Physique

Ses cheveux bruns encadrent un visage rond sur lequel reste quelques traits enfantins qu’il espère perdre rapidement. Une mèche de cheveux plus longue que les autres lui barre le front à l’horizontal. Il a tout fait pour s’en débarrasser mais elle repousse toujours, plus souple et plus insolente. Heureusement le reste des ses cheveux, lisse, se dompte facilement. Lovino est très fier de ses yeux vert-olive en amande (on part sur un apéritif là). Le jeune garçon a jusqu’à maintenant échappé aux ravages de l’acné. Sa peau lisse a tendance à rougir révélant toutes ses émotions à son entourage sans qu’il ne puisse rien y faire.
Son mètre soixante-quatre lui convient parfaitement, même si ce n’est pas bien grand c’est toujours plus grand que Feliciano son petit frère et c’est tout ce qui compte. Son corps n’est ni très musclé ni tout fin, bref dans la moyenne. Dès les premiers rayons de soleil, il brunit rapidement, lui évitant le désagrément des coups de soleil (ses joues rosissent déjà bien assez toutes seules). S’il ne fait pas de sport il a tendance à prendre des poignées d’amour en raison de la quantité astronomique de pâtes qu’il ingurgite. Les tomates qui les accompagnent ne compensent absolument pas. Il a acquis une souplesse rare au niveau du bassin en prenant des cours de danse (de tarentelle notamment) souplesse partagée par son dos. Ses épaules et sa nuque quand à elles refusent de coopérer.  Il aurait pourtant voulu pouvoir faire un tour semi complet de tête, histoire de pouvoir observer son frère et sa jumelle de cœur en toute discrétion.
Lovino porte l’uniforme pantalon tout le temps. De temps en temps il se met en pantacourt-sweet mais il faut que la température s’y prête (le pantacourt peut être remplacé par un pantalon mais dans ce cas pourquoi quitter l’uniforme ?). Quand il rentre chez lui et pendant les vacances scolaires il adopte un style plus soigné, chemises et pantalon cintré.

Caractère

Le jeune italien est très sociable malgré le fait qu’il ne peut s’empêcher d’insulter tout le monde. Il parait que c’est une sorte de syndrome de la Tourette mais même les psychomages n’en sont pas sûrs en vu du peu de progrès qu’a fait le jeune homme sur les dix dernières années. Ses parents pensent avoir écumé toutes les possibilités à ce niveau. Pourtant Vino aimerait bien guérir, il trouve ça extrêmement frustrant que personne ne fasse la différence entre ses vrais insultes et ses mots qui sortent intempestivement pour ponctuer ses phrases, marquer une pause ou une exclamation. Au final peut-être que c’est lié au tout premier livre qu’il a réussi à déchiffrer « L’essentiel : premiers pas pour apprendre les langues ». Il l’avait lu de droite à gauche en commençant pas les annexes, la premières traitant des vulgarités en tout genre. De fait, Lovino a tendance à provoquer les gens même sans le faire exprès. Son instinct de survie le pousse à fuir la plupart des conflits que cela entraîne. Un jour peut-être sera-t-il assez fort pour faire face à ce genre de situation sans flancher. Il ne doute pas que ses camardes seront là pour l’aider à s’améliorer de ce coté. Malgré ces provocations, c’est un enfant plutôt calme qui aime beaucoup la lecture et la musique classique qui l’aide à se concentrer.
Il est très curieux de tout ce qu’il le mène a écouter les cours d’histoire de la magie de façon plutôt intense, pensant ainsi pouvoir mieux comprendre le monde actuel. Tant que l’acquisition de connaissances ne demande pas de manipulation à risque il est capable de tout tester et d’essayer de tout retenir. Il a lu tous les livres de la bibliothèque familiale et en réclame souvent. Les connaissances théoriques ne font malheureusement pas tout et Lovino a parfois du mal à les mettre en pratique. Il est très triste de n’avoir jamais pu manipuler un instrument de musique de façon convenable. Il a donc pris le parti d’enseigner le solfège et le violon à son plus jeune frère, Roméo.
De part sa nature calme, Lovino arrive à aborder les filles plus facilement et naturellement. Les démonstrations de force et la rudesse des garçons le rebutent un peu. Etant très protecteur envers ses petits frères, il a entretenu une jalousie sourde contre Ciri dès qu’elle est entrée dans la sphère de la famille Vargas (dont Fred Vargas ne fait pas partie). La tension entre les deux a souvent créé des conflits. Vino a redoublé d’imagination pour les séparer sans succès. Il a fini par participer à leurs jeux et leurs explorations à sa façon, et ce sans qu’ils le sachent. Il a beaucoup d’imagination. C’est grâce à elle il a pu inventer moult stratagèmes pour suivre Ciri et Feliciano. S’il a l’air de la stalker tout le temps c’est seulement parce qu’il a peur de perdre Feli.  Il ne veut pas que la famille se sépare ça fait partie de ses grandes peurs et c’est pour cela qu’il n’hésite pas à emmener Roméo avec lui de plus en plus souvent. Ce sont les seuls moments où il sait se montrer responsable et puis un coéquipier n’est jamais de trop surtout pour palier à son sens de l’orientation déplorable.
Il est aussi assez ouvert d’esprit mais n’est pas facilement influençable. Il suit ses propres idées quoi qu’il arrive même si c’est totalement stupide (sauf si le danger est trop imminent), il a d’ailleurs une concentration a toute épreuve. Quand il lit, les personnages et les évènements prennent vie et c’est difficile de le faire revenir sur terre. C’est sans doute la raison qui fait qu’il n’a aucun souci à suivre le cours l’Histoire de la magie sans s’ennuyer.

