ILUKAAN est un forum MULTIFANDOM dans l'univers d'Harry Potter.
Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada.
L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie.
Vous pouvez jouer des personnages de manga/anime, jeux vidéos, films d'animation, dessins animés, romans jeunesse ou encore un OC.
L'intrigue se fait à la fois en RPCB et RP-POST.
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Pleurer des méduses | Fiche de Thessalonike
Thessalonike G. Korsmo
Personnel
Image du profil : Pleurer des méduses | Fiche de Thessalonike JtyX59NGYLzooDGelgnjnIWQFnA
ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 5
ϟ Gallions : 20
ϟ Âge (RP) : 32
ϟ Année scolaire : Professeur
ϟ Don : Origine sirène
ϟ Baguette : Sureau, avec un cœur en crin de kelpy, d'une longueur de 30,5cm, rigide
Thessalonike G. Korsmo
Image du profil : Pleurer des méduses | Fiche de Thessalonike JtyX59NGYLzooDGelgnjnIWQFnA
ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 5
ϟ Gallions : 20
ϟ Âge (RP) : 32
ϟ Année scolaire : Professeur
ϟ Don : Origine sirène
ϟ Baguette : Sureau, avec un cœur en crin de kelpy, d'une longueur de 30,5cm, rigide
Sujet: Pleurer des méduses | Fiche de Thessalonike
Mer 21 Fév - 15:38
                    
Thessalonike G. Korsmo


OC
Identité
Korsmo
Thessalonike Gunhild (Thessa, Thess)
32 ans
Norvégienne
Norvégien, Langue aquatique, anglais
29 février 1992, Fjarastrøm (Norvège)
Yeux bleu-vert, cheveux blonds
1m60 & 55kg
Who am I...?
Thessalonike est une sorcière sang-mêlé. Elle possède le don d’être à moitié sirène. Elle occupe le poste de professeure d’Étude de la magie noire et blanche.

Sa baguette est faite de sureau, avec un cœur en crin de kelpy, d'une longueur de 30,5cm, rigide, fine et sertie de perles nacrées en spirale autour, du manche jusqu’à approximativement la moitié. Son animal de compagnie est un lapin du nom de Snurre Sprett.

Son patronus est une loutre. L'odeur de son Amortentia est composée d’écume sur le sable froid en hiver, de saxifrage et de bois brûlé. Son reflet dans le miroir du Riséd semble plongée dans la mer. Il est sensiblement pareil en ce qui concerne la moitié supérieure de son corps, et dotée d’une queue de poisson lisse d’une couleur verte à la place des jambes.. Son Épouvantard prend la forme d’un mini-soleil vous séchant la gorge et vous brûlant les yeux, et recouvre le sol de grandes dunes rendant les déplacements plus ardus, créant ainsi un désert de sable miniature dans la pièce, ayant comme plus grande crainte de mourir déshydratée.

Elle n'a pas de famille présente à Ilukaan.
Derrière l'écran
Pseudo & pronoms :
patatedvce, il/iel + masc
Souhaites-tu être parrainé·e ?
Non merci <3
Avatar : Son premier vrai art est par notre chère Iroiise <3Code du règlement : hihihiComment as-tu trouvé le forum ?
C’est mon dc (premier oc)
Un petit mot ?
Scweeeeesh, Shooooooeeeeb !
headcanons
Elle dit beaucoup “Ja” en aspirant, ce qui signifie oui en norvégien. • Durant sa scolarité, elle a organisé des raves dans les montagnes entourant Durmstrang. • Elle supporte bien mieux le froid que la chaleur. • Elle se baigne dans la mer chaque matin, et ce tout le long de l’année. • Elle adore chanter et danser. • Son père lui a appris à jouer du violon Hardanger. • Elle résiste très bien à l’alcool, ne la sous-estimez pas en duel de boisson. • Lorsqu’elle participe à des soirées, elle ne se couche pas avant le lever du soleil, et fait une balade en forêt à son réveil par la suite. • Elle est attirée par les femmes, les hommes, le spectre autour … après tout, elle est mi-sirène donc pourquoi restreindre ses horizons sentimentaux ? • Elle est poisson, ascendant et Lune en capricorne. • Elle ne se présentera jamais avec son prénom complet, rares sont ceux à savoir qu’elle s’appelle Thessalonike et non Thessa. • Ses parents s’entêtent à ne jamais lui donner le moindre surnom. • Elle adore les robes longues et la dentelle. • Le nombre de films qu’elle a regardé en entier se comptent sur les doigts de ses mains. • Elle a gardé son uniforme de Durmstrang, il est parfait pour les hivers canadiens en plus d’être particulièrement classe à ses yeux. C’est d’ailleurs sa tenue de prédilection. • Elle aime particulièrement le maquillage rouge, que ce soit pour ses lèvres ou en simples traits pour décorer son visage. • Elle ne révèle jamais ses dents en souriant. • Elles sont tranchantes comme des rasoirs. • Sa peau ne se fripe pas en restant dans l’eau. • Comme elle doit boire beaucoup plus d’eau qu’un sorcier normal, elle a en permanence une petite fiole en métal sur elle, dont la capacité de contenant est dix fois supérieure à celle à laquelle on pourrait s’attendre en apparence. • Elle préfère les parfums aux senteurs fruitées. • Comme tout bon élève à Durmstrang, elle excelle particulièrement en Métamorphose et en Duel.
« Courir
Partir
Venir
Mourir »
« L'amour et les pleurs viennent des yeux, et tombent sur le cœur. » — Proverbe norvégien
C’est lorsqu’elle enseigne que Thessa contrôle le plus l’image qu’elle renvoie d’elle-même, et elle fait particulièrement attention aux mots qu’elle emploie et à son attitude, souhaitant conserver une crédibilité solide auprès de ceux à qui elle doit transmettre son savoir. Bien qu’elle n’enseigne qu’aux majeur·e·s, qui arrivent déjà à faire la part des choses et comprendre que même les adultes ont des failles et sont capables de faire des erreurs, comme n’importe quel humain, la blonde ne supporterait pas d’être corrigée par quiconque d’autre qu’elle-même en leur présence. Non pas qu’elle se considère comme supérieure à ses élèves – c’est le cas, mais ce n’est pas la véritable raison –, mais elle a dû esquiver tellement d’atteintes à ses connaissances, ses capacités et son identité au cours de sa vie que cela met dans l’inconfort, lui remémorant des injustices qu’elle a vécu.
Bien qu’elle soit une femme talentueuse ayant réussi à se faire un nom dans un milieu typiquement masculin, la sorcière ne souhaite pas reproduire les schémas qu’elle a vécu et n’a pas pour idéal de “préparer ses élèves à la dureté de la vie”. Cela ne veut pas pour autant dire qu’elle ne va pas leur dresser des défis à leur hauteur.
Son objectif, en enseignant l’Étude de la magie noire et blanche, est d’offrir aux jeunes des outils de réflexion critique. Elle déteste ceux qui seraient là pour tenter de trouver des limites claires et précises aux domaines de la magie, et les encourage à se débarrasser de leurs préjugés pour se rendre compte de l’évolution conjointe des pratiques magiques populaires et défendues et comment l’une a influencé l’autre et inversement.

