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Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada.
L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie.
Vous pouvez jouer des personnages de manga/anime, jeux vidéos, films d'animation, dessins animés, romans jeunesse ou encore un OC.
L'intrigue se fait à la fois en RPCB et RP-POST.
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一日三秋 | Anqiu Zheng
Invité
Invité
Anonymous
Sujet: 一日三秋 | Anqiu Zheng
Lun 10 Jan 2022 - 13:13
                    
郑 安秋 | Zheng Anqiu


OC
Identité
Zheng
Anqiu (Son prénom occidental est toutefois “Anya”, elle se fait appeler des deux manières, sinon "Qiuqiu" par ses proches)
21 ans
Chinoise
Mandarin (Putonghua), Anglais, de quoi se débrouiller en russe et des bribes de Wu et de Sichuanais. Quelle que soit la langue, sa voix claire porte les accents du Jiangnan
27 septembre 2001 à Hangzhou, province du Zhejiang, RPC
Yeux noirs, cheveux chocolat noir
150 centimètres, 39 kilogrammes
Who am I...?
Anqiu est une sorcière sang-mêlée appartenant à la maison Ursirre et en 11e année. Elle suit le cursus Sciences Sociales et Internationales Sorcières. Elle est malgré elle maledictus (python blanc). Elle n'occupe aucun poste.

Sa baguette est faite de bois de pêcher, avec un cœur en écaille de yaoguai serpent, d'une longueur de 23 cm, fine et cassante. Son animal de compagnie est une petite grenouille, répondant au doux nom de Qing Yue.

Son patronus est un python birman. L'odeur de son Amortentia est composée des délicates effluves du thé Longjing de Hangzhou, d’encens comme dans les temples et de celles particulières de vêtements de luxe neufs. Son reflet dans le miroir du Riséd est elle, arborant fièrement l’uniforme du Parti attribué habituellement au Secrétaire du Bureau des Affaires Occultes. Son Épouvantard prend la forme d’un miroir avec dans le reflet un serpent blanc.

Elle n'a pas de famille présente à Ilukaan. Sa matière favorite est la Rhétorique et la matière qu'elle aime le moins est Vol et Sport.
Derrière l'écran
Pseudo & pronoms :
Hua | Elle
Souhaites-tu être parrainé·e ?
Non.
Avatar : @bucchibiCode du règlement : [MP au staff]Comment as-tu trouvé le forum ?
Ce fut il y a bien longtemps...
Un petit mot ?
Je m’arrête à trois parce que ça manquait d’une présence féminine dans mon choix.
headcanons
Elle ne sait pas nager, mais n’a pas peur de l’eau • Elle apprécie les virées sur le Lac de l’Ouest en bateau quand elle est au pays • Crazy rich Asian • Soleil en Balance, ascendant en Gémeaux, Lune en Poissons • Lunarienne, Vénusienne, Marsienne, Neptunienne • Symbolique de Bai Suzhen • Serpent d’Or, Coq, Serpent, Buffle • Elle n’a aucune patience pour les jeux de société • Elle se fait donc battre à plates coutures quand elle n’arrête pas tout simplement de jouer • Elle a travaillé sur elle puisqu’avant elle envoyait le plateau à la figure de son adversaire • N’aime pas les aliments trop sucrés • La simple vision de ceux-ci l'écœure depuis le jour où elle a assisté à un anniversaire et s’est retrouvée au milieu de personnes en costumes de gâteaux qui tentèrent de lui en faire manger • Inutile de dire qu'elle s'y connaît en matière de thés, la légende veut qu'elle sache reconnaître n'importe quel thé à l'odeur • En réalité, elle a un taux de réussite à 95% • Les personnes ayant l'outrecuidance de sucrer un thé asiatique de très bonne facture devant elle seront immédiatement clouées au pilori • Vous l'aurez compris, elle ne sucre jamais son thé et si on le fait pour elle, elle crachera derechef la boisson à la figure de la personne en face • Particulièrement présente sur les réseaux sociaux • N’arrive pas à vivre sans son téléphone • Celui-ci arbore par ailleurs un film miroir apposé à l'écran lui permettant de corriger son maquillage • Elle ne sort pas sans s’être apprêtée aussi d’ailleurs • Aussi douce que la cuisine du Sichuan • C’est à dire pas du tout • Extrêmement souple, elle pratique le wushu avec sabre et hallebarde • C’est d’ailleurs l’un des seuls moments où l’on peut la trouver calme et composée, tant extérieurement qu’intérieurement • Avec les moments au cours desquels elle joue du pipa • Elle joue également du piano et du guzheng • Elle vénère ses ancêtres, Bouddha et Taobao • Férue de karaoké • De dramas également • ENTP-A, L'Innovatrice • Prend beaucoup de place dans la salle de bains • A la peau froide, comme celle d’un serpent • En cela, elle est sensible au froid
« 千   年   等   一 回 , 我 无 悔  啊 »
« La nature est étrange, elle peut aussi bien générer beauté que laideur. » — Gao Xingjian, La Montagne de l'âme
Cela devait être une entrevue classique, permettant de questionner Huang Chunlan sur les diverses directives concernant le monde magique.