Histoire

Le jeune homme naquit le 17 mars 2003 de l’union de Gemma Martelli-Vargas, née-module d’une famille italienne classique, et de Romulus Vargas issu d'une grande famille italienne de sang pur. Il ne vient pas seul, mais accompagné de son jumeau, Feliciano, 16 minutes plus tard. Assez pour que Lovino se considère comme le grand frère. Plus turbulent que le plus jeune si c’était possible, un besoin de s’exprimer un peu plus fort aussi peut-être. Le brun était un enfant difficile à combler surtout en termes de nourriture. Difficile, aussi, car il requérait une surveillance constante. Toujours à provoquer des petits accidents domestiques ou à se mettre lui et son jumeau en danger. Il n’y avait aucune mauvaise intention dans son comportement pourtant. Le petit garçon avait tout simplement une curiosité légèrement envahissante et un souci d’aider sa famille bien trop présent. La naissance de son second frère le calma un peu. C’était la première fois qu’il voyait un bébé. On dit que les premiers souvenirs ne se forment pas avant 4 ans, mais Lovino garde l’image de ces petit corps tout roses gravées dans sa mémoire. C’était, certes, la chose la plus moche qu’il n’avait jamais vu mais en même temps, il l’aima immédiatement. Et jura de le protéger, comme il « protégeait » Feliciano, du mieux qu’il pouvait.

Malgré son attachement fraternel envers les deux autres mini Vargas, l’italien restait un enfant solitaire qui avait besoin de ses temps calme. Ca lui évitait de se prendre la tête avec ses frangins. Parce que si Roméo restait généralement pacifique, Feliciano ne laissait pas Lovino gagner si facilement. La rivalité entre les deux jumeaux avaient été source de nombreuses disputes. Heureusement leur lien n’en finissait toujours que plus renforcé et les excuses étaient bien plus longues que les quelques minutes de cris et de reproches. En soi, rien d’alarmant pour des enfants.

Outre les disputes, ce qui régissait la petite enfance de l’italien était sans aucun doute sa curiosité. Elle lui restait depuis la naissance de Roméo. Bien plus forte que son instinct de survie. Il finit par prendre l’habitude de ramener toute sorte de chose à ses parents pour avoir des explications complètes et détaillées. Procédé bien plus rapide que de tester lui-même l’objet jusqu’à en déduire le fonctionnement et surtout un peu moins dangereux. C’est cette curiosité qui le mena 1 an plus tard à découvrir un passage vers la bibliothèque familiale où il rencontra ce qui serait plus tard et pendant de nombreuses années sa meilleure amie.

