ILUKAAN est un forum MULTIFANDOM dans l'univers d'Harry Potter.
Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada.
L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie.
Vous pouvez jouer des personnages de manga/anime, jeux vidéos, films d'animation, dessins animés, romans jeunesse ou encore un OC.
L'intrigue se fait à la fois en RPCB et RP-POST.
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The Bird Fights its Way out of the Egg | Cassiopeia Alvarez
Cassiopeia Alvarez
Cervirald
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If only we could be forever naive and pure
If only we could lead painless futures
If only there could be a forgiving world

ϟ Œuvre : OC
ϟ Parchemins : 8
ϟ Gallions : 48
ϟ Âge (RP) : 19 ans
ϟ Maison : Cervirald
ϟ Année scolaire : 8ème année
ϟ Baguette : Prunellier, coeur en plume de phoenix, 26cm, flexible.
ϟ Cursus : Sciences occultes

Cassiopeia Alvarez
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If only we could be forever naive and pure
If only we could lead painless futures
If only there could be a forgiving world

ϟ Œuvre : OC
ϟ Parchemins : 8
ϟ Gallions : 48
ϟ Âge (RP) : 19 ans
ϟ Maison : Cervirald
ϟ Année scolaire : 8ème année
ϟ Baguette : Prunellier, coeur en plume de phoenix, 26cm, flexible.
ϟ Cursus : Sciences occultes

Sujet: The Bird Fights its Way out of the Egg | Cassiopeia Alvarez
Lun 19 Fév - 17:50
                    
Cassiopeia Alvarez


OC
Identité
Alvarez
Cassiopeia Immaculada Dolores (Cass)
19 ans
Espagnole
Anglais, Espagnol, Latin (aucune pratique orale, mais comprend et pourrait l’écrire)
9 janvier 2005, Barcelone
Yeux noirs, cheveux châtains (teints en rose, avec une mèche noire)
1m62 & 53kg
Who am I...?
Cassiopeia est une sorcière sang-mêlé appartenant à la maison Cervirald et en 8ème année. Elle suit le cursus Sciences Occultes. Elle ne possède aucun don. Elle n'occupe aucun poste.

Sa baguette est faite de prunellier, avec un cœur en plume de phoenix, d'une longueur de 26cm, flexible. Elle n'a pas d'animal de compagnie.

Son patronus est une perruche de Bourke. L'odeur de son Amortentia est composée de café, du vin rouge préféré de sa mère et de lavande. Son reflet dans le miroir du Riséd est une lecture de son propre destin différente de toutes celles qu’elle a mené jusqu’à maintenant. Son Épouvantard prend la forme de sa mère.

