir les choses après l’effort. Seulement, cette vie facile qui lui avait été accordée l’avait poussé à comprendre à quel point le destin de chacun pouvait être différent. Dans les pays du Maghreb, les inégalités se creusaient toujours un peu plus, chaque jour, et la précarité était très présente, en fonction des quartiers. Jelila, tu as gâché cette chance. Jelila passa rapidement devant la porte qui donnait accès au bureau de son père, close, sans même y attarder ne serait-ce qu’un simple coup d’œil. Elle savait qu’il y était, et elle préférait ne pas l’informer de sa présence. Enfin, elle atteignit la salle de bain, et s’y enferma en prenant bien garde à refermer le verrou derrière elle. Cette atmosphère pesante, elle ne la supportait plus. Son regard rencontra son reflet dans le miroir, et elle ne se reconnaissait déjà plus. Nombreuses avaient été les fois où on lui avait adressé ce qui semblait être, à ses yeux, un compliment : « Tu ressembles tellement à ton père ». C’était là, la remarque la plus gratifiante qu’elle pouvait entendre. Malgré le fait qu’il ait toujours attendu beaucoup de sa fille, et qu’il se soit assez souvent montré particulièrement exigeant avec elle, l’admiration qu’elle lui portait avait toujours été infaillible. Il n’était peut-être pas très doué pour manifester l’amour qu’il éprouvait à l’égard de Jelila, mais elle, elle savait que toutes les décisions qu’il prenait, étaient destinées à lui assurer un avenir stable et radieux. Petite, elle voyait déjà son père comme étant un modèle à suivre. Confiant, intelligent, affirmé, elle pourrait vous citer des milliers de qualités le concernant, prouvant l’admiration sans faille qu’elle lui portait. Lorsqu’il faisait quelque chose qui pouvait frôler l’imperfection, Jelila s’en retrouvait rapidement désillusionnée. Non seulement il était pour elle un modèle, mais en plus, elle exigeait de lui la perfection. Et à chaque fois qu’elle entreprenait quoique ce soit, c’était toujours dans l’optique de le rendre fier. Elle était prête à tout sacrifier, à faire abstraction de ses propres envies, dans le seul et unique but de faire la fierté de son père. Ce que son père se gardait de lui dévoiler, c'était que sa petite fille qui lui était si précieuse, représentait son Monde à lui. Jelila était sa fierté. Lorsque se manifestèrent les pouvoirs magiques de la jeune fille à ses huit ans, Jelila ne parvint pas à contenir son excitation. C’est qu’elle les avait attendu avec tant d’impatience ! Maintenant dotée de dons de sorciers, elle allait pouvoir marcher sur les pas de son père comme elle l’avait toujours souhaité. Ils s’étaient d’ailleurs éveillés d’une façon qui lui seyait plutôt bien. Sa tendre mère se maquillait, tandis que la petite l’observait, fascinée. Jelila avait toujours rêvé d’essayer, elle aussi, quelques uns de tous ces divers produits. L’insistance avec laquelle elle fixait le petit tube de mascara que Hadiya tenait entre ses doigts effilés dut être bien forte, puisque, en un instant, le cosmétique se mit à flotter en sa direction, sans que mère et fille ne comprenne ce qu’il se produisait. Ce fut dès ce jour que l’avenir de la petite commença à se dessiner de manière concrète. Son père entreprit, dès lors, de lui présenter les différentes écoles de magie qui seraient susceptibles de l’accueillir, même s’il semblait déjà évident, pour lui, que les établissements du continent Américain seraient à privilégier, principalement pour leur grande renommée, qui faisait écho dans le monde entier. Et même si Jelila n’était pas de cet avis, elle ne chercha pas à avoir son mot à dire. Son avis importait peu, après tout, ne cherchait-elle pas la reconnaissance de son paternel ? Pour le rendre fier, elle était prête à tout. Même à quitter sa terre natale qui lui était si chère. Car Jelila était de ceux qui entretenaient des liens très forts avec leur patrie, et elle ne savait pas ce que c’était que de la quitter plus que quelques jours. Ses amis, sa famille, ses repères, tout reposait ici, au