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Grit your teeth and look straight ahead | Rengoku Kyojurô | | | Sujet: Grit your teeth and look straight ahead | Rengoku Kyojurô Ven 27 Aoû 2021 - 8:22 Kyojurô RENGOKU
鬼滅の刃 - Demon Slayer | | Identité | Rengoku [煉獄] Kyojurô [杏寿郎] 23 ans Japonais Japonais, Anglais, Langues des signes japonaise et américaine 10 mai 2000 à Moerukawa, un village sorcier de la Préfecture de Tokyo, Japon Cheveux blonds avec des pointes de roux, ses iris sont d’un brun chaud, semblant parfois rougeoyant, cerclés d’ambre 180 centimètres 76 kilogrammes |
Who am I...? Kyojurô est un sorcier sang-pur appartenant à la maison Ursirre et en Treizième année. Il suit le cursus Auror et Défense Magique. Il ne possède aucun don si ce n'est d'être chaud bouillant. Il n'occupe aucun poste afin de se consacrer pleinement à ses études.
Sa baguette est faite de bois de cerisier, avec un cœur en plume de Hoo-hoo, d'une longueur de 34 cm, flexible. Son animal de compagnie est Kaname, un corbeau à gros bec à qui il a appris à parler.
Son patronus est un tigre de Sibérie, animal reconnu pour sa force et sa férocité. L'odeur de son Amortentia est composée de celles de patates douces rôties qui sont son péché mignon, des effluves d’un kimono en soie lui rappelant sa mère et si autrefois, il reconnaissait celle d'un feu de bois qu’il trouvait inspirante, celle-ci a été remplacée par les senteurs florales de glycines, lui rappelant la personne aimée. Son reflet dans le miroir du Riséd est lui, Auror se tenant droit et fier, entouré de sa famille, avec des disciples. Son Épouvantard prend la forme de sa mère, refusant de le regarder en face et déclarant toute sa déception à son encontre.
Son frère cadet, Senjurô et Obanai Iguro, son frère adoptif, sont présents à Ilukaan. Sa matière favorite est Droit et il n’y a aucune matière qu’il dédaigne, portant de l’intérêt et beaucoup de motivation pour chacune d’entre elles. Derrière l'écran Pseudo & pronoms : Kyojur-hoe (Elle)Souhaites-tu être parrainé·e ? Non.Avatar : Rengoku KyojurôCode du règlement : [MP au staff]Comment as-tu trouvé le forum ? Bonne question.Un petit mot ? Fuck Douma, all my homies hate Douma. headcanons Soleil en Taureau, ascendant Bélier, Lune en Lion • Solarien, Mercurien, Jupitérien • Dragon d’Or, Serpent, Cheval et Tigre • Les cuisiniers le détestent du fait de son bon appétit, il demande souvent du rab • Incorruptible, sauf s’il est question de patates douces rôties • Celles-ci sont son péché mignon avec la daurade grillée au sel • Par ailleurs, il est aisé de comprendre qu’il apprécie un plat puisqu’il répète à quel point celui-ci est bon avant chaque bouchée • Avant Kaname, il n’avait pas le droit d’avoir d’animal de compagnie, son père détestant ceux-ci. Son corbeau possède donc une marge de liberté assez importante et n’a pas le droit de pénétrer dans le domaine des Rengoku, ou du moins à la connaissance de Shinjuro • Aux remarques sur sa chevelure extravagante, il précise que ses ancêtres étaient très friands de tempura, ce qui explique cette caractéristique étrange. Info ou intox, lui-même ne le sait pas vraiment • Suite à un accident impliquant un joueur de flûte, ses tympans ont été endommagés, ce qui explique le volume que prennent ses intonations • Il adore regarder le Sumo • He protecc, he attacc but most of all, his fiak is a snacc • Fait du kendo et de l’iaido depuis sa plus tendre enfance • Ses coups sont précis et puissants, tout comme ses sorts • Feu sa mère étant professeure de calligraphie, il maîtrise également cet art qu’il applique avec beaucoup de patience contre toute attente • De même, il sait se tenir quand il le faut et est très respectueux des codes et de la bienséance • Juge beaucoup les décisions et les stratégies des personnages quand il consomme une oeuvre • Grand-frère attitré, il a adopté la moitié de l’école • Son parfum est chaud et épicé, comme un feu qui crépite • Il a fait monter sa pierre de maison sur une bague de style mokume-gane qu’il tient de sa mère et qu’il porte soit à l’auriculaire, soit en collier • Souvent comparé à un hibou • Son regard en destabilise plus d’un parce qu’il est souvent fixé au loin, au cours de conversations, comme s’il ne perdait pas de vue un point à atteindre • Droit dans ses bottes • Si quelque chose est officiellement établi, il n’y a pas à contester, même si cela peut paraître aberrant ou absurde aux yeux d’autres personnes, lui acceptera sans broncher • Apte à observer une situation avec une extrême rapidité et à prendre une bonne décision en conséquence • A du mal avec l’alcool, il n’en boit donc pas • ENFJ et 1w2 • Ancien préfet • Son village natal étant une zone blanche, il est mauvais avec la technologie, mais il essaye de l'utiliser malgré tout • Il est donc injoignable