Elle n'a pas de famille présente à Ilukaan. Sa matière favorite est Divination et la matière qu'elle aime le moins est Sortilèges.
Derrière l'écran
Pseudo & pronoms :
Mayux | Elle
Souhaites-tu être parrainé·e ?
[Non] - Mais merci de proposer je vais peut-être dire oui au prochain compte <3
Avatar : OC personnel (Avatar par @nosoiquio)Code du règlement : [MP au staff]Comment as-tu trouvé le forum ?
...
Un petit mot ?
C’est littéralement un oiseau. Si elle est pas Strixyst. (Imaginez-moi avec un couteau dans la main) EDIT : Je pleure
headcanons
Cassiopeia a beau être mignonne et bien s’habiller, elle n’hésite absolument pas à salir les mains dans tous les sens du terme. • Deux fois par jour, elle boit du thé et effectue une séance de tasséomancie. Elle fait ça depuis qu’elle a treize ans. • Sa boisson préférée est pourtant le café. C’est par superstition qu’elle utilise du thé pour ses séances divinatoires - elle a bu tellement de thé dans sa vie qu’elle n’aime plus du tout. • Malgré sa préférence marquée pour ce type de divination, Cassiopeia pratique aussi dans sa vie quotidienne l’oniromancie, la pyromancie et l’ornithomancie. Elle s’intéresse à la catoptromancie actuellement. • Elle écrit tous ses rêves dans un journal. •  Pas très forte en pyromancie, car elle est vite distraite - elle adore regarder le mouvement du feu, ça la relaxe. • Oui, elle est un peu obsédée par les arts divinatoires. Un peu. • Son animal préféré est la colombe. C’est une machine à fun facts sur les oiseaux et elle envoie des GIFs d’oiseaux comme images de réaction. • Passionnée de philosophie, elle essaie constamment de parler du sens de la vie aux gens et de créer un groupe d’amis autour du sujet. Ça ne fonctionne pas vraiment, mais elle a réussi à aider plus d’un adolescent en crise. • Elle aime bien les anime et la littérature. Elle rédige des threads de critique et d’analyse sur son Hooter, d’ailleurs. (Dépendamment de l'œuvre en question, ça peut être une analyse sérieuse des thèmes ou une analyse de ship. Peu importe, ses analyses sont toutes écrites sur un ton condescendant.) • Une de ces lesbiennes fan de yaoi. Ses préférés s’appellent Angel’s Loop, Extermination of the Diabolical et Out of Time. • Écrit des fois des poèmes sur du papier rose parfumé. Pas souvent, mais… Quand elle a un crush. (Elle est ridicule, quand elle a un crush. C’est grillé à vingt kilomètres.) • Tout ça pour dire que c’est une romantique : elle adore l’amour et donnerait tout pour un jour trouver quelqu'un qui la rend heureuse. • Cassiopeia ne refuse jamais d’expérimenter. C’est comme ça qu’elle a compris aimer les femmes : elle a un jour accepté un rendez-vous avec un garçon et s’est sentie profondément inconfortable quand il a pris sa main. Alors, elle s’est excusée, a remboursé son smoothie, et est rentrée à l’école seule.  • Ça a surpris sa mère quand Cassiopeia lui a dit (crié dessus pendant une de leurs disputes), mais personne d’autre, parce que quand elle parle des hommes, c’est toujours en généralités et jamais en bien. • De ces jours, on peut facilement la trouver au bar ou au casino. Elle ne fait pourtant que regarder les autres jouer, ayant peur de finir addict aux jeux d’argent comme sa mère. • Elle a, honnêtement, quelques problèmes avec l’alcool. • Fait des sous avec un job étudiant, des séances de divination spécialisées offertes contre quelques dollars et de la revente de merch d’anime. Elle a aussi déjà participé à des petites magouilles un peu moralement discutables (mais rien qui vaille un tour en taule). • Un peu stressée de manquer d’argent à cause de son enfance un peu frugale. Elle laisse toujours les autres payer s'ils offrent. • Suit des cours de judo depuis deux ans. Se battre contre elle est déconseillé à ceux qui ne pratiquent pas aussi de sport de combat. • Elle possède toujours la dent de la première personne à qui elle a mis un uppercut, cachée dans une boîte à bijoux. (Non, elle ne se bat pas régulièrement, mais c’est arrivé quelques fois.) • Sa possession la plus précieuse (symboliquement, pas monétairement) est la clé qu’elle porte en pendentif, que sa mère lui a donnée en lui disant qu’il s’agissait d’un héritage familial. Elle contemple souvent l’idée de la détruire. • Des fois, elle considère devenir mage noir juste pour faire un doigt à sa mère. (Elle a déjà choisi son cursus pour cette raison, mais l’idée de pousser l’idée à son paroxysme lui passe par la tête de temps en temps.) • Obsédée avec l’idée de l’immortalité et de la vie après la mort. Elle rêve de faire partie de ces sorciers qui vivent 700 ans, ou de devenir un fantôme. Mieux encore : les deux. (Elle a en réalité très peur de mourir et d’être oubliée.) • A fait une période d’essai dans presque tous les clubs. Et, évidemment, elle n’en a rejoint aucun. • A eu une histoire difficile avec la religion et refuse désormais de se dire quoi que ce soit. Elle croit encore en Dieu, mais ne suit plus du tout les règles et enseignements catholiques. • Elle regarde les gens dans les yeux avec une insistance qui en rend beaucoup inconfortable.
« I dreamt to be like you. »
« Arrête de me regarder dans les yeux, c'est bizarre! » — Rolce-Roméo, son camarade de classe
Barcelone. Le temps d’un week-end, l’occasion de la visiter a été offerte aux étudiants faisant partie du cursus d’Histoire et Culture Magiques d’Ilukaan. Ça n’arrive pas souvent, alors tu as supplié tes parents de payer pour ton séjour, puis, quand ils ont dit qu’ils y penseraient (ce qui veut dire non), tu leur a promis d’aider à faire la vaisselle pour le restant de tes jours - ils ont finalement cédé après que tu leur aies fait saigner les oreilles pendant plus d’une semaine à ce sujet. En temps normal, tu serais avec tes camarades de classe, à rigoler, murmurer des stupidités et surtout ne pas écouter les monologues ennuyeux de ton professeur. Le seul problème, c’est que tu t’es retrouvé séparé du groupe. À la fin de votre visite au musée, tu es allé aux toilettes, car tu avais sacrément besoin de faire un numéro deux. Ça a été un peu long, alors, quand tu es finalement sorti des WC, tout le monde était parti. Bien sûr, tu as immédiatement envoyé un SMS à ton ami, qui en a parlé au professeur. Tu sais que le groupe est actuellement en route pour venir te récupérer. L’attente commence pourtant à te paraître un peu longue, et, un peu lassé de regarder le même mur, tu sors pour flâner. Le soleil brille, la température est agréable. Au moins, c’est une belle journée pour se perdre en Espagne.

Ne voulant pas trop t’éloigner du musée où on te cherchera, tu décides après quelques minutes de lire les affiches collées à un lampadaire. Tu te dis que tu as de la chance d’avoir pris option espagnol au primaire, car tu es capable de lire les posters, notamment celui qui a capté ton attention. Il y est écrit en grosses lettres : DISPARUE (08-21-2023). Le titre de l’affiche a été raturé au marqueur noir, indiquant certainement que la personne recherchée a, entre temps, pointé le bout de son nez. Cependant, ce qui t’a vraiment intéressé est l’individu représenté sur la photo : il s’agit d’une de tes camarades de maison, la charmante Cassiopeia Alvarez.

Ça ne se voit pas sur l’image, mais elle est plutôt petite comparativement à toi, faisant un mètre soixante-deux. Tu ne la reluques pas, mais il est évident qu’elle a une figure plutôt mince. Vu les témoignages de certains de tes amis avec qui elle s’était déjà battue, tu devines qu’elle est en assez bonne forme physique.