D'un geste, l'appareil s'enclenche dans un "clic" bruyant et un flash en sort. Voilà qui devait faire la une de la presse nationale le matin suivant.
- Ça me semble être un bon cliché ! Peut-être devriez-vous vous tourner plus à gauche afin de capturer le meilleur profil de Madame Huang.

Une voix claire résonne. Elle est rythmée par les accents de la région du Jiangnan, aussi doux que l'eau paisible reposant dans les canaux de Nanxun.


La photographe sursaute, surprise.
Devant elle se tient une jeune fille incroyablement fine, dont la petite taille est rehaussée par de hauts talons qui lui semblent presque aussi confortables que s’il avaient été des chaussons.

Les mains derrière son dos, elle semble attendre patiemment que son interlocutrice réponde.

Ce que cette dernière ne fera pas, interdite de se trouver soudainement face à personne d'autre que la nièce de la Secrétaire Générale du Bureau des Affaires Occultes.


Elle ne cachait point son aise, faisait reluire ses coquins d'yeux noirs.


Sur les clichés familiaux sur lequel figurait le clan Zheng, Anqiu ne se faisait pas particulièrement remarquer. Après tout, à part un joli minois, elle n’arborait pas d’attributs physiques qui détonnaient particulièrement dans une foule. En dehors d’atours griffés, elle n’avait pas grand-chose qui incitait à se retourner si d’aventure on la croisait dans la rue.

Ce qu’elle était menue et, sans chaussures qui lui permettaient d’acquérir en prestance, elle dépassait à peine le mètre cinquante.
Cela la dérangeait-elle ? Avait-elle des complexes à ce sujet ? Pas le moins du monde.
Il convenait de savoir qu’Anqiu était sûre d’elle qu’elle se trouvait belle. Si cela n’était pas le cas, elle ne porterait pas tant de soin à son apparence. Bien mal avisé serait la personne qui la qualifierait de “mignonne”.

Non.
“Mignon”, c’est un adjectif qui qualifiait sans mal un chiot, un chaton, une robe à froufrous ou un bambin, mais Anqiu n’était rien de tout cela.
La manière dont elle se comporte est celle d’une femme issue d’un milieu aisé, elle est raffinée, délicate. Sa voix s’élève, douce, mesurée, feutrée.
Pas particulièrement aiguë, elle étonnait compte tenu de son physique et de sa jeunesse.
De même pour ses habitudes vestimentaires. Des atours de marques mondialement connues et surtout extrêmement chères, aux matériaux nobles, faits sur mesure qui ne manquent pas d’épouser parfaitement chaque partie de son corps.



Face à son reflet, Anqiu sourit. Ses mains fines, agiles prennent les divers produits, dans un ordre précis, strict, imposé par la routine. Ses ongles ronds sont manucurés avec soin et arborent un rouge vif qui n’a pas été écaillé, montrant que la jeune femme n’étais pas une accoutumée du “sale boulot”. Sa peau blanche, constellée de grains de beauté à certains endroits, est douce, hydratée et porte des effluves florales et poudrées du fait de sa crème.
Son seul dur labeur c’est sans doute ça, appliquer ses produits de beauté.
Sans doute est-elle un peu princesse dans le sens où elle n’a pas les soucis que la majorité des autres jeunes filles de son âge, étant née avec une cuillère d’or dans la bouche.

