ILUKAAN est un forum MULTIFANDOM dans l'univers d'Harry Potter. Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada. L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie. Vous pouvez jouer des personnages de manga/anime, jeux vidéos, films d'animation, dessins animés, romans jeunesse ou encore un OC. L'intrigue se fait à la fois en RPCB et RP-POST.
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Sujet: Lepidoptera ☽ Web of Lies (ft. Aryu) [Terminé] Mer 31 Jan 2024 - 18:08
Lepidoptera ☽ Gab
What a tangled web we weave, when first we practice to deceive.
La neige blanche du matin se pose délicatement, formant une rosée glaciale qui traverse la fenêtre comme un voile fragile. Captif des non-dits, prisonnier de sentiments inexprimés, tu fixes intensément à travers la vitre, ressentant chaque reflet comme les parois de ta prison de verre. Cette demeure, ta maison, baignée de teintes violettes, offre une palette pourpre qui s'entrelace dans les méandres de tes émotions.
Tes doigts délicats parcourent les reliefs du rideau, traçant avec soin les divers entrelacements des tissus pour maintenir la vue sur le monde extérieur. Pensées dérivantes te ramènent à tes proches, mais surtout aux actions et aux paroles qui ont marqué les dernières semaines. Une trahison légère, mais indéniable, se dévoile dans le rire, la moquerie, l'adhésion à un groupe, la rupture de confiance et l'atteinte à l'honneur de ceux qui te sont chers. L’auberge.
Une mélodie silencieuse émane d'une tourterelle triste au loin, une créature à la recherche d'un partenaire, un peu comme toi. Tu es cette tourterelle blanche, artificielle, formée pour chanter dans le spectacle de magie qui constitue ton quotidien. Tu n'es pas le prestidigitateur, mais plutôt le pathétique assistant qui se perd dans les incongrues quotidiennes, empruntant un chemin où la duplicité se transforme en alliée de taille.
Un souhait honteux émerge en toi, celui dans lequel tes amis les plus proches perçoivent enfin ton malheur interne. Amis et demi, simplement parce qu'ils étaient là lorsque tu en avais besoin, ou peut-être le contraire - maintenant que tu y penses. Dans la solitude, on cherche la lumière, mais ton parcours t'a plutôt conduit sur le chemin des égarés. Au sein de ce club de personnes que tu n'apprécies même pas, tu maintiens une posture droite, tel l’oiseau chantant, retranché dans sa cage dont les barreaux semblent enfin se dérober pour te laisser une mince goutte de liberté.
Les souvenirs s'entrelacent avec les regrets, formant un écheveau complexe d'émotions et de remords. Les rires partagés résonnent dans ta mémoire, mais ils sont désormais teintés de tristesse et d'amertume. Les liens que tu trompes ressurgissent comme des chaînes invisibles qui entravent ton esprit, te laissant seul avec le poids de tes propres erreurs.
Tu ne veux même pas en parler à celui dont tu t’es entiché. Il ne comprendrait pas ton manque d’honnêteté, ton sentiment d’appartenir à un groupe que tu ne peux pas quitter. Alors, silencieusement, ton regard se perd dans le paysage hivernal qui s'étend au-delà de la fenêtre, reflétant la froideur des ruines qui font du soi interne un chantier que tu ne remarques que maintenant.
Les flocons de neige tombent doucement, formant un voile délicat qui recouvre les vestiges de tes choix malheureux. Tu te demandes si la tourterelle triste au loin a trouvé son partenaire, et si elle chante toujours une mélodie empreinte de liberté et de recherche. Comme elle, tu cherches désespérément à trouver un écho de compréhension, encore plus de compassion dans ce monde qui te semble de plus en plus étranger.
Les jours passent, marqués par la répétition des mensonges que tu racontes à toi-même et à ceux qui t'entourent. La vérité devient une ombre lointaine, difficile à saisir dans la toile de mensonges que tu as tissées. Tu te retrouves dans un cocon perpétuel entre proie et prédateur, un masque que tu portes pour dissimuler tes véritables sentiments et la réalité qui te confronte silencieusement à tes propres faiblesses. Cette toile, qui t’étouffe chaque matin, comme celui là, le moment où tu te retrouves seul face à ton reflet dans la vitre.
