ILUKAAN est un forum MULTIFANDOM dans l'univers d'Harry Potter.
Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada.
L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie.
Vous pouvez jouer des personnages de manga/anime, jeux vidéos, films d'animation, dessins animés, romans jeunesse ou encore un OC.
L'intrigue se fait à la fois en RPCB et RP-POST.
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[Décembre 2019, Ottawa] Butterflies and Hurricanes [Monologue]
Invité
Invité
Anonymous
Sujet: [Décembre 2019, Ottawa] Butterflies and Hurricanes [Monologue]
Lun 27 Avr - 16:44
                    
▲▼ Butterflies and Hurricanes
Les flocons valsaient lentement dans les rues de la capitale canadienne, comme s’ils s’accordaient une dernière danse avant la fin de l’année qui s’était écoulée. Année riche en succès pour la famille de sorciers qui soupaient alors. Madame venait de rencontrer une éclatante victoire avec son parti, l’Alliance Conservatrice Magique, lors des élections ministérielles il y avait de cela un mois plus tôt. Les ainés brillaient respectivement dans les cursus universitaires, la plus jeune ayant même intégré le Conseil de l’Ecole, la benjamine avait excellé lors de ses ASPICS et le cadet avait obtenu avec brio ses BUSES. Que de fierté et de prestige animait ainsi la maisonnée en cette soirée hivernal.

Les conversations allaient bon train, chacun était heureux d’être là. L’alcool avait été versé, sans qu’il n’ait eu le temps de prodiguer encore ses effets propres à chacun. Cela était sûrement pour le mieux, compte tenu des évènements qui suivirent. Si tous étaient ravis de se retrouver à cette table, cela n’empêchait guère certains malaises. En effet, arrogants héritiers de sang-pur, le couple avait élevé la fratrie dans le culte de la pureté de leurs origines, de la supériorité et des capacités que cela leur procurait. Et ce n’était pas les revues scientifiques qui semblaient aller contre ces opinions.   Personne n’envisageait réellement dissocier le monde des non-maj à celui des sorciers. Au contraire, la maternelle, songeait plutôt à révéler leurs existences au monde entier. Prenant ceux qui ne peuvent connaître la magie en pitié, la politicienne préférait se plaire à prétendre seulement vouloir aider les moldus, quand bien même cela ne relevait en vérité que du mépris. Bien entendu, en public, aucune remarque désobligeante à leur égard était formulé. Néanmoins, il en était assez différemment dans les sphères privées, comme lors d’un repas avec ses proches.

Enfant devenue désormais jeune adulte, Amber avait commencé à nourrir ses propres réflexions sur la société dans laquelle ils évoluaient tout au long de son adolescence. Progressivement, elle s’était dissociée des idées de sa génitrice pour avoir désormais des opinions qui lui étaient propres. Et pas nécessairement en accord avec celles qui lui avaient été inculquées. Si la musicienne s’était efforcée d’entrevoir les autres sorciers et sorcières au travers du prisme de son modèle, celui-ci s’était peu à peu fendu de part et d’autre, jusqu’à se briser complètement. La Verte ne comprenait pas comment un tel mépris pouvait être nourri à l’encontre des nés-moldus, et même de certains sang-mêlés. Ce n’était pas comme si leurs origines magiques étaient transcendantes dès la première rencontre. A vrai dire, hormis la culture du monde magique, rien ne les différenciait des autres ascendances. Par ailleurs, s’il existait bien une option « Etude des Moldus », pourquoi n’existait-il pas une option « Etude de la Culture Sorcière » ? Après tout, cela pourrait permettre à ceux et celles qui n’avaient pas grandi avec la magie de découvrir un mode de vie qui serait probablement semblable à celui qui les attendra, maintenant dotés de capacités enchanteresses. Il n’y avait de raison que d’une telle option puisse être ouverte et non une autre. Peut-être que d’autres écoles de sorcellerie offraient de telles possibilités, mais cela n’était pas le cas à la connaissance de la canadienne. Peu importe les préjugés qu’avait pu implanter Madame Drayce dans le crâne de son aînée, cette dernière avait ainsi pu voir au sein de sa scolarité quel tissu de peur et d’orgueil il s’agissait. Certains nés-moldus comptaient même parmi son entourage au fil de ses années scolaires. Si la demoiselle avait pu résister pendant des mois à des propos qui lui faisaient serrer les dents, ce soir était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase.