Ses cheveux roses ont une frange coupée un peu maladroitement sur la photo. Même que, dans sa frange, se trouve une mèche noire. L’Espagnole n’a pas changé sa coiffure depuis, ce qui a contribué au fait que tu l’aies immédiatement reconnue. Sa chevelure, volumineuse et ondulée, descend jusqu’à environ la moitié de son dos. Tu te souviens l’avoir souvent vue en faire une tresse ou les attacher en couettes. Leur apparence soyeuse te fait croire qu’elle les brosse souvent, utilise des produits spéciaux pour les entretenir, ou les deux. (Tu parierais que la bonne réponse est la dernière. Vu qu’elle sent toujours les huiles essentielles, elle doit aussi posséder toute une panoplie de produits pour les cheveux.) Tu la vois des fois jouer avec certaines mèches, les faisant tourner autour de ses doigts. S’agirait-il d’un tic ? C’est bien possible.

Tu n’as même pas besoin de jeter un coup d'œil sur l’affiche pour te souvenir des traits de son visage. Quand elle parle aux gens, elle a une tendance presque effrayante à les regarder dans les yeux, les forçant pratiquement à graver son image dans leur mémoire. Ses yeux à elle, d’un noir profond, brillent toujours d’intérêt. Jamais elle ne regarde quelqu’un avec lassitude. Les cils qui les entourent sont fournis, souvent un peu aidés par un peu de mascara. Tu crois qu’elle utilise probablement au moins un produit magique pour se maquiller, car, même pendant son adolescence, tu ne l’as jamais vue avec un bouton sur le front. (Et tu as raison.) Son teint, tout spécialement pâle en hiver, change au fil de l’année pour devenir un peu plus coloré en été. Elle ne bronze pourtant jamais beaucoup - juste assez pour que ça paraisse qu’elle sort dehors, des fois, sans pourtant être une fanatique de la plage. Souvent, elle porte du rouge à lèvres, le noir étant clairement son préféré. Tu la vois souvent sortir un miroir de poche pour en remettre une couche après avoir mangé ou bu, elle a l’air d’y tenir - un peu trop.

La plupart du temps, quand tu la vois, elle porte l’uniforme de l’école - évidemment, c’était ta camarade de classe avant que vous intégriez des cursus différents, tu la connais via l’école, tu la croises à l’école. Pourtant, tu l’as déjà aperçue à Bloombury quelquefois, et, là-bas, elle a l’air d’une toute autre personne. Ses tenues sont variées, mais toutes extrêmement féminines. Des blouses à fleurs ? Des robes cocktail ? Des pantalons roses ? Des robes chasubles ? Mini-jupes noires, chemises à manches bouffantes, crop tops à motifs, pulls moulants, sacoches (pas chères mais quand même), elle a un peu de tout et a donc un style sur lequel il est dur de poser un seul qualificatif. On pourrait tout simplement le dire élégant, car il est rare de la voir habillée en street, de façon décontractée ou avec des couleurs néon. Même ses pyjamas ont des motifs qui font mature ! Cet air chic est renforcé par le soin qu’elle prend à toujours vernir ses ongles. Les couleurs qu’elle porte sont souvent sombres. Bien qu’elle ne soit pas spécialement du genre à posséder des t-shirts de ses jeux vidéos préférés, elle possède tout de même des porte-clés des personnages qu’elle aime et un sac ressemblant à son Dokimon favori. Elle porte aussi beaucoup de bijoux différents, notamment des boucles d’oreilles variées (anneaux, mais aussi certaines plus originales, comme en forme de roses, de tasses de thé, ou d’étoiles) ou des colliers (principalement des chaînes), la grande majorité achetés en ligne pour peu cher. Tu le sais parce que tu en achètes des similaires à ta petite sœur pour la féliciter quand elle a des bonnes notes en cours de vol. Ses vrais bijoux en or et en argent, elle les sort de temps en temps, mais ils sont peu nombreux. Enfin, pour une raison que personne ne connaît, elle porte toujours une clé comme pendentif à son cou.

« Hey, Rolce-Roméo ! »

Tu te retournes vers tes camarades, extirpé soudainement de ta pensée par un rigolo qui s’amusait à réciter ton prénom entier. Quand comprendront-ils que tu veux qu’on t’appelle juste Roméo !


Tu oublies tout à propos de cette histoire jusqu’à la semaine suivante. Dans le Dôme, tu vois Cassiopeia. Sans gêne, tu lui demandes ce qui s’est passé pour que des affiches annoncent sa disparition à Barcelone.

« Oublie cette histoire, Rolce-Roméo », répond-t-elle. « Euh, Roméo. J’ai oublié de prévenir ma mère avant de prendre un Portoloin pour rejoindre le voyage scolaire de l’été dernier. Elle a eu peur parce que mon téléphone n’avait plus de batterie donc je ne répondais pas à ses appels. »

Elle n’élabore pas plus, prétexte devoir aller en cours, et part. Tu es convaincu que quelque chose d’autre se cache derrière cette anecdote, mais tu passes vite outre. Après tout, sa vie personnelle, ce n’est pas de tes oignons.
Assise devant ta coiffeuse, tu admires tes cheveux, Cassiopeia. La brosse qui passe à travers tes boucles roses tire sur ton cuir chevelu. Tu ne réduis pourtant pas l’intensité de tes coups de peigne, les accélérant même jusqu’à ce que tu sois entièrement satisfaite de ta coiffure. Tu ne peux après tout pas te montrer sans être belle - une idée qui te vient de ta mère et dont tu ne t’es pas séparée.