Avec ses collègues, Thessa se permet d’être un peu plus relâchée, plus détendue. La jeune femme est joviale, enjouée, blagueuse même parfois ! Elle n’a pas d’image à entretenir et elle sait ce qu’elle vaut. Il est impossible de lui faire croire qu’elle n’est pas égale à ses pair·e·s, alors les remarques et attaques lui passent au-dessus.
A ses yeux, une bonne collaboration commence par une bonne entente, alors il lui vient facilement d’organiser des activités pour le personnel, afin d’apprendre à se connaître et passer de bons moments tous·tes ensemble.
Il serait inapproprié d’aller jusqu’à dire qu’elle est impulsive, mais la professeure Korsmo suit le gré de ses envies en termes de relations, qu’elles soient purement amicales ou charnelles. La blonde n’est pas du genre à se prendre la tête à mettre des étiquettes sur chacune de ses relations et va où son corps et ses pulsions la guident. Elle se rapproche plus facilement des gens avec qui les discussions sont plus profondes, voire philosophiques. Elle aime explorer les idées nouvelles et abhorre les conversations banales, qu’elle n’hésite pas à fuir sans ressentir la moindre gêne.
Ce qui est quelque peu paradoxal, c’est qu’elle se fiche de paraître impolie ou de ne respecter l’étiquette, mais tient tout de même à apparaître comme une personne aimable.
Thessa n’est pas aussi sérieuse que ce que ses collègues peuvent parfois le penser, et sera toujours partante pour s'amuser, et ce même de manière impromptue. Elle a conscience que l’image d’ancienne élève à Durmstrang peut la faire apparaître comme une personne froide de prime abord, mais elle sait très vite dissiper ce nuage d’illusions.
Bien qu’elle soit plus libre dans son attitude, la jeune femme se contrôle toujours, retenant ses réactions naturelles que les autres personnes pourraient juger comme exagérées. Ou alors elle sublime ses pulsions en les modérant. Mais ce travail de tous les instants est fastidieux et, à moins de s’écouter et d'aller s’isoler quand elle en ressent le besoin de temps à autre, elle finit par être éreintée et il lui faut quelque peu de temps seule pour pouvoir s’en remettre. C’est quand elle tente de socialiser comme tous·tes les autres, sans prendre garde à ses besoins spécifiques et sa batterie sociale plus faible que la majorité des gens, qu’elle finit par perdre le contrôle et dire ou faire des choses qu’elle pourrait regretter. Cela arrive rarement, mais elle ressasse inlassablement ces moments de faiblesse lorsqu’elle est toute seule et que son moral n’est déjà pas au beau fixe.

Avec ses ami·e·s et les membres de son cercle le plus proche, plus aucune barrière mentale ne subsiste. Thessa laisse libre court à son langage non-verbal inhabituel. Son rire est franc, son accent norvégien est à couper au couteau et le ton de sa voix plus bas – cela lui prend beaucoup d’énergie de veiller à articuler correctement et parler assez fort durant les cours et dans des situations sociales, bien que cela en prenne moins qu’à ses débuts à force d’exercice. Là où elle est capable de supporter des heures en prenant des pauses, avec ses ami·e·s elle pourrait passer plusieurs jours d’affilée sans ressentir le besoin de se ressourcer. Iels sont les seul·e·s à pouvoir toutes les manies de la Norvégienne : ses mains flottant dans l’espace, comme des vagues, devant et autour d’elle ; son sourire qui creuse ses joues de part et d’autre de son visage dans une expression de joie les plus pures.
Mais c’est aussi les seul·e·s à pouvoir être témoin de ses moments de faiblesse. Bien qu’elle n’ait pas honte d’avoir parfois besoin de pleurer ou d’exprimer sa colère, cela ne lui vient juste pas en tête de l’exprimer clairement avec d’autres.

Chose qui ne dépend d’aucun des cercles dans lesquels elle évolue : Thessa n’a pas honte de sa sensibilité et ne la considère pas comme une faiblesse, mais bien comme une richesse dont lui a fait don la vie. Sa capacité à s’extasier devant bien plus de choses que les autres et à explorer de nombreuses questions et idées parfois même taboues ont toujours été louées par son père. Grâce à lui, elle a compris très jeune la chance qu’elle avait d’être différente. Et si elle n’a pas peur d’être différente et qu’elle est en paix avec l’idée qu’elle ne sera peut-être jamais totalement comprise par personne, la professeur Korsmo fantasme parfois de savoir ce que sa vie aurait pu être autrement. Voilà peut-être là un inconvénient à son ouverture d’esprit. A force d’explorer les “et si” et tous les scénarios possibles sans s’imposer de limites, serait-ce la richesse de sa personnalité qui finirait par la rendre folle ? Cela expliquerait son reflet dans le miroir du Risèd.