Maroc, dans la ville où elle avait été élevée. Similaire à un arbre, dont les racines la retiendraient à jamais sur sa terre. Cependant, Jelila fit de son mieux pour passer outre ses sentiments, et le choix de l’école fut assez rapide. Ilukaan semblait être l’établissement le plus intéressant, de par son large choix de matières et de cursus universitaires. Encore une fois, la jeune fille le laissait choisir pour elle, certaine qu’il ferait le bon choix. Et le jour de son départ arriva bien vite. Trop vite. « Baba et mama seront fiers de moi » se répétait-elle, incessamment, essayant de se rassurer au mieux. Et puis, elle finirait par s’habituer au Canada, non ? Elle pouvait voir cela comme une nouvelle opportunité, la chance de voyager n’était pas accordée à tout le monde. L’arrivée de Jelila au Canada fut plutôt réussie. Sa future rentrée à Ilukaan occupait tout son esprit, et sa première semaine fut si mouvementée qu’elle n’eut pas le temps de se livrer à des séances de nostalgie concernant son pays natal. La cérémonie de répartition, la présentation de l’établissement, la rencontre avec les nouveaux professeurs, tout cela la poussait presque à oublier à quel point ses parents lui manquaient. Ce fut lorsque le calme s’installa, que l’agitation s’apaisa, que Jelila comprit qu’elle ne pouvait plus se leurrer bien longtemps. Elle ne parvint pas à combattre le mal du pays qui l’avait saisi une fois arrivée dans sa nouvelle terre d’accueil. Tout était si différent, et elle, elle était totalement désorientée. Elle ne chercha pas à se rapprocher de qui que ce soit, personne n’essayait de lui parler non plus, et à dire vrai, ce n’était pas pour lui déplaire. Pour elle, ces personnes étaient différentes. Différentes d’elle. Différentes de tous ceux qu’elle avait connus jusqu’à maintenant. Ils ne partageaient pas la même langue maternelle ni les mêmes traditions, comment pouvait-elle espérer s’intégrer parmi eux ? Elle ne fournissait aucun effort pour tenter de s’adapter, convaincue que cela serait vain. Très vite, son malaise se traduisit par une mélancolie, qui la saisissait une fois qu’elle se retrouvait dans son dortoir, lorsque ses autres colocataires étaient endormies. Elle se remémorait l’endroit où elle avait vécu toute sa vie, et où tous ceux qui lui étaient chers étaient restés. Ici, elle n’avait plus aucun repère. Elle n’était pas chez elle. En dépit de sa détresse, elle fit de son mieux pour s’accrocher à ses études, et faire en sorte d’obtenir des notes correctes. Mis à part cela, plus rien n’avait d’importance. Son corps était au Canada, mais son cœur demeurait scellé dans son pays natal. Ce fut ainsi que Jelila commença à attendre les vacances avec grande impatience, pour retourner chez elle, âgée de douze ans seulement. C’était, sans aucun doute, la source d’espoir qui lui permettait de ne pas sombrer entièrement dans la dépression. La joie qu’elle ressentait en retrouvant ses tendres amies, et sa famille qui lui manquait tant, la menait souvent à se répéter la même phrase : « si seulement j’étais restée ». En voyant que ses camarades lui proposaient des activités amusantes qu’elle n’aurait pas la chance de faire en compagnie d’autres personnes une fois rentrée à Ilukaan, Jelila commença à les côtoyer chaque jour, tout en regrettant, un peu plus, son choix d’avoir intégré une école aussi éloignée de ses terres. Elle ne trouva, cependant, jamais le courage d’en parler à son père, craignant de voir les espoirs qu’il plaçait en elle s’effondrer instantanément. Et puis venait le moment où il était temps de repartir. À peine revenue au Canada, que Jelila songeait déjà à son prochain départ pour le Maroc, à la prochaine pause pédagogique qui serait accordée aux élèves. Elle ne pensait plus qu’à cela, obnubilée par l’idée qu’elle finirait, éventuellement, par trouver un moyen de retourner définitivement chez elle. Elle continuait de travailler dur, tout en se disant qu’une fois les vacances arrivées, elle pourrait profiter pleinement de sa famille et ses