Physique

Astrid fait partie de ces jeunes filles qui préfèrent la beauté extérieure au naturel. De ses origines norvégiennes, l’adolescente hérite d’une crinière blond cendré avec une frange asymétrique. Que ce soit par une bourrasque ou par une main qui les ébouriffe, Astrid déteste sentir sa crinière retomber sur son minois. C’est pour cette raison qu’elle préfère tresser ses cheveux ou les coiffer en une haute queue de cheval. Sa tignasse encadre un minois rond qui émerge doucement de la période de l’enfance.

Au niveau de son faciès, elle est plutôt jolie, mais sans être une bombe sensuelle. L’étudiante possède quelques rondeurs enfantines au niveau de ses joues. Celles-ci atténuent quelque fois l’intensité de son regard. Comme on le dit, les yeux sont les fenêtres de l’âme. Les émotions se lisent aisément dans ces prunelles : deux grands lacs bleutés et limpides. L’adolescente a un nez légèrement retroussé et des lèvres en cœur légèrement rosée. Il n’est pas rare de la voir rire ou sourire. La jeune fille prend soin de son visage en le nettoyant deux par jour. Comme toute personne durant la période de la puberté, l’étudiante a des problèmes d’acné. Elle essaie de son mieux pour couvrir les quelques boutons qui apparaissent sur son visage avec un peu de fond de teint. En parlant de maquillage, la sorcière utilise les cosmétiques avec parcimonie. Elle a une trousse composée de crayons pour les yeux, de rouge à lèvres et de brillant à lèvres. Par souci du détail, Astrid agence quotidiennement son maquillage discret à une des couleurs de ses vêtements.

Au niveau de sa physionomie, la norvégienne est plutôt petite. Son 1 mètre 65 ne la satisfait pas et elle espère gagner durant sa période de croissance. Son corps est svelte et de morphologie de type sablier. Si on lui demande d’estimer son bonnet : Astrid éclate de rire en disant qu’elle doit mettre des mouchoirs dans sa brassière pour qu’elle tienne en place. En fait, elle s’en moque royalement de ces questions impertinentes et y répond avec humour pour déconcerter. De plus, il ne faut pas croire que sa petitesse et sa minceur est le reflet de sa fragilité. Oh que non, Astrid a un corps légèrement musclé et souple par ses années d’entraînements divers. En ce qui concerne sa démarche, la blondinette a une foulée rapide et elle garde toujours la tête haute.

Pour son uniforme, l’étudiante porte régulièrement l’uniforme féminin et masculin selon ses envies. Les températures des salles de cours lui font alterner entre le pantalon et la jupe. Même qu’elle est si jalouse des hoddies des universitaires que la jeune fille a été se commander chez un marchand de Bloombury un sweater et un veston sans manches avec la mention Hofferson et le logo des Ursirres dans le dos. Pour éviter toute confusion, elle les revêt en week-end.

Au niveau de son style vestimentaire, Astrid opte pour des vêtements décontractés aux couleurs unies ou délavées. Dépendant des saisons, on peut l’apercevoir avec : des jeans, des shorts, des salopettes, des t-shirt, des jupes et des robes courtes. Elle possède quelques paires de bottillon, de sandales, de baskets, de foulards et de veston pour compléter son look. La plupart du temps, elle agrémente ses tenues avec quelques bijoux : un collier, une ceinture en cuir, un bracelet ou des boucles d’oreille qui mettent en valeur les vêtements qu’elle porte.  

Caractère

«Ne laisse personne te dicter qui tu dois être, Astrid.»

Et qu'est-ce qui définit la jolie blonde ? Quand on s'attarde à vouloir la connaitre, la jeune fille se révèle être à l'opposé de sa physionomie. Elle a un caractère à double tranchant comme une épée.

Étant enfant unique, Astrid a toujours été proche de sa famille. Ses parents lui ont montré dès son jeune âge à cuisiner avec eux puis à la laisser s'occuper de petites tâches ménagères. Ils lui ont appris les bases : en commençant par lui faire ranger des jouets ou aller cueillir des fleurs sauvages. En grandissant, elle a compris que c'était son devoir de faciliter les tâches ménagères à la maison. Du haut de ses 8 ans, elle n'hésitait pas une seconde pour tenir le panier de linge pendant que sa mère épinglait les vêtements sur la corde à linge ou à laver la voiture familiale avec son père. En grandissant, la blondinette a gardé ce trait bienveillant : Astrid ne peut pas rester les bras croisés. Elle a besoin d'aider les gens autour d'elle. C'est une sorte de vocation qu'elle a découvert. Ça lui permet également d'oublier momentanément ses problèmes pour faire passer ceux des autres avant les siens.

