ILUKAAN est un forum MULTIFANDOM dans l'univers d'Harry Potter.
Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada.
L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie.
Vous pouvez jouer des personnages de manga/anime, jeux vidéos, films d'animation, dessins animés, romans jeunesse ou encore un OC.
L'intrigue se fait à la fois en RPCB et RP-POST.
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La musique c'est elle, et la fête fait son entrée ♫ || Catalina Gómez [Terminée]
Kaveh Heydari
Cervirald
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« Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. » ― C. Baudelaire.

ϟ Œuvre : Genshin Impact
ϟ Parchemins : 97
ϟ Gallions : 103
ϟ Âge (RP) : 23 ans
ϟ Maison : Cervirald
ϟ Année scolaire : 13ème année
ϟ Baguette : Bois de pommier ✺ Cœur élaboré à partir d’un rameau de corne de shâdhavâr ✺ Mesurant 29, 8 centimètres de long, elle est d’une finesse remarquable et d’une indéniable fragilité.
ϟ Cursus : Arts magiques, spécialité Architecture

ϟ Malle : Absolument que dalle il est fauché le frérot. 0 GALLION
Kaveh Heydari
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« Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. » ― C. Baudelaire.

ϟ Œuvre : Genshin Impact
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ϟ Maison : Cervirald
ϟ Année scolaire : 13ème année
ϟ Baguette : Bois de pommier ✺ Cœur élaboré à partir d’un rameau de corne de shâdhavâr ✺ Mesurant 29, 8 centimètres de long, elle est d’une finesse remarquable et d’une indéniable fragilité.
ϟ Cursus : Arts magiques, spécialité Architecture

ϟ Malle : Absolument que dalle il est fauché le frérot. 0 GALLION
Sujet: La musique c'est elle, et la fête fait son entrée ♫ || Catalina Gómez [Terminée]
Mar 30 Juin - 20:23
                    
Catalina Gómez


OC
Identité
• Gómez (née Gómez Cruz)
• Catalina
• 21 ans
• Colombienne
• Elle parle espagnol (notamment le dialecte colombien), l'anglais (perfectionné grâce à ses années d'études à Ilukaan), et dispose de quelques notions de latin.
• Née le 20 juillet 2001 à Carthagène des Indes, en Colombie.
• Ses cheveux sont châtains, longs et très légèrement ondulés. Ses yeux sont couleur noisette.
• Elle mesure 1m63 et avoisine les 53 kilogrammes.
Who am I...?

Catalina est une sorcière née-moldue appartenant à la maison Cervirald et en 11ème année. Elle suit le cursus de Communication et Littérature sorcières. Elle ne possède aucun don et n'occupe aucun poste au Quidditch.

Sa baguette est faite en bois de poirier, avec un cœur en ventricule de dragon, et atteint une longueur de 25 cm. Elle est également dotée d'une forme fine. Son animal de compagnie est une paruline à cimier jaune affectueusement nommée Resol (un terme espagnol singulier désignant la réverbération du soleil sur une surface). Son patronus est un Ara Macao. L'odeur de son Amortentia est composée de l'arôme enivrant du café, la fragrance de l'orchidée cattleya et celle du fruit de la passion. Son reflet dans le miroir du Riséd est celui d'une vision joyeuse où elle entrevoit sa famille et ses amis réunis à ses côtés. Elle n'est pas spécialement la protagoniste de cette illusion, mais peut constater que les visages qui sont en sa compagnie sont très souriants : c'est là tout ce qu'elle souhaite, contempler le bonheur chez ceux qui lui sont chers. Son Épouvantard prend la forme d'une altercation violente entre ses proches amis, conflit qu'elle se voit incapable de résoudre. Il n'est pas impossible de supposer que ce simulacre tempétueux puisse être susceptible de changer plus tard.