Thessa ne se met pas facilement en colère, il en faut beaucoup pour qu’elle se permette de l’exprimer dans sa forme la plus pure. Dans ces moments-là, son côté maternel prend le dessus, et ses paroles ne sont plus intelligibles … en dehors de l’eau en tout cas. Les sons qui sortent de sa gorge s’apparentent plus à des crissements de pneus sur le bitume, mêlés à des ongles frottés contre un tableau, avec quelques notes de services en argent râclant sur un plateau.
Peut-être est-ce dû à ses origines marines, mais Thessa n’a pas hérité de la haute stature de son Norvégien de père. Plafonnant à peine au mètre soixante, ce sont clairement d’autres éléments qui l’ont permis de se démarquer.
Si on ne lui prête pas longuement attention, la professeure Korsmo ressemble à n’importe quelle autre immigrée scandinave lambda, sa chevelure blonde claire et sa peau pâle y contribuant grandement.

Ses iris ont la teinte du ciel de son enfance en hiver : un bleu embrumé par les nuages neigeux, dont on parvient à deviner la profondeur lorsqu’on le regarde insistement. Ce regard est perché en haut d’un long et grand nez pointant droit devant elle, comme un rappel de sa détermination constante. Mais cette brume se dissipe, révélant un bleu presque noir lorsqu’elle se met en rage, ses iris grandissant pour prendre le trois quart de la surface oculaire visible, ses lèvres se retroussent, révélant une rangée de dents pointues conçues pour dévorer la chair de poissons, lui donnant des airs de créature plus que de femme. La Norvégienne révèle d’ailleurs rarement ses dents en souriant, ayant hérité de la mâchoire des Êtres de l’eau : des pointes acérées, qui peuvent facilement tomber pour repousser derrière.

À la station debout, la jeune femme se tient toujours bien droite, le regard fier, révélant son menton pointant légèrement vers l’avant. En position assise, c’est une toute autre histoire : ses épaules se relâchent vers l’avant, et lorsque la situation le lui permet, ses genoux viennent se plier contre sa modeste poitrine.

Autre détail qui contribue à la faire apparaître frêle et fragile lorsqu’on ne la connaît pas, c’est que la Norvégienne n’est pas particulièrement musclée en apparence. Certes, on peut deviner à ses avants-bras légèrement gonflés en leur base qu’elle est capable de performer de puissants sorts et sortilèges, mais ce sont plutôt dans ses jambes que se concentre le plus clair de sa musculature. Mais celles-ci sont dissimulées sous de longues capes et manteaux la plupart du temps. Ce n’est pas un choix anodin. Si la moitié supérieure de son corps ne laisse en rien – tant que vous ne la mettez pas en colère – deviner sa nature marine, de lisses écailles bleu-gris parsèment ses jambes, indices que dans un autre monde possible, celles-ci ne devraient tout simplement pas être. Pour conclure sur ses différences jambières, Thessa possède de longs pieds, plus longs que ce à quoi on peut s’attendre d’une femme de son gabarit, palmés. Impossible pour elle de porter des tongs, mais vous la verrez rarement porter des chaussures ouvertes, de toutes manières. Pour autant, quand le temps est bien trop chaud, elle préférera marcher pieds nus.
Bien que ses mains ne soient pas palmées, ses ongles sont plus durs et peuvent devenir plus longs plus facilement que ceux des sorciers complètement humains. Elle veille à les couper court, mais il lui arrive de les laisser pousser par négligence. Ses dents ne sont malheureusement pas faites pour les ronger, elle n’a donc pas cette mauvaise habitude.
Une autre particularité liée à ses origines marines fait que Thessa est excellente en apnée. Elle peut tenir quelques heures sous l’eau lorsqu’elle prend bien son souffle, là où les meilleurs des humains peuvent tenir jusqu’à une vingtaine de minutes.

En termes de style, la Scandinave sait, encore une fois, sortir du lot. Capillairement parlant surtout. Si son carré à frange est, somme toute, très classique pour sa génération, deux longues mèches tombent de part et d’autre de son visage, trouvant leurs bases aux abords de son cou. Celles-ci était originellement le résultat d’un essai capillaire audacieux, mais lorsqu’un de ses camarades de classe de l’époque lui avait confié que sa coiffure lui donnait une tête de méduse, c’en était fini ! Elle était conquise pour la vie !

La professeure Korsmo possède une garde-robe très versatile. Elle aime porter des longues jupes et robes qui tombent jusqu’à ses chevilles, des froufrous et de la dentelle, pleins de couleurs criardes, mais vous pourrez tout aussi bien la trouver dans des tenues proches du corps, des pantalons, du cuir, ou même des complets trois pièces. Son seul véritable vêtement fétiche est son ancien uniforme de Durmstrang. Cet immense manteau carmin, bien souvent sublimé par une cape asymétrique lui recouvrant le côté gauche du corps, bordée de froufrous grisâtres, vieillis par les années, assorti à un pantalon noir décoré d’une ligne rouge rappelant celui du manteau en son long, plongeant directement dans une grosse paire de bottes noires à lacets enfermant la majeure partie du mollet. Si pour les anciens élèves de l’Institut nord-européenne il serait étrange d’encore porter l’uniforme en tant qu’adulte, la Norvégienne a sauté sur l’occasion de le garder. On ne pouvait en nier la classe, et elle lui conférait un atout certain contre le froid. Et puis, il avait coûté cher, donc elle en prend soin et ne le quitte jamais. Il représente l’une de ses premières victoires personnelles, après tout.
« Don't you know there's a part of me that longs to go into the unknown? » — Thessalonike G. Korsmo
Il était une fois, un dragonologiste norvégien très réputé prénommé Sigurd. Il avait étudié et écrit de nombreux travaux sur plusieurs espèces de dragons, mais celle qu’il chérissait le plus était celle de sa région natale : les Norvégiens à crête. Il s’était tellement épris d’eux qu’il avait créé une réserve naturelle, à l'abri du monde moldu, où pourraient vivre et s’épanouir de nombreux dragons, sans avoir à se préoccuper des braconniers et des trafiquants sorciers.

