Physique
• Il a des cheveux courts bruns, bien qu'on peut croire qu'ils sont roux vu leurs reflets.

• Son visage est pâle et sans émotions. Il aura peut-être un sourire parfois, mais rien d'autre, et sachez que c'est déjà beaucoup.

• Son regard bleuté scrute absolument tout ce qu'il trouve. Comparable à des rayons x, même si il ne cherche pas forcément à faire un regard insistant, la profondeur de ses yeux donne une toute autre impression.

• Il a une corpulence maigre, mais musclée. Il a le poids d'une personne... lambda pour un homme de son âge. Donc ce n'est pas clairement ce trait physique qui le différera des autres.

• Il ne va absolument pas se plaindre de sa taille, parce que qu'avec ses 1m86, c'est vachement pratique, et ça brise le cliché des japonais petits (eh, il est fier de ça !)

• Niveau vestimentaire, ce n'est pas quelqu'un qui ose aller dans le "attire-l’œil". Il préfère passer inaperçu, que ce soit au niveau des couleurs ou même des vêtements tout courts. Allant sûrement d'une simple chemise, à même un tee-shirt selon le temps. Oda n'est pas un homme qui fait vraiment attention à ses vêtements pour qu'il soit à la mode ou autre. Tant que c'est confortable, pratique,  et un minimum logique niveau couleurs, ça lui convient.

Caractère

Oda, ce n'est pas quelqu'un de difficilement cernable. Il suffit de passer un peu de temps chaque jour avec lui pour comprendre comment cet homme fonctionne. Typiquement, c'est le genre de personne pacifique qui n'aime pas forcément crier sur les autres, pas même ses élèves. Il préfère régler le soucis calmement, sans s'énerver et sans énerver ledit élève. Cependant, si quelque chose lui déplaît, il le dira, car il est honnête et sans peurs d'être cash quand il le faut. Mais sinon, on pourrait voir en lui une sorte de figure masculine pas méchante, à qui on pourrait accorder une confiance aveugle si on le veut. Et vous ne serez pas déçu. Oda sait, Oda sent quand on compte sur lui, quand on lui fait confiance sur quelque chose ou certains points. C'est ça qui le motivera à faire de son mieux pour répondre aux atteintes escomptées à son égard. Cependant, ne soyez  pas étonné que même si il vous apprécie, il restera impassible face à vous. Face à vos mots et vos gestes, qu'importe leur source ou leur but. 

Oda n'est pas quelqu'un de sensible, sauf sur un point : les enfants. Il pourrait donner sa propre vie pour aider des enfants, pour les protéger du danger même si ce ne sont pas les siens. Il sera d'autant plus sensible aux orphelins. Traumatisé par la perte des enfants qu'il voyait souvent et qui étaient eux-même orphelins, il n'hésitera pas à s'infliger des heures entières à porter secours aux enfants sans parents. Il ne sait même pas d'où vient cette attache, c'est juste l'une des facettes de son instinct qui lui hurle de les aider, tout simplement. Mais sinon, face à ses élèves, il ne fera absolument rien paraître. Il aurait pu avoir un décès dans ses proches la veille, le lendemain il viendra et donnera son cours comme si ne rien n'était. Le brun est donc quelqu'un d'impassible, c'est sûrement volontaire.  Mais ça ne veut pas dire qu'il ignore le destin de ses proches, au contraire. Il fera bien montrer qu'il s'inquiète quand quelque chose ne va pas pour quelqu'un qu'il affectionne sans pour autant le dire clairement. Ce n'est pas qu'il a peur de s'exprimer, c'est juste qu'il préfère cette manière là oui.

Mais le brun n'est pas totalement bête qu'il ne pourrait le faire croire. Il est même foncièrement rusé et intelligent. Il ne s'en vante pas, c'est un fait. C'est pour ça que certaines fois, on a toujours cru qu'il était complètement débile et qu'on pourrait se foutre de sa gueule sans qu'il ne s'en aperçoive. Oda est aussi quelqu'un de fidèle et sérieux. Si on lui demande quelque chose (de sérieux, faut pas abuser), il le fera sans broncher.