Elle n'a pas de famille présente à Ilukaan, mais demeure l'unique sorcière et aînée d'une fratrie de quatre. Sa matière favorite est la littérature bien qu'elle soit une ancienne férue de divination, et la matière qu'elle aime le moins est l'étude des runes (jadis, elle était une catastrophe en cours de potions).
Derrière l'écran
Pseudo & pronoms :
Aife | Elle
Souhaites-tu être parrainée ?
Non ici
Avatar : Catalina Gómez (Colombie) du fandom Latin Hetalia par Kuraudia.Code du règlement : [MP au staff]Comment as-tu trouvé le forum ?
J'ai assisté à sa naissance en direct live
Un petit mot ?
Blablabla.
headcanons
Ses danses préférées sont la salsa et la cumbia. — Il est rare de ne pas la voir sourire. — L'appellation sous laquelle elle se présente est son nom d'usage depuis son arrivée au Canada, ce qui expliquerait qu'elle n'ait pas de matronyme comme d'autres hispaniques. — Les instrumentistes sont susceptibles d'attirer son attention sans complication. — Son front est toujours orné d'un foulard noué sur le côté de sa tête. Elle semble favoriser les tissus jaunes, bleus ou rouges, qui, par le pouvoir de la coïncidence, peuvent rappeler les couleurs du drapeau colombien. — Elle a tendance à être assez superstitieuse, et à se méfier des croyances du monde moldu comme sorcier (certaines superstitions sorcières, fondées ou non, peuvent la concerner. L'une dit par exemple que les nés-moldus ont un bon sens du rythme, et une autre prétend que les enfants sorciers nés de parents moldus sont susceptibles de manifester un éveil magique plus tardif que les autres). A son admission à Ilukaan, elle s'est intéressée à la légende de Kaïla. — Elle est de confession catholique. — Sous le coup de la surprise, son expression fétiche est "¡Dios mío!". — Sa boisson favorite est le café. Sa consommation excessive la soumet à quelques insomnies.  — Faible face au froid, elle tombe facilement malade en période hivernale. — Elle est une grande fêtarde, et perd aisément sa concentration lorsqu'elle entend de la musique. — Inopinément, elle est très avide de lectures, apprécie les poèmes comme les romans, et développe un certain attrait pour le théâtre. Il arrive qu'elle fasse des sorties solitaires à celui de Bloombury. — Catalina a une affection particulière pour les oiseaux et peine à les voir en cage. Elle se sent toujours maussade à l'idée d'enfermer le sien lorsqu'elle se rend en cours, et préfère le laisser folâtrer à l'extérieur durant ses absences. — Ses bracelets émettent des cliquetis à chacun de ses gestes. Elle est, de ce fait, facilement repérable. — Lorsqu'elle est en proie à la colère, cela se voit ... et s'entend. Le sang latino, que voulez-vous. — Catalina est tactile, et aime embrasser les joues de ses pairs ou les prendre dans ses bras. — Elle est particulièrement maternelle, et se sent responsable de ses cadets. Catalina n'a, d'autre part, aucune honte à considérer ses amis proches comme une vraie famille. — En dépit de son goût pour l'engouement et les grandes occasions, c'est une élève très studieuse qui met un point d'honneur à donner le meilleur d'elle-même dans son travail. Elle a cependant un penchant léger pour la procrastination. — Le premier livre sorcier qu'elle a lu était un exemplaire anglais des Contes de Beedle le Barde. — Elle aime beaucoup les activités sportives et ne raterait sous aucun prétexte les entraînements de Quidditch de sa maison pour encourager les joueurs. Le souci est qu'elle a tendance à encourager ses amis individuellement - de ce fait, elle motive les joueurs de sa maison ... mais aussi les adversaires. — Her hips don't lie. — Catalina a un attrait clair pour les telenovelas, et suit les épisodes d'Amour, Gloire et Magie. Il lui arrive également de consulter Sorcière-Hebdo, mais ne roule pas assez sur l'or pour se permettre de se procurer un abonnement Stupeflix. — Elle préfère rédiger des lettres plutôt que d'envoyer des messages par le biais de la technologie. Son écriture est par ailleurs assez élégante. — Elle est capable de voir les Sombrals en raison du décès paisible de son arrière grand-mère. Elle a hélas tendance à les éviter, étant donné que les rumeurs affirment qu'ils portent malheur.  — Elle dissimule ses livres dans un sac mochila doté d'un sortilège d'extension.
« I ask for nothing, I can get by. But I know so many less lucky than I. »
« Je trouverai une bonne citation plus tard. » — Un grand penseur de notre temps

♪ Elles portent des marques du voyage
Et savent très bien nous y faire croire


A votre approche, elle jugea bon de lever un regard aimable à votre égard. Bien des choses chez Catalina avaient de quoi intriguer au premier abord. Elle était de ceux qui semblaient nimbés par les faveurs du zénith. Il suffisait de risquer une œillade vers cette jeune femme pour notifier cette essence si singulière dont elle était la source - si tant est que son potentiel observateur se révélait suffisamment curieux au point de la détailler des yeux.

Quitte à rebuter les plus hostiles à ce sentiment bienheureux qu'était la Joie, la Colombienne, au lieu de simplement exhaler la lumière qu'elle semblait en permanence encline à manifester, favorisait de la partager avec ses connaissances durant les échanges. Quoiqu'il en soit, il n'était pas malvenu de penser qu'elle était là pour faire naître les sourires chez ses pairs. C'était même l'un de ses objectifs premiers : faire du monde une véritable fête, et que tous y prennent part.

L'astre solaire, en plus d'accompagner ses interactions tout au long de l'année, avait eu la bienséance de lui brunir l'épiderme durant toute son enfance. La basane de sa peau, en plus de faire montre de ses origines, faisait saisir qu'elle cultivait un amour de la vie au grand air. Ce teint hâlé ne tromperait de toute évidence personne : latina elle était, et latina elle resterait à jamais.

Les esthètes, par le biais d'un coup d'oeil avisé sur sa morphologie, pouvaient y discerner les courbes amènes qu'ont parfois les sabliers. Mince, elle ne disposait d'aucune particularité physique susceptible d'attirer l'attention de son prochain, outre un buste et des hanches un brin plus larges qu'on aurait pu le penser. Elle était loin d'avoir une taille démesurée; toujours est-il qu'elle ne faisait pas non plus partie des plus petites têtes de l'école. 

Rien qu'à les regarder danser
Cherche pas à comprendre, t'as qu'à y aller ♪

La risette enthousiaste qu'elle arborait à longueur de temps attirerait sans complication un regard plus général sur l'ensemble de ses traits. Les galbes qui crayonnaient son visage étaient fins - et ses iris, eux, contrebalançaient le marron profond de leur pigment grâce à l'inlassable lueur amusée qui y régnait, et que Catalina offrait en permanence. Un reflet festoyeur et avenant s'occupait de lui animer les mirettes, et faisait preuve de ce sens de la sympathie que la danseuse pouvait prouver à ses camarades. Son nez ne présentait aucune particularité notable, sinon celle d'avoir une forme plutôt commune de trompette. 

Puis, il y avait ses lippes. Des lèvres à la pulpe incarnate, et dont les commissures étaient érigées la majeure partie de son temps. Dotée d'un tel sourire nacarat, la demoiselle ne pouvait tout simplement pas évoquer l'acrimonie lors des présentations. Un coup d'oeil égaré aux abords de son buste remarquerait sans complication la présence d'une croix latine discrète portée sobrement en pendentif, ainsi qu'un second collier, où elle a choisi de porter l'émeraude de sa maison bien-aimée.