Tu t’es déjà maquillée, il y a une demie-heure que tu t’es habillée et tes camarades de chambre ont déjà quitté pour aller en cours. Tu es en retard, comme souvent, seule, et tu vois quelque chose dans tes propres yeux qui t’hypnotise.

Te connais-tu réellement ? Le reflet qui te fait face ne te répond pas. Tu crois même qu’il se moque de toi et de ton incapacité à le cerner.

Depuis ta tendre enfance, on te répète que tu es une bonne fille, obéissante et polie. Ce ne sont que des suppositions de ta mère, qui dit être la seule qui te connaît réellement. A-t-elle raison, es-tu ce qu’elle prétend que tu es ? Non, tu ne l’es pas. Tu passes ton temps à ignorer les règles et les conventions sociales. Déjà, tu ne vas pas en cours à l’heure, tu as choisi un cursus universitaire qui va assurément te faire déshériter, car les sciences occultes sont tabou même chez les sorciers alors elle font pleurer de rage la moldue qu'est ta mère et tu refuses de mentir quant à ton opinion sur quoi que ce soit. Ta féminité n’est pas à remettre en cause, rien que parce que tu t’habilles littéralement comme un mannequin en plastique derrière la vitrine d’un magasin, changeant d’accoutrement au fil des saisons, mais tu n’es pas une bonne fille. Tu refuses d’obéir aux ordres, tu ne te fais pas petite quand les hommes assis à côté de toi dans le bus ouvrent leurs jambes bien grand et tu ne planifies pas de devenir mère.

Tu as presque peur de la façon dont tu n’as pas peur du mal. Au contraire, tu te sens attirée par l’interdit. Toute ta vie durant, jusqu’à ton déménagement outre-atlantique, on t’a prohibé de penser du mal des autres. Tu l’as fait en secret, mais oh, comme tu t’en es voulu… ! Tu as dérogé aux enseignements que ta famille t’a inculqué, te dirigeant vers le mal non pas pour le commettre ni pour le vaincre, mais parce que tu as, au fil de ta courte vie, appris à accepter le monde de l’ombre tout autant que celui de la lumière. Vouloir blesser autrui, détester son voisin, piller la veuve et l’orphelin font partie de la nature humaine, de sa laideur, et tu l’acceptes. Vu que tu as été privée de ton libre arbitre au moment où tu aurais dû te découvrir, tu as grandi, ennuyeuse, insipide, vide, ayant réprimé tout ce qui fait de toi un individu qui a des défauts. Donc, à la croisée des chemins, lorsqu’on t’a demandé de décider de ton avenir, tu as longuement réfléchi avant de déterminer que les aptitudes qui feraient réellement de toi une meilleure humaine seraient celles d’être mauvaise. De te découvrir. Tu crois pourtant que quelqu’un qui ne cherche pas à s’améliorer est sot. Les défauts existent, mais les gens ne devraient pas se reposer sur leurs lauriers pour autant.

Toi, Cassiopeia, tu n’as pas peur des confrontations. Tu es une personne honnête avec les autres - des fois un peu trop. Ce n’est pourtant pas par méchanceté, la plupart du temps, que des insultes sortent de ta bouche. Le plus souvent, tu cherches tout simplement à t’exprimer, et ça sort mal. Oui, tu n’es pas du genre à tourner autour du pot, si ça n’était pas assez clair, et tu es absolument horripilée par ceux qui le font. Tu trouves toujours ce genre de situation malaisante. Heureusement, car tu es directe et assez insultante par moments, tu ne t’offusques pas facilement en retour. Tu acceptes facilement le fait que pas tout le monde puisse t’aimer. Les seules insultes qui te toucheront immanquablement sont celles par rapport à ton intelligence, émotionnelle ou concrète. Te dire ignorante, c’est allumer une flamme de fureur en ton âme. Ta condescendance est définitivement liée à cette haine d’être traitée comme d’un statut inférieur : tu es le genre de personne qui adore donner des leçons que tu ne suis pas, et cela vient avec un désir d’être respectée, d’être en charge de la situation. Quand tu as des caprices, ce qui arrive assez souvent, les autres doivent soit y adhérer, soit avaler le fait que tu les laisses en plan pour aller faire ce que tu veux.

Bien que tu sois insultante et très franche, tu es dotée d’une disposition générale assez sympathique. Tu réponds toujours lorsqu’on te dit bonjour, tu dis merci, tu n’es pas récalcitrante à l’idée de rencontrer de nouvelles personnes… La plupart de tes relations sont superficielles. Sauf si tu vois quelque chose chez quelqu’un qui attise ta curiosité ou ton admiration, tu ne chercheras jamais à pousser une relation plus loin. Vive d’esprit et observatrice, tu remarques facilement quand tu es face à quelqu’un qui va t'intéresser. Dans ce cas, tu vas aller lui parler. Tes centres d’intérêts, soit la philosophie, les forces occultes, les oiseaux et le yaoi, sont assez hors normes, mais bon. En retour, tu es très à l’écoute et loyale avec ces personnes qui ont su te faire vibrer, des fois même quand ce sentiment n’est pas entièrement réciproque. Tes critères en amitié sont simples : tu adores ceux qui essaient de bifurquer du destin qui leur a été attribué, les individus qui ont un esprit de rébellion. Tu n’es pourtant pas éprise que des rares personnes qui sortent du chemin qui leur a été tracé. Si c’était le cas, tu ne serais intéressée que par deux individus de tous ceux que tu as rencontré de ta vie, et ça serait une existence bien misérable que tu mènerais. Non, tu ne peux pas t’empêcher d’être admirative, voire même jalouse, de ceux qui ont de l’ambition, qui savent ce qu’ils veulent et qui y dévouent des efforts monumentaux. Car toi, tu n’as pas ça. Ceux qui ont une vivacité d’esprit qui égale la tienne, un fort potentiel ou qui sont vulnérables et ont besoin de soutien te plaisent aussi.

