Physique
Chevelure noire comme le charbon, on dit aussi de toi que tu sens bon. Tu as un visage un peu rond, et, cela va sans dire, les lunettes carrées qui trônent sur le bout de ton nez te donnent un air un peu con. Tu n’as pas su échapper à la folie des boutons, et, même aujourd’hui, tu ne peux pas ignorer cette terrible affliction.

Tes dents de lapin sont souvent qualifiées de stupides. Pourtant, tu trouves qu’elles te donnent un style loin d’être insipide. On remarque aussi les cernes sous tes yeux après tes nuits blanches ; ça paraît quand tu n’es pas très lucide. Le gel que tu te mets religieusement dans les cheveux te rend un peu intrépide. Malgré tout, tu gardes un style vestimentaire assez timide.

T-shirts et jeans sont tes deux vêtements fétiches. Tes hauts sont très souvent à l’effigie d’acteurs ou de contrefaçons japonaises niche. Même si on te dit que ce n’est pas très cool, tu t’en fiches. Après tout, pour les grandes occasions, tes quelques costumes préférés tu affiches.

Ton corps ressemble à un paquet de nouilles. Il n’y a pas à dire, tu es une véritable andouille. Tes bras sont ceux d’une fripouille ! Dommage pour toi, pour ta popularité, du moins, car, en général, tu as une bonne bouille. Il arrive aussi de temps en temps que tu bafouilles.

Tu es avide de déguisement. Si tu prétends le contraire, c’est que tu mens. Fausses moustaches, lunettes en spirale et fedoras volés à papa, absolument. Tu as du mal à cacher ton identité aux plus assidus, pourtant.

Niais, voilà comment tu es le plus souvent décrit. Tes expressions joyeuses et ignorantes ne sont qu’accentuées quand tu ris. Rien qu’à cause de tes mimiques adorables, certains pourraient pousser un cri.

Tes éternuements ressemblent à ceux d’un chaton. On parierait que d’un saint tu es le fiston. Malheureusement, d’une lignée de blagueurs tu es le dernier rejeton.

Sous le soleil, ta peau pâle prend facilement une couleur pêche. On pourrait penser que tes lèvres sont rêches. Ce n’est pas faux, elles sont souvent plutôt sèches. Peut-être que le froid et ton baume à lèvres fraîchement disparu sont de mèche.

Sans tes lunettes, ta vision est absolument atroce. Tu tombes par terre dès que ton pied frôle une bosse. La façon dont tu sors légèrement la langue lorsque tu es surpris te donne une gueule de discoglosse. Pendant longtemps, tu eus l’air plutôt précoce. Aujourd’hui, du haut de tes 1m64, tu es plutôt un bolosse.

Tes iris sont d'une couleur bleue. Couleur de glace, pourtant tu n'as pas froid aux yeux ! Quand tu plisses ces derniers, tu es comme la représentation humaine du mot heureux.

Caractère

Tu as tout d’un intellectuel. Malheureusement, cette prédiction n’est pas très factuelle. Ton manque de savoir utile en est presque spirituel. Ton niveau de connaissances quant aux films de Nicolas Cage est plutôt inusuel. Ta bonne foi et ta difficulté à prendre les insultes au sérieux, chez toi c’est instinctuel.

Contrairement à ta lignée, tu voues une haine inimaginable envers la marque Betty Crocker. Lorsque tu n’aimes pas quelque chose, tu es assez vocal ; ce n’est pas un gros aveu. Pourtant, tu n’es généralement pas très difficile, au niveau des goûts, sois-en heureux. En même temps, seul un imbécile pouvait autant aimer les MMORPG Ghostbusters, pardieu ! Vu tes capacités au mieux médiocre, on pourrait qualifier ton hobby de programming d’assez audacieux. Ce qui est plus naturel chez toi, c’est ton talent d’humour, qui te rend toi et ton entourage plus que bienheureux. Une ironie subtile est une de tes marques de fabrique ; dans le genre, il n’y a pas mieux. Ton statut de clown de la classe te rend, dans ta cohorte, plutôt fameux.

Lorsque les choses se passent mal pour toi, tu n’en fais presque jamais tout un plat. Ta positivité est vraiment extra. Cela ne t’empêche pas, lorsque des choses normalement insignifiantes tournent au vinaigre, de devenir tout raplapla. Il peut être assez difficile de te réconforter, dans ces cas-là.

On découvre assez rapidement que tu es généreux. Gentillesse naturelle ou naïveté, il est dur de déterminer un juste milieu. En même temps, c’est dur de départager, lorsqu’on essaie d’analyser un mec aussi joyeux ! Films des années 90, memes plus vieux qu'Internet, tours de magie dignes de Houdini, jeux vidéos et webcomics (même ceux ironiques comme Sweet Bro and Hella Jeff) sont à tes yeux quelque chose de merveilleux. Ton côté innocent peut attirer près de toi des gens peu scrupuleux. Même si cela peut t’attirer des problèmes, heureusement, tu es aussi plutôt inventieux.