♪ Ni femme de marin, ni putain
Je sais qu'elles repartiront

Sa dense chevelure, dont la couleur rappelait sans mal celle du café dont elle était si friande, dévalait en ondulations et boucles sur ses épaules - bien souvent prises d'assaut par des mimiques chaloupées. De petites volutes frivoles parachevaient sa tignasse ici et là, et les pointes de ses mèches prenaient fin non-loin du creux de ses reins. Deux mèches plus conséquentes lui faisaient lieu de frange, et chutaient sur ses tempes échauffées. Jamais elle n'était vue sans un bandeau, destiné à être noué sur le côté de sa tête après avoir surplombé son front. Fréquemment, elle jettait son dévolu sur des couleurs vives, mais était-ce réellement étonnant ? Elle avait également pris l'habitude de porter de larges boucles d'oreilles circulaires aux reflets dorés. Il lui arrivait de relever sa crinière en une queue de cheval haute, ou bien de les tresser lorsque la concentration était de mise.

Elle avait la gestuelle dansante, dynamique, et susceptible d'être en proie à une certaine rythmique. Elle portait l'uniforme académique féminin de façon correcte, est était par ailleurs heureuse de ne pas avoir la contrainte du port d'une cravate. Dieu savait à quel point elle abhorrait les sensations désagréables d'étouffement parfois engendrées par le port cet accessoire. 

Lors des journées libres, il n'était pas rare d'entrevoir sa silhouette dans le parc d'Ilukaan. Oh, elle ne pouvait se vanter d'une éventuelle richesse : aussi cette fille aux allures de carnavalière était souvent vue avec ce genre de haut qui dénudaient les épaules et dont les manches étaient bouffantes, ou bien à volants. Elle avait fait de la jupe longue et ample son bas favoris, et portait à ses pieds de simples sandales comme il lui arrivait de rendre ses errances plus sonores encore par le biais de chaussures à talons. Une chaînette dorée ornait de temps à autres l'une de ses chevilles, lorsqu'elle fréquentait l'extérieur avec ceux qui lui étaient chers. 

Des joies de gens dans une main
Et une valise pleine de chansons ♪

Parfois, des élèves faisaient halte auprès de son groupe d'amis, interloqués par les émanations musicales et chantantes qui se détachaient dudit cercle. Et alors, Catalina, dans la fanfare de cliquetis de ses bracelets prompts à s'entrechoquer, tendit la main vers eux en leur adressant l'un de ses infatigables sourires. 

Où la musique c'est elle, et la fête fait son entrée ♫

Elle semblait bien décidée à faire d'eux des danseurs accomplis, ou bien à leur en persuader, ne serait-ce qu'un bref instant. Ensemble, ils tourneraient dans un opulent parfum fleuri jusqu'à ce que les festivités soient abolies.
Il fut un adage né des contrées de Colombie, et qui narrait que le visage se voit - à l'inverse du coeur qui, pour sa part, demeure invisible à la vue. 

Il serait de ce fait bien avisé de dresser un portrait psychique de l'Andine tout en veillant à conserver ce dicton dans un recoin de notre mémoire. En effet, si l'on s'attendait à se confronter à une personnalité haute en couleur, et répondant purement et simplement à ce terme qu'était le Bonheur, force était d'avouer que les choses n'étaient pas nécessairement si succinctes. Cette demoiselle qu'était Catalina semblait vivre au jour le jour, et paraissait être de ceux que les nuages ne côtoyaient jamais. 

Son âme était faite de subtilités, et sa réactivité lors des instants de convivialité était conséquente. Son énergie gagnait en intensité au contact des autres, aux nouvelles rencontres; il en allait de même lors des échanges amicaux comme lors des désaccords qui survenaient de temps à autres durant ses entretiens. 

La flamme passionnée qui lui servait de cœur ratait une pulsation et en entamait une autre plus rapidement selon les situations vécues par la danseuse, tant celle-ci était spontanée. Aussi son sang était-il prompt à s'ébouillanter dans un contexte où l'un de ses proches était le protagoniste - ou lorsqu'elle-même tenait le rôle de personnage clé de l'histoire, pour le meilleur et pour le pire !

Cette ardeur avec laquelle Catalina traitait ce qui l'entourait l'amenait à une cohérente sensibilité. Elle n'éprouvait aucun mal à l'idée d'être la cible de ses émotions et de leurs tourments; c'était ce qui la constituait, après tout. L'étudiante passait d'une colère volcanique à un éclat de rire enjoué en l'espace de quelques heures, et il n'était pas complexe de lui soutirer un ressenti par le biais de quelques mots. Sans être particulièrement susceptible, la latina avait su encaisser les méchefs et les sombres nouvelles au fil des années. Peu volontaire à l'idée de manifester une importante vulnérabilité, il arrivait qu'elle fasse preuve de dureté et de détermination afin de camoufler ses craintes et incertitudes. 

Pourvue de cet instinct qu'avaient les sœurs aînées, ses bras appelaient les étreintes et y associaient souvent le réconfort - elle pouvait parfois paraître autoritaire, mais souhaitait avec franchise le bien-être de son entourage. Il n'était pas rare de prendre connaissance de son goût prononcé pour la tradition; ainsi, elle se révélait désireuse de partager les mœurs de l'endroit qui l'avait vue grandir. Elle prouvait également une ouverture d'esprit lorsqu'il s'agissait de prendre en considération les origines de ceux qui l'entouraient. L'une des raisons qui l'avaient poussée à jeter son dévolu pour Ilukaan était que cette école avait fondé sa récente réussite grâce à sa grande diversité culturelle. 

 En dépit d'une attention non avouée lorsqu'on lui soufflait dans le creux de l'oreille les derniers bruits de couloirs de l'académie, elle savait se faire cachottière et se refusait parfois à dévoiler à ses comparses l'étendue de ses troubles personnels. Friande de commérage à ses heures, elle estimait souvent qu'il n'était pas bien utile d'ajouter de l'huile sur le brasier en faisant plus que simplement les écouter. Son attrait pour les émissions à rebondissements sentimentaux et rocambolesques devait y être pour quelque chose, sans nul doute ...