Ses paumes suivent un chemin précis sur son visage, blanc, ferme et non-dénué de rondeurs qui rebondissent au passage de ses doigts, comme la pleine Lune. À la différence de cette dernière toutefois, il est lisse, dénué de toute aspérité.
Et comme l’astre lunaire est mieux mis en valeur dans le manteau du ciel nocturne, son faciès est entouré d’une masse sombre et soyeuse de mèches raides que la jeune femme laisse habituellement relâchés ou attachés en queue de cheval haute et qui arrive au niveau de ses omoplates.

Oui, elle est jolie, qu’importe ce que peuvent dire les autres.


Des yeux en amande, noirs, dans lesquels il est aisé de se perdre et difficiles à déchiffrer. Si le regard est la fenêtre de l’âme, celui d’Anqiu est un puits sombre, semblant sans fond et dans lequel l’on pourrait tomber pendant très longtemps. Ce serait gâcher de précieuses minutes que de vouloir déchiffrer ses états d’esprit. D’autant que, la jeune femme étant atteinte de myopie, les verres de ses lunettes forment un rempart supplémentaire.

Son regard est entouré de petits cils et surmonté de sourcils fins, qu’elle tend à rehausser à l’aide de mascara et d’un crayon cendré afin de donner à tout cela plus de caractère.
Sortir sans maquillage ? C’est inconcevable pour elle.
Il ne s’agit toutefois pas de se cacher derrière celui-ci. Si Anqiu se maquille, c’est parce qu’elle se trouve encore plus belle quand ses traits physiques sont mis en valeur de la sorte, grâce à tout son attirail.

L’on ne peut que remarquer au milieu de sa figure, son nez fin, droit qui tend à se froncer sous le coup de certaines émotions.

Enfin sa bouche, sans doute sa fierté. Des lèvres pleines, charnues, souvent étirées dans un rictus semblant sympathique. Des lèvres qui arborent souvent des teintes rouges. Carmin, coquelicot, feuilles d’érable à l’automne. C’est un rouge vif qui est synonyme de chance dans son pays.

De son auriculaire, elle corrige avec précision une très subtile bavure de rouge ayant dépassé du contour de ses lèvres. Le bout de son petit doigt sembla alors être blessé.

Cette couleur peut s’avérer inquiétante, notamment en dehors de la Chine, à l’Ouest où il est le symbole de la guerre et de la violence et rappelant le sang, à juste titre.
Le sourire d’Anqiu, aussi chaleureux peut-il paraître à première vue, finit rapidement par mettre mal à l’aise, comme si depuis le début, son expression ne consiste en rien d’autre qu’une risette vipérine.

Ceci étant, elle paraît tout à coup si fausse, si hypocrite.
Comme si elle attendait patiemment le moment où on lui tourne enfin le dos pour attaquer et utiliser son venin…


Malgré elle, la faute à sa lignée, sous sa peau de porcelaine, le sang qui coule dans ses veines et qui anime son corps est maudit. Les mauvais jours, son épiderme lisse se couvre d’écailles immaculées, ses bras fins disparaissent, son visage s’allonge…


Comme une Mélusine orientale, elle prend les mauvais jours la forme d’un python blanc aux yeux noirs.

« Anqiu… ? »

Jiaying répète, interloquée.
Comment doit-elle décrire l'une de ses meilleures amies ?
Pragmatisme oblige, il est nécessaire de gratter le vernis qu'arbore la Hangzhounaise au quotidien.

« Anqiu, je l'aime beaucoup. Je l'adore hein, mais il faut dire que cette fille, c'est une vipère, en plus d’être une sacrée pétasse. Genre Bai Suzhen, tu sais, le serpent blanc de la légende, bah elle mais qui aurait fusionné avec Barbie. »

Des mots crus qui ne manquent pas d'être vrais pourtant.
Si le monde se montre impitoyable, sois-le en retour. C’est une maxime que semble avoir adopté la jeune femme au quotidien.
Elle est sans filtre, est particulièrement insupportable pour n’importe quelle personne normalement constituée bien que montrant une attitude détachée. Un double-jeu qui semble être l’apanage d’un “double-je”.
Deux faces qui la caractérisent, qui sont enfermées dans ce petit corps menu. En plaisantant et non sans une pointe de tendresse, son frère aîné la qualifie de “gremlin” : chinoise, minuscule, évitant le Soleil, à ne pas nourrir après minuit et qui doit éviter le contact de l’eau.


