C'est l'heure de la petite histoire de l'art !

Découvrez le premier poste du CoDA à ce sujet, qui vous propose d'en apprendre plus sur les formes de l'art. Le tout premier : l'architecture !
Aujourd'hui, mettons en avant l'utilisation du verre dans le monde moldu et magique. Ce matériau est utilisé à l'origine pour créer des petites fenêtres et est ensuite exploité comme élément décoratif dans les églises. Au XIXème siècle, les procédés et les matériaux évoluent, ce qui permet aux architectes de laisser libre court à leur imagination pour des édifices révolutionnaires, en témoigne le Crystal Palace à Londres, crée en 1851, composé de 300 000 feuilles de verre.

Au XXème siècle, le verre devient un matériau de structure, plus qu'un élément pour ouvrir des lieux. On souhaite donner un nouveau sentiment d'espace.

De nos jours, le verre continue de servir, il est désormais pour solide, plus courant. Nous avons tous en tête au moins un bâtiment moldu célèbre construit avec; nous ne citerons ici que le One World Trade center à New York City ou les deux immenses serres (The Conservatories) présentes dans le Gardens by the Bay à Singapour. Cependant, le monde sorcier n'est pas en reste ! Nous connaissons tous, ici, à Ilukaan, un bâtiment représentatif de tout ces siècles d'innovations : le fameux Dôme ! Installé lors des débuts du directeur Leroy, sa taille ne cesse d'en impressionner plus d'un avec ses vitres teintées de l'extérieur et transparentes à l'intérieur. Mais la magie est aussi présente : il est courant que ces immenses baies se transforment selon les besoins et les périodes pour afficher des décors plus vrais que nature. Il illustre de la meilleure façon possible l'art moldu et sorcier. C'est aussi le symbole de la nouvelle vie communautaire entre les quatre maisons.

Ce sera tout pour aujourd'hui, à bientôt pour une nouvelle présentation !

En ce mois de novembre, la petite histoire de l'art décide cette fois-ci de vous présenter la sculpture au travers du bronze. Comme la dernière fois, vous aurez le droit à une courte présentation du matériau, puis nous vous présenterons statue et sculpteur célèbres dans les deux mondes !

Le bronze fait partie des alliages à base de cuivre et régulièrement d'étain. Pour le reconnaître, rien de plus simple : grattez un peu et si tout se passe bien, un reflet jaune apparaîtra. Bon, évitez de faire cela sur une statue. C'est ici le premier assemblage métallique artificiel crée par l'homme et qui était surtout utilisé au début -2000 avant J.C (ce qu'on appelle, au final, "l'âge de bronze"). C'est ce qui a été utilisé pour les armes, les armures et même les instruments de musique.

Aujourd'hui, ce matériau est de moins en moins utilisé, même s'il possède de nombreux avantages (résistance à l'usure, à la corrosion...). Lorsqu'il s'oxyde, c'est-à-dire qu'il dégage de l'oxyde de cuivre, il prend une teinte vert clair. Oui, vous pouvez retrouver la couleur d'avant, mais pensez à prendre les bons produits.

Dans le domaine de l'art, cependant, le bronze reste souvent utilisé pour, bien évidemment, des sculptures. Inutile de vous parler, dans le monde des moldus, des célèbres "Louve du Capitole", "Le Penseur" de Rodin ou les reproductions du "Discobole".
En ce qui concerne le monde sorcier, ce dernier possède aussi ses illustres sculpteurs et leurs œuvres, exposés dans les plus grands musées. C'est d'ailleurs en France que vous pourrez admirer la représentation du druide Merlin, levant sa baguette dans les airs comme un appel aux rassemblements sorciers.

Prenons également en exemple le fabuleux travail de l'artiste Cornelius Lestat et de ses onze représentations des plus grands sorciers de Quidditch au travers des âges. Volant au-dessus de vos têtes au musée "Treasury of the Globe", situé à New York City, aux USA, ils s'arrêteront pour présenter leurs carrières et vous inviteront à en apprendre plus aussi sur le créateur.

Merci de votre attention et à bientôt !

Partons cette fois-ci dans un mouvement artistique bien plus récent que les précédents et qui, encore aujourd'hui, ne fait pas l'unanimité dans sa catégorie : le street art.

Concrètement, l'Homme a toujours écrit sur les murs, en témoignent les cavernes de la Préhistoire ou les fresques de l'Antiquité. Seulement, il s'agissait pour eux d'une simple façon de raconter l'Histoire. Aujourd'hui, les motivations ont évolué, les techniques ou les lieux sont loin d'être les mêmes.