Cette réserve se trouvait non-loin d’un village magique portant le nom de Fjarastrøm. Cela signifie “le pouvoir de la plage”, car ce village situé au bord de la mer norvégienne était réputé pour se trouver proche du territoire d’une tribu de sirènes. Sigurd passait beaucoup de temps sur la plage : il y apprenait aux bébés dragons à nager et à chasser, et péchait lui-même pour les plus petits qui ne pouvaient pas encore se nourrir tout seuls.

Un jour, alors qu’il attendait qu’une prise morde à l’hameçon pour nourrir le dernier bébé dragon qui avait éclos la veille, bien installé sur sa barque, celle-ci se mit à tanguer. Elle tanguait, tanguait et ne cessait de tanguer toujours plus ! Jusqu’à ce qu’il passe la tête par-dessus bord et ne trouve la source de toute cette agitation : une jeune femme blonde à la beauté à couper le souffle était aggripée à son bateau et s’évertuait à le faire cahoter.

« Hé ! Arrête ça ! » s’écria notre dragonologiste. Pour toute réponse, la jeune femme siffla des paroles incompréhensibles qui lui firent très mal aux tympans. Ces cris suraigus firent tomber Sigurd de sa barque. Bien vite, il réalisa que la jolie demoiselle n’en était pas une : il s’agissait d’une sirène. Celle-ci le rejoignit sous l’eau, et le pêcheur se rendit compte que sa voix n’était juste pas faite pour résonner en dehors des eaux de la mer. « Va-t'en pêcher ailleurs ! » s’écriait-elle, « Tu nous voles tout notre gibier ! »
Notre draconologiste, qui avait orné sa tête d’une bulle à l’aide de la magie, lui répondit :
« Je ne suis pas un voleur !
— Doublé d’un menteur !
— Que vous ai-je volé ?
— Nos zones de pêche, pardi ! »
Notre cher Sigurd, qui avait eu l’occasion d’étudier les Êtres de l’eau avant de se spécialiser en draconologie, comprit bien vite d’où venait la colère de la sirène. Les communautés marines étaient très territoriales, et Sigurd l’ignorait mais il s’était aventuré sur leur terrain de chasse pour nourrir ses dragons.

La sirène se présenta sous le nom de Peisinoé. Elle soutint être l’ambassadrice de sa tribu auprès des sorcières et sorciers qui voulaient s’adresser à sa tribu, étant, selon ses dires, “la seule assez folle pour s’intéresser aux humains pour en apprendre la langue”. Notre draconologiste entama alors des négociations avec la tribu des sirènes pour pouvoir pêcher dans cette zone, car cela faisait un trop long détour pour lui d’aller dans une zone qui ne leur appartenait pas.

Les négociations durèrent plusieurs mois, négociations durant lesquelles Sigurd s’en allait pêcher un peu plus loin. Durant ces négociations, Peisinoé revint à de nombreuses reprises pour parler avec Sigurd. A force, ils s’accomodèrent l’un à l’autre. Peisinoé aidait Sigurd à rejoindre la plage de sa réserve plus vite en fin de pêche, et Sigurd offrait à Peisinoé une partie de ce qu’il était parvenu à pêcher en échange.

Avec de telles habitudes, la sirène revint un jour en déclarant : « Tu es un bon pêcheur, tu as su faire preuve de patience et de respect envers nous. Nous te permettons de pêcher près de la plage de Fjalastrøm, si tu continues de nous donner une partie de ce que tu es parvenu à chasser.
— Entendu. »

Et après une bonne poignée de mains, coutume très peu adaptée aux mains glissantes des sirènes, le marché entre Sigurd et la tribu des sirènes était conclu. La sirène continua donc à rendre visite au draconologiste régulièrement pour récupérer une partie des poissons pêchées par Sigurd.

Notre conte aurait pu se terminer là. Cela aurait fait une belle histoire de collaboration entre le monde des créatures magiques et celui des sorciers. Mais cela n’aurait pas fait une histoire assez intéressante, n’est-ce pas ?

Dans les mythes, les sirènes sont des créatures à la beauté surnaturelle usant de celle-ci pour pousser les marins à la noyade. Si dans le nord, elles ne semblaient pas se prêter particulièrement à l’exercice, la première moitié n’en restait pas moins vraie. Sigurd tomba sous le charme de Peisinoé, et la sirène avait fini par s’attacher au pêcheur. Dans le plus grand secret, les deux êtres décidèrent de s’unir, mais comme aucun des deux ne pouvait survivre dans le monde de l’autre, ils se rendaient visite presque tous les jours.

Leur union donna naissance à un bébé qui pointa le bout de son nez en même temps que le printemps. Ils appelèrent leur fille Thessalonike. Malheureusement, la demi-sirène n’hérita pas de la capacité à respirer sous l’eau de sa mère. Peisinoé dut faire le douloureux choix de voir sa fille grandir sur la terre ferme, avec celui qu’elle aimait. Cette chère tête blonde grandit dans la réserve, entourée de dragons.