sinon par lettres quand il rentre chez lui • Il ne possède pas de parapluie et se retrouve souvent trempé les jours d'averse, utilisant sa veste ou sa cape pour protéger les autres • D'une nature généreuse, il gâte énormément ses proches, en particulier son petit-frère • "Mange autant que tu veux ! Je paye !" • Il est conscient de la dépression de son père et fait son maximum pour le ménager et ne lui en tient pas rigueur. Il nourrit toutefois le désir que ce dernier redevienne comme il était avant la disparition de sa mère • Il apprécie le son des carillons au vent • Il s'endort souvent en train • Il porte des lunettes par confort quand il doit travailler, il possède sinon une vue excellente et perçante • Lorsqu'il transplane, un sortilège illusoire se déclenche, donnant l'impression qu'il apparaît et disparaît dans des flammes • Grand autodidacte, il a tendance à anticiper le programme de ses cours et à apprendre diverses compétences à travers des livres. Et il s'en sort parfaitement « La vie est une flamme de bougie dans le vent » « Ah ! mille flammes, un feu, la lumière une ombre ! le soleil me suit » — Paul Eluard Les mains solidement ancrées sur la garde de l’épée de bambou, les genoux fléchis et écartés, il frappe le mannequin d’entraînement placé au milieu de la cour de la demeure familiale.
Le tissu ample de ses vêtements vole autour de sa silhouette musculeuse, suivant ses mouvements. Son corps est taillé par les nombreuses années de pratique à son actif, son dos est large, ses bras forts, ses jambes inflexibles et ses gestes ne montrent pas la moindre hésitation. Ceux-ci sont puissants, vifs et précis, comme cela pourrait être demandé à un futur Auror tel que lui. Que ce soit avec un shinai, un katana ou sa baguette, il montre la même assurance dans son attitude. Sous les bandages noués autour de ses doigts et de ses paumes, ses mains sont calleuses, marquées par le maniement ferme d’une lame comme requis pour le kendo ou l’iaido.
Après avoir frappé, il s’autorise à se poser après plusieurs dizaines de minutes d’entraînement acharné. Peut-être une heure même...
Le Soleil et l’humidité estivaux tokyoïtes sont impitoyables, mais il ne s’en plaint pas, au contraire, il y est accoutumé et cela l’endurcit. Il essuie les gouttes de sueur qui perlent sur son front du revers de la main droite.
Il est plus grand que la moyenne de son pays, dépassant largement nombre de ses compatriotes et était de constitution solide. Sous son épiderme pâle mais capable de prendre du hâle à la lumière du Soleil, ses muscles sont fermes, saillants, rompus à l’exercice quotidien qu’il s’inflige depuis plusieurs années pour se maintenir dans la meilleure des conditions. Son corps est athlétique et bien bâti malgré les quantités gargantuesques de nourriture qu’il est capable d’ingérer du fait d’un bon appétit, quoique aisément qualifiable de “vorace”. Aucune nervosité ne l’anime par ailleurs, montrant une maîtrise parfaite de ses mouvements et pas la moindre once d’hésitation qui manipulerait son enveloppe charnelle.
Et s’il n’y avait que cela qui le démarquait dans une foule...
Le jeune homme possède une physionomie atypique sur bien des points, faisant passer sa stature pour secondaire à côté d’autres particularités. Il arbore des caractéristiques physiques peu communes qui attirent à coup sûr le regard et la curiosité des hères qu’il est amené à croiser. Pour autant, il ne rougit pas de ses atypismes, au contraire, il les présente avec une fierté non-feinte. L’on remarquera avant toute chose sa chevelure épaisse et hirsute, blonde et parsemée çà et là de mèches rousses, apanage de son clan dont il a hérité cette flamboyante crinière et son nom. Cela fait des années qu’il ne les a pas coupés, compte-t-il le faire un jour ? Ce n’est pas dans ses projets. Habituellement, il les laisse relâchés à l’exception de quelques mèches qu’il rassemble en une petite queue de cheval, toutefois, cela lui arrive de les nouer entièrement en une couette épaisse et haute, voire en chignon désordonné. Pour prévenir cela, il porte souvent au poignet un élastique solide, qui n’a pour le moment pas encore craqué malgré la pression de ses mèches flamboyantes.
Lorsque des enfants, amusés et intrigués, pointent du doigt ce qui leur semble être une perruque tant celle-ci est insolite, le futur Auror répond avec légèreté et sans arrière-pensée que la légende raconte qu’un de ses lointains ancêtres a mangé des tempuras en grande quantité, étant friand de celles-ci, et cela a donc rendu la chevelure de sa lignée ainsi. Cette explication invraisemblable entraîne bien entendu des rires des questionneurs, ce qui a tendance à élargir le sourire de l’intéressé, qui ignore en réalité la réponse de cette énigme physiologique qui court dans la famille depuis des siècles.