C'est donc au XXè siècle, dans les environs des années 1960, qu'on voit les premiers tags à Philadelphie pour une mignonne petite histoire : celle d'un garçon trop timide pour parler à une fille et qui décide d'attirer son attention en signant les murs. On retrouvera ensuite les graffitis au sein même du métro New-yorkais dix ans plus tard. Pour précision, nous parlons ici du mouvement tel qu'il est connu à ce jour, certains spécialistes énonçant la naissance des tags aux alentours de 1910 durant la Révolution au Mexique, ainsi qu'en Russie avec des écrits de propagande.
Quoi qu'il en soit, tout débute par de simples signatures, qui, au fil des années, deviennent plus personnalisées, stylisées, colorées... C'est lorsque les premières interdictions apparaissent que le mouvement s'étend dans d'autres villes des Etats-Unis avant de faire son entrée en Europe. Il faudra attendre quelque temps encore avant qu'il ne soit reconnu comme forme d'arts.

Depuis le XXIè siècle, le street art se diversifie dans ses procédés, englobant le graffiti, la peinture murale, le trompe l’œil, le pochoir, la mosaïque, le sticker, le collage... Bien entendu, est considéré comme art urbain tout ce qui est fait dans la légalité, sur des espaces publics autorisés. Les artistes des rues mettent en avant des sujets qui bousculent, les actualités, mais aussi des créatures immenses, fantastiques, sortant tout droit de leurs imaginations. Il n'y a aucune limite, aucune restriction.

Dans ce monde, impossible de passer à côté de certaines grands noms, prenant Banksy comme exemple, réputé pour ses œuvres comme "Girl with balloon (there still hope)", "Masked rat with a knife" ou encore "Season's greetings". Son identité, précieusement conservée anonyme, ne l'empêche pas de représenter la lutte sociale, de dénoncer les inégalités et la pollution, ainsi que d'autres problèmes sociétaux non-maj'.

Chez les sorciers, l'art urbain reste tout aussi présent, étant également perçu comme forme de liberté d'expression.

Ainsi, c'est dans les rues de Toronto et de Tokyo que l'on peut découvrir "La danse des Occamy", un couple de créatures magiques traversant les murs d'une rue à l'autre pour terminer la course folle chaque soir en haut des plus hautes tours des deux villes respectives. Un spectacle qui, encore aujourd'hui, attire de nombreux touristes grâce à l'artiste Eldsha, née-moldue fascinée depuis son enfance par les animaux magiques. Si vous parcourez la ville de Québec, vous découvrirez ses autres œuvres.
Ce sera tout pour aujourd'hui, le conseil CoDA vous remercie de votre attention, et au mois prochain !

Nous voici le 4ème mois et cette fois-ci, le blog aborde un sujet plus rythmé ! Cela dit, le jazz est un style qui a sa propre partie historique, son propre langage, sa propre expression.

On trouve les origines à la fin du XIXème siècle, début du XXème siècle, au sein même de la communauté noire Afro-américaine du sud des Etats-Unis (principalement la Louisiane). Pour se donner du courage dans les plantations de cotons, les esclaves, forcés de quitter leur pays natal, chantaient en étant accompagnés par le rythme de leurs outils. A l’époque, c’est ce qu’on appelait les worksongs. Dans cette même époque, le ragtime et le gospel apparaissent ; l’ensemble se mélange et, complété par le blues, termine de créer les premiers traits du jazz.

C’est à Storyville, dans la Nouvelle-Orléans, qu’on voit débarquer les fanfares d’hommes musiciens noirs dans les rues ou les clubs, accompagnés d’instruments simples à emporter quand il le faut (cuivres et percussions), ou pour ambiancer les salles le soir (contrebasses, pianos et batteries). Dans ce genre musical, la trompette est principalement responsable de la mélodie, les cuivres s’amusent à improviser et les instruments à cordes donnent le rythme. L’histoire du jazz a un intérêt qui pourrait prendre tout un article, mais nous sommes ici pour ne vous présenter que les bases. Nous vous invitons cependant à vous renseigner dessus ! Ce qui est sûr, c’est qu’il suit une évolution et une expansion qui s’intègre à chaque fois dans la décennie des années 1900 (le hot jazz, bebop, free jazz, jazz funk, ou encore aujourd’hui avec l’ultramoderne…).
En tout cas, on voit passer au fil du XXème siècle plusieurs grands noms qui contribuent à la réputation grandissante de ces nouvelles mélodies : Charles “Buddy” Bolden, l’un des premiers à former un groupe de jazz, mais aussi Louis Amstrong qu’on ne présente plus ou bien encore le fameux trompettiste Miles Davis dans l’ère du cool jazz. Désormais, ce style est devenu un tel mélange, influencé par différentes musiques du monde, que le répertoire continue de s’agrandir, où chacun peut trouver son bonheur.