C'est qu'elle s'en voulait quand ses mots - et ses maux atteignaient ceux qui portaient pour elle une lourde signification. Les démonstrations de vanité lui étaient mesurés, bien qu'elle avait cette aptitude de reconnaître ses torts. Aussi, elle se confondait en excuses et cherchait la rédemption lorsque sa parole, devenue violente sous le joug de la pression, portait atteinte à un innocent détracteur. Hélas, s'il s'agissait d'un ami, son mal-être s'accentuait. Les bruits s'étaient un jour répandus que Catalina avait la main leste. 

Assénée par les remords liés à son caractère un brin possessif de temps à autres, et parfois relatifs à sa jalousie éphémère, il arrivait qu'elle fasse une action avant de songer à la réflexion. Pourtant, sa pensée œuvrait bien souvent. 

L'on aurait pu la soupçonner de suivre une filière de sports et de jeux magiques, étant donné qu'elle aimait particulièrement se dépenser. Or, c'était à s'y méprendre. Involontairement piégeuse, elle ne trouvait pas refuge dans la vexation lorsque l'on s'essayait à deviner vers quelle voie s'était orienté son choix universitaire. Éternellement souriante, elle rétorquait avec amusement qu'elle trouvait un plaisir ineffable dans l'étude de la littérature et des textes sorciers. De même que ses enseignants n'avaient pas fait mention d'une mauvaise attitude désinvolte durant son parcours scolaire. Catalina étonnait parfois par l'intérêt profond qu'elle accordait à la pédagogie, qu'elle soit moldue ou sorcière; de même qu'il était surprenant de la voir plongée dans ses lectures passionnantes à l'aube d'une fête, ou quand celle-ci se terminait. 

Là où beaucoup s'attendaient à faire la rencontre d'une jeune oisive qui n'était là que de passage, la Colombienne se révélait plus érudite qu'elle pouvait le laisser sous-entendre dans les instants où elle délaissait les contraintes intellectuelles imposées par l'école de magie. La bibliothèque était d'ailleurs l'un de ses refuges favoris, en dehors du dôme, de son dortoir de maison, et de l'extérieur des murs académiques.

Quiète, elle savait l'être. Tout était une question de moment, et la brune n'était pas forcément une pile électrique en tout temps. Parfois, il était temps pour elle de se révéler observatrice de ce qui l'entourait - et, sans problème aucun, les songes la gagnaient. Le trouble s'imposait en son esprit, enrôlé par les mésententes avec ses compères - ou bien lui venait-il à la suite d'un souci qui la préoccupait profondément. Dans ses rares interludes solitaires, Catalina s'autorisait parfois à laisser chuter le masque de la liesse et trouvait la consolation dans ses rêveries silencieuses. 

Enfin, il était délicat de fermer les yeux sur la nature profondément altruiste de la danseuse. Proposer son aide à qui que ce soit lui était particulièrement fréquent et, dévouée dans tout ce qu'elle exécutait, il arrivait qu'une charge ineffable vienne peser sur sa conscience lorsqu'elle était dans l'incapacité de prêter main-forte à son prochain. Dotée d'une fâcheuse habitude de voir le verre à moitié plein, Catalina ne rechignait jamais à l'idée de partager son optimisme à ses homologues, qu'elle savait amplement capables de donner le meilleur d'eux-mêmes par le biais d'un éveil de leur persévérance et de moults encouragements. 

Son goût absolu pour les petits égaiements du quotidien l'incitait à savoir réchauffer l'atmosphère dans lequel elle baignait. Côtoyée, elle ne devenait que plus distrayante et se parait d'une conduite pareille à celle du Soleil. Distribuer ses propres faisceaux constituait sa quête principale depuis son entrée dans l'univers sorcier.
« Idem. »

"De los cuatro diferentes,
Tres serán similares.
El que quede se distinguirá de ellos por una reliquia familiar que llevará en su sangre."

La petite fille contempla avec distraction son reflet miroitant dans les ondulations limpides, ceintes par les bordures de pierre de la vasque. L'officiant, dont la silhouette inspirait sans mal la bonhomie, sourit à la demoiselle - alors heureuse captive de l'étreinte réconfortante de sa génitrice. Sa robe vaporeuse et bordée de dentelles accueillait, grâce à la blancheur de son tissu, les rayons diffusés par les oculi jusqu'au chœur de la Cathédrale de Sainte Catherine, à Carthagène.

Installée sur l'un des bancs boisés de l'édifice, son aïeule Alejandra porta sur sa descendante un regard empreint de sagesse. Le timbre du voix du prêtre s’éleva, percutant les murailles de la nef. 

"Catalina, yo te bautizo en el nombre del Padre, del Hijo y del Espíritu Santo."

Les échos du carillon pulsèrent dès lors que l'eau atteint la tête encore frêle du nourrisson. Dehors, un chahut commémoratif avait retenti; le Hasard, bienfaiteur, voulut que la première enfant du couple Gómez célèbre sa première année de vie lors des festivités liées à l'Indépendance du pays. María, sa tendre mère, couvrait sa fille de la lueur de son sourire. 

L'humidité gagnait ses iris : Catalina faisait montre d'une santé merveilleuse, en plus d'être un bébé réceptif aux risettes qu'on lui adressait. En ce 20 juillet 2002, soit un an après sa naissance, cette toute-petite était prête à s'ouvrir au monde comme il se devait.


Abuela Alejandra - comme son arrière-petite-fille se plaisait à la surnommer avec une affection toute particulière, faisait partie intégrante de la famille tout au long de la croissance de la fillette. 