Si elle avait réussi à poliment sourire à ces remarques abjectes, Amber en avait désormais plus qu’assez d’entendre de telles personnes se faire rabaisser sous prétexte que leur sang était un facteur de jugement suffisant. Il ne démontrait en rien quoique ce soit sur les sorciers et sorcières ni sur leurs capacités de sorcellerie. Ce n’était là que des paroles désuètes d’une époque révolue où les ambitieux éliminaient la concurrence de la sorte. Probablement était-ce là le véritable travers de la politicienne qui l’avait élevé. Une énième remarque, et son sang ne fit qu’un tour.

«   […]

– Non.

– Je te demande pardon ?

– Tu m’as très bien comprise.

– C’est-à-dire ? Tu ne penses quand même pas que ces invalides mériteraient quelque conque considération au Ministère ?

– Quand bien l’aurais-je dis, je pense que cela serait plus que légèrement légitime.

– Te serais-tu pris d’affection pour l’un de ces sang-de-bourbe ??

–  Qu’est-ce que cela peut changer au juste la pureté du sang ? Parce que tout ce que tu nous rabâches depuis des années n’est qu’un tissu de bagatelles !!

Et tout cela dans quel but au juste ? Nous sentir plus légitimes que les autres ?? Rabaisser les autres pour réussir ??

J’en ai plus qu’assez de t’entendre dire de telles ignominies sans avoir jamais pris le temps ne serait-ce que l’un d’entre eux !!

– Comment oses-tu donc ?

– Et tu sais quoi ? Je vais te dire les choses telles qu’elles sont réellement. Les sorciers et les sorcières, quelque ce soient leurs origines, ont tous le droit aux mêmes chances que n’importe qui d’autre dans notre société. Et les non-majs ont aussi le droit d’évoluer de leur côté sans nous ! Et ne me dis pas qu’ils ne sont que des incapables, j’en ai connais qui sont bien plus valeureux que toi !

[…] »

S’en suivirent des regards de stupéfaction, des cris, des éclats de verre et probablement un sortilège du Saucisson. Amber ne se souvenait plus très bien de la suite, si ce n’était que la fureur dans les pupilles céruléennes de la dame, les regards effarés de ses cadets et la mine désolée de celui qu’elle avait toujours considérée comme son paternel, son géniteur lui ayant toujours été inconnu. Celui-là qui ne la défendit pas cette nuit-là. Le plus mémorable dont elle put se souvenir, fut la figure de son jumeau, impassible comme la roche. C’était comme si ce dernier avait pénétré dans une autre dimension dont il n’était pas encore revenu. Rien d’étonnant venant de la part de celui qui défendait corps et âme les idéaux de cette femme.

Ses bagages bouclées, elle attendit sur le parvis de la résidence que le taxi commandé par la propriétaire des lieux avant d’assurer son départ le plus rapidement possible. Les plus jeunes étaient encore dans leurs chambres, c’était pour le mieux. La Verte n’aurait su leur dire au revoir pour une durée aussi longue qu’indéterminée. Elle jeta alors un dernier regard sur la bâtisse, l’humidité ambiante s’étant soudainement cristallisée au bord de ses pupilles émeraudes. Dire que tout cela lui paraissait si immense dans ses premières années. Frappée par la nostalgie, il lui était difficile de contenir ses émotions, ô combien nombreuses à un tel stade de sa vie. Alors qu’un véhicule jaune semblait s’arrêter non loin du portail, la canadienne se força à détourner le regard et avancer, comme elle devrait le faire. Ce lieu n’était dorénavant plus son foyer, seulement une maison où elle aura passé une grande partie de son enfance. Son véritable foyer, l’attendait outre la mer et s’était vers ce dernier que la sorcière se dirigeait.

Bien entendu, elle souffrirait du manque. Celui qui lui avait été imposé en premier lieu, elle n’avait pas vu sa génitrice dans un tel état de colère, qui transcendait toutefois une certaine faiblesse. Une chose était sûre, elle ne le laissera pas regagner sa villégiature de sitôt. Amber n’y reverrait probablement plus ses cadets, à son grand désarroi, mais ne regrettait rien. Certes, la Verte avait agi par impulsion. Cependant, une telle situation, une telle injustice, ne pouvait être tolérée plus longtemps par la jeune femme. Les conséquences qui suivirent furent rudes et son corps en pâtissait autant que son esprit perdu. De par la honte pour son comportement ou bien de par son mal-être, la canadienne s’était également un peu plus isolée, ne prenant même plus la peine de passer mon minois entre les portes du club de musique, qui lui était pourtant si cher. Pouvait-elle encore regarder les musiciens dans les yeux après avoir brisé son compagnon de toujours ?  Peut-être était-ce là la manière qu’elle avait trouvée pour se repentir, incapable de gérer correctement les évènements.

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