On pourrait déplorer à juste titre une certaine froideur émanant d’Anqiu, comme si volontairement elle ne nouait pas des liens si forts. Sans doute est-ce du mépris des autres, sans doute se sent-elle supérieure à beaucoup de personnes.

Superficielle ? Oh oui, Anqiu l’est. C’est tellement plus simple de rester à la surface des choses, de ne pas aller plus loin parce que sinon, cela devient trop compliqué. Apprécier les belles choses, rejeter ce qui ne plaît pas, c’est aisé, l’on vit mieux et sans souci.
Il faut dire aussi qu’elle a eu une vie facile avec moins de contrariétés que les autres, le moindre de ses désirs était comblé grâce à l’argent et l’influence de papa et maman, qui pouvait l’en blâmer ? Ce n’était pas de sa faute si elle était née dans un tel milieu. Elle pourrait faire une crise parce qu’elle s’est cassé un ongle, parce qu’il pleut et que son maquillage ne tient pas l’eau, parce que la tenue qu’elle désirait porter ne rend pas bien au final. De même, elle porte une grande attention à son apparence physique, étant attentive au moindre excès.

Est-elle capricieuse pour autant ? Cela serait logique qu’elle le soit, mais non, contre toute attente. Si Anqiu avait bien des défauts, celui-ci ne figurait pas sur la liste. Dans le cas où le besoin s’en fait sentir, elle n’hésite pas à s’occuper elle-même des problématiques qui peuvent se poser.

Souvent, la Hangzhounaise était décrite comme “suan la”, en référence à la saveur de certains plats.
Aigre et pimentée.
Cela correspondait bien à son histoire personnelle et à son caractère.
Aigre, parce que les remarques acerbes ne manquaient pas, souvent. Elle ne manquait pas d’occasions pour cracher son venin et toujours avec le sourire, parce que tout passe mieux avec une expression sympathique.
Pimentée, il faut avoir l’estomac bien accroché pour la fréquenter. En cas de colères, comme cela arrive souvent, il n’est pas question d’explosions de cris de rage ou de tapages, loin de là. Sa rage, bien qu’étant monnaie courante, est froide, maîtrisée, comme la lame d’une épée et jamais de larmes ne coulent sur ses joues.

Il était mal-avisé de contredire Anqiu. Enfin, la question est plus complexe que ça. Elle est prête à apprendre de ses erreurs, à faire preuve d’humilité sur ce qu’elle ignore, à écouter les apports des autres… Mais dans un domaine qu’elle connaissait sur le bout des doigts et face à la bêtise, elle ne pouvait jamais rester les bras croisés. Alors avec un rictus froid, elle relevait la faute, non sans ajouter une pique plus ou moins gratuite.


Aynur écoute la Pékinoise déblatérer tous les défauts de leur meilleure amie commune, se mordant l’intérieur de la joue et jouant nerveusement avec son verre.

« Tu es sévère, Jiaying. Qiu n’a pas que de mauvais côtés ! Bien que je sois d’accord, mais il convient de nuancer un peu quand même… »

Elle s’était sentie obligée d’objecter et esquissa un sourire doux comme elle en avait le secret.

« Elle a un extérieur assez rude et froid et est assez intimidante, c’est vrai, mais une fois qu’on la connaît bien, on se rend compte que c’est l’une des personnes les plus adorables que l’on peut rencontrer dans une vie. »

Quand on la connaît bien.

C’est là la condition sine qua non pour découvrir cette facette de la personnalité de la native du Zhejiang.

Une fois que l’on perce cette carapace de pierre froide, on décèle un cœur chaud.
Anqiu est généreuse pour qui a pu s’en faire une amie, sans le moindre jugement alors qu’elle n’en tarit pas pour les autres. Un soutien indéfectible, compassionnel, quoique parfois maladroit par manque d’habitude. Le fait d’être la cadette et fille unique n’aide pas forcément dans ce sens.

Cela passe par de l’inquiétude pour des petites choses, à demi-mot, sans évoquer clairement ce qu’il y a au-delà.
“Tu devrais te couvrir davantage !”
“Ne mange pas si gras !”

