Physique
La première chose que l’ont devine lorsqu’on te voit, Jade, c’est que tu es une fille super sympa, et cela est dû à ton grand sourire. Lorsque tu entrouvres les lèvres, il n’est pas compliqué de distinguer deux « dents de lapin » qui t’ont déjà dû quelques railleries. Évidemment, tu n’es pas la seule ! Toute ta famille en a hérité alors ça te passe un peu au dessus de la tête. Et puis, d’après toi, ça te rajoute un charme. Un peu au dessus, on trouve un petit nez épaté et un tout petit peu au dessus encore, deux grands yeux vert. A part lors de tes crises de narcolepsie, ceux-ci sont toujours bien ouverts en grands, et pétillent toujours d’étincelles particulières. Et tout ça, malgré qu'ils soient cachés derrière deux grands verres ronds! Tu n'as pas des cils très longs, ni très court, je dirais qu'ils sont... tout à fait normaux.
Lorsque le soleil tape trop fort et que ta peau bronze (très rapidement), tes joues se couvrent parfois de tâches de rousseurs. Mais ça, c’est un détail, à comparé à l'énorme partie que sont... tes cheveux. Oh bon dieu tes cheveux, Jade! en plus d'être incroyablement longs, ils sont époustouflamment (comment ça j'invente un mot?) épais! Souvent, tu te mets en tête de les coiffer, mais souvent aussi, tu perds ta brosse, pour tu la coince, donc, ça finit par t'énerver. Et comme on l'apprend un peu plus bas, il ne faut pas t'énerver! Alors tu laisse tomber, tant pis! Après tout, tu as de gentils amis qui te proposent parfois de te les coiffer. Et parfois, tu acceptes.
Cessons donc de parler de ce qui entoure ton visage. Car je pourrais continuer en détaillant tes ennuyeuse et banales oreilles, mais cela ne servirait pas à grands choses.
En fait, ce qui est incroyable avec toi, Jade, c’est qu'à part ton visage atypique, ton corps est anormalement normal. Tes épaules ni trop petites ni trop grandes. Tu n'as aucune cicatrice.... Oh! Quoi que si! Quelque je vois là, sur ta jambe droite? Ahah. Ça, c’est une cicatrice que tu t'es faites petite en grimpant à un arbre! Tu es tombée sur un caillou, ça t'a laissé une jolie marque, mais tu sais, ton grand-père a raison "Il n'y a point d'héroïsme sans cicatrice", ni d'aventures d'ailleurs! Et toi, tu adores les aventures, certes moins que ton frère, mais tout de même. Alors forcément tu devais en avoir une!
Tu n'as pas de grandes mains, ni de grands pieds, ces quatre membres sont même un peu plus petits que la moyennes. Tes ongles sont toujours coupés au ras pour t'éviter de les coincés dans tes cheveux ou dans tes vêtements souvent effilés. Oh et aussi pour le club nature, parce que bon, faire du jardinage avec de longs ongles, c’est pas très correct.
Et si nous passions à tes vêtements? En dehors de ton joli uniforme scolaire, tu portes souvent des jupes longues. Les jupes courtes, c’est pas ton truc, et honnêtement, les pantalon non plus (à part quand ils sont larges, très larges, ou qu'ils sont en salopettes). Voilà; tu n'aimes pas te sentir serrée. Tu adores te sentir libre de mouvements et ce qui passe avant tout avec toi, c’est le confort! Tes vieilles baskets blanches? Elles sont salies, et abîmées, mais tu les gardes, car tes pieds ne grandissent plus, et qu'elles sont super confortables! A quoi bon changer? En soit, tu n'es pas une fille très "féminine", même si tu trouve cette expression dépassée. Mais de toute façon, tu t'en fiche un peu. Ton but dans la vie, c’est juste d'être toi même.
Evidemment, comment parler de ton "style" sans parler de tes superbes élastiques mnémotechniques que tu portes en bagues sur tes doigts? Ceux-ci sont de pleins de couleurs différentes. A vrai dire, ceux-ci sont assortis aux barrettes que tu mets parfois dans est cheveux pour les garder en arrières. C'est à dire; des couleurs de l'arc-en-ciel! Car oui, tu ne saurais pas dire quelle est ta couleur préférée (même si tu adore le vert et le bleu), alors tu réponds souvent "toutes"! Bref, tes élastiques font partis de tes tenues de tous les jours. Tu ne sors jamais sans, vraiment.

Caractère
Il n’y a point de roses sans épines.
Comment oserais-je commencer ta présentation sans cette incroyable phrase ? Jade, tu es douce-amer. Comme un bonbon que l’on découvre, au doux goût de pomme qui, au fur et à mesure qu’il se dissout, explose en un orage torrentiel.