Le poids de tes actions pèse sur tes épaules, mais tu continues de te débattre, de chercher une rédemption qui semble insaisissable. Cette toile où tu t’es engouffrée, dans la soie tu es un misérable papillon. Et dans ce cul-de-sac, tu sais très bien que tu ne pourrais même pas essayer d’en parler à Jyubei, ou encore Riddle. Tu te demandes si le pardon est possible, si tu peux un jour te libérer de cette spirale descendante qui menace de l'engloutir entièrement.
Le violet, le mauve de la maison te semblent de plus en plus étouffants, comme s’ils reflétaient la suffocation de tes propres choix. Chaque objet, chaque coin de la pièce, semble te confronter à ton propre reflet, à l'image d'un homme trahi par sa propre conscience. Les phalanges délicates qui caressaient autrefois les reliures du rideau sont maintenant crispées, témoignant de la tension qui émane de ton être.
Transpercé par le dard acéré de la réalité, tu prends conscience qu'en plus de hanter tes pensées, il est là, physiquement présent. Ses cheveux bruns, longs et soyeux, encadrent un visage où la fragilité de sa gorge est palpable. Son air semble empiéter sur le tien, saturant l'espace de la pièce. L'araignée, ainsi surnommée, se tient là, prête à t'achever, à t'arracher le peu d'air qui te reste au moment où tu t'y attendais le moins. Les tourments internes que tu traverses sont sur le point de prendre forme concrète. Non pas qu'il ait l'intention d'en discuter, car tu vas devoir aborder le sujet de force. Il te devient impossible de le retenir.
" - Aryu.
C'était il y a des années de cela, une époque où tu n'avais que onze ans. Celui qui suscitait les rires des autres, le "strixyst" pointé du doigt, parce qu'il n'avait pas connu la présence d'autres enfants, ne savait pas comment interagir normalement. Le pitoyable orphelin de sang pur, le solitaire pathétique qui peinait à s'adapter à ce campus bien trop vaste pour lui. Et puis, il y a eu cette première rencontre avec quelqu'un d'exceptionnel, quelqu'un qui n'était pas comme les autres. Tu l'admirais, car il avait discerné en toi quelque chose de différent, quelque chose qui te distinguait.
Dans cette même pièce, la salle commune, dans une solitude persistante, tu étais considéré comme le seul responsable de ton isolement. Cependant, aujourd'hui, tu blâmes ceux qui t'ont accueilli. Tu ne seras plus la victime. Tu désires voir la lumière s'éteindre dans les yeux de ceux qui ont contribué à ta réputation de paria, de celui à éviter. La confiance d'être accepté, ne serait-ce que pour cinq minutes, te fait sentir comme un géant, dominant un stupide pantin.
Tu ne seras plus jamais celui qu'on ignore, relégué derrière les autres. Tu ne ressens aucune culpabilité. Non, tu te hisses au rang de roi du bal, dominant la ruche qui s'étend à tes pieds. Cette toile, tu la revendiques de droit, Gabriel. Ainsi, tu ne t'embarrasses même pas à écouter. Aryu n'est qu'une fourmi sous tes doigts, tandis que tu te poses en tant que frelon, déterminé à ne pas s'arrêter après avoir goûté au nectar d'une vie dont ta condition t'avait privé.
" - Tu n'es pas obligé de me parler. Je sais très bien que tu me méprises.
C’est le début de la fin. Tu crois. Tu ne sais pas ce que tu fais.
ϟ Titre(s) : Attrapeur des Strixyst | Chargé de communication du conseil
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Sujet: Re: Lepidoptera ☽ Web of Lies (ft. Aryu) [Terminé] Mer 31 Jan 2024 - 20:53
Aryu
Gabriel
Lepidoptera
Salle commune
C’est important de se poser les bonnes questions dans la vie, c’était une chose que tu avais compris assez vite, et pourtant tu ne suis même pas ce petit conseil que tu connaissais bien. C’était intrinsèque à ta propre existence, éviter de te poser les questions qui remettraient en cause des choses chez toi que tu ne souhaiterais pas. C’était comme ça que tu fonctionnais tout simplement. Pourquoi te poser des questions sur des sujets que tu pourrais simplement éviter ? C’était assez simple et efficace comme raisonnement mine de rien, c’était loin d’être sain comme fonctionnement mais tu avais toujours survécu ainsi alors tu ne voulais pas vraiment le souci derrière tout ça.