Ce sont des manières de montrer son affection, parfois avec plus ou moins de tact. Il lui arrive de dire qu’un de ses proches a une apparence affreuse pour l’inciter à se changer. Elle n’hésite pas à mettre la main à son propre porte-monnaie pour que cela puisse se faire ou à fouiller dans sa garde-robe pour faire don d’une tenue qu’elle “ne met plus, elle te servira mieux qu’à moi !”.

Etrangement, il semble qu’elle sache souvent ce qu’il faut à quelqu’un pour que celui-ci se sente mieux, une sorte d’instinct qui au final a davantage raison que ce que dit la personne concernée.

Il faut dire qu’Anqiu est assez observatrice et si son manque de tact peut être un défaut avec les autres, dans son cercle proche, elle tend à être avare en mots et à passer par d’autres chemins.
Comme si elle comprenait.


Elle est consciente de ses défauts, contrairement à ce que l’on pourrait croire. De même, si elle ne semble faire aucun effort avec les personnes qu’elle connaît peu parce qu’elle s’accepte telle qu’elle est, Anqiu en fait pour ses proches, pour ceux qu’elle apprécie.

Sans doute peuvent-ils l’aider à devenir une meilleure personne.
Comme Bai Suzhen, peut-être est-elle elle aussi un démon qui apprend les sentiments humains.

Le chemin est long et ardu jusqu’au Mont Kunlun.
« - qu'elle ose ! Et je lui coupe la langue pour en faire une soupe. » — Su Tong, Épouses et Concubines

”En Chine, là où la magie infuse la terre depuis des millénaires, on dit souvent que toute chose peut grandir et changer. Une pierre peut devenir une plante. Une plante peut devenir un animal. Un animal peut devenir un humain. Un humain peut devenir un dieu.

Et par là même, un serpent peut devenir une femme.”


Anonyme, sur la légende du Serpent Blanc



La légende avait sans doute modifié la réalité, mais les faits étaient là.

Dans les veines d’Anqiu Zheng, coulait le sang de Bai Suzhen, la démone serpent de la légende, transmis par sa mère.
Le sort, malicieux, avait décrété que du côté de Ruolan, sa mère, il y aurait une fille à chaque génération, naissant tous les vingt-quatre ans ou tous les trente-six ans… Pour l’année du Serpent.

Était-ce une malédiction pour autant ?

Ces animaux n’étaient pas vus défavorablement en Chine. Représentant la fertilité, les récoltes et une longue vie, cela aurait pu être une fierté dans la famille de sa mère, de descendre de Bai Suzhen qui, dit-on venait d’un cheveu de Guan Yin, et avait l’aptitude de se changer en serpent et en humaine à loisir.

Pour autant, elles considéraient leur lignée comme affligée.

On jugea celles qui prenaient définitivement la forme de reptiles plus prématurément dans leur vie comme ayant l’esprit faible. Son arrière-grand-mère avait complètement abandonné le monde des hommes à l’âge de vingt-cinq ans, après avoir donné naissance à une fille. Sa grand-mère, quant à elle, restait humaine alors qu’elle avait récemment fêté ses soixante-neuf ans et sa mère et sa tante, jumelles, semblaient bien se porter également.

Anqiu naquit à Hangzhou, dans le pays de Wu, où se dresse la pagode Leifeng dans laquelle fut enfermée son ancêtre après qu’elle eut provoqué un typhon sur le Jiangnan, selon la légende, alors que les feuilles des arbres bordant le Lac de l’Ouest se teintaient de rouge et d' orange.

Bai Suzhen avait eu un fils qui, se cultivant, réussit à se démarquer en enfant modèle selon la morale confucéenne et à atteindre l’illumination, mais également une fille qui retourna dans le pays de Shu, dans les montagnes et les forêts vierges.

L’histoire les oublia, elle et sa lignée qui perdura pendant les siècles qui suivirent, craignant le serpent qui guettait leur humanité.
Les femmes cachaient leur pouvoir. C’était un secret bien gardé, de peur que sages bouddhistes et taoïstes les chassent comme c’était le cas autrefois.
Il était parfois difficile de garder ce secret, mais les siècles passant, la médecine devint plus efficace, jusqu’à ce que furent élaborés des remèdes pour mieux maîtriser les transformations, auxquels purent avoir accès les dernières générations par la position ascendante qu’elles prirent dans la société désormais socialiste, ayant épousé des hommes influents, jusqu’aux divisions magiques des plus hautes sphères, côtoyant les descendants d’immortels ayant réussi leur cultivation.