C’était un après-midi d’automne. Lovino n’avait pas réussi à suivre ses frères dans leurs jeux. Ils étaient partis en forêt et le brun était déjà touché par la mélancolie que dégageait cette saison –sans pouvoir mettre de mot dessus- pour s’amuser pleinement à leur côté. Il avait besoin de s’isoler. Le cellier, pièce interdite aux enfants pour des raisons évidentes, lui semblait tout indiqué. En déplaçant une caisse pour s’en servir comme escabeau dans le but de dérober de la nourriture, les yeux verts rencontrèrent une serrure. La maison étant dans la famille depuis pas mal de génération, les portes oubliées derrière des armoires, il y en avait plein. Le garçon dégagea consciencieusement le meuble qui obstruait l’entrée pour pouvoir le décaler facilement. Un tour de poignée plus tard et l’italien voyait apparaître devant ses yeux, avides de curiosité, des monticules de livres, rangés, étalés, ouverts, éparpillés. Et dans un coin de la pièce, entre les plus grosses étagères se trouvaient le portrait d’une jeune violoniste d’environ vingt ans.

Lovino découvrit plus tard que l’accès à cette bibliothèque pouvait aussi se faire par le biais d’une porte parfaitement accessible et connue de tout le monde. Juste que cette dernière était une porte extérieure du bâtiment. En même temps, il est difficile d’oublier l’existence d’une pièce de cette envergure.

Toujours avide de comprendre tout ce qui l’entourait, c’est naturellement que le petit Italien se dirigea vers cette nouvelle forme de vie. Des tableaux, il y en avait des milliers dans le manoir, mais des tableaux vivants et désireux de discuter, c’était déjà moins courant. Surtout aussi accessible. Quelques échanges plus tard et Lovino considérait déjà Sara –c’était le nom qu’elle s’était donnée- comme une amie. Elle lui fit découvrir la musique classique et c’est auprès d’elle qu’il s’intéressa en premier lieu à la lecture avant même d’entrée à l’école primaire.

Intérêt qui annonça le début de ses problèmes. Attiré par un gros ouvrage en cuir très joliment relié, le jeune Italien entreprit d’en faire sa première lecture et le ramena auprès de Sara pour le déchiffrer. Les premières pages étant trop collées entre elle alors ils commencèrent par la fin. Rempli de mots accompagnés d’une courte description, il s’agissait de « L’essentiel : premiers pas pour apprendre les langues ». Ayant commencé par les annexes, Vino tomba donc en premier sur un regroupement d’insultes en tout genre. Il fut particulièrement impressionné par l’imagination des Français pour détourner les mots du quotidien.

C’est à ce moment que le brun développa une sorte de syndrome. Ces trouvailles linguistiques furent intégrées à son langage de tous les jours sans qu’il ne puisse y remédier. . Ses parents eurent beau le faire consulter tout les psycomages du monde, l’italien garde cet étrange syndrome de la Tourette jusqu’à ses 16ans.

Ce dernier ne l’empêcha pas d’aller à l’école dès le CP. D’abord dans une classe normale puis dans une classe spécialisée, loin de son jumeau, à son plus grand malheur. Et si les problèmes d’apprentissages du roux ne l’empêchaient pas de socialiser, ceux du brun étaient autrement plus compliqués à gérer, de son point de vue. La communication était devenue son plus gros souci. C’était tellement plus facile d’envoyer chier les gens plutôt que de tenter de leur expliquer. Alors oui, il réprimait sa colère et elle s’accumulait doucement. Pour essayer le plus possible de ne pas s’énerver sur tout le monde, il allait retrouver Sara à la bibliothèque. Le brun passait de plus en plus de temps à lui lire des ouvrages à voix haute, car c’était la seule façon acceptable de lire un bouquin ! Lovino n’abandonnait son amie que pour aller jouer avec ses frères dans la forêt. C’est vrai, il appréciait beaucoup pouvoir étaler ses connaissances auprès des deux autres. Ca le faisait se sentait à sa place en tant que grand frère.