Histoire

« I want to become a writer. I want to throw the gun aside, and only have pen and paper. One man told me that to write a story is to write a person. A man who takes lives cannot write about lives. That's why I won't kill »


Une balle tombe au sol, se fracasse dans un silence qui appartient au tireur. Ce tireur a une histoire, sans rebonds ni regrets mais pas non plus une histoire digne des contes de fée, bien qu'il aimerait écrire un conte de fée, mais pas pour lui, pour les autres qui l'entourent. Ce tireur, il a aussi un nom, un prénom. Oda Sakunosuke. Vous vous demandez sans doute quel est le début de son histoire, car il y a toujours un début et une fin. Sachez que le début est comme déchiré. Il y a des pages manquantes à sa vie, mais il ne cherche pas potentiellement à recoller ces textes appartenant au roman de sa vie. Il sait qu'il a découvert qu'il était un sorcier à ses dix-ans. Il avait mis involontairement le feu à son assiette de curry. Il sait aussi  qu'il est né un 28 octobre, de deux parents qui l'aimaient beaucoup sans doute.

Sans doute.

Au final, le voilà, ici. Dans la police japonaise. Au début, c'était quelqu'un qui obéissait sans regrets. Si il fallait faire des missions dangereuses, il le ferait. Sans même avoir peur de mourir, c'était le cadet de ses soucis. Mais voilà que tout avait changé. Absolument tout quand il rencontrait un homme. Quelqu'un dont il ne savait même pas son nom, son prénom. Ce dernier, stoïque et sans émotions dans la voix, conseillait une chose à Oda avant de disparaître et ne plus refaire surface aux yeux du brun : Si tu veux savoir la suite de ces livres qui n'auront jamais de fin, devient toi-même écrivain. Des phrases futiles qui n'ont sûrement pas de sens pour des personnes extérieurs à la scène, mais pourtant, pour le japonais, il y avait une signification derrière. Sûrement que le monde de la police ne lui correspondait pas des masses, pour ne pas dire pas du tout.


C'est pour ça qu'il décidait d'exécuter les missions à sa manière.
Sans tirer.


C'était devenu un policier qui ne tirait pas. On disait qu'il ne se défendait qu'avec les mots et non son arme de service en cas d'urgence. Si il tirait, c'était à côté pour simplement prévenir. Blesser était quelque chose de lointain pour lui. Les changements étaient présents, en grand nombre. Il avait déjà cessé de tirer, mais il s'était attaché à des orphelins. Placés dans un petit espace, ils avaient tout de même ce sourire qui le rendait heureux, Oda. Lui, il voulait protéger ces sourires, cette bonne humeur que ces enfants, pourtant dépourvus de parents, lui transmettaient. 

Mais ça n'avait pas duré, 
Le japonais avait échoué.


Il avait toujours eu ce don, la voyance. Voir le futur... le prédire. Et c'est ce jour là que ce don lui avait été utile, mais malheureusement, inutile aussi. Il passait une journée banale, une journée d'un homme banal. Oui, rien ne sortait de l'ordinaire. Mais quand il avait touché cet objet, ce simple petit dessin fait par l'un des enfants, un fragment qui lui déchirait le cœur se jouait devant ses yeux. L'orphelinat, en feu, il explosait. C'est sans hésiter qu'il courrait, persuadé de pouvoir arriver à temps pour les sauver, ces enfants à qui l'avenir leur promettait quelque chose de brillant. Mais ce fût trop tard.

C'est un champs de bataille désormais, et plus un lieu où il faut bon vivre. Il avait lui-même explosé, mais avec ses larmes. C'est son cœur qui a explosé. Si son rêve était de devenir écrivain, celui de rendre la vie meilleure à des enfants, il pouvait mettre une croix dessus. Il avait essayé par la suite de ne pas déprimer. De ne pas céder face à cet événement qui pourtant l'a traumatisé. Son don lui avait donné la chance de les sauver : mais c'était au final trop tard. La seule personne qui arrivait à lui faire garder la tête haute était son ami. Son plus grand ami : Dazai. 

Mais la suite fût plus rude. Il n'avait prévenu personne, puis il était parti. Parti dans un autre pays, il avait hésité à se faire passer pour mort... et c'est ce qu'il faisait, pour qu'on l'oublie, tout simplement. C'est ce qu'il se passait. Plus aucun contact, il avait commencé à apprendre ce qu'il fallait pour devenir professeur. Un métier qui l'avait toujours intrigué. Et quand il avait décroché un post, il était heureux. C'est comme ça qu'il pansait ses erreurs, jurant tout aux noms de ces enfants. 

« Qu'ils reposent en paix »