Jade, tu es une fille adorable, c’est ce que ton grand-père te dit tout le temps ! Et c’est pour ça qu’il t’a enseigné de ne JAMAIS sortir sans avoir de quoi te défendre. Ton sourire rayonne dans le cœur de tous les gens qui t’entourent. Pour rendre tes amis heureux, tu te plierait en quatre, ou même plus. Tu as une personnalité unique et extravertie, tu adores faire de nouvelles rencontres, et tu es très, très excentrique. Tu ne fais jamais comme les autres, mais tu ne fais pas exprès ! Tu es juste comme ça, tu aimes les choses que les autres n’aiment pas forcément. D’ailleurs, tu adores les défis. Il t’est souvent arrivé de demander plus de devoirs à tes professeurs, par soif d’apprendre et de challenge. C’est sûrement pour ça qu’on t’as longtemps vu comme une Teacher pet. Alors que, pas du tout! Tu aimes juste te perfectionner dans ce qui te passionne. Tu es une fille courageuse au cœur brave. Malgré tout, et c’est bête à dire, mais tu ne l’avoueras jamais. Car tu réagis souvent sur le qui-vive, impulsivement, sans réfléchir en premier lieu. Pas que tu n’en es pas capable, non, mais tu galère à rester en place quand tu fais face à une situation d’urgence ayant besoin ton aide. Donc d’après toi, tu n’es pas courageuse, tu es juste inconsciente… Et tu as aussi une grosse dose de chance, quand les situations dans lesquelles tu te fourres ne deviennent pas un gros pétrin. Tu as, donc, cette facilitée à agir en temps de crise et à régler les problèmes de dernière minutes. C’est vrai qu’on peux dire merci à ton imagination, dépassant celle des autres élèves de ton âge, qui t’aide pas mal dans ce genre de situation d’urgences.
Tu es débrouillarde, peut-être même trop pour tes parents et ton grand-père inquiet et protecteur. Atteinte de narcolepsie depuis le début de ta vie, tu as appris à te débrouiller pour t’en sortir. Ton plus grand but dans la vie ? Créer un robot qui, lors de tes crises, prendrait tes cours à ta place, comme si c’était toi, sauf que ce n’est pas toi. Mais tu t’entraînes déjà à créer depuis bien longtemps. Par exemple, tu as bricolé ton bon vieux balais (qui était celui de ton grand-père…) pour que, si une crise survient pendant un cours, tu ne tombe pas comme une idiote. Un système de harnais et de ceinture.

Oh Jade, la vie serait belle si je m’arrêtais là. Hélas, tu as cette part de toi qui te hurle que tu n’es pas juste une jeune fille ravissante et calme. Tu as cette habitude de ne pas apprécier qu’on te reprenne sur des choses que tu connais sur le bout des doigts ; c’est quelque chose qui t’énerve par dessus tout, et te frustre. Tu peut-être facilement susceptible sur certains sujets, c’est vrai. Et parfois, tu sembles juste totalement insensible. Tu ne l’es pas, évidemment, mais en cas de situation d’urgence, tu n’hésiteras pas à gifler la première personne pleurnichant et se rabattant sur son sort.
Les gens qui te connaissent bien s’unissent pour dire une chose de toi, Jade ; tu ne contrôle pas ta colère. Il est vrai que parfois, tu sais te montrer autoritaire, et tu n’es pas patiente pour un sous. Quand les choses prévues ne vont ni dans ton sens, ni dans ce que tu imaginais, ni à la vitesse à laquelle cela aurait dû aller, tu  chauffes, et tu implose. Et parfois, les choses t’agacent tellement que tne peux pas accepter le pessimisme ou le défaitisme, toi qui est quelqu’un de si optimiste.

Histoire
Tu t’appelles Jade. Ce sont tes parents qui ont décidés de te nommer ainsi. C’est un joli prénom, tu ne trouves pas ?

Tu es un petit bébé aux yeux grands et vert, aux doigts farceurs qui s’amusent à s’aventure dans les cheveux des malheureux qui te portent dans leurs bras, et aux dents de devant plus prononcés que la normal, comme ton grand-père, ta grand-mère et ton frère. Tu es née le 1er Décembre 2001, un très joli jour. Tes parents t’ont offert le plus beau cadeau que la vie puisse donner ; un grand frère pour prendre soin de toi. Il était encore tout petit quand tu es née, 2 ans de plus que toi, mais ton frère t’aimait déjà (eh oui, malgré le nombre incalculable de fois que tes doigts maladroits ont fait tomber ses lunettes !).

