Physique

Nazrim n’est pas un homme comme les autres avec ses 1m82 ce qui est somme toute assez grand et ses 75 kg de muscles, pas un pet de graisse malgré une quarantaine bien passé ce qui lui confère une carrure assez imposante, étant très sportif.  Sa peau orientale très hâlée, capte le soleil comme un panneau, mettez votre Nazrim au soleil et y sortira tout bronzer ( En fait Naz est un Nugget)! Si son passé de jeune con lui a laissé des traces, il possède donc des cicatrices partout sur son bras du a des expériences avec des barbelés, des couteaux et autres objets tranchant venus à sa rencontre dans des bars moldus… Pour ce qui est de sa bouille, Nazrim a le profil typique des orientaux. Mâchoire carrée, un nez droit et de grands yeux. Il possède aussi deux cicatrices sur le visage une sur l’œil droit et lui barrant les lèvres à gauche, du a sa malencontreuse altercation pour la lèvre avec un chat et pour l’œil suite à une bagarre, bourré dans un pub à Montevideo en Uruguay et sa rencontre avec une machette. Il possède des yeux noirs et de légères ridules dues au faite qu’il plisse les yeux au lieu de mettre des lunettes, et l’âge n’aidant pas, sa vision n’a pas l’air de vouloir s’améliorer…  Pour ce qui est de la couronne des cheveux, ils sont noirs trop fournis et épais et donc coupé en coupe mi-court un peu hasardeuse, par ses propres soins… autant dire, qu’il ne ressemble pas à grand-chose. Quand a ses expressions, Nazrim n’est pas un homme souriant, il ne s’estime pas assez séduisant pour ça et son attitude blasée ne va pas dans ce sens. S’il lui arrive de feindre, ne serait-ce qu’un sourire, il sera soit en coin soit ce sera un rictus moqueur. Bien que très rarement il pourrait sourire sincèrement, parfois en cours quand un élève moins doué réussi son sortilège et qu’il sent qu’il a réellement fait son travail.

Il n’a qu’un style vestimentaire et n’en a pas changer depuis 20 ans. Ça lui va, c’est intemporel, c’est la base. Aussi y a pas de boutons et ça c’est cool. Faisons donc un instant le tour du sens inexistant de la mode de Narim. Jeans sombre, majoritairement gris sombre ou noir, parfois bleu très sombre, les t-shirt noirs portant parfois des inscriptions en lien avec son humour plutôt nulle disons-le et les baskets noires à scratch un must quand on à la flemme de lancer un sort pour faire ses lacets. En hiver c’est toujours la même chose, le même code couleur pour les sweat-shirts noirs et long trench noir. Si vous réussissez à lui faire mettre de la couleur ce sera certainement une nuance de gris. Jamais vous ne verrez Nazrim porter du blanc. Quand on le force dans un smoking, veste noir, veston noir, pantalon noir, chemise noire et chaussure noires…  il s’ose à une touche de couleur. Un nœud papillon couleur saumon, parce qu’un jour on lui a dit qu’il devait quand-même mettre de la couleur et que le Saumon lui allait au teint. Tous ses vêtements sont faits sur mesure pour une raison simple. Il est né avec un bras en moins. Il ne possède en effet pas de bras droit. Son épaule droite est entièrement formée mais en dessous de son épaule il n’y a plus rien. Toutes ses manches droites sont donc cousues. Il y stock sa baguette et ses cigarettes quand l’envie de fumer lui reprend.  

Caractère
Et sur le plan mental ? Comment ça se passe dans sa tête ? Eh bien ça se passe. Je ne dirais jamais bien, mais ça se passe. Son cerveau le maintien dans un état fonctionnel. Il a un travail à accomplir, et il le fera quoi qu’il advienne. Nazrim est loin d’être émotionnel, c’est ce qui lui a souvent été reproché, autant par ses parents que par ses relations sentimentales, preuve en est que celle-ci n’ont jamais duré plus de quelques semaines. Beaucoup se demandent : pourquoi n’était-il pas en colère contre la vie pour lui avoir ôté un bras ? C’est probablement la phrase qu’il a entendu le plus dans sa vie et sa réponse a toujours été la même « Très simple.  Je suis né sans. » Alors pour Nazrim, le vieux proverbe qui dit : ‘ce que tu n’as jamais eu ne peut te manquer’, est bien vérifiable. Voilà pourquoi il a autant de mal avec sa prothèse. Il n’arrive simplement pas à s’y faire.  Et à presque un demi-siècle, ça ne changera pas d’aussitôt. C’est un homme sérieux. Enfin. En cours. Sinon il a un humour assez noir  et assez dépréciatif de sa personne, sans pour autant être très rigoleur. Quelques rares personnes sont capables de le faire rire réellement et se comptent sur une main. L’on pourrait le traité de cynique mais je pense que blasé est le mot qui convient le mieux. Il est assez souvent la cible de la pitié des gens et ça a le don de l’énerver. Bien que calmer par le temps et l’âge, Nazrim est resté un homme assez impulsif et de sang-chaud, et si comme remarquer précédemment, il s’énerve quand on le prend en pitié, il a toute de fois cesser de frapper les gens. Il y a toujours un âge ou ces choses-là se calmement.  

