Physique

"   je suis pas gros, j'ai fait un différent choix de vie "

Ouïe. Le gosse est assez susceptible à propos de son poids.
Disons que son estime de soit n'est pas bien basse mais que c'est un sujet qu'il préfère éviter. Et il est fortement déconseiller d'essayer de le raisonner. Mais qui sait, il s'affinera peut-être en grandissant?
Quoi qu'il en soit il semble assumer son surpoids, ou plutôt son "ossature lourde", il n'a pas l'intention de changer ses habitudes alimentaires.

Sa bouille rondouillarde accompagne son visage enfantin, son petit nez légèrement retroussée et ses joues rouges ont l'air de l'encrer plus qu'il ne peut dans cette tranche d'age près adolescente.
Il adore jouer sur son aspect de petite boule d'enfant pour manipuler les gens - surtout sa mère -.
Mais ses gros yeux ronds et ses cheveux ébouriffés ne cachent sa vraie nature que temporairement.

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Eric donne l'impression d'être né avec l’uniforme de sa maison collée à la peau. Et la couleur empourprée du rubis qui scintille  sur son cou appelle ce petit coté "précieux" auquel il aspire depuis toujours. Il avait toujours affectionné la chaleur des couleurs rougeâtres, aussi il se sentait presque flotter lorsque chaque matin, il resserrait - beaucoup trop minutieusement pour un tègne de son age - sa jolie cravate satinée. C'est fou comme de simples vêtements peuvent altérer une telle sensation de puissance

Caractère

Très facile à vivre, gentil et honnête.


































Véritable réincarnation du mal, Eric est tout en surenchère et chaque crasse qu'on lui inflige sera magistralement vengée tôt ou tard. Un véritable relent de tout ce que l'humanité a de plus répugnant. Matérialiste et opportuniste il serait près à tout pour un soupçon de reconnaissance ou de richesse. Aussi il est surement la dernière personne à laquelle vous devriez vous confier ou faire confiance. Complètement lâche il n’hésiterait pas à vous abandonner.

Son cercle relationnel n'est composé que de gens qu'il déteste, paradoxalement il adore traîner avec ceux qu'il hait le plus. Je pense que le seul être qu'il apprécie sur cette planète c'est son chat. D'ailleurs on pourrait penser qu'il a été doté de vie pour une seule et unique raison, détruire la santé mentale et la vie du plus grand nombre. Son imagination est à la fois affligeante et proche du génial, et même la volonté la plus facilement comblée pourrait le mener à effondrer tout ce qui peut se mettre sur son passage. Son entrée à Ilukaan n'est donc pas un événement si heureux - du moins, pour ses camarades -.

Il a déjà adopté tous les comportements impulsifs du prè-adolescent. Alors, il passe ses journées à insulter et critiquer à peu près tout le monde, mais une fois sa chambre regagnée il semble récupérer son statu d'enfant un peu mielleux, comme s'il oscillait entre deux facettes de lui même.
Mais je suis pratiquement sûre que si on interroge n'importe qui ayant eût seulement une conversation avec lui, on vous dira qu'il n'est qu'un petit connard obscène. Et soyons honnêtes:
oui c'en est un.

Histoire

Cartman a été élevé dans une famille mono parentale, il a longtemps vécu ignorant tout de son père. Aujourd'hui il ne connait toujours pas l'identité de son géniteur, cependant sa mère, Liane est  sûre d'une chose, c'était un sorcier. Un stupide reflex avait vite fait de le trahir,
aussi il s'était empressé de fuir, la magie étant prohibé en présence des moldus.  

Evidemment ce détail marqua profondément Liane, comment oublier un témoignage de magie aussi furtif soit-il. Bien qu'elle demeura convaincue de cette sorcellerie dont elle ne saisissait strictement rien, elle ne dévoila jamais rien à ce propos à qui que ce soit. Sa réputation était déjà bien trop chamboulée pour qu'on la considère en plus de cela comme folle.

Quoi qu'il en soit elle décida finalement d'avouer à son fils chéri ses prédispositions magiques à la fin de son parcours à l'école élémentaire. Après tout la parole d'un gosse avec beaucoup d'imagination - qui plus est avec des tendances mythomanes - ne valait pas grand chose, et si il lui venait à l'esprit de parler de tout cela, il serait simplement ignoré - pour l'heure -.

Illukan fût probablement l'école la plus optimiste pour qu'un sorcier du ministère magique vienne informer Liane de son existence, et par conséquent inviter cette teigne à rejoindre ses rangs.
L'occasion pour lui débuter l'apprentissage de la magie.
Peut-être, lui, sera-t-il capable d'expliquer les nuances de ce drôle de don à sa mère.

Envoyer la boule de gras à Ilukaan fût sûrement la meilleure décision dans la vie de Liane. Ne vous y méprenez pas, cette dame adore son fils de tout son cœur, mais à ce rythme là, le gosse aura tué sa mère d'épuisement dans 2 ou 3 ans.
Céder au moindre désir d'un enfant n'est certainement pas la meilleure démonstration d'éducation modèle, et se débarrasser de ce démon sur pattes quelques temps semblait être une idée plus que convaincante.


La distance ne lui importait pas le moins du monde. C'était une chance à saisir le plus vite possible, et puis le métissage grouillant d'Ilukaan permettrait sûrement d'apaiser la xénophobie naissante d'Eric. Des enfants arrivent de touts lieux, de tous horizons. Le balancer dans cet univers de tolérance ne pouvait que lui être bénéfique.

En revanche, pour le fils Cartman, tout ça a été plus dur à avaler dans un premier temps. Principalement du fait qu'Eric éprouve une certaine répulsion envers le peuple Canadien, mais après une courte réflexion la simple idée d'apprendre à maîtriser la magie stimula sa dangereuse imagination, il se voyait déjà dominer le monde, devenir un sorcier surpuissant respecté de tous les élèves de l'école - et de tous les autres gosses qu'il avait ne serait-ce que croisé au part avant -.
Je suppose qu’indirectement Ilukaan se voyait être la seule option qui pouvait rapprocher Eric de l'unique lien qu'il partageait avec son père, la sorcellerie.
- même si en vrai c'est quand même surtout pour apprendre à faire apparaître des buckets de tenders à volonté *wink wink* -

Quitter ses "amis" et ses repères ne furent pas bien difficile pour lui, rien n'est vraiment difficile quand on a de l'ambition. De plus le climat et l'atmosphère qui se dégage de Bloombury lui évoque une certaine petite ville du Colorado.