Après la naissance de Thessalonike, Peisinoé n’eut plus le droit de rendre visite à Sigurd, punie par les siens. On confia à une autre sirène la charge de récupérer les poissons qu’il pêchait pour eux. Mais les deux amants parvenaient toujours à partager un moment de complicité : une fois par semaine, Sigurd se rendait sur sa barque dans les eaux où il avait rencontré son amour interdit, et jouait du violon Hardanger. Alors on pouvait entendre une voix s’élever des profondeurs de la mer et accompagner ses morceaux. Pendant longtemps, Thessa n’eut pas conscience que c’était la voix de sa mère.

Thessa ressemblait beaucoup à son père. Ils avaient le même nez, la même chevelure, la même peau pâle. Elle pensait que toutes les petites filles étaient comme elle, à pouvoir passer des heures sous l’eau sans inquiéter leur père, à pousser des cris suraigus quand elles se mettaient en colère et à être dotée de pointes tranchantes en guise de dents. Et pourtant Sigurd ne lui cacha jamais sa différence. C’était juste la normalité à ses yeux.

Notre draconologiste eut longtemps peur que sa fille soit incapable de magie. Après tout, les Êtres de l’eau ne la pratiquaient pas. Lorsque l’enfant atteignit ses dix ans, sa magie s’éveilla. C’était un jour où la mer était particulièrement agitée, et Sigurd avait interdit à sa fille de se rendre à la plage. Mais le calme des sons étouffés et de la lumière tamisée sous l’eau lui manquaient. Bien à l’abri dans leur maison, la sang-mêlée, allongée sur le canapé, s’amusait à battre des mains en l’air en imaginant créer des vaguelettes avec ses doigts. Mais bientôt, le salon s’emplit de bulles d’eau qui produisaient des notes de musique en éclatant. C’était le fait de Thessa, qui fut rapidement accompagnée par les cordes frottées de son père. Sigurd n’allait pas oublier cette soirée musicale, et Thessa non plus.

À l’automne suivant, Thessalonike rejoignit l’Institut de magie Durmstrang. Si Sigurd s’inquiétait pour sa fille, naïve et pleine de vie qu’elle était, il n’avait pas à s’en faire. L’école dirigeait son enseignement vers les formes offensives et plus sombres de la magie, et la demoiselle se trouvait très douée. La blonde ne craignait pas grand chose. Après tout, elle avait grandi entourée des créatures magiques les plus redoutées ! La Norvégienne excellait en magie.

Avant d’entrer en dernière année, à l’été de ses dix-sept ans, la Scandinave décida de s’aventurer dans la mer. Sigurd et elle faisait leur habituelle sortie musicale en mer, tradition qu’elle appréciait toujours, bien que ses chants étaient à présent emprunts des doutes et de la tristesse de l’adolescence. Lorsque la voix sous l’eau se mit à résonner, son cœur se mit à battre la chamade. C’était comme si la voix l’appelait, lui suppliait de la rejoindre en bas. Après quelques secondes d’hésitation, la demi-sirène plongea dans la mer.

Peisinoé était là. Elle ignorait son nom, mais elle reconnut son regard, identique à celui qui la dévisageait dans le miroir, sa chevelure ondulante exactement comme la sienne. Il n’en fallut pas plus pour que la sirène enlace son enfant qu’elle n’avait vu grandir que de loin. Les mains posées sur les joues de sa fille avec toute la tendresse des années passées éloignées, elle lui intima les mots suivants en langue aquatique avant qu’elles ne se séparent à nouveau : « Tu accompliras des exploits, Thessalonike. Tu es exceptionnelle. Reste toi-même. »

Ces mots sont importants pour la suite de notre récit.

En l’an 2009 du calendrier grégorien, les trois plus grandes écoles de magie d’Europe étaient sur le point de se réunir pour la 4ème édition du Tournoi des Trois Sorciers fraîchement réinstauré en 1994. Celle-ci allait avoir lieu à l’École de magie et de sorcellerie de Poudlard. Au vu de ses excellents résultats et de son investissement en cours, il était tout à fait normal que Thessalonike fasse partie des élèves qui auraient le privilège d’accompagner le directeur et de mettre leur nom dans la coupe de feu, afin de prétendre participer à ces joutes amicales. C’était principalement l’idée de voyager qui avait motivé notre Norvégienne, alors qu’elle ne fut pas sa surprise quand lors de la sélection son papier à l’écriture rapide, presque pressée de passer à autre chose, qui sortit de la coupe.

Thessalonike Gunhild Korsmo avait été choisie pour représenter Durmstrang. Cela n’avait pas semblé plaire au directeur de l’école dont la plupart des filles sang-pur ne terminaient pas le cursus scolaire pour se préparer à la vie de bonne femme. Mais la sang-mêlée voyait cela comme une nouvelle occasion de prouver qu’elle était plus forte que ce qu’ils s’entêtaient à croire.

Cela fait des heures que tu as dû laisser ton meilleur ami Pyotr pour attendre dans ce couloir sombre que ce soit ton tour. A moins que cela ne fasse à peine une dizaine de minutes. Le temps n’a plus de substance. Tu n’éprouves pas vraiment de peur, ce n’est pas un sentiment avec lequel tu es familière. Pourtant, tes tripes tentent de te dire quelque chose. Elles se tordent dans ton ventre, l'alourdissant un peu plus à chaque seconde passée assise en tailleur contre ce mur froid. Tu es la dernière à tenter ta chance pour cette troisième et dernière épreuve. Tu n’as aucune idée de si les deux autres sont parvenus à triompher de ce que le comité d’organisation vous a réservé.