D'ailleurs, l'ursirre pense que tout le monde a besoin d'un coup de main peu importe les motifs qui la pousse à le faire. Que ça soit pour prodiguer des conseils sur la façon de tenir une baguette, pour tresser les cheveux des plus jeunes ou tout simplement étudier entre amis. Astrid se montre être une personne fiable pour son jeune âge et gratifie d'un simple «Il n'y a pas de problème, ça me fais plaisir» dès ces moments terminés. S'il y a une chose qu'elle a appris, c'est que la solidarité est un geste qui tisse des liens. Parfois, elle repousse la main qu'on lui tend, car la jeune fille ressent le besoin de s'affirmer par elle-même. De plus, l'étudiante n'ose pas demander en échange quelque chose si elle sent que son interlocuteur va sauter sur la première occasion pour lui venir en aide. Une petite ironie venant de sa part.

En dehors de cette dévotion, la demoiselle estime qu'«On n'est jamais trop prudent» et qu'il est au devoir des plus vieux de l'académie de veiller sur les nouvelles générations. Elle ne fait pas partie du conseil des élèves, mais elle veille à l'application de certaines des règles auprès des autres. C'est un peu sa contribution envers cette grande famille qui l'a accueillie à bras ouverts. Astrid estime que si pour une raison ou une autre quelqu'un est en danger, elle n'hésite pas une seconde à briser le contrat réglementaire qui l'unit à l'établissement. S'il faut qu'elle sorte après le couvre-feu pour secourir une personne affaiblie ou qu'elle utilise des sortilèges défensifs contre des créatures magiques... La jeune fille ira à l'encontre de cette docilité qu'elle affiche en permanence. Par la suite, elle assume les tords qu'elle a causé.

En plus de ces idées honorables, Astrid a la sainte horreur qu'on la prenne que pour une ''blonde'' sans cervelle. Quand quelque chose l'énerve, l'ursirre utilise un ton autoritaire, parfois cinglant pour défendre ses convictions. L'étudiante se montre également exigeante envers ses coéquipiers si quelque chose ne va pas bien dans un projet en équipe. Si le vaisseau doit couler, elle fait tout pour le redresser afin d'amarrer les projets à bon port. Elle essaie de son mieux pour éviter les conflits et les régler à l'amiable. Malgré ses conseils et son oreille attentive, la blondinette ne dit jamais non pour en découdre avec les poings ou par les duels magiques. L'étudiante sait qu'elle ne peut pas ignorer les valeurs d'entraide et de loyauté qui font battre le sang dans ces veines.

«Concentration...»

L'étudiante adore bouger et n’a pas peur de se blesser. Depuis sa tendre enfance, la blondinette n’a pas eu peur de s’initier à certains sports considérés comme violents. Après 6 ans en danse et au cross-country, elle a raccroché ses chaussures pour apprendre le judo et les arts martiaux. Ces années d’entraînement lui ont permis de se forger une personnalité déterminée et résiliente.

D’emblée, Astrid a appris que dans la vie si on ne se bat pas pour réussir un objectif alors on n’obtient rien en retour. C’est avec ce mantra qu’elle affronte chaque jour. Minutieuse, la jeune fille se planifie un horaire rotatif à chaque semaine selon les projets et les rencontres avec son entourage. Le moindre retard qui chamboule ces planifications la met légèrement en rogne. Certes, elle comprend que des éléments extérieurs peuvent venir désorganiser son agenda. Astrid sait pertinemment qu'on ne peut contrôler les imprévus, mais ce qu’elle déteste c’est de devoir se priver de sa séance de jogging quotidienne ou d’une bonne douche chaude pour parvenir à rentrer dans les échéanciers qu’elle s’est fixé. La réelle raison derrière ces petites colères émane d’une peur plus profonde.

Celle d’être confronté à un échec. Cette obsession pour la réussite lui est entré dans le crâne depuis ses premières années de ballet. À ce jour, l'étudiante a de la difficulté à accepter les erreurs qu'elle peut commettre par distraction ou sous le coup des émotions. Et quand on s'appelle Hofferson, il y a de grandes chances que c'est ce qui arrive. Astrid passe par une gamme d’émotions variées quand un devoir assidu se retrouve dans la catégorie bâclé ou qu’elle perd un match de Quidditch. La surprise, les remords, les remontrances, la colère puis l’envie de se reprendre et de passer par-dessus cet obstacle.