Bon… Nazrim a arrêté de donner des pêches…. A 43 ans. Il est clean depuis un an. C’est comme la patience… ça s’apprend… Bon il a été plus vite à apprendre la patience avec ses élèves qu’à ne pas frapper toute personne qui l’insultait. Parlons un peu de son travail. Naz est un acharné passionné. Il aime transmettre sa passion des sortilèges, l’histoire liée à ces-derniers et la raison pour laquelle ils sont utilisés. Apprendre aux jeunes à se servir d’une baguette a toujours été une vocation. Si pour lui l’usage de la baguette lui a donné un petit goût de la normalité et d’être libéré d’un poids, alors pourquoi ce ne serait pas le cas pour ses élèves. Ses collègues disaient souvent qu’il y avait deux Nazrim. Le privé et le prof. Le privé était un homme blasé, presque cynique et assez bagarreur, le prof était calme, patient et presque rigolo faisant des petites blagues du genre « J’ai qu’un bras et je sais le faire moi alors essaie tu verras ! » pour encourager et détendre ses élèves les plus stresser. Ses élèves sont aussi probablement les rares a pouvoir voir un sourire sincère.

En somme c’est le bordel dans la tête de Nazrim mais qui peut se vanter de ne pas être ne serait-ce qu’un peu bizarre ?  

Histoire

Un simple gamin, né avec quelque chose de moins. Un bras en moins dès la naissance, vous parlez d’un désavantage pour commencer dans la vie. Mais pourtant, pourquoi tout de suite le voir comme un désavantage ? Nazrim a grandi comme les autres, faisant des conneries comme les autres. Se blessant comme les autres. En soi, c’était juste un enfant sans histoire. Oui il lui manquait un bras mais ça ne l’a pas empêché de vivre. On dira que c’est la faute à sa mère, mal nourrie, mais qui dans un pays ravagé à l’aube d’une dictature mangeait à sa faim ? Sauf les riches peut-être… Il n’a jamais connu son pays d’origine en paix, disons qu’en soi… le Moyen-Orient n’était pas terre de paix et Bagdad, la première ville non loin de son village n’était dans son enfance pas un endroit sur. Mais ça ne l’a jamais empêché de vivre.

Ce n’est qu’à l’âge de 5 ans, que son père les emmena, sa mère et lui dans un pays plus accueillant, loin des bombardements, la Belgique. Loin, si loin de son Iraq natale. Apprendre la langue allait être une autre paire de manche pour le garçon éduqué en ancien farsi, en persan et en arabe. Mais étant jeune et influençable comme se lamentait souvent son père, il finit par apprendre l’anglais, le néerlandais et le français, habitant dans la petite ville Peruwelz dans la campagne brabançonne.  Toute fois certaines choses n’étaient pas si roses dans ce pays. Les enfants par exemple, étaient eux bien plus cruels que ceux de son village. Le traitant de monstre ou bien d’handicapé, de raté ou d’autres joyeusetés. Donc au lieu d’être diplomate et comme ils le traitaient de monstre… eh bien Nazrim  commença à être un monstre et à répondre par les poings à leurs insultes, préférant les blessures physique que mentale, se disant qu’en frappant ils comprendraient. Il en gardera quelques cicatrices a force d’un peu trop chercher à faire comprendre à ces jeunes le véritable sens du mot monstre. Et la magie qui coulait dans ses veines se réveilla, bien vite cacher par son père... Et son père s’étouffa un peu. Ah oui il avait peut-être oublié de dire à son fils qu’il était sorcier. Peut-être, aussi qu’il avait oublié de mentionner que c’était la raison de leur départ d’Irak… Mais comme le disait son père Malik, ‘ce que tu ignores ne peut te faire de tort.’.

Et donc à 11 ans, étant résident belge, Nazrim reçut sa lettre d’admission à Beaux-bâtons et y suivit un cursus plutôt normal. Bon élève, excellent dans toutes les matières ou l’utilisation de la baguette était nécessaire, beaucoup moins doué en travaux manuels comme la potion et la botanique qui furent ses pires cauchemars. Et le vol. Usant du prétexte qu’il n’avait qu’un bras il ne mit jamais ses fesses sur un balais, quel soulagement que fut le sortilège de transplanage pour les déplacements. Nazrim trouva dans les sortilèges le moyen de compenser le manque de son bras qu’il ne trouvait pas dans les prothèses. Après des études qui se finirent plutôt bien, majoritairement solitaire aussi, c’est pousser dans sa passion pour les sorts qu’il entama des études pour devenir professeur. Oh si on avait dit à ses professeurs qu’un jour le petit Dariussi enseignerait, ils auraient ri, non pas doutant de ses capacités mais de sa patience. C’est que Nazrim avait toujours été un acharné, peu patient et légèrement bagarreur ne laissant personne lui dire qu’il moins bien qu’un autre. Toutefois, enseigner, surtout au plus jeunes, faisait de Nazrim un professeur passionné.

D’abord craint par ses élèves, probablement à cause de son physique pour le moins unique, c’est avec son excentricité, comme par exemple lancer des sorts avec sa baguette entre les dents tout en expliquant à la craie sur le tableau le nouveau sortilège du jour, qu’il devint un professeur très aimé. Mais après dix ans de bons et loyaux services en tant que professeur, il prit congé et quitta Beaux-bâtons pour partir à l’aventure. Et pour partir loin il partit loin. Le Pérou… quel idée de partir au Pérou. Sa visite au Pérou et à la vie magique de ce pays laissa de nombreuses notes dans son carnet. Des sorts oubliés, des pratiques antiques, sa rencontre avec les peuples locaux. Mais après 10 ans à se promener dans l’Amérique du Sud, un télégramme lui parvint. ‘Ecole Canada recherche professeur-stop- magne ton cul –stop- tu remercieras ton ancienne directrice –stop- bisous Papa’.

Du Sud, voilà que l’irakien débarqua au Nord, laissant derrière lui ses voyages et se recentrant sur sa carrière. Il postula et obtint à sa grande surprise le poste de professeur de sortilèges. Il commencerait en septembre 2019 à enseigner, pour lui c’était un nouveau départ.