amis. Les matières l’intéressaient énormément, même si elle avait une préférence pour les cours de sortilèges et de botanique. Mais à Ilukaan, elle continuait de conserver ses distances avec la plupart des élèves, ne s’en tenant, le plus souvent, qu’à étirer des sourires à leur adresse par pure politesse. Il était rare qu’on l’entende parler bien longtemps. Deux années passèrent, sans grand changement notable. Ce fut assez tard, à ses quatorze ans seulement, que Jelila se découvrit une particularité qu’elle n’avait jamais soupçonné jusque là, dans des circonstances bien spéciales. C’était lors d’une de ses énièmes vacances à Agadir, et sous une colère intenable, qu’elle décida de sortir de chez elle pour se réfugier dans un lieu reculé au sein de son quartier, à l’abri des regards. Elle ne souhaitait pas retourner à Ilukaan. Elle n’avait jamais voulu quitter son pays. La tristesse qu’elle avait ressentie jusqu’à maintenant à cause de son dépaysement s’était transformée, avec les prémices de l’adolescence, en une colère indescriptible. Elle en voulait à sa mère, qui n’avait pas su deviner ses réticences à s’en aller aussi longtemps. Elle en voulait à son père, pour avoir pris des décisions sans même se soucier de ses envies à elle. Plus encore, elle s’en voulait à elle-même, pour s’être montrée aussi passive. Ce fut alors qu’une voix faible, étouffée, presque sifflée, lui parvint. Dans un sursaut, elle pivota rapidement son menton sur le côté, à la recherche de l’individu qui semblait s’être adressé à elle. Toutefois, ce qui se tenait face à elle ne présentait absolument aucune caractéristique humaine, et elle manqua de tomber au sol tant sa vue la surprit. Un serpent. Et puis, encore une fois, cette voix si particulière, si mystérieuse, se fit entendre. Fort heureusement, aucun moldu ne put la voir, le quartier dans lequel elle vivait étant entouré d’une barrière magique leur bloquant l’entrée. Ce fut lors de ce jour bien précis que Jelila découvrit qu’elle était dotée d’un don dont elle avait entendu peu de bien jusqu’à maintenant. Il lui fallut bien du temps pour réaliser ce qu’il lui arrivait, et ne savait si elle pouvait considérer cela comme étant une bonne, ou, au contraire, une mauvaise nouvelle. Toujours fut-il que, malgré la mauvaise réputation qu’ils trainaient derrière eux, les serpents furent ceux qui assurèrent, à la jeune fille, un soutien bien plus intéressant que celui, fébrile, que pouvaient lui apporter ses parents. Et actuellement, Jelila en voulait au monde entier. Elle ne tarda pas à informer ses amis de sa nouvelle capacité, et lorsque l’un d’eux, ébahi, souligna qu’elle serait capable d’obtenir tout ce qu’elle souhaite en utilisant son don intelligemment, elle n’eut pas besoin de réfléchir davantage. Pourtant, elle possédait déjà tout. Alors pourquoi s’évertuerait-elle à chercher plus encore ? Les biens, l’argent, les vêtements, tout cela ne l’intéressait pas. Elle était seulement à la recherche d’un moyen de déverser sa colère, sans affronter directement son père. Ainsi, elle commença à user de son don pour semer la pagaille un peu partout en effrayant les passants, les importunant, ou encore, en dérobant toutes sortes de biens au sein des magasins. Ses « amis », eux, la suivaient constamment, jouissant de tout ce qui leur était dû grâce aux capacités de Jelila. Et au fond, elle avait honte. Cependant, il n'y avait personne pour l'arrêter. Et ce n’était certainement pas le serpent qui allait lui faire la leçon. Cette mascarade dura moins d'une semaine. Deux jours avant son départ pour Ilukaan, ses parents la convoquèrent dans le salon, l’air grave. Il fallait dire qu’après avoir repéré de nombreux regards appuyés lorsqu’il traversait les rues d’Agadir, le père de Jelila vit rapidement ses soupçons s’éveiller. C’est qu’il s’agissait d’un quartier plutôt restreint, le moindre dérapage de l’un finissait toujours par arriver aux oreilles de tous. Tu nous as fait honte, Jelila. Et elle en était consciente. Voir sa mère aussi inquiète, et, surtout, son