Tu fixais la fenêtre de la salle commune de la maison des stryxist, un lieu étrangement calme pour le moment mais cela ne te dérangeait pas tant que ça. C’était un calme plus que satisfaisant, car il te permettait de réfléchir et de prendre quelques secondes simples pour respirer. Tu vivais constamment ta vie à vitesse grand V alors prendre quelques secondes pour respirer, ce n’était pas trop mal au final. Tu pouvais observer les flocons chuter du ciel pour venir se déposer sur le sol afin d’en rejoindre une quantité folle d’autre tel les rêves morts que les gens laissent chuter sur la fausse de ce bas monde. C’était une façon étrangement triste et poétique de voir les choses mais c’était sa façon de voir tout simplement. Tu essayais tout le temps de romantiser les choses ou de rendre tout ce qu’il voir un peu plus poétique. C’est en colorant le ciel gris et en transformant les blessures en roses qu’on arrive à voir le monde d’une plus belle façon. C’était sa façon de vivre, dans un rêve, dans le déni d’une réalité bien trop brutale pour qui que ce soit. Les gens adorent échapper à la réalité, que ce soit par le cinéma ou la littérature, toi tu faisais ça directement.
Enfin bon, le calme qui semblait être présent vint être brisé par l’arrivée d’une personne au sein de la salle commune. Tu ne l’avais pas regardé mais les bruits de pas et l’ambiance présente au sein de la pièce te faisait comprendre sans aucun problème de la personne qui venait de rentrer. Ton regard restait fixé sur ce qu’il se passait de l’autre côté de la fenêtre avant qu’il l'interpelle. Son regard se tourna alors en direction du rouquin, un homme assez particulier.
C’était un homme passionnant, un homme particulier et une personne qui sortait du commun. Cependant il y avait une raison pour laquelle la situation semblait un peu étrange entre vous. Tu plaçais la raison sur un point assez important, tu avais la sensation d’être quelqu’un de spécial et que Tom aussi mais tu n'acceptais pas que la personne en face toi était une personne beaucoup moins étrange. Tu avais basé votre amitié à trois sur le fait d’être des personnes bizarres et que vous vous mettiez ensemble car c’était comme ça. Mais te rendre compte que cette personne n’était pas aussi bizarre que vous. Enfin au final tu étais peut être la seule personne bizarre et tu te rassurait en les considérant comme toi. Tu déposa alors ton regard en sa direction, semblant étrangement détendu.
- Je ne sais pas ce qu’il te prend. En réalité je ne te déteste pas et cela m’étonnerait que ce soit le cas un jour. Gabriel tu es comme une pierre précieuse, tu pourrais sertir de beaux bijoux, mais tu reste parmis les pierres étranges à garder dans un musée comme moi et Tom. Je ne te déteste pas Gabriel, je me suis juste rendu compte que tu n’étais pas quelqu’un d’étrange comme moi, comme je pensais que tu l’étais. C’était car je pensais que nous étions pareils que les choses se sont passées ainsi. Maintenant que je me rend compte que tu es bien moins étrange que moi, je souhaite simplement te permettre de vivre ta vie comme n’importe qui, que ton chemin ne soit pas embrumé par le fait d’être associé parmi les gens bizarres de cette école. C’est tout, je ne suis aucunement là pour ton mal.
C’était ainsi que tu voyais les choses, tu avais compris que la meilleure chose que tu pouvais faire pour Gabriel c’était de le laisser partir, avoir des amis normaux et le laisser vivre une vie comme les autres, qu’il ne soit pas constamment associés à ce groupe bizarre. C’était très probablement mieux ainsi et ce n’était absolument pas grave si c’était à ses dépends.
- Tu ferais mieux de faire ainsi tu sais ? Ce sera bien plus simple.