Par contre, les autres ? Ceux qui acceptent leur vie comme elle leur a été décidée, ceux qui baissent les bras et qui refusent de faire un effort pour penser par eux-mêmes ? Ceux qui baignent dans la complaisance et ne se remettent pas en question ? Tu les as en horreur. Tu les prends de haut. Oui, tu es hautaine, un peu snob intellectuellement. Tu penses que les moutons ne méritent pas ton temps et c’est à peine si tu daignes adresser la parole à une personne sur qui tu as collé cette étiquette. Bien sûr, c’est un peu plus nuancé ; si quelqu’un que tu apprécies a une période difficile, tu vas lui offrir ton aide, et si cette personne essaie de s’en sortir, soit. C’est ceux qui ne veulent pas grandir en tant que personne que tu haïs. Ça, ce n’est pas exclusif à ceux que tu détestes - c’est pareil pour ceux envers qui tu es assez neutre et que tu ne connais pas - mais tu as de la difficulté à retenir les noms. Tu es adepte du surnom, que les victimes aiment ou non. Surtout si non, en fait - tu trouves leur consternation rigolote. Par contre, tu appliques un effort supplémentaire pour nommer correctement tes amis.

Depuis ton enfance, on te répète que ton histoire est déjà écrite, que tu n’as aucun impact sur le déroulement de ton futur. Alors, une fois que tu as commencé les cours de divination, qui t'ont fait découvrir le domaine, tu t'en es passionnée. Tu as éventuellement développé une addiction au thé, mais surtout une obsession à l’idée de réécrire ton avenir.

Tes lectures, les films que tu regardes, même les mauvais Boy’s Love auxquels tu joues sont tous accompagnés d’une analyse fine de ta part, que tu aimes partager, mais que tu gardes souvent pour toi. L’exercice d’analyser les messages et les thèmes t’est précieux. Une personne qui réfléchit autant que toi ne peut qu’admirer les ambitions d’un créateur et respecter les tentatives, même échouées, de créer un nouveau monde. (Mais tu aimes aussi les œuvres un peu cringe parce que c’est drôle - pas tout chez toi peut être profond et spirituel.)

Bien qu’on te caractérise souvent d’oisive, tu es en réalité plus du genre à ignorer les tâches qui t’ennuient. Ainsi, tes cours ont été délaissés, ces sept dernières années, à l’exception de tes préférés. Ce n’est que depuis septembre, lorsque tu as - enfin ! - commencé ton parcours universitaire, que tu accordes de l’attention à chaque matière. Seules tes facilités naturelles à apprendre t’ont permis d’intégrer le cursus de sciences occultes, qui nécessite une mention aux A.S.P.I.C. pour être admis. Tu trouves que l’école est importante, en principe. En pratique ? Tu ne l’aimes pas tant que ça. À tes yeux, l’éducation devrait servir à développer la pensée critique, en plus de donner des savoirs pratiques. Tout le monde, selon toi, devrait être capable de penser par soi-même, hors de la boîte, comme tu penses pouvoir le faire toi-même.

Ta plus grande peur est d’être contrôlée. Tout le monde en a peur, mais toi, tu en as peur, à un degré qui dépasse de loin celui d’une crainte saine. Ça, c’est parce que tu as été victime du contrôle ; celui de ta mère, celui d'une ancienne amie du nom de Petra, qui t’ont dit quoi aimer, quoi penser. Tu ne veux plus être le jouet de qui que ce soit. Tes expériences passées navrantes sont aussi à l’origine de ton attachement à la philosophie et au débat métaphysique. Ayant été torturée par l’idée de décevoir un Dieu intangible et des amis d'amis dont tu ne connaissais même pas le nom, tu t’es tournée vers d’autres abstractions pour t’en éloigner. Tu as toujours baigné dans un environnement privilégiant le métaphysique sur le concret, la vertu sur le plaisir, et tu n’as pas réussi à changer de paradigme malgré ton évolution en tant qu’individu. Le bonheur matériel te paraît encore aujourd’hui éphémère ; tu as donc toujours du mal à t’y attacher.

Tu gères mal tes émotions. Tu gardes ton malheur près de ton cœur. Tu pleures silencieusement jusqu’à t’endormir. Tu bois, un verre, vodka, whisky, bière, tant que ça te fait oublier. Tu causes des problèmes. Tu provoques des gens, par exprès cette fois. (L'autodestruction est reine chez toi.) Tu casses des choses.

(Généralement, tu arraches l’écorce des arbres. Tu détruis des cahiers, tu casses des crayons. Mais des fois tu as aussi cassé des vases, une vitre, brûlé des papiers. C’est comme ça, que tu fais sortir tes pulsions destructives. Depuis que tu es suivie en psychomagie, tu travailles là-dessus. Tu essaies vraiment de trouver une bonne façon, qui fonctionne, de gérer tes sentiments, ceux qui te dépassent. Sans grand succès jusqu’à maintenant.)
« Elle m'a demandé si je connaissais Freud... »
— Charlotte, sa camarade de classe

Bureau du psychomage


Donc, si j’ai bien compris, Cassiopeia, tu es née à Barcelone, oui ?