père dont le regard laissait transparaitre toute la déception qu’il ressentait à l’égard de sa fille, la poussa à se sentir plus coupable et honteuse que jamais. Elle garda silence, n’étant, de toute manière, pas capable de prononcer le moindre mot. Si son père pensait qu’elle avait agi par pur caprice en se laissant aller à des actes de délinquance, il se trompait lourdement. N’avait-elle pas cherché, d’une certaine manière, à ce que son père puisse entendre son appel au secours ? Pour qu’il puisse comprendre cette détresse qui la saisissait à chaque fois qu’elle remettait les pieds dans son école ? Il ne semblait en avoir absolument aucune idée, et malgré tous les reproches que ses parents lui firent ce soir là, une fois encore, Jelila ne trouva pas le courage de s’exprimer sur son mal-être. À quoi bon ? Pourquoi prendre le risque de réduire à néant le peu d'estime qu'il avait désormais pour elle ? Après avoir subi une telle humiliation par sa propre fille, menant les habitants de la ville à le mépriser, son père décréta que Jelila ne serait plus la bienvenue chez eux, tant que son comportement ne se serait pas amélioré. Il jugeait qu'elle avait porté atteinte à sa dignité et, plus encore, à celle de toute la famille. Le père Jallab laissait peut-être afficher une attitude confiante, mais, tout comme sa fille, il était prisonnier du regard d'autrui. Et pour lui, en agissant de manière aussi irresponsable, elle avait tâché sa réputation. Que diront les gens ?, c'était ce que son paternel ne cessait de répéter. Pire encore, au grand désarroi du père, ce fut le Ministère de la Magie qui fut informé des dérapages de la jeune fille, et contacta sa famille pour usage abusif de la magie. Les conséquences auraient pu être désastreuses si Jelila n'était pas mineure, et si elle avait présenté des antécédents de délinquance. Fort heureusement, c'était la première fois qu'elle transgressait les règles de cette manière, et l'on pouvait voir, rien qu'à son air honteux, qu'elle regrettait énormément. Après plusieurs avertissements particulièrement menaçants, les membres du ministère lui accordèrent une nouvelle chance, éloignant toute poursuite judiciaire, à la condition qu'elle ne réitère plus ses actes. Fort heureusement, et au grand soulagement de la jeune fille, afin d'éviter que les habitants d'Agadir ne conservent des souvenirs trop importants de ses méfaits, le Ministère prit également la décision de leur faire subir un Sortilège d'Amnésie. Ainsi, les responsables des magasins au sein desquels elle avait subtilisé divers objets, accompagnés des passants que Jelila s'était amusée à importuner, virent leur mémoire s'effacer. Leurs souvenirs s'évaporèrent alors sans crier gare, et ils ne conservèrent plus aucune trace de ses dégâts. L'obligation de devoir rester à l'école, ce fut, sans aucun doute, la sanction la plus difficile à accepter pour Jelila. Ses parents ne pouvaient savoir à quel point. Et elle ne savait même plus si elle l'acceptait, ou non. Une chose était sûre, elle était consciente du fait qu’elle avait franchi les limites en s’en prenant à des personnes innocentes qui n’étaient aucunement responsables de ce qu’elle vivait actuellement. Jelila ouvrit la porte de salle de bain dans laquelle elle s’était enfermée il y a de cela dix minutes, pour rejoindre sa chambre à pas de loup. Demain, elle retournerait à Ilukaan une bonne fois pour toutes, sans possibilité de revenir chez elle avant un petit moment. Et elle appréhendait son départ plus que jamais. *** Canada, Ilukaan, aujourd'huiL’on a souvent entendu dire que « le temps faisait les choses ». Pour Jelila, c’était en partie vrai. En s’apercevant du fait qu’elle n’avait aucun autre choix que de faire des efforts pour essayer de s’adapter au mieux à sa nouvelle vie dans ce pays si différent du sien, la Jallab finit par comprendre à quel point elle s’était montrée dure avec cette école. Elle n’avait pas cherché à lui laisser sa chance un seul instant, et s’était, de son propre gré, éloignée