Tu savais très bien ta réputation et les choses autour alors autant ne pas encombrer quelqu’un d’autre avec cela, c’était un poid à porter toi même.
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Sujet: Re: Lepidoptera ☽ Web of Lies (ft. Aryu) [Terminé] Jeu 1 Fév 2024 - 1:32
Lepidoptera ☽ Gab
What a tangled web we weave, when first we practice to deceive.
L'animosité qui brûlait en toi a fini par s'auto-détruire en plein échange. Tu t'attendais à être le combattant, le héros qui prouve avant tout à lui-même qu'il a raison sur les autres. Ce besoin de contrôle, ignorant les sentiments des autres, c'est une caractéristique qui te définit. Tout cela, car dans ton esprit, si les gens, si Aryu, ne révèlent pas leurs pensées, c'est qu'ils te nourrissent de leur haine. Une toile de mensonges, mais c'est la tienne, celle que tu as tissée. Une toile dans laquelle tu t'empêtres, te sabordant toi-même. Peut-être que tu mérites d'être seul, tu te susurres. Une cruauté que tu tentes de projeter sur Aryu.
Tu te compares à un papillon, lui à une araignée. Pourtant, cette toile de mensonge est la tienne. C'est toi qui te moques de lui. Bien qu'il soit un fardeau, il est aussi l'un des rares à avoir été là lorsque tu étais au plus bas. Et maintenant que tu goûtes à l'ambroisie, tu la lui éclates en plein visage. Tu te places au-dessus, Gabriel. Ton regard reste sombre, un bleu sans vie, tu prétends être un cadavre, alors que tu n'es qu'un assassin.
Les sentiments, l'honnêteté, n'ont jamais fait partie de votre routine à vous deux. Tes mains tremblent. Tes phalanges se crispent.
Pourquoi répondre de cette manière ? S'il te plaît, ne continue pas.
L'idée de répondre à cette humiliation fait déjà rougir tes yeux. Les scénarios dans ta tête ont joué tant de tours. Tu souffres, engourdi par le froid infernal, celui de la neige qui t'entoure, celui de ses confessions. Tu voulais simplement te sentir vivant, pas écraser les autres. Enfin, c'est ce que tu prétends, c’est que ce tu penses pour te rassurer. En réalité, tu voulais être le seul, celui que personne ne pointe du doigt. Les autres sont misérables. Pas toi.
Tes désirs qui sommeillent en toi, cachés dans un recoin qui t'appartient seul. La douleur qui se cache sous des cachotteries. Le papillon qui se cache en toi - des ailes qui n'attendent que de voler. Toi qui aspirais à refléter la lumière, elle s'éteint dans tes yeux à l'idée que celui que tu chéris puisse lire la noirceur de ton cœur. Il te laisserait. Et cela ne peut pas arriver. Tu ne laisseras jamais voir l'égoïsme que tu dévoiles aujourd'hui.
Tu as besoin d'aide, car tes mains sont trop faibles pour t'étouffer, pour te faire taire, pour empêcher de blesser ceux que tu aimes.
" - Tu le savais… depuis le début ? Tu devrais me détester.
Tes yeux glissent le long de son corps, à la fois pour le dévisager et l'ignorer. Le carrelage sous tes pieds devient soudainement digne d'attention. La salle est vide, mais elle semble étroite, les parois se rapprochent alors que tu commences une parade sans rythme. Tourner autour des sièges, passer ta main sur le dossier, un geste machinal qui ne remet rien en place, mais qui t'occupe l'esprit. Tu t'approches des barreaux de ta cage imaginaire, posant ta main contre la vitre, peu soucieux de laisser des traces. Ce n'est pas ce qui t'inquiète pour le moment. Tu lui fais dos, et pourtant, tu reconnais la silhouette qui se dessine légèrement derrière toi.
Le dialogue que tu engages semble être avec la liberté derrière la vitre. Ton souffle s'accélère, une tentative vaine pour calmer le tumulte intérieur, mais au moins, tu retiens tes sanglots. La voix, d'habitude stable, semble avoir tremblé lors de tes premières paroles. Un détail inhabituel qui te surprend. Tu te surprends toi-même, et ça, ça ne passe pas inaperçu.