Leurs sorties en forêt se soldaient souvent par d’incroyables aventures. Cela venait plus du fait que Lovino n’avait aucun sens de l’orientation et un instinct de survie quasiment nul. Cependant, quand il s’agissait de prendre soin de ses frères, il savait faire attention et c’est là que ses pouvoirs se manifestaient de la manière la plus étrange et la plus douce qu’il ait en stock.
Les premiers pouvoirs magiques de l’italien se manifestèrent aux alentours de ses 6ans, avant ceux de son jumeau. Bien plus explosif que ses parents ne l’auraient voulu, mais après tout, ça ressemblait bien au petit garçon. Il découvrit par la suite que la magie n’était pas un art facile à maîtriser et qu’être sorcier dans une école de moldus, c’était parfois dangereux. Même si le harcèlement à son encontre avait été court -Pour une fois qu’on pouvait compter sur les adultes- l’italien avait eu toutes les peines du monde à ne pas laisser échapper sa colère et sa rage sur de « pauvres petits êtres sans défense ».

Si ce n’étaient ces quelques accidents, la vie de l’ainé des Vargas était assez tranquille. En plus de sa famille qui aurait retourné la Terre pour le rendre heureux, il vivait aux côtés de ses grands-parents.
Des fantômes tout ce qu’il y avait de plus mort. Enfin… Sa grand-mère était encore un peu vivante jusqu’à ses 9ans et si la vieille femme faisait peur à son jumeau, elle l’avait, lui, fasciné jusqu’à son choix final : rester elle aussi parmi eux. Cette possibilité de rester parmi les vivants avait beaucoup intrigué le jeune Italien. Il avait, à l’époque, posé beaucoup de questions sur le phénomène, dont celle qui fâche/attriste un peu : pourquoi ses grands-parents maternels n’étaient pas eux aussi resté avec eux ?

On en parlait peu à la villa, et même si le fait qu’il soit sang-mêlé ne lui soit pas inconnu, c’est à ce moment-là qu’il prit conscience de la vraie différence entre le monde sorcier et le monde moldus. Ces gens dépourvus de pouvoir magique qui refusaient de le rencontrer, par peur sans doute …. Ils attisaient juste cette colère que Lovino avait déjà en lui, liée à toutes les injustices du monde et à son incapacité à faire entendre raison aux gens.

Peu après l’acquisition du statut de revenant de sa grand-mère paternel, les Vargas prirent la décision de partir pour le Canada. Ils étaient hors de question de laisser leurs fils seuls dans un pays totalement inconnu. Les parents du brun l’avaient préparé à l’avance. S’ils avaient d’abord opté pour l’apprentissage du français dans le but de les envoyer à Beauxbâtons, les problèmes de Feliciano les firent changer d’avis. Lovino avait déjà entamé une correspondance pour apprendre la langue de leur voisin, et même s’il s’agissait maintenant d’apprendre cette autre langue, l’anglais, là … Pourquoi il fallait toujours que ce soit les sonorités les moins musicales qui soient les plus utilisés ? L’italien ne fit pas beaucoup d’effort pour le parler correctement et garde encore aujourd’hui son accent natal dans sa prononciation.

Il faut dire qu’il n’avait pas choisi Ilukaan. Ou plutôt si. Tout du moins, c’était le choix que Sara lui avait susurré à l’oreille. Le brun ne l’avait pas écouté, mais en même temps Beauxbâtons… C’était clairement pas une école pour lui. Alors quand le choix final, c’était porté sur Ilukaan, Lovino avait accepté sans broncher. C’était loin de chez lui, mais ça lui promettrait sans aucun doute un nouveau départ. Et puis ils allaient passer un an au Canada pour s’habituer au froid et à la langue avant de découvrir leur première école magique.

L’âge adulte lui paraît encore bien loin.