Parce que la blondinette sait mieux que quiconque qui elle est et ce qu’elle veut. Et surtout le mot ''Abandon'' ne fait pas partie de son vocabulaire. Ce n'est pas pour rien qu'elle est sous l'emblème des Ursirres, Astrid gravit encore et encore la montagne devant elle jusqu'à ce qu'elle en atteint le sommet. En somme, la norvégienne oublie parfois qu’elle n’a que 15 ans. Sa vie ne se termine pas pour un minable 40 %. Cependant, la norvégienne apprend graduellement à lâcher prise. En notant toutes ses pensées et ses frustrations pour ''accepter'' que la perfection ne forme pas le meilleur des individus, mais plutôt l'ensemble de ses qualités et de ses défauts.

En réalité, elle est tellement têtue que l'apprentie sorcière s'accroche qu'à une seule façon de procéder peu importe le problème qui s'oppose à elle. C'est à dire de foncer tête première dessus avec tout ce qu'elle connait sans avoir pris tout le temps nécessaire de l'analyser. Cette méthode ne lui permet pas d'observer tous les autres chemins possibles pour le résoudre. C’est dans ces moments-là qu’elle réalise que l’opinion et l’expérience des autres peuvent lui faire acquérir d'autres notions. Les professeurs et son cercle d'amis proches peuvent lui expliquer ce qu'elle n'arrive pas à comprendre. Si au premier abord, l'étudiante semble farouche à la moindre critique, il faut lui démontrer avec douceur qu'elle ne se prend pas de la bonne manière et comment elle peut utiliser d'autres outils pour y parvenir. De plus, la jeune fille a de la difficulté à clairement exprimer ses soucis : il faut éviter de la brusquer afin qu'elle se referme entièrement sur soi-même.

Histoire

Son père, Soren est un grand gaillard qui travaille comme Auror. Sa mère, Romy est une jeune secrétaire moldue et allemande. Bien qu’elle ne possède aucun talent pour la magie, cette dernière s’initie aux cartes de tarot et à l’herboristerie. Ils se sont rencontrés dans un bistro allemand et ce fut le coup de foudre du siècle. Elle aménage avec lui après plusieurs mois de relation à distance. Astrid vit le jour un 27 décembre 2002.

Son enfance est ponctuée de moments doux et de moments moins roses comme la plupart des enfants. Dès ses cinq ans, elle idolâtre ses parents et désire leur ressembler. Soren lui enseigne les notions du bien et de mal en lui lisant des histoires ou des exploits sorciers avant l’heure du dodo. Il lui prête ses cahiers d’étudiants pour qu’elle les lise et étudie avec elle. Sa fille ne comprend pas tout, mais voir l’étincelle briller dans son regard devant les illustrations le ravit. Romy s’occupe de l’éduquer sur les différences entre les sorciers et les moldus. La femme conseille et soutient attentivement sa fille dans toutes les activités qu’elle souhaite entreprendre. D’ailleurs, c’est sa mère qui lui conseille le ballet et la danse pour améliorer sa concentration entre les cours et la maison.

Astrid se montre être une fillette qui a de bonnes notes et a toujours besoin de bouger. Elle n’a jamais compris d’où ça lui vient. Ni même pourquoi elle est devenue populaire auprès de certains élèves de son âge. Probablement parce qu’elle a un joli visage et sait s’intéresser aux champs d’intérêt de ces derniers.

C'est vers ses huit ans qu'elle se mit en tête que ses parents ne l'aiment que si elle obtient de bonnes notes. Tout ça à cause d'un banal commentaire de la part de son professeur d'anglais qui lui a dit qu'elle n'a pas d'avenir. Bon peut-être aussi que le fait que la petite a laissé parler sa créativité… Elle a écrit 10 pages pour un devoir au lieu des 5 pages nécessaires. Il l'a rabaissé avec une note mauvaise et ça a miné son estime de soi pendant un temps. Ça vaut aussi pour sa nouvelle professeure de danse qui lui demande de répéter une figure jusqu'à la réussir devant autrui. Entre son envie de réussite, son groupe d’amis et ses activités extrascolaires, la jeune fille s’investit corps et âme dans chacun de ces champs.