Ainsi Ruolan s’établit correctement et devint une personnalité influente, princesse rouge qui épousa à son tour l’héritier d’une grande famille de Hangzhou s’étant spécialisée dans le thé, renouant ainsi avec le voyage de son ancêtre au pays de Wu.

De leur union naquit d’abord un fils, Yaochen, qui bien entendu ne portait pas ce gène, étant un garçon… Et six ans plus tard, Anqiu qui, étant une fille, ne dérogea pas à cette “tradition”. Le confort de leur famille leur permettant d'avoir deux enfants.

Cela ne manqua pas. L’enfant n’avait pas atteint sa première année qu’elle avait déjà pris la forme d’un minuscule reptile tout blanc.

Comme à sa mère, sa tante et sa grand-mère, un traitement lui fut prescrit. Il fallait au maximum retarder l'échéance.

Mais de la famille de sa mère également, elle acquit des pouvoirs magiques qui se manifestèrent réellement à l'âge de six ans, quand elle fit refleurir un lotus fané entre ses petites mains pâles.

Les femmes Huang avaient une réputation de dames de fer. Ruolan sa mère semblait inflexible au quotidien…

Et il y avait Chunlan, la sœur jumelle de sa mère, sa tante.

Aux traits plus doux mais qui ne manquait pas de caractère et de poigne.

D'aussi loin qu'elle se souvenait, Anqiu avait toujours admiré cette femme vêtue d'un qipao blanc, au visage à peine marqué par les années et au regard brillant et ambitieux.

Elle travaillait dans les plus hautes sphères dirigeantes magiques et gardait bien secrète son ascension, ne répondant que par un sourire énigmatique lors des retrouvailles autour d'une tasse de thé.

Jusqu'à ce jour où les élections pour le secrétaire du bureau des affaires occultes chinois la nommèrent victorieuse.

Descendante d'une démone serpent, atteinte d'une malédiction de sang, élue au plus haut poste de la Chine magique…

Un pied de nez aux descendants d'immortels qui s'enorgueillissaient de leur lignée.

Ce fut une révélation pour la jeune Anqiu qui avait alors dix ans.


Et elle y trouva sa voie.

Elle aurait pu suivre n'importe lequel de ses rêves, ses parents avaient largement les moyens et l'influence pour lui ouvrir toutes les portes…

Enfin presque.

Il existait un plafond de verre pour les personnes comme les femmes de sa famille et sa tante l'avait fissuré.

Le chemin restait long mais Chunlan avait commencé l'ouverture.

Et Anqiu prit la décision de l'accompagner.


Afin d’assurer ce brillant avenir, il fut décidé qu’Anqiu parte à Ilukaan, comme certains jeunes Chinois partaient étudier dans de brillantes et prestigieuses universités. Il y avait peu de choses qui différaient, semblait-il. Son propre frère était lui-même destiné à étudier dans une grande école britannique.
La jeune fille partit donc pour le Canada où elle fut placée dans la maison Ursirre, contre toute attente.

En parallèle, lorsqu’elle n’était pas en Amérique du Nord, la cadette Zheng reste souvent aux côtés de sa tante, l’accompagnant au maximum.

Derrière la laque propre et brillante d’un grand nom, se trouve parfois du bois pourri. Chunlan lui apprit ceci et elle put l’observer.
Que la corruption des familles de sang-pur au sein de la société magique chinoise était un problème prégnant que beaucoup choisissaient d’ignorer pour ne pas être frappés d’infamie en se soulevant seuls contre tous.
Chunlan avait fait de cette cause son cheval de bataille.
Et Anqiu l’embrassa également et c'était encore mieux si cela pouvait lui donner une occasion de se venger de ceux qui lui ont fait du tort.


Tuò miàn zì gan
Si quelqu'un te crache au visage, laisse sécher sans essuyer.

Si elle venait à cracher, ce serait du poison.
Mortel.


Enfin c’était ce qu’elle disait.