Vieille sorcière, voyante et clairvoyante, elle avait réalisé son éducation à l'école de magie de Castelobruxo, et faisait preuve d'une perspicacité parfois perturbante pour qui n'y était pas accoutumé. Elle avait dévoué toute sa vie à l'étude de la Divination, en dépit des penchants quelque peu aléatoires de ce domaine, et avait fait de la chiromancie sa spécialité. Son grand âge l'avait soumise à des distractions et autres étourderies; aussi fut-elle confiée aux soins des Gómez. Tenir compagnie à cette matrone parfois extravagante ne leur avait jamais inspiré le moindre ennui - elle avait par paradoxalement un don lorsqu'il s'agissait de rendre le foyer plus vivant qu'il ne l'était déjà.

Ses élans ésotériques avaient tourmenté bon nombre de ses comparses du temps de sa jeunesse et, quoiqu'elle fasse, il ne lui était aucunement envisageable de passer outre le potentiel qu'elle pensait déceler chez la jeune fille. Les cartes s'étaient de toute évidence exprimées bien avant la tant attendue naissance de Catalina; à l'aube de la grossesse de sa petite fille, la devineresse lui avait soufflé quelques présages. 

"Des quatre tous différents,
Trois seront semblables.
Celui restant se distinguera d'eux par un héritage familial qu'il portera dans son sang."

Élément étrange qu'était cet héritage; les plus réceptifs à cette vague promesse se mirent à l'esprit qu'il s'agissait d'une particularité physique ou caractérielle délaissée par un membre de la génération précédente. La sage adepte de mantique ne pouvait davantage éclaircir cet augure. Ses décennies de pratique lui assurèrent cependant que le patrimoine dont il était question ne concernerait pas uniquement l'allure de l'enfant, ou l'un des traits de sa mentalité. 

Ainsi, non sans une certitude sibylline prompte à susciter l'intérêt profond de celle qui serait sa future héritière, la doyenne quémandait souvent à cette dernière de tendre l'oreille lorsqu'elle avait des choses à lui révéler. 

Les intentions de l'Ancienne se voulaient bienveillantes, bien que vaines; dès lors qu'elle s'essayait à lui présenter un enchantement à l'aide de sa vieille baguette à l'allure défectueuse, María entreprit de mettre fin à chacun de ces débuts de démonstration - d'une manœuvre assez ferme, parfois. C'est qu'elle se refusait à voir sa propre grand-mère inspirer de cette manière son enfant. Moldue dans un cercle de moldus, elle avait fini par associer les exploits magiques d'Alejandra à des historiettes d'antan modulées, et vouées à lui inspirer un certain sens de l'imagination.  

Pour María, les chances de donner vie à un petit sorcier avaient toujours parues plus que faiblardes, et elle-même, dans ses jeunes années, n'avait su surmonter la déception inexprimable résultant de son incapacité à témoigner ne serait-ce qu'un soupçon de magie, à contrario de sa parente du quatrième âge. Les aléas de l'ascendance, dirons-nous.

Un mécontentement délicat prenait source dans ses prunelles lorsqu'elle croisait le regard pourtant conciliant d'Alejandra, alors désireuse d'aiguillonner la conscience de sa protégée dans l'optique, on ne peut plus prévenante, de la préparer au mieux pour ses épreuves futures. Sans doute était-elle consommée depuis bien des années par un sentiment amer de jalousie et de rancune. Il n'était pas nécessaire qu'elle la berce d'illusions et autres simulacres comme elle l'avait été. 

Il était d'autre part impensable pour María d'assister à pareille évolution de Catalina et, persuadée qu'elle serait une fille comme les autres, s'engagea à la faire rejoindre une école avoisinant leur petite résidence, contrecarrant ainsi les prédictions de l'aînée de la famille. 

Pour autant, ce même cadre familial n'était pas chaotique - il se révélait même empli de joie. Julian et sa femme María exerçaient la profession d'artisans à proximité de la place Santa Teresa, laquelle connaît encore aujourd'hui une reviviscence perpétuelle; le jour, la musique s'entendait depuis les balcons et, à la tombée de la nuit, les sources lumineuses égayent les allées de la bourgade. 

Chez les Gómez, indomptables profiteurs du présent, il était nécessaire d'élever le ton afin d'être entendu par les autres habitants de la maisonnée. Le chahut, couplé à toute cette dynamique, ne dérangeait pas nécessairement Catalina - alors âgée de cinq ans. Tandis qu'elle effectuait avec une précaution insoupçonnée son éducation à la petite école, l'on décelait en elle un attrait tout particulier pour la lecture, ainsi qu'un goût prononcé pour l'apprentissage.

Ils avaient désappris à se lamenter de leur situation monétaire pour favoriser une vision plus optimiste des choses; le manque d'argent n'était pas un problème lorsqu'une véritable famille unie constituait à elle-seule une authentique richesse. Celle du cœur, sans aucun doute, qui ne s'appauvrit jamais.

Force était de constater que l'animation qui liait les membres de sa famille entre eux lui a toujours été bénéfique. Demoiselle guillerette, elle profitait des spectacles de rue et des mélodies de son père, joueur de tiple colombien à ses heures. Rien n'était plus épanouissant, pour lui, que de voir l'enfant frapper des mains au rythme de ses cantates passionnées. Ces sérénades égayaient à chaque fois María; un nouvel enfant rejoint la fratrie, dont Catalina devint l'aînée. La vue de ce petit Julio, bien qu'il ne fasse que séjourner simplement dans ses langes, suffit à révéler à la fillette un émoi qu'elle ne soupçonnait pas : celui d'être grande sœur.

 Jusqu'à ce qu'elle atteigne l'âge de huit ans, deux autres naissances se suivirent; celles de Fernando, puis d'Alma, qui naîtront comme le reste de la fratrie au sein d'une vie rythmée par les traditions et bien de modestes festivités. Les années se succédèrent.