Elle hoche la tête affirmativement.

Et tu as grandi avec ta mère, parce que ton père s’est enfui quand il a appris l’avoir mise enceinte.

La jeune femme répète le geste. Tout ce qu’elle sait de son père, c’est qu’il a couché avec sa mère, probablement dans le cadre d’un coup d’un soir, et est parti. Il était probablement sorcier, aussi, vu que sa mère est moldue.

Comment était-ce de vivre avec elle ?
… Difficile. Elle me demandait rarement mon avis. Nous avions de quoi vivre grâce au bien-être social. L’appartement était petit, et elle ne nettoyait pas très souvent. J’aurais aussi aimé avoir plus de jouets.


Cassiopeia ne ment pas. Pourtant, elle calcule ses mots, cherchant à en dire assez sur son enfance pour satisfaire la curiosité du psychomage sans révéler à quel point elle en a souffert. Sa mère lui demandait rarement son avis ? Sacré euphémisme ! Jamais au monde. Dès que sa fille apprit à parler, elle commença à lui imposer ses façons de penser dans toutes les sphères de la vie, de son émission de télévision préférée jusqu’à ce qu’elle aimait manger. Quand sa fille essayait timidement de s’affirmer, cette femme disait lui répondait qu’elle se trompait, qu’elle avait pourtant dit le contraire hier.

Peut-être la situation aurait-elle été différente si la famille de cette mère s’était impliquée dans l’éducation de son enfant. Pourtant, ni l’oncle ni la tante n’ont su que leur soeur était enceinte ; ils avaient coupé les ponts avec elle il y a plusieurs années à cause de sa toxicité. Problèmes d’alcool, de jeux, et deux divorces - de surcroît, aucun des deux maris précédents n’était le père de la petite. Une femme à l’histoire triste, probablement, car Cassiopeia ne la connaît pas.

Pourtant, elle est obligée de reconnaître une chose : sa naissance a aidé sa mère. Elle lui a raconté plusieurs fois l’histoire : au début de sa grossesse, elle a été obligée de changer d’appartement, emménageant dans un quartier résidentiel calme, bien que peu aisé. C’est le père Torres, l’ayant accueillie et soutenue dans ses démarches pour chercher de l’aide, qui l’a convaincue de se tourner vers la foi, en plus d’aller en thérapie.

Pour elle, ça avait à peu près fonctionné. Elle allait mieux.
Elle ne devait juste pas être faite pour élever un enfant.

Je vois. Comment est-ce que tu te sens à propos de ton enfance ?

Sur ces mots, la sorcière hausse les épaules.

Je suis heureuse d’avoir eu une mère. Mais j’aurais aimé qu’elle ait quelqu’un d’autre. Un copain. Un autre enfant. Un chat. J’étais la seule chose qu’elle avait et elle voulait mon bien. Un peu trop, peut-être.
Et comment a-t-elle réagi à l’avènement de ta magie ?

Une question difficile. L’éternel sourire relaxé de Cassiopeia s’estompe.

Je viens d’une famille moldue. Ma magie s'est manifestée pour la première fois quand j’avais cinq ans. J’ai brûlé un devoir que j'avais raté. Les professeurs voulaient qu’elle le signe, histoire qu’elle sache que j’avais besoin d’aide. J’avais peur de comment elle réagirait, et à un moment il s’est enflammé entre mes mains. Je l’ai échappé par terre, elle a crié… On a dit aux pompiers qu’elle avait oublié d’éteindre le poêle.

Suite à cet événement, sa génitrice ne l’a plus jamais regardée de la même façon. Elle était envahissante avant ; elle était contrôlante, désormais. Cassiopeia n’avait plus le droit de passer du temps chez ses amies, les perdait donc une à une, elle devait toujours plus réviser, elle devait impérativement accompagner sa mère partout. Elle n’avait plus droit à de nouveaux jouets. Si elle disait non ou parlait trop fort, elle se prenait une claque sur la joue et sa mère l’ignorait pendant quelques heures. Des efforts vaillants pour transformer une vile petite sorcière en une petite fille parfaite. Ça ne fonctionna jamais car, quand on l’a, on ne perd pas sa magie. Cassiopeia sait juste que, si sa mère avait pu demander un miracle, elle aurait demandé à ce qu’on lui rende son enfant. La Cassiopeia qui n’avait pas remis sa perception du monde en question en lui révélant qu’un autre monde, éternellement inaccessible pour elle, existait en parallèle du sien. (Celle qui l’aurait laissée mener une vie ignorante.)

De plus, elle s’était remise à boire, ce qui avait considérablement dégradé ses capacités à s’occuper de sa fille correctement. Elles manquaient d’argent plus souvent, et…

Est-ce que des événements t’ont marquée pendant ces années ?
Pas des événements isolés. Des choses récurrentes. Mais, sinon, ma mère était… Bizarre, des fois. Je me souviens d’une fois où elle m’a donné une boîte en carton. Elle m’a demandé de cogner aux portes des gens et de demander des dons pour un organisme de charité. Sauf que, quand je suis rentrée, elle a pris l’argent et elle a acheté une bouteille de vin avec. Je crois qu’elle n’était pas très à cheval sur ses principes…


Elle ne le dit pas, mais c’est arrivé plusieurs fois, ce genre de choses. Le fait d’être utilisée comme accessoire à des crimes si jeune, sans être consciente de ce qu’elle faisait, a définitivement brouillé ses valeurs morales. Pour elle, ce qui était bien, c’était ce que sa mère et le père Torres lui disaient de faire, et ce qui était mal, c’était ce qu’ils lui disaient de ne pas faire.