Dans le monde sorcier, on note surtout le talent de la musicienne Tara Norwood, qui fait danser à l’international avec son saxophone et sa voix qui porte à en traverser les murs. Son dernier album, “All that jazz” est non seulement une référence au célèbre musical, mais également à toutes les formes que son genre de prédilection a connu.
Autre groupe qui fait parler de lui, Passive Shout, célèbre notamment pour sa façon de mélanger jazz et électronique. Les plus puristes entrent par ailleurs en guerre, criant à la destruction de l’âme de ce genre, tandis que les défendeurs hurlent à l’innovation, ce qu’a toujours connu le jazz.

N’hésitez pas à échanger vos avis là-dessus ! C’est tout pour ce mois-ci, à bientôt.

Pour ce nouveau thème, le conseil vous invite à plonger dans l’époque du XVIIIè siècle, là où le genre littéraire que nous allons vous présenter prend ses origines : la littérature gothique. Ce nom fait bien entendu référence à l’architecture dont la relation avec la littérature est particulièrement étroite, afin de placer le cadre du paysage et des manoirs présents dans les livres.

L’histoire prend place en Angleterre. On désigne le précurseur de ce type de roman comme étant Horace Walpole, avec “Le château d’Otrante : une histoire gothique” publié en 1764. A la suite de cela, c’est une multitude de romans et de poésies qui se révèlent au grand jour, par différents auteurs, laissant libre court à leur imagination, intéressés par l’émergence de ce nouveau style. On retrouve ainsi de grand nom : Ann Radcliffe avec “Mysteries of Udolpho” en 1794, Charles Brockden Brown avec “Wieland” en 1798 ou bien, pratiquement un siècle plus tard, Louis Stevenson avec l’incontournable “The Strange Case of Dr Jekyll et M. Hyde” en 1886 et Bram Stoker avec son inoubliable “Dracula”, en 1897.

La plupart du temps, les livres publiés se basent sur le concept d’un conte : on débute avec une situation initiale, qui se poursuit par un élément déclencheur qui surprend le narrateur, le fait se questionner sur sa santé mentale, pour enchaîner sur différentes péripéties avant d’en arriver à la résolution. Le point surprenant ? La fin laisse généralement toujours planer le doute, il en devient rare de parler d’une véritable “fin heureuse”.
Afin d’identifier un roman gothique, il faut prendre en compte différents éléments : tout d’abord, la forte présence de surnaturel, de fantastique tout au long du récit. Le lecteur se retrouve même parfois confronté à la terreur d’une ambiance sombre et les tourments d’un personnage troublé, passionné, mais cachant un lourd secret qu’on ne peut comprendre que bien plus tard. Le cadre de ce genre se situe dans des lieux aux décors médiévaux : des manoirs, des châteaux comprenant d’immenses pièces, des couloirs vides, à vrai dire, tout endroit pouvant donner naissance à un sentiment de peur et d’effroi, dans l’attente de ce qui va suivre.

Aujourd’hui, ce genre a évolué et on reconnaît volontiers que sans la naissance du gothique, les romans et films d’horreur ne seraient pas ce qu’ils sont aujourd’hui. Malgré la présence de phénomènes surnaturels que des moldus ne seraient pas capables d’expliquer aussi facilement que des sorciers, cette littérature est également présente dans notre monde. Il sera mal venu d’oublier Sir Calder Willows, venant d’atteindre l’âge honorable de 112 ans. C’est à cet auteur que nous devons le récit “Le parallèle d’Aphadida”, mettant en scène un jeune sorcier qui découvre une vieille abbaye dans les profondeurs d’une Angleterre au XIXè siècle, vraisemblablement oubliée et détériorée. Cependant, une fois le portail traversé, il se retrouve bel et bien confronté à un édifice d’une grande splendeur, visiblement occupé par un seul homme qui l’accueille avec un intérêt particulier. Confronté à des circonstances inexpliquées, même par la magie, la curiosité du jeune sorcier pourrait bien le mener vers des secrets qu’il aurait aimé ne jamais savoir.

Nous n’irons pas plus loin dans les explications, vous laissant découvrir ce roman s'il vous intéresse. Ce sera tout pour ce mois-ci, à bientôt pour le 6ème thème.