Il vint un jour où quelques infimes indices mirent progressivement en lumière une anomalie chez la jeune fille. Une journée entamée de façon bénigne s'était achevée d'une manière si déconcertante que la filature des événements qu'elle avait vécus lui marquait encore l'esprit aujourd'hui. Les rayons solaires avaient envahi la place du village, invitant les musiciens de rue à composer leurs habituelles ritournelles avec plus d'engouement que d'ordinaire.

Prêtant l'oreille aux agréables sonorités créées par les instrumentistes, l'attention visuelle de Catalina s'était cependant toute tournée vers l'étalage d'un vendeur itinérant. Elle y avisa les marchandises exubérantes qu'il avait fait le choix de monnayer, et, inévitablement, la Colombienne prit connaissance de la présence d'une cage présente parmi ce bazar.

Un oiseau aux couleurs épatantes s'y trouvait. Là, dans cette échoppe errante, ce volatile au plumage exotique paraissait attendre un aléa favorable à son destin. Le manque de confort de l'animal n'avait pas étonné la fillette; assujetti à un espace aussi fin où il ne détenait pas même la capacité de déployer ses ailes, il ne faisait qu'attendre dans sa geôle. Sans doute aurait-il préféré se laisser dépérir à petit feu. 

Avec faiblesse, il libéra un pépiement. La détresse de l'oiseau encouragea la demoiselle à concentrer l'entièreté de son attention sur lui, et une peine lui prit d'assaut le buste. Il chantait sa liberté perdue. Le propriétaire de l'étalage n'avait que peu de considération pour le bien-être de sa récente trouvaille; seule sa valeur marchande paraissait susciter son intérêt. Alors, Catalina approcha. D'une gestuelle un brin fébrile, sa paume réussit à atteindre ce qui servait de petite porte à cette cellule insoutenable, laquelle était fermée par le biais d'un tour de clé probablement enfouie dans l'une des poches du responsable de ce cas de détention. Si l'oiseau avait voulu s'extirper hors de cette cage, il l'aurait fait depuis des lustres; le fait est que l'ouverture était bel et bien condamnée.

A cet instant, elle n'eut pas conscience de la conséquence d'une simple caresse faite à l'encontre de cette loge. Le marchand avait suivi son avancée vers l'oiseau mis en exergue sur le recoin de sa devanture par le biais d'une mise en hauteur effectuée avec une vulgaire caisse de bois permettant à la cage de réceptionner les regards des passants. L'adulte esquissa un sourire négociateur à Catalina; toujours est-il que celle-ci ne lui accorda aucune œillade, bien trop impliquée dans le réconfort qu'elle apportait à l'être ailé. 

La stupeur le frappa lorsqu'il constata l'ouverture lente de la cage; c'est qu'il était prêt à mettre sa main à couper qu'il avait verrouillé la serrure. Abasourdi, il n'eut aucunement le cran de réagir, tandis que l'oiseau poussa avec un espoir retrouvé le portillon. Bien vite, il grimpa sur les phalanges de la petite danseuse dont le sang n'avait fait qu'un tour. Elle-même était incertaine quant à la situation qui venait de se dérouler, et laissa le volatile récemment captif savourer la sensation de l'air sur ses plumes. Il se mit à tournoyer autour de la silhouette de Catalina, la marquant de sa jovialité retrouvée, avant de s'envoler au-delà des toitures. Gouverné par la stupéfaction, le marchand itinérant l'accusa aussitôt d'un acte de sorcellerie, et parut enclin à la poursuivre pour lui quémander des explications; or elle-même troublée de ce qui venait de se passer, elle favorisa la fuite. Son petit gabarit se perdit dans la foule, empêchant le boutiquier de la retrouver. 

De fortes émotions inspirèrent un trouble chez Catalina. Bien que ravie de son acte de miséricorde, ses pensées éprouvèrent une difficulté conséquente à l'idée de chasser le mot avec lequel ce marchand l'avait désignée. "Sorcière", avait-il prononcé dans sa fragile superstition, d'un ton horriblement âpre et prompt à s'ancrer dans la psyché d'une fille aussi jeune. Son chagrin poussa l'enfant à se précipiter jusqu'aux genoux de la vielle matriarche et d'y verser bon nombre de larmes. Désemparés, le reste de la famille contempla la scène, tous sujets à un désarroi jusqu'alors jamais ressenti.


"Pourquoi pleures-tu ?"

Sans cesser les caresses délicates qu'elle offrait à la chevelure de sa descendante, Alejandra atteignit d'une main fragile le réceptacle trônant sur sa commode, et l'ouvrit. Les yeux de sa petite-fille entreprirent de s'écarquiller à la vue nouvelle de l'objet qu'elle avait saisi; une baguette réalisée en bois de tilleul argenté. En dépit du grand mysticisme prouvé par la doyenne à de maintes reprises durant son enfance, Catalina peina à s'assurer de l'existence de réels pouvoirs au sein de cet instrument. Perspicace même dans les pires instants, la vieille femme n'éprouva aucune complication lorsqu'il s'agissait de saisir le doute chez sa protégée et, d'un geste léger de baguette, fit sécher les larmes perlant au recoin des mirettes de l'enfant. Les ultimes marques de ses sanglots effleurèrent ses tempes avant de s'évaporer dans l'atmosphère quiète de la chambrée. La pleureuse en resta muette. 

"Cet enfant à l'héritage familial .. Il s'agit bel et bien de toi, ma petite Catalina. Bien que fruit de l'union de deux nés-moldus, tu as réceptionné en toi le sang de tes ancêtres sorciers. Mes présages étaient nébuleux, mais ton instinct t'a soufflé de venir en aide à cet oiseau en cage ... et cette prédiction s'est faite plus nette."