Un seul doute plane jusqu’à ses neuf ans. A-t-elle le don de magie qui fait briller le regard de son père quand ils discutent des créatures magiques et des récits sur la découverte des sortilèges. Parfois un enfant ne peut se révéler apte à avoir un tel don si puissant. Ou disons plus simplement avoir un certain retard avec l’éveil de la magie. La petite se demande quand ce don va se manifester. Quelques mois après avoir célébré son neuvième anniversaire, Astrid se réveille terrifiée comme elle le fait régulièrement après un mauvais rêve. Comme à son habitude, elle refait le même cauchemar qui la terrifie : celui d’être enfermée dans le noir. La fillette se réveille en plein milieu du cauchemar : elle ne remarque pas tout de suite que les objets sur sa table de chevet lévitent. Ce fut le lendemain lorsqu’elle vit les objets fracassés au pied de son lit qu’elle comprit que quelque chose s’est passé. Dans un premier temps, elle est apeurée par ces événements puis elle leur demande leur avis. Ses parents lui expliquent que c’est normal et qu’il ne faut pas s’inquiéter. La blondinette regarde du bon côté de la médaille : c’est à ce moment-là qu’elle désire devenir une Auror comme son père. Sa vie continue son cours sans grands bouleversements. Si ce n’est qu’elle a accroché ses ballerines pour faire du cross-country et des arts martiaux

Quelques mois avant son onzième anniversaire, sa famille reçut un dossier avec différents flyers et documentations sur les écoles environnantes. Ses parents et elle se penchèrent sur les différents attraits naturels, l’histoire et les programmes offerts. L’école BeauxBâtons intéresse la jeune fille mais elle ne connait pas la langue. Il y a bien l’académie Durmtrang, mais au bout de quelques jours elle abandonne l’idée, son histoire. Elle jette son dévolu sur cette académie canadienne. Certes, la fille comprend qu’elle sera loin de sa famille, mais parfois il faut faire quelques sacrifices. Puis, elle leur donnera des nouvelles via leurs ordinateurs.

Lors de sa rentrée et de la cérémonie de répartition, la norvégienne est fascinée par la grandeur du campus et des nombreux étudiants au sein de ce qu’ils appellent le dôme. Elle camoufle sa nervosité en souriant et discutant avec les autres premières années. Le nom de son équipe la surprend. Une ourse ? Ça lui fait froncer les sourcils, mais elle accepte ce choix. Que dire de ses quatre années à Illukan ? Elle s’y fait des amitiés et des rivaux et s’est inscrite dans l’équipe de Quidditch. Ses notes sont variées selon son humeur et sa compréhension des matières enseignées.

Durant les vacances d’été, un pari se produit sur l’île de Nordaustlandet. Astrid et certains camardes dont un certain Harold décident de braver une tempête de neige et de revenir par la suite dans leur ville. Elle sent que ce défi est risqué et ne devait qu'être destiné qu'à Harold, ils se mirent tous d'accord pour y participer. Enfin disons qu'ils vont aller pas aussi loin que le brunet. Seule Astrid reste silencieuse et appréhende ce qui va se passer : le blizzard est dangereux, mais elle ne fait pas le poids contre l'unanimité du groupe. Également, parce qu’elle sent qu’un être parmi eux désire vraiment accomplir ce pari et prouver quelque chose aux autres qui le sous-estiment. Elle ferme les yeux pour lui permettre de s’affirmer. Chacun s'enfonce dans la tempête. Au bout de 30 minutes Astrid et ses compagnons s'inquiètent. Ils ont entendu une chute et des cris, ils l'appellent sans avoir de réponse. Pendant 20 minutes, ils essaient de le localiser. Sans succès, Astrid suggère d'aller chercher de l'aide extérieure. C'est ainsi qu'ils courent vers le village pour alerter Stoick, le père d'Harold et quelques adultes qu'ils croisent sur leurs chemins.

Quelques heures après la découverte et l’hospitalisation du garçon, Astrid se maudit de n’avoir rien dit pour prévoir ceci. Lorsqu’elle apprit l’amputation d’Harold plus tard en voyant le garçon errer sur ces béquilles, la jeune fille se sentit dévastée. Elle comprit qu’elle ne peut pas protéger tous les gens autour d’elle… Que parfois une bonne intention peut dissimuler une mauvaise. Qu’elle doit accepter ses torts. Suite à cet événement, Astrid décide de tenir un journal. Les mois suivants, la blondinette passe de longues heures à errer dans les bois et sur les plages pour dessiner et écrire ce qu’elle ressent. Elle se plonge dans les univers de livres moldus et sorciers pour se changer les idées. Entre ces périodes de temps libres et les révisions qu’elle fait pour la prochaine année, la jeune fille s’est inscrite comme bénévole au refuge. Pour garder un œil sur ce gamin lunatique et améliorer ses connaissances sur les nombreux animaux recueillis là-bas.

Et maintenant ? Elle retourne à Illukaan avec ses espoirs et ses doutes, son sac à dos sur l'épaule.