ILUKAAN est un forum MULTIFANDOM dans l'univers d'Harry Potter.
Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada.
L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie.
Vous pouvez jouer des personnages de manga/anime, jeux vidéos, films d'animation, dessins animés, romans jeunesse ou encore un OC.
L'intrigue se fait à la fois en RPCB et RP-POST.
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You’re the perfect drug when it hurts like hell | Feat Ardbert | 21/06/24
Reijiin Hari
Personnel
Image du profil : You’re the perfect drug when it hurts like hell | Feat Ardbert | 21/06/24 6f723a5e2619639bb32d93135fac37f6
ϟ Œuvre : OC
ϟ Parchemins : 26
ϟ Gallions : 48
ϟ Âge (RP) : 31
ϟ Année scolaire : Professeur
ϟ Titre(s) : Professeur de Divination
ϟ Baguette : bois de cèdre ; coeur en ventricule de dragon ; 22 cm, rigide
Reijiin Hari
Image du profil : You’re the perfect drug when it hurts like hell | Feat Ardbert | 21/06/24 6f723a5e2619639bb32d93135fac37f6
ϟ Œuvre : OC
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ϟ Titre(s) : Professeur de Divination
ϟ Baguette : bois de cèdre ; coeur en ventricule de dragon ; 22 cm, rigide
Sujet: You’re the perfect drug when it hurts like hell | Feat Ardbert | 21/06/24
Lun 24 Juin 2024 - 21:32
                    
You’re the perfect drug when it hurts like hell


Du plus loin qu’elle s’en rappelait, Reijiin n’avait jamais connu le sentiment amoureux. Elle se rappelait avoir été attirée physiquement par d’autres personnes. Elle se rappelait avoir eu des coups de cœur, des rendez-vous galants, avant sa dépression, et même après. Mais jamais rien ne s’était apparenté à de l’amour. Elle n’avait jamais été hantée par quelqu’un. Elle n’avait jamais eu l’impression d’avoir des papillons dans le ventre lorsqu’elle était avec quelqu’un. Elle n’avait jamais guetté une présence en espérant, sans l’admettre, trouver une personne particulière dans tous les endroits où elle passait. Elle ne faisait pas partie de ces grands romantiques qui rêvait du grand amour, de trouver la personne qui partagerait sa vie. Non, elle n’avait jamais connu l’amour, et ce n’était pas quelque chose qui lui avait manqué dans sa vie. Et plus le temps avait passé, plus elle s’était morfondue dans son optique de repousser quiconque tenter d’entrer dans sa vie. Elle s’était complu dans cette situation, sans jamais rien tenter pour la changer, pour sortir de ce cercle de solitude et de dépression, seulement entrecoupé par la présence de Mithrun et l’amitié de Haurchefant.

Et pourtant, elle était là, à courir partout dans sa petite maison, pour tenter de se préparer du mieux qu’elle le pouvait. Depuis combien de temps n’avait-elle pas fait quelque chose pour elle ? Depuis combien de temps ne s’était-elle pas apprêtée ainsi pour quelqu’un ? Depuis combien de temps n’avait-elle pas eu de rendez-vous ? Son esprit tournait en boucle, lui répétant sans cesse que c’était une mauvaise idée, qu’elle ferait mieux d’annuler, que rien de bon ne pouvait ressortir de cette soirée et qu’elle ne faisait qu’empirer la situation en acceptant de passer une soirée avec lui. Et il n’était clairement pas facile de faire taire cette voix, de faire taire ses démons, de faire taire ses vieilles habitudes.

L’heure tournait et la jeune femme avait eu trois fois le temps de rédiger un message pour annuler le rendez-vous, sans jamais l’envoyer, parce qu’au fond, elle mourrait d’envie de vivre cette soirée. Parce que, peu importe à quel point elle le nier, ce sentiment amoureux qu’elle n’avait jamais connu jusqu’alors émergeait à chaque fois qu’elle entendait le nom d’Ardbert, et le caribéen occupait chacune de ses pensées depuis un moment déjà. Alors, elle faisait ce que toute personne normale dans cette situation ferait : elle paniquait.

Après un certain temps à fouiller dans son placard, ses vêtements avaient fini par former une boule, indistincts les uns des autres, à ses pieds. Elle avait fini par opter pour une chemise blanche aux manches bouffantes, col claudine, avec une robe salopette noire. Quelque chose de joli, mais de simple, ne sachant pas trop où mènerait la soirée. Elle avait coiffé ses cheveux en son éternelle queue de cheval, les laissant boucler à leur guise, frange impeccablement lissée. Elle avait choisi un maquillage léger : eyeliner, mascara et rouge à lèvre uniquement.

Il ne lui restait plus qu’à attendre l’arrivée d’Ardbert en tournant en rond, dans son salon. Et quand finalement, elle entendit la sonnette retentir, elle se figea quelques secondes, ses sombres pensées lui hurlant de ne pas aller ouvrir la porte. Il lui fallut quelques minutes, à respirer fortement, avant de s’avancer pour lui ouvrir.