Si c’est une épreuve qui requiert d’excellentes capacités en duel, Louis Chevalier a toutes les chances de son côté. L’élève de l’Académie de magie Beauxbâtons est issu d’une longue lignée de duellistes accomplis et la magie offensive n’a plus de secret pour lui. Tu as abhorré le regard satisfait qu’il t’a jeté lorsqu’il a gagné un duel contre toi lors de la première épreuve. Ton visage chauffe rien qu’en repensant au sourire narquois qu’il avait affiché lorsqu’il t’a lancé “Tu ne faisais pas le poids” avec son accent français à couper au couteau.
S’il s’agit plutôt d’une énigme à résoudre, tu es persuadée que c’est Felix Nightingale qui l’emportera haut la main. Non seulement le Serdaigle a l’avantage d’être dans son école, ce qui doit lui enlever beaucoup de pression, mais tu as aussi pu constater des derniers mois passés dans cette école que les Serdaigles sont tenus en haute estime intellectuellement.
Ta force principale ne réside pas dans ces capacités-là. Tu n’as pas l’impression de t’être démarquée tant que ça. Tes mains se serrent autour de tes bras. Tu étais arrivée bonne deuxième à chacune des épreuves, au moins ton directeur ne peut pas te retirer ça. Tu te consoles comme tu le peux, mais peut-être que ton tour ne viendra jamais après tout. Peut-être que l’un des deux autres emportera l’épreuve et que tu n’auras donc pas à tenter ta chance. Peut-être que tout le monde t’oubliera et que tu croupiras dans ce couloir sombre et poussiéreux jusqu’à mourir déshydratée.

Le bruit du bois frottant contre la pierre t’indique que la porte menant à l’épreuve s’ouvre. Tu te relèves aussi vite que tu le peux et tu fixes l’ouverture qui se tient en face de toi. Tu n’hésite pas longtemps, et te rends dans la pièce maintenant accessible, d’un pas lent mais assuré. Ta baguette est dégainée, ton bras dressé par-dessus ton épaule, prêt à parer la moindre attaque, à faire face à n’importe quelle créature qui se dresserait face à toi.

Tu te rends vite compte qu’il ne s’agira pas d’une épreuve du genre. Tu ne baisses pas ta garde pour autant. Tu progresses dans un couloir au mur de roches poreuses, comme rongée par l’eau. Tu as pour seul éclairage les plantes qui la parsèment, à l’aspect d’algues ondulant dans l’air. Tu arrives finalement dans une grande pièce. Pièce ? Il s’agit plutôt d’une cave. Tout porte à croire que tu es sous l’eau, si ce n’est ta capacité à respirer. Des formations de roches poreuses font office de murs et de colonnes. Des poissons bioluminescents volent un peu partout dans la cave, renforçant l’idée que tu trouves être dans les fonds marins. Tu finis même pas y croire, que tu es en terrain sous-marin, car ta respiration produit des bulles qui s'élèvent jusqu’au plafond. Plafond qui n’en est pas vraiment un, car la limite supérieure de cette cave est en réalité le niveau de l’eau. Il règne dans cette pièce une ambiance paisible, éthérée, à laquelle ton cœur ne peut s’empêcher d’ajouter de la mélancolie. Après avoir bien observé la scène qui se dresse autour de toi, tu estimes pouvoir ranger ta baguette.

Au centre de cette grande pièce, te faisant face avec défi, un miroir sur pied. Les lueurs de la faune dansent sur les courbes de son cadre en nacre. Il s’agit d’un coquillage géant dans lequel la glace a été logée. Des inscriptions y sont gravées dans ta langue maternelle, longeant les bords du miroir, mais le temps et l’usure ont rendu une grande partie indéchiffrable. Un titre est inscrit en lettres capitales au sommet avec des perles. “Procès d’Allégeance.” Ton reflet est nébuleux, mais tu reconnais les formes indistinctes de ta chevelure blonde et de ton visage pâle, contrastant dans ce décor rocheux.
Tu t’approches de la glace, et ton sang se glace. La Thessa qui te fait face ne possède pas de jambes. Elle flotte devant toi, sa chevelure entoure son visage gracieusement, vaguant au grès des ballottements aquatiques. Ton écho te fait face dans le plus simple appareil. Elle se colle à la vitre, comme si elle souhaitait être le plus proche possible de toi. Ses paumes pressées contre la barrière te laisse admirer ses mains palmées et ses griffes noires et épaisses.

Tu ne t’en es pas rendu compte, mais tes bras pendent le long de ton corps tout comme ta mâchoire inférieure à présent. Face à ton incrédulité, elle rigole doucement. “Viens. Regarde ce que nous pourrions être. Regarde ce que tu aurais pu être.” Elle s’exprime en langue aquatique. Il y a une note de fond que ta propre voix ne possède pas, qui te met mal à l’aise.
Tu te sens irrésistiblement attirée vers le miroir. Comme si une force, un aimant, logée dans ton estomac te tire vers ton reflet. Ta main se lève doucement vers ton écho sous ses encouragements. Plus que quelques centimètres vous séparent lorsque tu hésites, recule tes doigts, avant de les presser avec insistance vers ton reflet.
Tu n’es pas étonnée quand tes phalanges s’enfoncent dans la surface liquide du miroir, alors que rien n’a laissé présager cette singularité. Ton reflet se déforme avec l’intrusion de ta main, maintenant plongée jusqu’au poignet. Elle te prend doucement la main, et le contact avec sa peau froide provoque un frisson dans ton échine. Vos doigts s’entremêlent, jusqu’à ce que les siens fondent en toi lorsqu’elle les alignent parfaitement. Des décharges électriques traversent ton membre durant cette manœuvre, mais c’est un inconfort amplement supportable. Elle nage tête à l’envers, se préparant à vous laisser fusionner.