des autres, ne souhaitant aucunement nouer de liens avec quiconque. Avec le recul, la jeune fille pouvait voir à quel point l’amour qu’elle portait à ses terres avait affecté son jugement. Et cela avait été bien ridicule de sa part, car, avec un peu de persévérance, l’on se rendait compte que les personnes ici n’étaient pas si différentes que celles qu’elle avait connues chez elle. Et eux, ils acceptaient la maghrébine comme elle était, tant avec ses défauts qu’avec ses qualités. Peu à peu, Jelila s’était détachée de ses pensées mélancoliques qui envahissaient son esprit, pour redevenir la personne qu’elle a toujours été : sociable, aimable et sensible. Elle avait d’ailleurs fait des connaissances qui lui étaient maintenant très chères, et qu’elle préserverait avec précaution. Une fois retournée à Ilukaan après ses méfaits, ses notes s'étaient révélées très faibles. Sa quatrième année fut la plus difficile pour elle, psychologiquement. Auparavant persuadée qu'elle retournerait définitivement au Maroc, elle avait totalement délaissé ses études, pour se concentrer dans les préparatifs de son retour. Le destin en avait décidé autrement, et lorsque Jelila revint au Canada, ses notes ne lui permirent pas d'accéder à l'année suivante. Elle redoubla donc sa quatrième année, et ce fut à partir de là que son intérêt pour la médecine se manifesta. Sa volonté de devenir médicomage se renforça au fil des années, en voyant qu’elle éprouvait une réelle satisfaction en aidant les autres. Portant une affection particulière aux petits nourrissons depuis bien longtemps, et étant naturellement douée avec ces petits êtres, son choix de se spécialiser en pédiatrie dans un futur proche fut très vite fait. Par ailleurs, Jelila jugea bon d’éloigner définitivement le Fourchelang de sa vie, et prit garde à ne pas en parler à qui que ce fut, pas même ses amis les plus proches, pleinement consciente du fait que, si elle parlait à un serpent de nouveau, cela lui raviverait des souvenirs désagréables qu’elle préférait garder enfouis en elle. Jelila ne s’est pas entièrement remise du mal du pays qui l’avait saisie cinq ans auparavant, et ses contrées lui manquaient toujours autant. Cependant, elle a appris à comprendre, au fil du temps, que ce n’était pas parce qu’elle se trouvait ailleurs, loin, qu’elle en oublierait ses racines pour autant. Ce fut principalement la diversité culturelle d’Ilukaan et les élèves provenant de toutes sortes de pays qui l’aidèrent à en prendre conscience. Plus jeune, le changement l’effrayait. Parce que vivre loin de ses amis et de ses repères, c'était prendre le risque de se perdre. Aujourd’hui, elle avait grandi, et bien des choses l’attendaient encore, au sein de cette école regorgeant de surprises. (c) Ilukaan | | Tiamat Lamyri Ursirre | Image du profil : ϟ Œuvre : OC
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ϟ Autres comptes : Kokichi Oma, Ernest B. Albrecht, Cassiopeia Alvarez, Ramuda Amemura, Maya Fey | Sujet: Re: Parce que vivre loin de ses amis et de ses repères, c'est prendre le risque de se perdre — Jelila Sam 22 Aoû 2020 - 5:30 Rebienvenue et félicitations pour ton TC !!! <3 J'ai lu ce que tu as posté et j'ADORE déjà Jelila, elle est troooop cute même si elle se fâche vite Vrmt son pauvre chaton, j'espère qu'elle a compris que c'est pas une bonne idée de yeet les chats par la fenêtre //3 Son avatar est TROP CUTE aussi vrmt elle est méga belle. Je vais oooouf vouloir des liens ça c'est sûr, bisous ! | | Darren Leonhardt Le champion Darren | Image du profil : ϟ Œuvre : Original Character
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ϟ Titre(s) : Professeur de Toxicologie botanique et mycologique, Directeur adjoint
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ϟ Autres comptes : Gabriel ; Henry ; Guerlain ; Ambroise | Sujet: Re: Parce que vivre loin de ses amis et de ses repères, c'est prendre le risque de se perdre — Jelila Sam 22 Aoû 2020 - 13:17 Rebienvenue !! J'adore le visu de ton personnage, hâte de le voir en jeu !!