Pourquoi est-ce que ça t’a marquée ?
Parce que quand j’ai eu sept ans, elle m’a directement inscrite au catéchisme. Ce qui est moralement… Le contraire.

Le père Torres la connaissait depuis sa naissance, alors, au fil des ans, il lui a beaucoup appris quant à la foi. Vu qu’elle était plus avancée que le reste de la classe, il l’a prise de côté et lui a enseigné le latin jusqu’à son départ à Ilukaan.

Je vois. Tu sembles décrire ici avoir eu une mère très stricte. Comment se fait-il que tu aies été inscrite à Ilukaan au lieu d’une école de magie européenne, alors ? Tu aurais été plus près d’elle.
Justement. Quand j’ai reçu les pamphlets des écoles par la poste, elle a refusé de les regarder avec moi. Je ne savais pas pourquoi sur le coup, mais j’avais envie de partir loin. Et…
Et ?
Ici, j’ai vite rencontré quelqu’un qui a pris la relève. Le premier jour d’école, une fille qui s’appelle Petra est venue me parler après ma répartition - chez les Cervirald - parce qu’elle pensait que j’avais l’air seule. Nous sommes devenues amies. Mais… Je m’y suis accrochée parce qu’elle était forte, indépendante. Mais surtout, elle me disait toujours quoi faire.
Te disait-elle aussi quoi penser ?
Bingo. Au départ, ça allait. On écoutait des anime et elle décidait quels étaient mes personnages préférés. Puis, en troisième année, elle a décidé qu’elle voulait s’inscrire en divination et en soins aux créatures magiques, et je l’ai suivie.

Et là, le cours de son existence a changé. Lors de sa première journée en cours de Divination, elle essaya la tasséomancie. Contrairement à tous les autres élèves qui eurent peu de mal à s’interpréter un avenir mignon, Cassiopeia ne put interpréter qu’une chose dans les taches au fond de sa tasse : un oiseau en cage.

Troublée, elle réessaya de lire son propre avenir plus tard, une fois seule. Le résultat fut le même. Puis, le lendemain. Et encore, et encore. Elle finit par se dire que la tasséomancie, ça n’était pas son truc, puis essayer l’oniromancie. Puis, la lecture de tarot, la lecture dans une boule de cristal - les lectures étaient toutes vagues, mais identiques. L’image d’un oiseau enfermé revenait invariablement.

« L’oiseau sortant d’une cage se retrouvera toujours dans une cage plus grande. Pour être libre, l’oiseau doit commencer par sortir de l'œuf. » Tels étaient les mots qui lui vinrent dans un de ses rêves, quelques mois après le début de son obsession. Elle les nota dans un cahier. Depuis, elle les relit chaque jour, essayant de comprendre comment ils s’appliquent à son avenir.

Elle n’a d’ailleurs jamais parlé à Petra de ses préoccupations. En fait, à cette époque, cette dernière avait commencé à changer - et pas en bien. Cassiopeia ne la confronta jamais à propos du chantage qu’elle faisait subir aux autres, de peur de perdre sa seule amie - qui n’hésitait pas à la menacer de la remplacer, car elle était assez populaire. Au fond, Cassiopeia voyait encore le bien en elle. Elle repensait souvent à la jeune fille qui l’avait abordée la première journée d’école parce qu’elle paraissait apeurée et ravalait ses commentaires.

Cassiopeia se sentait mal, pourtant. Petra et ses amis se moquaient d’elle dans son dos des fois aussi. Et des fois en plein visage. Bref. Toutes ces années, son stress montait.

À un moment, il y a trois ans, elle a réveillé Cassiopeia pendant la nuit, un week-end, et l’a tirée jusqu’à Bloombury, où elle lui a mis une balle de baseball entre les mains et lui a dit de la lancer dans la vitre d’une maison. Après plusieurs minutes d’hésitation à être ridiculisée, elle l’a fait.

La semaine suivante, elle s’est mise à casser des crayons. Puis à arracher des posters des murs de l’école. Puis à casser des branches d’arbre. Puis à renverser des poubelles. Puis à donner des coups de pieds à des bancs. Puis à gratter des cailloux contre les murs jusqu’à en avoir des mains blanches par manque de circulation. Elle a cassé quelques vitres de plus, aussi. Bref. Cassiopeia est devenue une vandale, la violence lui faisait du bien, il s’agissait de son seul exutoire, et les objets de ses environs étaient la seule victime possible de ses crises de colère. La magie, elle, l’aidait à couvrir ses traces.

… J’ai arrêté de lui parler il y deux ans.
Qu’est-ce qui t’a motivée à faire ça ?
Elle m’a vue mettre le feu à des cahiers derrière le dortoir et a décidé de me faire du chantage.
Un instant. Est-ce que tu peux élaborer un peu là-dessus ?

Cassiopeia fait tourner ses cheveux entre ses doigts, habitude qu’elle a pour contrôler sa nervosité.