Tout cela te rend très confuse. Qu’est-ce qu’on attend de toi au juste ? Est-ce là un message implicite de la part du monde sorcier ? Que tu n’y as pas ta place et que tu devrais aller rejoindre les tiens dans le monde marin ? Tu as déjà progressé jusqu’au niveau du coude dans la glace alors que tu marques un temps d’arrêt. Ton écho sent ton hésitation. Elle plisse légèrement des yeux, et le regard qu’elle jette de haut sur toi devient dur. “Continue. Allez. Personne ne t’en voudra, c’est la solution de facilité. Tu n’auras jamais complètement ta place dans le monde magique autrement.”
Si tu la trouvais agréable et bienveillante jusque-là, ses mots ont l’effet de lames de rasoir dans ta cage thoracique.
« Quoi ? » te plains-tu, sous le choc. Elle te répond avec un éclat de rire moqueur.
« Tu leur est inférieure… Jamais ils ne se soucieront réellement d’une créature comme toi. Prends ma place ! »

Votre main gauche se ferme, vos griffes se plantent dans votre paume. Instinctivement, ta main droite, encore libre du miroir, s’est déjà posée sur le manche de ta baguette. Dans la cave, l’air devient électrique. C’est faux. Tu ne t’es jamais soumise à celles et ceux qui veulent te faire rentrer dans le moule. Tu leur ries au nez d’ailleurs ! Depuis quand leur avis avait une emprise sur toi ? Avant que tu ne puisses mettre ta pensée de retirer ton avant-bras du miroir, ton double saisit votre poignée de son autre main. Tu pousses un cri de surprise. La sirène pousse des hurlements semblables aux grincements d’une vieille porte rouillée. Ses rugissements emplissent tout l’espace sonore de la cave, se répercutent dans les murs, sont amplifiés par son architecture. Ton cœur bat à mille à l’heure. Tu tires de toutes tes forces en mettant tout ton poids dans ton épaule gauche, mais rien n’y fait, ton alter ego te tire lentement vers la surface liquide du miroir. Ses ricanements lugubres te donnent les larmes aux yeux. Tu poses ton autre main sur le cadre de nacre pour résister de toutes tes forces. Tu parviens à cesser sa progression quelques secondes, mais elle possède un avantage. Elle est capable de prendre appui sur la barrière qui vous sépare. Tu as beau contracter tous les muscles de ton corps, elle a l’ascendant sur toi. Tu perds l’équilibre et ton deuxième bras plonge dans ton écho liquide, dont elle s’empresse de s’emparer. Tu tentes de secouer vos bras pour te défaire d’elle, mais ne parvient qu’à lui arracher des éclats de rire caustiques.
Tu as déjà levé un pied contre le cadre, et maintenant tu sautes pour prendre appui sur le deuxième de l’autre côté. Dans cette position, tu parviens à reprendre un peu ton souffle avant de tenter de pousser de toutes tes forces dans tes jambes pour te tirer en arrière. Cette fois-ci, c’est la surface du miroir elle-même qui semble vouloir te contenir. Lorsque tu parviens à reculer de quelques centimètres, tu vois le liquide bouillonner autour de tes bras. La douleur vient ensuite. Tu hurles de douleur, perdant le contrôle de tes cordes vocales qui produisent des sons si aigus qu’ils pourraient rendre n’importe quel sorcier humain sourd.

Alors que tu gesticules toujours dans l’espoir vain de séparer vos bras, vos doigts se cognent contre quelque chose dans les profondeurs du miroir. Une chaleur naît dans le creux de ta nuque. C’était un objet métallique. Tu en as la certitude, c’est la coupe. Tu diriges tant bien que mal vos mains dans la direction où vous avez senti l’objet, et tu parviens à saisir ce que tu penses être la hanse. Tu prends une profonde inspiration, et tu tires de toutes tes forces, poussant sur jambes et tirant dans tes bras jusque dans ta nuque. Chaque centimètre de ta peau que tu parviens à retirer du miroir est comme transpercé de milliers d’aiguilles invisibles. Tu cries si fort que de la statique se balade devant tes yeux, tu ne respires pas assez, tu perds ton souffle. Quand tes mains arrivent au niveau de la surface, la sirène qui semble avoir abandonné l’espoir de te séduire tente de te retenir en te tenant par les poignets. La surface de la glace se déforme, comme élastique, déformée par la coupe. Elle refuse de te laisser récupérer le trésor qu’elle protège.
« Abandonne ! Tu ne fais pas le poids. Tu n’es qu’une sirène !
— Non ! Je suis les deux, et personne ne pourra jamais me le retirer ! »

A ces mots, les écritures sur le cadre de nacre se mettent à briller d’une lueur verdâtre semblable aux algues tapissant le sol de la cave. Dans un “plop”, la surface élastique du miroir cède. Tu tombes à la renverse, effectuant un roulé disgracieux en arrière, finissant par t’écraser dans l’une des agglomérations de pierre rocheuse. Tu t’es fracassée l’arrière du crâne, tu sens la chaleur du sang qui commence à couler dans l’arrière de ton col. Tu es en nage. Ton visage est trempé de larmes. Tes bras sont meurtris. Mais tu peux enfin reprendre ta respiration. Assise contre ce petit monticule, tu sers fort la coupe contre ta poitrine, la protégeant derrière tes genoux.

L’illusion du plafond aquatique disparaît, et avec elle le silence. Tu entends les acclamations du public qui clame ton nom. Tu les avais complètement oubliés. Tu avais complètement oublié ce pourquoi tu étais là à la base. Tu venais d’affronter ta part d’ombre, ton plus grand désir. Les mots de ta mère résonnaient dans ta tête et devenaient lourds de sens à présent. Reste toi-même. Ils t’avaient offert une richesse que les autres ne pouvaient même pas imaginer. Et maintenant, c’était une autre richesse dont tu jouirais. Les milles gallions, et la gloire.