En tout cas, bon courage pour la redaction de ta fiche !! | | | | Sujet: Re: Parce que vivre loin de ses amis et de ses repères, c'est prendre le risque de se perdre — Jelila Sam 22 Aoû 2020 - 13:51 Haa je suis fan du visu et de ce que j'en ai lu Bon courage pour la fn de la rédaction, j'ai hâte de lire la suite ! | | | | Sujet: Re: Parce que vivre loin de ses amis et de ses repères, c'est prendre le risque de se perdre — Jelila Sam 22 Aoû 2020 - 15:18 Rebienvenue~ Tu as enfin ta petite Jelila!
On en a déjà parlé en PV mais bon courage à elle en Médicomagie, parce qu'elle va morfler ta petite retardataire!
Bonne rédaction de fiche! Comme promis, t'auras un petit fanart quand j'aurais fini tout ce que j'ai à faire~ | | Cléonos de Pitéras Lupy | Image du profil : ϟ Œuvre : OC
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ϟ Baguette : Bois de Sapin rigide, cœur en ventricule de dragon, 26cm.
ϟ Cursus : Commerce et artisanat magiques
ϟ Autres comptes : ⊳ Karkat Vantas
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⊳ Tatsuo A. Hijikata | Sujet: Re: Parce que vivre loin de ses amis et de ses repères, c'est prendre le risque de se perdre — Jelila Sam 22 Aoû 2020 - 15:32 Rebienvenue !
Absolument impressionnée par la taille de cette liste de headcanon ! | | | | Sujet: Re: Parce que vivre loin de ses amis et de ses repères, c'est prendre le risque de se perdre — Jelila Sam 22 Aoû 2020 - 18:08 Aaaaaaaaaah merciiiii vous êtes trop trop adorables ♡♡♡ trop hâte de finir sa fiche (et t'inquiète pas Mayux, ça serait problématique si elle continuait de yeet les chats par les fenêtres MDRRR. Et OUI avec plaisir omg, on trouvera grave des liens t'inquiète même pas ! ♡) | | Lucifer Hellborn Personnel | Image du profil : say I am lost, but I am found
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i run this place, this is my home
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ϟ Œuvre : Obey me! shall we date?
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ϟ Titre(s) : Assistant-professeur en Théologie Sorcière
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ϟ Autres comptes : Francis Bonnefoy, Tom M. Riddle, Lian Xie, Respen Enneiros, Phoenix Wright |
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ϟ Autres comptes : Francis Bonnefoy, Tom M. Riddle, Lian Xie, Respen Enneiros, Phoenix Wright | Sujet: Re: Parce que vivre loin de ses amis et de ses repères, c'est prendre le risque de se perdre — Jelila Sam 22 Aoû 2020 - 21:37 HIHIHIII je suis déjà fan d'elle <3 | | Baset Velvet Lupy | Image du profil : « I'm lots of things but not sorry. »
ϟ Œuvre : OC - Mysmee
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ϟ Âge (RP) : 21 ans
ϟ Maison : Lupy
ϟ Année scolaire : 11ème année
ϟ Titre(s) : Préfet des lupy | Roi des Pirates
ϟ Don : Métamorphomage
ϟ Baguette : Bois d'Ébène - Ventricule de Dragon - 21 cm - Fine & flexible
ϟ Cursus : Technologie & ingénierie magiques
ϟ Malle : ◊ Le porte-monnaie de quelqu'un d'autre probablement
◊ Un de ses téléphones
◊ Des élastiques pour ses cheveux
◊ Des friandises pour chats
◊ Il bosse en tant que barman au Lucky Strike
Portable
Hooter ϟ Autres comptes : Tyli Fytero, Nite Sura |
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Hooter ϟ Autres comptes : Tyli Fytero, Nite Sura | Sujet: Re: Parce que vivre loin de ses amis et de ses repères, c'est prendre le risque de se perdre — Jelila Sam 29 Aoû 2020 - 16:35 Rebienvenue à toi Yue !! Comment cette demoiselle peut aimer les bébés, suppôts de Satan ? jk jk c'est chouBonne chance pour le reste de ta fiche surtout ! | | | | Sujet: Re: Parce que vivre loin de ses amis et de ses repères, c'est prendre le risque de se perdre — Jelila Sam 29 Aoû 2020 - 18:36 Hihihi merciiii vous êtes choues (hkgkggk Tyli, elle les aime, mais t'inquiète pas qu'elle connait aussi le côté machiavélique de ces petits êtres) | | | | Sujet: Re: Parce que vivre loin de ses amis et de ses repères, c'est prendre le risque de se perdre — Jelila Sam 19 Sep 2020 - 12:36 