Tu as un caractère enfantin. Pour ça, tu t’es déjà fait traiter de crétin. À ton sujet, il arrive qu’on raconte beaucoup de potins. Après tout, tu as tout l’entrain d’un lutin et un caractère de plaisantin. Il est facile de deviner qu'avec ça, il t’arrive aussi de te comporter comme un petit galopin.

Une chose remarquable chez toi est ton obéissance. Il est facile pour toi de figurativement jurer ton allégeance. Ta serviabilité ne vient pas que de ta nature altruiste, mais surtout de ta passivité naturelle, de ton instinctuelle dormance. C’est sûrement aussi parce que tu ne te défends pas que les autres profitent de ta défaillance. Tu as toujours été et tu seras certainement toujours la victime de toutes les blagues, dans toute leur condescendance.

Tu as une étrange facilité à avoir des idées idiotes. Souvent, tes aventures, menées par ta stupidité latente, se terminent sur une mauvaise note. Ceux qui rient le plus de toi lorsque tu finis encore une fois à l’infirmerie, c’est évidemment tes potes. Tu ne peux même pas leur en tenir rigueur, tant cela te fait de bonnes anecdotes.

Tu as une relation assez étrange avec toi-même. Tu as confiance en toi, ce n’est pas un problème. Sauf que même quand tu fais des conneries, tu ne te remets que rarement en question, tu n’as pas ce dilemme. Serait-ce parce que tu as la flemme ? Non, sûrement car tu es trop ignorant pour que ça te passe par la tête, tu es toujours trop concentré à penser à ce que tu aimes.

Tu détestes quand tout le monde n’est pas considéré comme étant égal. Tu trouves les injustices et cruautés plus qu’amorales. D’une façon, tu aimerais changer le monde en mieux, même si tu n’es qu’un mec banal. Cela va sans dire, tu rêves d’une planète idéale.

Histoire

Fils d’un moldu et d’une sorcière, tu n’as cependant pas toujours connu le monde magique. Tes parents se sont séparés alors que tu étais encore microscopique. Ton père travaillait en bureau, alors que ta mère gérait une boutique. Elle te laissa aux mains de papa parce qu’elle avait déjà une fille, Jane, et son revenu n’était pas fantastique.

Tu as pratiquement grandi comme un Moldu. Ta vie à la garderie et à l’école primaire était assez tendue ; peu d’enfants appréciaient les vieux films et l’humour dont tu étais un véritable mordu. Pourtant, tu réussis à passer ces quelques années sans énorme malentendu.

Dans ta banlieue de naissance, il n’y avait que très peu de sorciers. On aurait presque dit que les mages n’arrivaient pas à l’apprécier. À 7 ans, lorsque tu découvris qui tu étais vraiment, tu n’eus donc personne à tes côtés pour tout t’enseigner.

Tout commença lors de ton anniversaire, c’était l’heure de déguster un énième gâteau. Lorsque ton père s’approcha de toi, il échappa malencontreusement son plateau. Que c’est ballot ! Miraculeusement, ce jour-là, tu fus son héros. Une assiette flottante marqua ta découverte d’un monde nouveau.

« Tu es un sorcier, John. »

Même s’il n’en savait pas beaucoup plus que toi, tu pus toujours compter sur l’appui de ton géniteur. Devant toutes les possibilités humoristiques que te proposait le monde magique, tu ne pouvais qu’être admirateur. Ton père, voyant le clown sommeillant en toi s'éveiller, te soutint dans ta quête d'être le meilleur farceur. L’augmentation en taille de sa collection de harlequins, qu'il pensait encourageante, te fit un peu peur.

Un matin, alors que tu ramassas le courrier, espérant très fort trouver ta copie d’un jeu vidéo que tu attendais depuis des semaines, tu mis la main sur une lettre un peu spéciale. Tu trouvais que le sceau, étrangement ancien, ne faisait pas très amical. Pourtant, quand ton père l’ouvrit, il tomba sur une invitation très peu banale : celle de rejoindre une certaine école de magie occidentale.

Il aurait été plus simple pour toi de rejoindre une institution américaine. Tu savais aussi que si tu serais parti à milliers de kilomètres de ton chez-toi, tu aurais eu de la peine. Entre les deux options, ce fut Ilukaan que tu jugeas la plus certaine.

Ton arrivée là-bas fut remplie de surprises. Lors de ta cérémonie d’entrée, tu fus pris d’une certaine couardise. Pourtant, à l’entente de certains noms, tu eus une légère impression de déjà-vu ; mais non, ça devait tout simplement être une méprise.

Rapidement, tu appris que non. Certain de tes amis Internet étaient aussi des sorciers et se trouvaient au Canada, avec toi, ce qui vous causa à tous une grande confusion. Ton affinité avec la magie, à personne tu n’en avais fait la confession ! Après une petite confrontation, était venu le temps de ta grande ascension. Même moldues, tu pus recommencer à embrasser tes passions. Va, et devient le nouveau James Veitch, mon garçon !