Alejandra tourna le regard en direction des deux parents; si Julian peinait à saisir les paroles curieuses de la bisaïeule, sa femme fit le choix sage de ne pas contrer les propos on ne peut plus conséquents de celle qui l'avait vue grandir. Le sérieux d'Alejandra n'aurait su être remis en cause malgré l'obstination et la force de caractère de María.

La devineresse quémanda à Julio, Fernando et Alma d'approcher. Le couple se refusa à les retenir, et leur laissa la liberté d'intéragir avec leur aïeule. Cette dernière confia un instant sa baguette aux enfants; aucun ne fut en mesure de manifester la moindre once de magie. L'outil tomba finalement entre les mains de Catalina, laquelle fut incapable de la faire réagir à son sens du toucher dans un premier temps. Lorsqu'Alejandra lui intima de se concentrer et de laisser la baguette parler, sa poigne s'intensifia quelque peu. Prise de quelques secousses perceptibles, une brise absconse venue d'ailleurs fit ondoyer les mèches de la libératrice d'oiseaux ainsi que ses jupons.

La baguette avait réagi. 


Ses frères, tout comme sa sœur, peinèrent à concevoir que la plus âgée du quatuor puisse être l'unique membre de la fratrie à être dotée de tels pouvoirs. Catalina refusa de tirer profit de cette capacité pour consolider sa fierté, et évita par conséquent de se vanter de ces aptitudes merveilleuses. Aux yeux de ses parents, il y avait pire preuve de sorcellerie que la libération bienveillante d'un volatile. Peut-être que tout ceci n'était pas si malfaisant qu'on ne pouvait le penser ...

La diseuse de bonne aventure lui évoqua à nouveau l'existence de Castelobruxo alors qu'elle approchait de ses onze ans. L'incertitude de la fillette, qui s'affligeait toujours de la découverte de ses pouvoirs, ne fit que s'accroître lorsqu'on lui confia qu'elle devrait se contraindre à suivre une éducation particulière aux côtés d'autres jeunes sorciers pourvus du même potentiel magique que le sien. 

En ces temps, Alejandra approchait du Repos. Les conversations se faisaient plus fatigantes, et l'effort l'était davantage; aussi fut-elle rendue captive de son propre lit. Ses sens affinés lui permirent néanmoins de notifier la présence régulière de la sorcière qui prendrait sa relève à ses côtés. Elle se trouvait là, à son chevet, à chacun de ses retours de l'école. L'ancêtre jugea bon de lui confier ses quelques objets liés au monde magique, parmi lesquels se trouvait un ouvrage rédigé en anglais; les Contes de Beedle le Barde. Tandis qu'elle laissa l'âge la rattraper, et reconnaissante envers le Destin pour lui avoir légué le temps suffisant pour s'entretenir avec Catalina, Alejandra s'endormit avec le sourire. 

"Elle accueillit la Mort comme une vieille amie qu'elle suivit avec joie, et elles quittèrent cette vie comme des égales."


La disparition de sa conseillère lui inspira un second chagrin. Poussée par l'envie simple de s'adonner à ses pensées, et dans une volonté de prendre un peu de recul vis-à-vis de sa famille l'espace de quelques instants, elle laissa ses pas la guider jusqu'à l'orée d'une clairière assez éloignée de la vie citadine. Ce jour-ci, elle crut distinguer une silhouette équestre parmi toute cette arborescence.

En dépit de la distance qui la séparait de la scène, elle fut persuadée d'avoir vu une créature aux yeux livides et à l’échine revêtue d'une paire d'ailes. Une certaine appréhension eut raison de la Colombienne, qui rebroussa chemin sans même mentionner cette rencontre lointaine à qui que ce soit.

Ils reçurent bientôt la visite d'un homme se déclarant inspecteur. Toutes ces récentes bizarreries convainquirent les Gómez de ne pas chercher à remettre en doute les dires de cet agent du "ministère de la magie". Ses hôtes lui prouvèrent leur hospitalité en le recevant à leur table - partager le gîte et le couvert suffisait à leur mettre du baume au cœur, peu importe la provenance de cet homme à l'allure bienveillante. Tandis qu'ils rompirent le pain,  nul ne fut surpris de son annonce lorsqu'il explicita que sa venue concernait l'avenir de Catalina. Entre deux étouffements liés à l'ingurgitation de sa portion de plat chargé d'épices, il fit glisser un dépliant sous le nez de celle qui serait bientôt sous sa tutelle jusqu'à son admission en académie magique. 

La première pensée de la concernée fut toute tournée vers Castelobruxo; toutefois, un doute parut lui parvenir alors qu'elle s'affairait à la contemplation des autres écoles dispersées dans le monde. Avait-elle seulement l'ambition claire de suivre le chemin d'ores et déjà tracé par son arrière grand-mère ? 

Dans toute sa sympathie, il lui indiqua qu'elle n'était pas forcée de rejoindre les rangs de Castelobruxo en raison de la proximité de ladite école, et leur apprit que les trajets étaient bien plus faciles à réaliser lorsque l'on était sorciers. Il dressa bien des éloges lors de la présentation qu'il fit d'Ilvermorny, mais l'évocation de l'académie d'Ilukaan retint l'attention de la danseuse. "A Ilukaan, tout le monde, peu importe son origine, son ascendance ou ses préférences, est convié à participer à cette grande aventure magique !" : cette annotation joua sur son choix. Les mentions de partage et du but multiculturel visé par cet établissement réussirent à la convaincre. Lorsqu'on lui confirma que le grand prestige de cet établissement n'était pas un obstacle face aux revenus de ses parents en raison des bourses d'études proposées par le système scolaire, elle libéra un soupir de soulagement. 

Elle sentit la main de sa mère s'alléger un peu sur son épaule, et échangea un regard avec elle. La jeune sorcière saisit la pensée de sa génitrice par le biais de son geste; si intégrer un tel environnement pour y étudier les subtilités de sa magie était possible, et pouvait lui éviter les mauvais regards d'un voisinage trop bondieusard, alors soit. 