La frustration de ne pas savoir, toi qui as toujours soif de connaissance, t'envahit. Tu n'es pas une pierre précieuse, comme il te l'a décrit. Tu te perçois plutôt comme un abîme sans profondeur, impressionnant uniquement de par sa surface. Malgré ton rôle d'assistant dans le spectacle des illusions, l'ironie cruelle réside dans le fait que tes propres désillusions te trompent, te laissant dans une confusion amère.
Un soupir lent accompagne tes paroles.
" - C'est plutôt comique...
Les yeux se ferment. Enfin, la colère émerge, se matérialisant sous la forme de quelques larmes qui échappent à tes paupières. Il ne les verra pas. Dos droit, face à ton propre reflet, tu laisses échapper tes pensées.
" - Faisant face à la réalité de mes pensées prononcées avec justesse par une personne dont je n'avais aucune idée qu'elle me comprenait, je dois m'admettre bouche bée.
Ton regard se perd au loin, fixant les bâtiments environnants. La volière se profile à l'horizon. Peut-être que la tourterelle y habite. Peut-être n'est-elle pas seule, finalement.
" - Je ne souhaite pas te dire au revoir, Aryu. Je comprendrais si, après avoir réalisé que tu es un poids pour moi, tu ne voudrais pas de même.
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Sujet: Re: Lepidoptera ☽ Web of Lies (ft. Aryu) [Terminé] Jeu 1 Fév 2024 - 9:06
Aryu
Gabriel
Lepidoptera
Salle commune
Ton regard se posa sur le parquet dont la couleur pouvait sembler si rassurante. Tes pensées étaient relativement rationnelles étant donné la situation, tu préférais analyser de manière très logique ce qu'il se passait. Un sourire se forma sur tes lèvres alors que tu décortiquait chacune des paroles de ton camarade.
- Je ne vois pas pourquoi je viendrais m'encombrer d'une quelconque haine. Tu n'es pas celui que je pensais uniquement car je me suis moi même aveuglé sur ton cas. Je te pensais appartenir aux marginaux mais en fait j'étais seul dans cette cage. Que ce soit toi ou Tom vous m'avez prouvé que la seule raison pour laquelle on était là c'était car je vous pensais étrange que moi. C'était une erreur.
C'était une erreur, personne n'était comme toi, personne n'était aussi intense, personne n'avait ta vision, ta poésie, personne n'avait ta folie. C'était ce qui te traversait l'esprit. C'était une réalité bien brutale que tu tentais d'accompagner de quelques roses, histoire de rendre la réalisation de toute cela un peu moins brutale. C'était ta façon de faire. Tu avais toujours vécu dans le mensonge de les croire comme toi mais la réalité avait frappé tel une trahison. Une trahison dont tu étais le seul responsable. Un léger rire s'échappa alors de ta voix.
- Que tu es dramatique Gabriel. Rien n'est prévu de ma part, c'est entre toi et uniquement toi même qu'il faut voir. Je serais toujours là, à moins que tu fasses le choix de continuer ton chemin seul.
Et puis ce n'était pas si grave, après tout si les autres brillaient moins, cela te permettrait de briller un peu plus fort. Cela ne te dérangeait aucunement, tu n'avais plus à partager la scène, maintenant le show était uniquement pour toi.
En tout cas, tu étais là, et tu le serais encore, au gré du vent ou de la tempête. C'était la place sur laquelle tu avais choisi de t'installer et peu importe ce qu'il se passait et de si les gens s'installaient à tes côtés, tu resterais toujours à la même place. Et c'était ainsi. Tu étais comme ça et donc à partir de maintenant, ce n'était que dans les mains de Gabriel. Si jamais sa décision était d'écarter le japonais de sa vie, il accepterait ça sentence et suivrait le cours de sa vie déjà bien trop mouvementé. Sinon il le laisserait l'accompagner au sein de cette danse folle que tu partageait avec la vie. Et ce serait pareil avec Tom le moment venu. Si tu avais choisi la route de l'égoïsme, tu aurais eu un résultat totalement différent. Tu aurais sûrement forcé ton camarade a devenir plus unique, à devenir clivant, car c'est en étant clivant qu'on existe vraiment. Cependant tu souhaitais le laisser ainsi faire sa vie. Car après tout l'amour n'est ce pas laisser les gens battre de leurs propres ailes et vivre ce qu'ils souhaitent vivre ? Probablement. Enfin tu n'avais pas vraiment la réponse car tu n'étais même pas encore sûr de la définition de l'amour.