Il était une fois, une sorcière nommée Thessalonike. Cette sorcière finit sa scolarité avec des notes exceptionnelles, à la hauteur des exploits qu’elle avait accomplis durant celle-ci. Elle s'était fait un nom dans le monde de la magie avant même d’avoir obtenu son diplôme car elle avait remporté un prestigieux tournoi qui opposait un élève des trois plus grandes écoles de sorcellerie européennes. Grâce à la confiance en ses propres capacités acquises durant les trois épreuves qui composaient ce tournoi, la Norvégienne se lança dans des études pour devenir Briseuse de maléfices pour le compte du Ministère de la magie de sa nation.

Grâce à sa profession, notre demi-sirène préférée eut l’occasion de parcourir le monde afin d’étudier des artéfacts maudits et des objets protégés par des sortilèges. Elle était en contact régulier avec la magie noire et ses productions. Elle portait déjà de l’intérêt pour les Forces du mal – d’un œil scientifique – lors de sa scolarité, mais, à force d’observations, elle put constater un lien étroit entre la magie communément pratiquée et socialement acceptée dans la société magique contemporaine et les arts sombres dont les pratiquant·e·s finissaient en réclus·es et parias.

Bien vite, elle se lança dans la recherche en parallèle de ses activités sur le terrain pour le Ministère. Elle porta de multiples recherches sur les influences réciproques et répétées entre les domaines de la magie noire et blanche. Elle avait à peine vingt-quatre ans quand elle présenta l’une de ses thèses à la Confédération internationale des sorciers, “Entre prohibition et source d’inspiration, historique des implications réciproques dans l’évolution des magies noires et blanches : le cas particulier des Détraqueurs et du Sortilège du Patronus”.
Pour vous la faire courte, l’héroïne de notre conte dédiait sa vie à tenter d’éclaircir les limites entre ses deux formes de magie. Et plus elle en apprenait, plus elle se rendait compte que celles-ci étaient inextricablement liées et se poussaient à évoluer mutuellement. Elle ne le dira pas ouvertement hors du contexte privé, mais la Norvégienne est persuadée que vouloir bannir complètement la magie noire est un idéal irréalisable, et que celle-ci ne cessera d’exister tant que toute forme de magie persistera.
De ce fait, elle spéculait sur les origines de la magie-même, fantasmant sur une éventuelle époque où la magie n’était pas perçue selon une dichotomie rigide. Selon elle, si on voulait diviser ces deux domaines distinctement, il fallait remonter aux origines de la magie au niveau historique et individuel à chaque individu.

C’est un peu de cela qui la poussa à postuler à Ilukaan, pour le poste de professeur d’Étude de la magie noire et blanche. L’école de sorcellerie canadienne était l’une des, si ce n’était la, seules à enseigner cette branche. Et bien qu’elle fut rebutée par les récents scandales en lien avec le Ministère et par l’évolution politique de celui-ci, c’était l’occasion pour elle de continuer ses recherches pour la Confédération internationale des sorciers tout en ayant un poste stable.

Cela fait maintenant bientôt deux ans que Thessa enseigne à Ilukaan. Si la vie nomade de conjureuse de sorts lui manque par moment, elle est reconnaissante de pouvoir continuer ses recherches, tout en enseignant à des jeunes gens portant plus d’intérêt à sa matière que les ministres, représentant·e·s étatiques et commissionnaires à qui elle doit régulièrement des comptes.

Ce conte ne touche pas encore à sa fin, notre héroïne nous réserve encore bien des aventures.
(c) Ilukaan
            
Respen Enneiros
Strixyst
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ϟ Cursus : Créatures & Monstres Magiques, spécialité Études vétérinaires - Animaux magiques domestiques

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Respen Enneiros
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Sujet: Re: Pleurer des méduses | Fiche de Thessalonike
Mer 21 Fév - 15:44
                    
Thessaaaaa
            
Mateus de la Cruz
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Sujet: Re: Pleurer des méduses | Fiche de Thessalonike
Mer 21 Fév - 15:46
                    
Je stan
            
Atem Ibn Akhenamkhanen
Le pharaon
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Atem Ibn Akhenamkhanen
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Sujet: Re: Pleurer des méduses | Fiche de Thessalonike
Mer 21 Fév - 15:47
                    
Thessaaaaaa la plus belle


Atem joue aux cartes en #FF9900
            
Gen Asagiri
Le roi des rats
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ϟ Malle : -Un paquet de cartes
-Une bouteille de coca
-Un livre sur le langage des fleurs
-Un carnet déjà à moitié remplis d'idées en vrac
-Une petite trousse de maquillage
-Une dizaine de dés accompagnés d'un gobelet pour les mélanger
-Un sachet de baies de goji, les préférées de son lapin
-Une photo de lui avec Bob et Anya
-La carte des baroudeurs
-Elixir du Gnome
Gen Asagiri
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Sujet: Re: Pleurer des méduses | Fiche de Thessalonike
Mer 21 Fév - 18:22
                    
Let's go Thessaaaaa! La plus belle des loutres-méduses!


Gen vous raconte des mensonges en #cfa0e9.

Les cadeaux:
            
Vincent Leroy
Monsieur le Directeur
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Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.

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ϟ Fiche : Ici
ϟ Âge (RP) : 50 ans
ϟ Année scolaire : Personnel
ϟ Titre(s) : Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
Vincent Leroy
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Sujet: Re: Pleurer des méduses | Fiche de Thessalonike
Jeu 22 Fév - 19:06
                    
Incroyable histoire, la lire a été un véritable plaisir !
Bienvenue à notre nouvelle prof, puisse-t-elle fuir avec la fluidité d'une sirène tout le small talk qu'on lui fera subir :p


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Sujet: Re: Pleurer des méduses | Fiche de Thessalonike
                    
            
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