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Ardbert Hylfyst
Personnel
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ϟ Œuvre : Final Fantasy XIV
ϟ Parchemins : 13
ϟ Gallions : 48
ϟ Âge (RP) : 33 ans
ϟ Année scolaire : Professeur
ϟ Titre(s) : Professeur de DCFM
ϟ Baguette : Noyer noir, écaille de dragon, 18cm
Ardbert Hylfyst
Image du profil : You’re the perfect drug when it hurts like hell | Feat Ardbert | 21/06/24 JtyX59NGYLzooDGelgnjnIWQFnA
ϟ Œuvre : Final Fantasy XIV
ϟ Parchemins : 13
ϟ Gallions : 48
ϟ Âge (RP) : 33 ans
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ϟ Titre(s) : Professeur de DCFM
ϟ Baguette : Noyer noir, écaille de dragon, 18cm
Sujet: Re: You’re the perfect drug when it hurts like hell | Feat Ardbert | 21/06/24
Mar 16 Juil 2024 - 11:34
                    

You’re the perfect drug when it hurts like hell



- Hey Jude, don't be afraid... Me v'la à chantonner du Beatles, mais t'as quel âge, Ardbert ? 107 ans ?

Et oui, il pestait contre lui-même, comme à son habitude. Oh ce n'était pas une haine très intense, comme celle qui pouvait l'étreindre lorsque l'alcool rongeait ses organes internes en fin de soirée, c'était plus celle de tous les jours, celle adoptée par réflexe depuis plus de dix ans. Mais aujourd'hui le stress le plaçait sur une ligne de crête et basculer signifiait basculer dans l'euphorie la plus adolescente ou le désespoir le plus moribond. Et il ne souhaitait aller dans aucun de ces extrêmes.

Qu'est-ce qui rendait cet implacable professeur aussi tendu, aujourd'hui ? Une raison triviale qui le rendait encore plus allergique à l'idée de paraître trop heureux. Il allait inviter Reijiin au bal d'Ilukaan. Oui, effectivement, voilà de quoi troubler un jeune esprit d'à peine quinze ans. On pourrait penser qu'une fois adulte ça irait mieux, mais visiblement non. Ardbert retrouvait son ventre chamboulé de sensations qu'il pensait avoir laissé de côté il y a bien longtemps et, un peu comme un célèbre vampire de la littérature, il reprenait sa vie sentimentale à l'état où il l'avait laissé, dix ans plus tôt. Il lui faudrait donc du temps pour passer les étapes qui le rendaient moins séduisant que gênant.

Les quelques centaines de mètres séparant sa maison de celle de Reijiin -Dieu elle était proche !- il décida de les parcourir à pied, maugréant contre lui-même et ses goûts musicaux pourtant tout à fait ordinaires. L'été venant, il avait volontiers troqué ses vêtements souvent sombres et épais pour un assortiment de chemises fleuries sorties tout droit de ses Caraïbes natales. Il ne se séparait pas encore de ses jeans, cependant, il ne faisait pas assez chaud. Par contre, pour les pieds, il était muni de sandales à sangles. Bref, un ensemble curieux, mais il avait encore du mal à allumer le moteur de cette fantastique locomotive qui vous lance sur le chemin du soin de l'apparence. Elle irait loin, probablement, portée par son envie de plaire à Reijiin, mais pour l'instant elle avait à peine quitté le quai.

Rasé de trois jours, les cheveux un peu trop longs, il arriva finalement sur le pas de la porte. Comment il en était arrivé là ? C'était quoi ce canular ? Un an à naviguer entre repousser et attirer cette femme, sans aucun contrôle de la situation, à aller se battre à sang dans le parc de leur lieu de travail. Comment, après tout ça, avait-il encore une chance auprès d'elle ? Cette idée polluait un esprit qui, sans ça, aurait été surmonté par le plus vaste ciel bleu de sa vie mentale. Mais non, il fallait qu'il doute, qu'il angoisse presque, que son souffle s'accélère alors qu'il fixait cette porte en entendant, de l'autre côté, la femme qu'il aimait s'activer. Elle était si proche.

Finalement, il ferma les yeux et sonna. Il se détestait à cet instant. Des années de brigade et le voilà mis à genoux par un rendez-vous ? Vraiment ? Il leva la tête vers le ciel et inspira profondément. L'air de cette île était d'une pureté revigorante pour lui, depuis deux ans maintenant, il lui apporterait la sérénité nécessaire. Le bruit de la porte s'ouvrant le fit instantanément paniquer, nonobstant, et il afficha une expression de surprise face à la locataire de l'endroit qui lui ouvrait sa propre porte à laquelle il avait sonné. Il détailla un instant la jeune femme, sans trop savoir se retenir alors que ses propres yeux étaient braqués sur lui.

- Je... j'arrive trop tôt ? C'est tout ce qu'il trouva à dire en lieu et place d'un bonjour.

KoalaVolant
            
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