- Alors fais ton choix mais choisit uniquement ce que tu souhaites vraiment.
Tu avais été étrangement lucide lors de cette discussion, ce n'était pas ton genre mais cela arrivait. En tout cas tu avais bien mérité un thé après tout. Ou quoi que ce soit qui puisse te relaxer.
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Sujet: Re: Lepidoptera ☽ Web of Lies (ft. Aryu) [Terminé] Jeu 1 Fév 2024 - 16:54
Lepidoptera ☽ Gab
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Tu places délicatement tes index aux coins de tes paupières, cherchant un peu de soutien. Une sensation précaire s'installe, comme si tes paupières risquaient de s'effondrer sans ce support. Ta peau, d'une pâleur humide, semble glisser contre une surface légèrement enflée, évoquant la texture d'un cuir délicat. Le reflet dans le miroir demeure aussi flou que troublant.
Un sentiment de pitoyable s'installe, surpassant même ta normale mélancolie. Les sons que tu émets te parviennent, te laissant avec une impression de profonde horreur. Malgré cela, tu conserves une posture rigide, le dos bien droit. Finalement, tu ouvres à nouveau les yeux pour affronter la lumière blanche qui perce les nuages gris. Les rayons du soleil traversent quelques nuages avec une froideur apparente qui déroge à l'attendu.
Tu ressens presque l'air frais, l'hiver glacial. Comme si une fenêtre s'était soudainement ouverte. Obtenir son approbation pour sortir, sans le moindre obstacle, semble avoir brisé les barrières de ta propre prison. Celle que tu as érigée en solitaire, imaginée, mais qui a été dévoilée comme une construction fragile et risible par une simple conversation.
Ainsi, c'est cela, le domaine que tu as créé, la demeure de l'améthyste. Un lieu où les tromperies prospèrent, où les paroles fausses prennent forme, et où les pensées se transforment en réalités. Vous êtes ceux pour qui les illusions sont les plus tangibles, les plus palpables. Et si un élève devait être assez habile pour confondre ces moments de faiblesse, ces artifices mentaux, cela ne pouvait être que toi.
" - Je ne t’abandonne pas. Je peux très bien apprendre à faire un compromis entre les deux, sans honte.
Tes paroles deviennent plus assurées, moins hésitantes. Tu te recentres. L'habitude reprend le contrôle de ton expression face à la situation. Tu ne tentes même pas de détourner ton regard de la fenêtre. Le contempler est impossible, indésirable. Trop de fragilité en toi pour cela. Le poison continue de se diffuser dans tes veines, perdant de son venin, gagnant en chaleur, tout en t'immobilisant.
Les moments partagés, les mots non prononcés, tout cela ressurgit dans ton esprit. Tu regrettes davantage tes pensées que tes paroles, car même si tu ne dis rien, tu communiques tant. Un livre ouvert, un roman sans mystère. Une belle couverture, une reliure solide, mais dépourvue de secrets.
Tes cils semblent pesants, tes iris baissés. Ton souffle reprend un rythme plus régulier. Ce n'est pas la fin, mais tu désespères de cette pièce de théâtre mentale, où tout est imaginaire, où rien n'est réel. Une mascarade où tu es l'acteur, le réalisateur, et le scénariste, bien que tu subisses ce script. Ces cinq minutes, déjà lointaines, de confiance pure en toi, de puissance ressentie, seront malheureusement le souvenir marquant de cette journée.
" - J'ai besoin d'être seul. Je suppose que tu as d'autres choses à faire. Je sais que tu as beaucoup de ressources pour t'occuper.