Lorsqu'il lui venait l'envie de jeter un regard à travers la fenêtre de son dortoir, les souvenirs lui revenaient en mémoire. Il ne lui était pas difficile de se figurer à nouveau sa première entrée à l'école.

Elle se souvenait du sentiment admiratif qui lui était venu lors de son avancée dans le dôme, sous cette large coupole de verre, ainsi qu'à l'observation qu'elle avait fait dans le reflet que lui renvoyait la fontaine magique de répartition. Elle se souvenait de sa rencontre singulière avec Dame Tekakwhita, dont le mutisme et les œillades lui inspirèrent une certaine émotion familière, avant de laisser sa propre baguette la choisir.

Elle se souvenait du chahut qu'elle avait provoqué par mégarde à plusieurs reprises lors des concoctions de potions, tout comme le bonheur que lui apportaient les séances de Divination - malgré les quelques failles provoquées par l'imprécision constante et les hasards de cette matière. Son cœur s'était tourné vers la filière dédiée à l'apprentissage de la littérature sorcière, bien qu'il ait balancé pendant un temps vers l'initiation aux sciences occultes ...

Et, bien qu'elle se soit accoutumée à l'atmosphère d'Ilukaan, Catalina mettait un point d'honneur à rédiger de nombreuses lettres qu'elle envoyait jusqu'à chez elle, à Carthagène. Malgré sa positivité et son attrait pour ce nouveau monde, elle avait le corps au Canada et l'âme en Colombie.
(c) Ilukaan
            
Invité
Invité
Anonymous
Sujet: Re: La musique c'est elle, et la fête fait son entrée ♫ || Catalina Gómez [Terminée]
Mar 30 Juin - 22:31
                    
Rebienvenue ! J'avais déjà pu découvrir Catalina via les headcanons que tu lui donnais sur Discord et je savais déjà que j'allais l'adorer. J'aime beaucoup cette fraîcheur culturelle qu'elle apporte sur Ilu. Le tout embelli par ta plume, juste sublime !

J'espère que tu seras vite validée, j'ai super hâte de la voir ici hihi ♡
            
Invité
Invité
Anonymous
Sujet: Re: La musique c'est elle, et la fête fait son entrée ♫ || Catalina Gómez [Terminée]
Mar 30 Juin - 23:30
                    
J'attendais d'être validé pour mais...
HOLA SEÑORITA cómo estás?~ Je veux être ton amiiiii~
Hâte de te voir rp avec Catalina, et hâte de pouvoir avoir un p'tit lien lenny face
            
Kaveh Heydari
Cervirald
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« Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. » ― C. Baudelaire.

ϟ Œuvre : Genshin Impact
ϟ Parchemins : 97
ϟ Gallions : 103
ϟ Âge (RP) : 23 ans
ϟ Maison : Cervirald
ϟ Année scolaire : 13ème année
ϟ Baguette : Bois de pommier ✺ Cœur élaboré à partir d’un rameau de corne de shâdhavâr ✺ Mesurant 29, 8 centimètres de long, elle est d’une finesse remarquable et d’une indéniable fragilité.
ϟ Cursus : Arts magiques, spécialité Architecture

ϟ Malle : Absolument que dalle il est fauché le frérot. 0 GALLION
Kaveh Heydari
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Sujet: Re: La musique c'est elle, et la fête fait son entrée ♫ || Catalina Gómez [Terminée]
Mar 30 Juin - 23:44
                    
Rue > Tu es vraiment ADORABLE omg j'en peux plus. Vraiment trop gentille ;_;
Antonio > Tonio ❤, le sang de la veine. T'inquiète même pas pour ce petit lien 👀

<3333
            
Vincent Leroy
Monsieur le Directeur
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Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.

ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1686
ϟ Gallions : +infini
ϟ Fiche : Ici
ϟ Âge (RP) : 50 ans
ϟ Année scolaire : Personnel
ϟ Titre(s) : Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
Vincent Leroy
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Sujet: Re: La musique c'est elle, et la fête fait son entrée ♫ || Catalina Gómez [Terminée]
Mer 1 Juil - 15:22
                    
(Louis te fait un bisou ♥)

Que du bon de la revoir, cette chère Cat flamme Bon jeu !

Message du staff
Bienvenue à Ilukaan !
Validation

Accompagnée par d'autres nouveaux élèves, tu es appelée par le directeur à t'avancer au centre du Dôme. Scrutée par les élèves et étudiants, tu regardes alors ton reflet dans la fontaine qui va décider de ton sort. D'abord voyant ta sale tête dans l'eau, tu remarques que le reflet semble se changer peu à peu jusqu'à prendre la forme d'un caribou.  Tu es d'autant plus surprise quand l'animal commence à pousser un cri dans toute la salle. Tout le monde se met soudainement à t'applaudir, tandis que le directeur s'approche de toi avec une émeraude brute qu'il met autour de ton cou.

"Bienvenue à Cervirald !"

→ Te voilà validée, tu peux désormais poster dans tous les recoins du forum, RP-Post ainsi que RPCB.

→ N'hésite pas à voir la chambre qui t'a été attribuée.

→ Si ton personnage est en cursus universitaire, il peut postuler pour avoir un job d'étudiant.

→ Crée dès maintenant un topic pour récapituler les relations de ton personnage. Tu peux également acquérir un portable ou bien créer un blog.

→ N'hésite pas à faire une demande de RP pour trouver un partenaire d'écriture !

→ Enfin, amuse-toi bien sur le forum,  n'hésite pas à en parler autour de toi et à voter régulièrement aux TS !

            
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Sujet: Re: La musique c'est elle, et la fête fait son entrée ♫ || Catalina Gómez [Terminée]
                    
            
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