GG pour cette fiche finie Je n'ai rien à redire sur le personnage en lui-même qui est très intéressant et bourré de références culturelles fascinantes, juste deux petites corrections et un ajout : - Dans les détails, tu dis "elle a redoublé sa troisième année, ce qui expliquera son décalage", puis dans son histoire, "Elle redoubla donc sa quatrième année". - Si elle a 19 ans actuellement, elle est née en 2000, et non en 1999 ! Sinon elle en aurait 20 actuellement, et 21 en novembre. - Pour la section de l'histoire avec les soucis liés à son don, on voudrait juste que tu ajoutes une courte phrase ou un passage pour dire que le Ministère s'est occupé d'effacer la mémoire des gens qui ont vu des choses trop compromettantes (pour rester dans la logique de l'univers). Voilà voilà, le reste est bon, après ces corrections normalement je te valide ! | | | | Sujet: Re: Parce que vivre loin de ses amis et de ses repères, c'est prendre le risque de se perdre — Jelila Sam 19 Sep 2020 - 14:01 Coucou ! Merci pour ces compliments !! Tout est corrigé normalement, c'est bien la quatrième année qu'elle a redoublée ! Et désolée, je me trompe tout le temps sur l'année - Voici le passage rajouté:
Fort heureusement, et au grand soulagement de la jeune fille, afin d'éviter que les habitants d'Agadir ne conservent des souvenirs trop importants de ses méfaits, le Ministère prit également la décision de leur faire subir un Sortilège d'Amnésie. Ainsi, les responsables des magasins au sein desquels elle avait subtilisé divers objets, accompagnés des passants que Jelila s'était amusée à importuner, virent leur mémoire s'effacer. Leurs souvenirs s'évaporèrent alors sans crier gare, et ils ne conservèrent plus aucune trace de ses dégâts.
Merciiiii !! ♡ | | Vincent Leroy Ex-Directeur | Image du profil : Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.
ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1709
ϟ Gallions : +infini
ϟ Âge (RP) : 51 ans
ϟ Année scolaire : PNJ
ϟ Titre(s) : Ancien Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
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| Image du profil : Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.
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ϟ Âge (RP) : 51 ans
ϟ Année scolaire : PNJ
ϟ Titre(s) : Ancien Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
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| Sujet: Re: Parce que vivre loin de ses amis et de ses repères, c'est prendre le risque de se perdre — Jelila Lun 21 Sep 2020 - 23:10 Désolée pour l'attente, merci pour tes modifications, je te valide de ce pas <3 Bienvenue à Ilukaan ! Validation Accompagnée par d'autres nouveaux élèves, tu es appelée par le directeur à t'avancer au centre du Dôme. Scrutée par les élèves et étudiants, tu regardes alors ton reflet dans la fontaine qui va décider de ton sort. D'abord voyant ta sale tête dans l'eau, tu remarques que le reflet semble se changer peu à peu jusqu'à prendre la forme d'un ours. Tu es d'autant plus surprise quand l'animal commence à pousser un cri dans toute la salle. Tout le monde se met soudainement à t'applaudir, tandis que le directeur s'approche de toi avec un saphir brut qu'il met autour de ton cou. "Bienvenue à Ursirre !" → Te voilà validé(e), tu peux désormais poster dans tous les recoins du forum, RP-Post ainsi que RPCB. → N'hésite pas à voir la chambre qui t'a été attribuée. → Si ton personnage est en cursus universitaire, il peut postuler pour avoir un job d'étudiant. → Crée dès maintenant un topic pour récapituler les relations de ton personnage. Tu peux également acquérir un portable ou bien créer un blog. → N'hésite pas à faire une demande de RP pour trouver un partenaire d'écriture ! → Enfin, amuse-toi bien sur le forum, n'hésite pas à en parler autour de toi et à voter régulièrement aux TS ! | | | | Sujet: Re: Parce que vivre loin de ses amis et de ses repères, c'est prendre le risque de se perdre — Jelila
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