En cet instant, tu ne peux qu'imaginer la multitude d'excuses que tu pourrais avancer. Cependant, tu t'en abstiens. Il n'en a pas besoin, bien qu'il le mériterait. Refuser d'admettre que tu n'as pas raison est une façade que tu préserves avec acharnement. Tout va bien chez toi, du moins en apparence. Mais tu souhaiterais qu'il reste, même si tu sais qu'il ne le fera pas. Il a déjà trop révélé, trop vu de ta vulnérabilité. Ridiculiser la situation ne serait d'aucune utilité.
Ce reflet déformé, désormais tien, aspire à devenir enfin celui que tu espères. Combien de fois devras-tu avoir cette conversation, t'énerver, blâmer injustement les autres ? Tout va bien chez toi, et si ce n'est pas le cas, alors ça le sera. Tu te forceras à aller bien, à paraître normal.
" - ... Merci.
Entre deux pensées destructrices, tu le laisses partir, ce remerciement, sans préciser la raison. C'est un effort de ta part, une nouvelle faiblesse saine. Un mot anodin qui se perd dans de multiples significations.
Aryu, ne me toise pas. Reste silencieux et pars, je t'en prie.
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Sujet: Re: Lepidoptera ☽ Web of Lies (ft. Aryu) [Terminé] Jeu 1 Fév 2024 - 20:51
Aryu
Gabriel
Lepidoptera
Salle commune
Ton regard resta alors quelques secondes en sa direction avant de finalement fixer la sortie. C’était maintenant l’heure pour toi de t’en aller. En temps normal tu aurais bien évidemment trouvé que ce moment était idéal pour laisser échapper une petite blague ou bien une petite moquerie mais pas cette fois. Ce n’était clairement pas l’endroit pour tout ça. Alors tu choisissait simplement de t’éclipser, de lui laisser le temps de se poser et réfléchir à tout ça, trouver des solutions et revenir un peu plus forts de tout ce qu’il traversait en cet instant.
- Très bien alors je te laisse, je vais vaquer à mes occupations. Et puis de toute façon, je suis sûr que tu sauras comment me joindre. Sur ceci, je disparais.
Tu pris la direction de la porte, ne laissant pas plus de temps. Tu ne t’étais absolument pas attendu à ça ce matin en te levant. Mais tu n’étais pas particulièrement déçu, tu trouvais cela bien plus qu’intéressant et tu avais eu l’occasion d’en apprendre un peu plus, sur lui, sur votre amitié et surtout sur toi. Et c’était le plus important, comprendre exactement les tenants et aboutissant de sa vie. Alors tu n’allais pas te plaindre d’en être arrivé là. Tu fixais le couloir de l’établissement, comme pris d’une intense réflexion qui semblait plus que logique étant donné la situation. En tout cas, tu te doutais que cette simple conversation qui n’avait duré que quelques instants allait rester un moment dans ton esprit et que ce serait sûrement l'élément le plus important de ta journée, en même temps, cela paraissait relativement logique.
Gabriel et toi vous aviez toujours été là mais tu n’avais jamais ressenti le besoin de lui parler plus que ça, car dans ta tête tu n’en avais pas besoin, qu’il pouvait comprendre de façon relativement logique les différents éléments de ta personnalité. Les gens ne savaient pas qui tu étais et tu te disais que les gens tel que Gabriel ou Tom avaient eux, la moitié de ce qu’ils devaient savoir sur toi. Non pas car ils n’étaient pas assez proches pour tout savoir mais simplement car tu ne laissais qu’affiché ta partie brillante. Mais après tout, pour que quelque chose puisse briller de mille feux, il faut une ombre encore plus sombre. Et c’était quelque chose qui était présent chez toi, surtout quand on savait à quel point tu faisais tout en sorte pour briller le plus possible.
En tout cas cette journée était à marquer d’une pierre blanche dans votre relation et tu trouvais cela plus que passionnant. Un élément à retenir de par son importance et ce qu’il voulait dire sur leur situation. Cet événement exprimait les non dits, l’incompréhension mais surtout la différence que vous aviez. Tu ne savais pas vraiment ce qui allait advenir de votre relation à la suite de tout cela mais tu avais la profonde certitude qu’elle ne serait pas la même après tout cela.