Eh bien… Oui. Elle m’a surprise, et le lendemain, elle a demandé à me parler. Elle m’a dit, « je t’ai vue, donne-moi cinquante dollars ou- » et je l’ai arrêtée parce que je pleurais, puis elle a rouvert la bouche et je lui ai donné un coup de poing. Quand elle en a eu vent, ma mère a essayé de me ramener à la maison - déjà, je ne pouvais légalement pas y retourner parce que j’avais seize ans, mais je ne voulais pas non plus, alors j’ai coupé les ponts avec elle. Puis, l’année passée, j’ai longtemps réfléchi au cursus dans lequel je m’inscrirais, car… Personne n’était là pour m’aider à choisir.

Personne n’était là pour lui dire quoi faire.

(Qui plus est, suite au bris de ces deux relations rocailleuses, elle s'est hâtée de refaire des lectures de son avenir, espérant avoir altéré sa course- sans succès.)

L’an dernier, elle a décidé d’accorder une seconde chance à sa mère. Elle est rentrée à Barcelone pendant les vacances, mais, réalisant que maman n’avait pas changé, elle a fugué deux jours après son arrivée. « Fugué », c’est un bien grand mot ; elle est retournée à Ilukaan. Sa mère a tout de même placardé des posters de son visage partout en ville. (Que Rolce-Roméo, son ancien camarade de classe, a vus. Mais ça va, parce que personne ne croit à ce que déblatère Rolce-Roméo.)

Alors j’ai décidé d’aller en sciences occultes.

Pour apprendre à être qui elle veut, sans être la bonne fille de sa mère ou la victime d’une amie vicieuse. Quoi de mieux pour se libérer que de devenir une personne plus forte que les autres ? Personne ne manipule les méchants ou les excentriques.

… Et enfin, la semaine dernière, une fille m’a vue en train de pleurer à chaudes larmes parce que j’ai encore tiré les mêmes cartes au tarot, en a eu marre, l’a dit à un professeur, et… Me voilà ici.



Depuis ce jour, Cassiopeia est suivie par le service de psychomagie d’Ilukaan.
(c) Ilukaan
            
Furina de Fontaine
Lupy
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ϟ Œuvre : Genshin Impact
ϟ Parchemins : 10
ϟ Gallions : 48
ϟ Âge (RP) : 18 ans
ϟ Maison : Lupy
ϟ Année scolaire : 7ème année
ϟ Baguette : Baguette en bois d’épicéa, avec un cœur en crin de Kelpy, d'une longueur de 21cm, assez rigide
Furina de Fontaine
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Sujet: Re: The Bird Fights its Way out of the Egg | Cassiopeia Alvarez
Lun 19 Fév - 18:13
                    
CAAAAAAAAAASS MY PRETTY GIRL ❤

Est ce que tu veux qu'on se tienne la main et qu'on brise notre destin ensemble?
            
Cheng Jiang
Strixyst
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ϟ Œuvre : Grand maître de la cultivation démoniaque
ϟ Parchemins : 116
ϟ Gallions : 140
ϟ Fiche : Ma fiche
ϟ Relations : Ying (frère) - Alizée (ancienne capitaine et poursuiveuse qu'il respecte) - Ahava (lien diplomatique, mentorat) - Lilwenn (connaissance lost object) - Aryu (attrapeur)

ϟ Âge (RP) : 21
ϟ Maison : Strixyst
ϟ Année scolaire : 10ème année
ϟ Baguette : Cèdre blanc, crochet de serpent blanc, 31.3 cm, semi-rigide
ϟ Cursus : Auror & Défenses magiques

Cheng Jiang
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Sujet: Re: The Bird Fights its Way out of the Egg | Cassiopeia Alvarez
Lun 19 Fév - 18:53
                    
Oh yeaaahhhh coucou 👀
            
Vincent Leroy
Monsieur le Directeur
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Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.

ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1686
ϟ Gallions : +infini
ϟ Fiche : Ici
ϟ Âge (RP) : 50 ans
ϟ Année scolaire : Personnel
ϟ Titre(s) : Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
Vincent Leroy
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Sujet: Re: The Bird Fights its Way out of the Egg | Cassiopeia Alvarez
Mar 20 Fév - 18:33
                    
On souhaite que de bons potes sincères à Cass' <3 J'aime beaucoup son esthétique, hâte de voir son évolution au sein d'Ilukaan !


Validation
Bienvenue chez les Cervirald
Accompagnée par d'autres nouveaux élèves, tu es appelée par le directeur à t'avancer au centre du Dôme. Scrutée par les élèves et étudiants, tu regardes alors ton reflet dans la fontaine qui va décider de ton sort. D'abord voyant ta sale tête dans l'eau, tu remarques que le reflet semble se changer peu à peu jusqu'à prendre la forme d'un caribou.  Tu es d'autant plus surprise quand l'animal commence à pousser un cri dans toute la salle. Tout le monde se met soudainement à t'applaudir, tandis que le directeur s'approche de toi avec une émeraude brute qu'il met autour de ton cou.

"Bienvenue à Cervirald !"

⇢ Te voilà validé, tu peux désormais poster dans tous les recoins du forum, RP-Post ainsi que RPCB.

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⇢ Si ton personnage est en cursus universitaire, il peut postuler pour avoir un job d'étudiant.

⇢ Crée dès maintenant un topic pour récapituler les relations de ton personnage. Tu peux également acquérir un portable ou bien créer un blog.

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⇢ Enfin, amuse-toi bien sur le forum,  n'hésite pas à en parler autour de toi et à voter régulièrement aux TS !
            
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Sujet: Re: The Bird Fights its Way out of the Egg | Cassiopeia Alvarez
                    
            
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