Un python n’a pas de venin.
(c) Ilukaan
            
Invité
Invité
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Sujet: Re: 一日三秋 | Anqiu Zheng
Lun 10 Jan 2022 - 14:13
                    
ELLE EST LÀAAAAAAA HIHI QUEEN ♥ Anqiu a l'air géniale, je l'aime déjà et j'ai si hâte de la voir validée omg, je veux un lien di-rect  一日三秋 | Anqiu Zheng 1f495 Bravo pour ton TC et bon courage pour ta fiche hihi !
            
Invité
Invité
Anonymous
Sujet: Re: 一日三秋 | Anqiu Zheng
Lun 10 Jan 2022 - 14:23
                    
Ok son épouvantard m’a fait hurler de rire.
Comment tu prononces Anqiu ? Ancho ? Je suis très mauvaise en prononciation et j’aimerais ne pas faire d’erreur...

Also : ELLE EST SI JOLIE AAAAH
            
Invité
Invité
Anonymous
Sujet: Re: 一日三秋 | Anqiu Zheng
Lun 10 Jan 2022 - 14:41
                    
Anqiu ❤ ❤ ❤ Colton sera ravi d'avoir une camarade parlant le mandarin 😌
            
Invité
Invité
Anonymous
Sujet: Re: 一日三秋 | Anqiu Zheng
Lun 10 Jan 2022 - 18:09
                    
AAAAH MERCI SNIF 😢 ❤ Trop d'amour, elle ne mérite pas (vraiment, elle ne mérite pas cette tchoin)


Avec plaisir pour les liens :cattoblush: ✨

(Et concernant la prononciation, c'est "Ane Tchiu", grosso modo hihi)

            
Invité
Invité
Anonymous
Sujet: Re: 一日三秋 | Anqiu Zheng
Lun 10 Jan 2022 - 18:14
                    
Bonjour madame

Je suis ravie d'enfin découvrir qui est Anqiu! Et je veux un lien avec Tengen juste pour la différence de taille djkenffk
            
Invité
Invité
Anonymous
Sujet: Re: 一日三秋 | Anqiu Zheng
Mer 12 Jan 2022 - 10:12
                    
Merci merci brows

Avec plaisir le lien 💕
            
Vincent Leroy
Ex-Directeur
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Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.

ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1709
ϟ Gallions : +infini
ϟ Fiche : Ici
ϟ Âge (RP) : 51 ans
ϟ Année scolaire : PNJ
ϟ Titre(s) : Ancien Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
Vincent Leroy
Image du profil : 一日三秋 | Anqiu Zheng B7Xyh8tGLiSWQN-Jl_7twgxn3FI
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Sujet: Re: 一日三秋 | Anqiu Zheng
Mer 12 Jan 2022 - 18:54
                    
Coucou, ici Alyna ! J'ai beaucoup apprécié lire ta fiche. Il y a énormément de détails et on voit que tu as énormément travaillé sur Anqiu. Hâte de voir cette vipère en RP ;)


Validation
Bienvenue chez les Ursirre
Accompagnée par d'autres nouveaux élèves, tu es appelée par le directeur à t'avancer au centre du Dôme. Scrutée par les élèves et étudiants, tu regardes alors ton reflet dans la fontaine qui va décider de ton sort. D'abord voyant ta sale tête dans l'eau, tu remarques que le reflet semble se changer peu à peu jusqu'à prendre la forme d'un ours.  Tu es d'autant plus surprise quand l'animal commence à pousser un cri dans toute la salle. Tout le monde se met soudainement à t'applaudir, tandis que le directeur s'approche de toi avec un saphir brute qu'il met autour de ton cou.

"Bienvenue à Ursirre !"

⇢ Te voilà validé, tu peux désormais poster dans tous les recoins du forum, RP-Post ainsi que RPCB.

⇢ N'hésite pas à voir la chambre qui t'a été attribuée.

⇢ Si ton personnage est en cursus universitaire, il peut postuler pour avoir un job d'étudiant.

⇢ Crée dès maintenant un topic pour récapituler les relations de ton personnage. Tu peux également acquérir un portable ou bien créer un blog.

⇢ N'hésite pas à faire une demande de RP pour trouver un partenaire d'écriture !

⇢ Enfin, amuse-toi bien sur le forum,  n'hésite pas à en parler autour de toi et à voter régulièrement aux TS !
            
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Sujet: Re: 一日三秋 | Anqiu Zheng
                    
            
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