L’île où tu es née est si grande que de tes petits pieds tu n’as jamais pu en faire le tour, enfin, pas avant tes 15 ans ! Et la maison où tu vis est trop grande pour que tu ne songes même à t’y aventurer sans t’y perdre ! De toute façon, tu passes tes premières journées et premiers mois, dans ton berceau qui se balade entre le salon, ta chambre et la chambre de tes parents. Tu es aussi passée de bras en bras, dans la cuisine, dans la salle de bain ou dans le couloir. Mais ta destinations préférée, c’est l’immense jardin ! Tes premiers pas eurent lieu là-bas justement !
Ce jour-là, au petit matin, tu as surpris toute ta famille. Tu avais un peu plus d'un an, et tu étais habillée de ta petite salopette verte et d'un haut blanc. Oh, tu avais aussi déjà beaucoup (trop) de cheveux que tes parents tentaient, au mieux, d'accrocher en petite couette de part et d'autre de ta tête. Tu portais aussi déjà tes lunettes, qui étaient moins protubérantes que maintenant. Et te voilà, alors que tout le monde prenait le petit déjeuné dans le joli jardin, sur la table. Ta mère mangeait de très bonnes tartines, et ton père se battait pour garder ton frère assit sur sa chaise. A 3 ans, c’est vrais qu'il était déjà assez agité. Toi, tu avais déjà mangé, alors tu gambadais, sous l’œil avisé de ton grand-père, à quatre pattes. Mais là, juste devant tes yeux, tu as vu cet énorme papillon! Il était super beau, et tu voulais, sans savoir pourquoi, le toucher. Et c’est là que tu t'es mis sur tes pieds en quête d'atteindre le papillon qui s'envola juste avant que tu ne le touche. Toute ta famille fut très fière de toi, car sans même t'en rendre compte, tu venais de faire tes premiers pas.

Tu continuas de grandir. Rapidement tu dis tes premiers mots, certains plus compliqués que d'autres. Et c'est hélas à 5 ans que ta vie se bascula. Bon à vrai dire, toi, au début, tu ne t'en rendais pas compte! C'était surtout dur à gérer pour tes parents. Ton grand frère était déjà parti avec ta grand-mère, sur son île. Ce vide, tu l'avais bien ressenti d'ailleurs. Les premières journées sans eux deux à tes côtés furent un calvaire. Tu hurlais, tu tapais, tu pleurais. Heureusement que ton grand-père était là. C'est lui qui te fit découvrir une de tes grandes passions, hors du jardinage; la technologie, ingénierie, la création. Et c’est lui, aussi, qui ramena Becquerel à la maison pour apaiser ton chagrin. Becquerel devint rapidement ton meilleur ami.
Enfin, ce n'est pas ça dont nous allons parler tout de suite. 5 ans, donc, c’est l'âge que tu avais lors de ta toute première crise de narcolepsie. Tu étais là, dans le jardin, avec ta mère (honnêtement vous passiez la plus part de votre temps dehors). Ta mère s'occupait d'arroser les plantes, et toi tu chahutais dans l'herbe avec Becquerel. Sauf que voilà, sans crier garde, tu es tombée la tête la première par terre, laissant ta petite robe se reposer faiblement au sol. Becquerel, inquiet, se mit à aboyer. Et ta mère ne tarda pas à arriver, en panique. Et tu t'es réveillée quelques minutes après dans les bras de ta mère, le nez rougit par le rude contacte avec le sol. Et tu as regardé de partout, sans comprendre.
Honnêtement, cela n'a pas inquiéter ton père tout de suite. Ton grand père et ta mère (et même Bec) c'était une autre histoire. Mais ils décidèrent d'appeler un médecin après ta deuxième crise qui eu lieu dans le salon, sur le canapé, un jour après. Et toi, tu étais fatiguée, et tu ne comprenais même pas pourquoi. Tu as dormi en attendant le médecin, qui arriva sur l'île quelque heures après, tête contre les jambes de ton grand père. Bien vite, le gentil médecin vérifia ton état de santé et la sentence fût rapide à tomber. Après des analyses, il t'a diagnostiqué. Tu étais narcoleptique. Mais à part le goût étrange d'un glace inconnue, ce mot ne te disait rien du tout. Alors il t'a expliqué.

Ta maladie et les problèmes financiers que subissaient tes parents furent compliqué à gérer. Ils n'avaient même plus de quoi faire marcher le bateau familiale, et tu ne pouvais pas faire les voyages par la cheminée comme ta maman le faisait. Tu étais trop jeune. C'est dans ces années là que tu appris que ton grand-frère était un sorcier, comme ta maman. Tu étais un peu contrariée. Toi aussi tu voulais pouvoir faire de la magie! Et puis toi aussi tu voulais voir ton frère repousser des échafaudages (oui, tu as rendu ça super héroïque dans ta tête)! Mais tu ne pouvais pas. Alors tu as commencé à bouder pas mal.

