Jun se dirigeait alors vers la bibliothèque, une petite pile de livre sous le bras. Le professeur de droit était quelqu'un qui appréciait particulièrement les livres, il lisait beaucoup de roman en tout genre. C'était le genre de chose qui lui plaisait et il passait clairement certaines de ses soirées dans son lit ou dans un fauteuil à profiter d'un des bouquins qu'il possède. Il en empruntait aussi quelques un à la bibliothèque. C'était un lieu qu'il affectionnait particulièrement et dans lequel il se rendait assez souvent. Une fois dans cette grande pièce qui était bien vide mine de rien, il se dirigea vers la rangée de bibliothèque qui acceuillait les thriller. Un genre qu'il affectionnait particulièrement. Une fois proche de ce rayon, il entendit un léger cris, il s'avança très rapidement afin de vérifier qu'il ne se passait pas quelque chose d'un minimum grave. Finalement il ne fut rien quand Jun aperçu, une jeune élève, l'air un peu effrayé et un simple bouquin au sol. Le professeur s'approcha alors lentement du livre venant le ramasser et légèrement dégager les aletés présentes dessus d'un simple coup de main.

- Je ne savais pas qu'une simple couverture pouvais autant effrayer quelqu'un.  

Il esquissait un léger sourire amusé. Il ne s'attendait pas à une telle réaction face à un simple bouquin. Il déposa rapidement sa pile de livre sur le côté avant de lui tendre le livre qu'elle avait fait tomber.

- Ne vous inquiétez, c'est un simple livre d'horreur moldue. Il n'y a pas grand risque à le prendre.

Jun fixait alors la jeune élève. Il était content de voir des élèves ainsi s'intéresser à des livres qu'il affectionnait particulièrement.

- Passionné de roman ?

Un sortilège. Et bien si c'était tel, il avait du disparaitre quand la jeune femme s'étais saisit du livre car le professeur n'avait sentit aucune présence de magie lorsque lui même l'avait ramassé. Le genre de farce dont il avait l'habitude étant donné les nombreux petit farceur que comptait l'établissement.

- Je vois. Je comprend mieux la raison de votre peur. Mais je peux vous assurer qu'il n'est plus présent désormais.

Le professeur croisa les bras alors qu'à l'aide dun sort informulé, il avait commencé à faire léviter ses différents livres afin de les faires se ranger dans les différentes étagères.

- Je suis effectivement assez familié avec cet auteur par le simple fait que c'est un de mes ecrivains favoris. J'apprécie ses oeuvres qui sont particulièrement intéressante dans la construction du monde moldue de l'horreur. Mais il sait montrer beaucoup d'aspect encore plus différent que simplement l'horreur. Par ailleurs...

Il se tourna en direction de la grande bibliothèque afin d'en sortir un bouquin et le tendre à la jeune femme.

- "The Long Walk". Un roman qui parle de gamin qui se lance dans une grande course où les perdants meurent. A la clé, une quantité absurde d'argent. Vous avez surement croisé énormément de série de ce genre comme "Calamar Game", la série coréenne. Et bien c'est surement le precursseur de la série. C'est sociétal, psychologique. Je vous le conseille fortement.

Le professeur fixait la jeune femme calmement assez intéressé de voir autant d'intérêt pour de la litterature de la part d'elle.

- La litérrature moldue est passionnante. Mais je pense que la connaissance de la magie n'est pas forcément quelque chose qui bride notre imagination bien au contraire. Nous pouvons utiliser tout ce qu'on connait du monde magique afin d'imaginer des choses encore plus fantasiste. On ne sait jamais. N'oublions pas que, les moldus ne connaissent pas notre existence, peut être il y a un groupe de personne encore plus spéciaux dont on ne connait pas l'existence. Le plus important c'est de continuer à croire et à imaginer des choses. Il faut juste se servir de tout ce que l'on sait comme moteur.

Jun avait été lancé sur un thème qui lui plaisait bien alors il parlait pas mal.

- Oui. Beaucoup d'oeuvre actuelle ne sont que des inspirations d'autre oeuvre, qui sont des inspirations d'autres. Et ainsi de suite. C'est simplement ainsi que ça fonctionne. Mais même en essayant de se couper des inspirations exterieur, tu as beaucoup de chance qu'elle ressemble à une autre. C'est ainsi. Alors il ne faut pas s'en étonner finalement.  Le plus important c'est la façon dont on le fait et les émotions que l'on met dedans. Tout ce joue là dedans. Il en va de même avec beaucoup de chose. Romeo et Juliette dénonce beaucoup de chose et les histoires actuelles inspirés de cela servent à dénoncer la lutte de classe, le racisme ou l'homophobie. Tout dépend du message.

Il esquissa un léger sourire en l'écoutant alors parler.

- Ne t'inquiète pas. Tu peux parler, ça m'intéresse alors ne t'en empêche pas.

Le professeur trouvait l'argumentation de la jeune femme plus qu'intéressant et il s'en demandait même si à son âge, il était aussi pertinent. Mais en se rappelant de cet âge là, il n'avait que de très mauvais souvenirs à vrai dire. Après tout, ce n'était pas étonnant étant donné le genre de personne qu'il était à cette époque.

- Oui effectivement.  Ils se complètent très bien effectivement.  Mais il est clair que peu importe les œuvres, elles ont toutes leurs bases dans le réel. Que ce soit dans leur fonctionnement, les relations misent en place dedans ou bien dans la narration. Je vous retrouverais mais j'avais lu un article intéressant là dessus, d'un chercheur en littérature qui soutenait le fait qu'il est impossible de créer une œuvre ne tienne pas sa base dans le réel. Ce sont des sujets plus que passionnants.

Jun écoutait simplement ses paroles à la recherche d'œuvres qui n'avaient pas cette fameuse flamme et pour ainsi dire, il y en avait un sacré nombre.

- Il y en a un nombre absolument hallucinant.  Mais ce qu'il faut retenir c'est qu'à mes yeux, cette flamme existe de façon différente.  La flamme d'une œuvre vient de l'amour qu'on y met. Même les pires œuvres ont une flamme quand on ressent l'amour qu'y à mit son auteur. Cependant les œuvres faites pour la notoriété ou l'argent n'ont aucune flamme. C'est une vision assez artistique de la chose mais c'est ce que je considère comme vrai.

Il avait déjà vu des œuvres au succès indiscutable, qu'il n'avait pas appréciées car il ne ressentait pas dedans, l'âme suffisante afin de créer cette flamme. Un homme qui aime son œuvre pourra le montrer dans son écriture, aussi défectueuse soit elle.

Le professeur fixait alors la jeune femme tranquillement avant de réfélchir quelques secondes afin de bien formuler sa réponse.

- Il est vrai mais ça n'empêche pas certaines d'entres elle de faire leur succès et bout de chemin. Mais bon. C'est vrai qu'elles se démarquent pas mal au final.

Il fixait lentement l'élève vant de jeter un coup d'oeil à sa montre. Il était vrai qu'il n'était pas venu ici pour passer tant de temps que ça et qu'il se retrouvait quand même sur une grande discussion intéressante mine de rien.

- Oui je pense que ce serait mieux que je vous laisse. La raison de ma venue ici étant terminé, il serait bon que je retourne travailler.

Il termina alors ses paroles avant de baisser ses bras tranquillement.

- Très bien. Je trouve que ce serait quelque chose d'assez intéressant d'avoir votre avis sur tout cela. Et puis cela nous permettra de reprendre notre discussion. Alors je vous dit à la prochaine fois. Bonne soirée à vous.

Il se retourna venant alors quitter tranquillement les lieux afin de rentrer vers chez lui.