A tes 6 ans, tu te rends compte que tes rêves sont quelques chosse de super importants. Dans le sens où, c'était assez étonnant pour toi car, tes parents, lorsque tu demandais, ne disait jamais se rappeler de leurs rêves et cauchemars. Toi, tu t'en rappelais toujours, et tous les matins tu en faisais tout un plat. Cela fit rire ton grand-père, et il te disait "Tu es comme ta grand-mère!".
C’est à tes 7 ans que tu commenças bien à toucher tout ce qui étais technologique. Tu bidouillais les ordinateurs comme une chef, comme si cela t'étais inné. Tu réparais les téléphones, et les machines à laver. A tes 8 ans, tu devins la véritable débrouillarde de la famille. La vieille voiture de ton grand-père, qu'il utilisait pour faire le tour de l'île, c'est à tes côtés qu'il la répara. Bref, tu n'étais jamais là, toute jolie dans ta robe bien propre. Tu étais toujours salies; par de la terre, de la poussière, du cambouis, du calcaire. Ton tournevis devint rapidement ta propre baguette magique. Enfin ça, c’est que tu pensais.

Car à tes 8 ans et demi, tu découvris enfin tes pouvoirs magiques. Oh, ça n'avait pas été aussi impressionnant que pour ton frère. Tu étais là, dans le jardin, assise dans l'herbe, à bidouiller le sèche cheveux de ta mère. Tu entendis, d'un coup, un couinement. Becquerel! Tu te mis à courir en direction de ce couinement qui t'arrachait le cœur. Il se passait quelque chose d'horrible, tu en étais sûre! Tu t'enfonçais dans la foret de ton île, et rapidement tu le vis. IL était allongé dans la boue, la patte coincée dans un piège. Il saignait. C'était grave! Tu pouvais sentir ton cœur se serré, te piquer. Tu n'étais pas loin de te mettre à pleurer, tu sentais, ça te piquait les yeux, ça te grattait la gorge. Tu pensais qu'aller chercher tes parents était une bonne idée, mais tu te mis à fixer le piège. "Arrête de faire du mal à mon ami! Arrêtes! Tu arrêtes!" Voilà ce que tu venais de dire, et tu ne lâchais pas du regard cet horrible piège. Et là, comme par magie, celui-ci s'ouvrit. Alors tes yeux s'ouvrirent en grand, mais tu n'eu pas la temps de réaliser ce que cela voulais dire. Tu t'empressas de prendre le gros chien dans tes bras, et tu te mis à pleurer, parce que tu venais d'avoir peur. Très peur. Mais pas de temps à perdre. Tu sortis ton portable à antenne, et tu appelas tes parents qui étaient à l’autre bout, et bien vite, ils arrivèrent.

Le piège, posé par ton grand père pour protéger la maison des animaux sauvages, fut bien vite enlevé de la forêt. Et les autres suivirent. Tu lui fis la moral d'ailleurs; non mais c'était quoi cette idée stupide?! Toi qui ne supportais pas qu'on fasse du mal aux animaux, tu étais outrée.
Et en reparlant à tes parents, ceux-ci t'annoncèrent que cela était bel et bien la preuve que tu étais, tout comme ta mère et ton frère, une sorcière. Tu en sautas de joie, bien qu'assez frustrée que ton frère et ta grand-mère et toute ta famille n'aient pas été là pour le voir!

Vers tes 10 ans, proches de ta rentrée dans le monde des sorciers, tu fis la rencontre, sur ton ordinateur, de trois autres enfants à l'autre bout de l'Amérique. John, Dave et Rose. Ils devinrent tes plus grands amis. Tu parlais avec eux tous les jours, et vous quatre vous lanciez toujours dans des histoires et des jeux totalement délirants. Et tu sais ce qui était encore plus délirant? C'est qu'un an plus tard, tu les retrouvas à tes côtés à Ilukaan. Ilukaan, c'était l'école que tes parents avaient choisi pour toi, mais aussi pour ton frère. Le retrouver fut comme un énorme feu d'artifice dans ta vie, bien que lui semblait plus... Réservé à cette nouveauté. Oh, tu ne lui en as jamais voulus! Sûrement était-il plus timide! Après tout... Tu ne le connaissais pas plus que ça.

Tes cours se passaient très bien. Tu es et étais une très bonne élève. Tes matières préférées étaient la métamorphose, la botanique, l'arithmancie (option), la divination. Tu aurais voulu prendre Soins aux créatures magiques comme option, mais tu as remarqué que l'Arithmancie était conseillée pour entrer dans le cursus que tu souhaitais. Enfin, en général, tu aimais bien toutes les matières, à part histoire de la magie. Même toi qui aimait beaucoup lire, ce n'était pas quelque chose que tu appréciais. Evidemment, tu adorais le vol et le sport, et tu dû, à cause de ton handicap, te donner encore plus que les autres pour réussir.