En effet, sauf si la situation est critique et d’un sérieux à ne pas occulter, les commissures de l’aîné des héritiers Rengoku sont toujours relevées en un grand rictus éclatant qui vient tordre ses lèvres fines. Son visage porte souvent l’expression sympathique et joviale que l’on donnerait à un grand-frère que l’on ne saurait détester malgré ses excentricités. Monté sur un cou plutôt épais, son faciès est triangulaire et porte encore une jeunesse certaine dans ses traits fins et harmonieux puisqu’ils sont dénués de la moindre ride ou trace d’expression. Son menton est pointu et sa mâchoire marquée, montrant ainsi qu’il est entré dans l’âge adulte. Il possède un nez droit, délicat, cerné d’une paire de grands yeux en amande, dont les iris sont d’un marron chaud qui semble ressortir rouge à la lumière et sont cerclés d’une teinte ambre qui paraît dorée sous les mêmes rais. Certains les décrivent comme "globuleux", et on ne peut nier qu'ils sont grands ouverts sur le monde. Ceux-ci sont surmontés de sourcils longs et fournis, sombres, arqués et bien dessinés bien que d'une forme insolite et fourchue n'étant pas sans rappeler ceux des héros sans peur ni reproche sur les estampes. Bien entendu, quand son sourire est inadapté pour plusieurs contextes précis, il l’abandonne pour arborer un masque renfermé et concentré, impénétrable.
Quel que soit son sentiment, il est difficile de discerner ses pensées ou de cerner le jeune homme. Ce dernier prend soin de ne pas laisser échapper la moindre de ses failles. Il lui convient de rester droit, solide… Comme un pilier.
Son attitude générale reste dans cette voie et est cohérente avec son apparence physique. Il est confiant, marche comme si l’espace lui appartenait, comme s’il sait parfaitement ce qu’il fait sans la moindre once d’hésitation. Son pas est ferme, résolu, presque militaire, il n’y a pas la moindre nonchalance dans sa démarche ou ses positions. Ses bras musculeux souvent croisés sur son torse et le regard droit fixant droit devant, il dégage de lui une impression de puissance et il réagit avec vivacité face aux variations de son environnement. Comme les flammes qui envahissent une forêt. Pour ajouter à cela, sa voix est grave, forte, expansive. Il sait se faire entendre dans une pièce, et son accident n’a rien arrangé à son ouïe, bien au contraire. Ses paroles couvrent celles des autres, envahissent l’espace, résonnent entre les murs, dans les objets.
Pour autant, il sait se réguler en fonction des circonstances et des personnes auxquelles il serait confronté. Face à des figures d’autorité, il abaisse le volume au point de se taire, se rend plus discret, observe le déroulement des événements à la place qui lui a été attribuée et attend qu’on lui donne l’autorisation de s’exprimer.
Malgré son allure qui peut laisser à penser qu’il est un jeune homme excentrique, qui se plaît à se faire remarquer, il respecte les règles. Il porte son uniforme comme cela est stipulé, tiré à quatre épingles, sans broncher, bien qu’ayant tendance à relever les manches de sa chemise lorsque les beaux jours finissent par arriver. En dehors des heures de cours, on peut le retrouver à porter des vêtements assez classiques bien que seyants pour lui. Chemises, t-shirts, pantalons, vestes, bombers, baskets, rangers, chaussures de ville, il possède les tenues adaptées pour toutes situations et, bien que le regard des autres lui importe peu, il apprécie être bien apprêté pour faire honneur à son statut de fils du clan Rengoku, d’élève d’Ilukaan et de futur Auror. Au cours d’événements demandant un code vestimentaire plus strict, on peut le retrouver vêtu de toutes les pièces qui constituent un kimono traditionnel plutôt que du classique costume à cravate. Toutefois, la pièce maîtresse de sa garde-robe est un haori blanc qui se passe dans sa famille depuis des générations. Dédaigné par son père, il se l’est approprié à son tour. Si la flamme est un symbole qui ne le quitte pas, à l’instar de ses ancêtres, ce vêtement ne fait que confirmer le lien étroit entre cet élément et le nom de Rengoku. En effet, sur le bas sont dessinés des motifs de langues de feu de teintes violentes qui se fondent dans le blanc immaculé et qui, du fait de la coupe du tissu qui renforce l’idée de flamerolles, dansent dans l’air à chaque mouvement quand le jeune homme l’arbore.
Néanmoins, loin d’être menaçante à condition d’en faire son ennemi, son allure est de celles que l’on pouvait attribuer à quelque bénévolente divinité du feu, qui serait accompagnée d’un tigre, que l’on trouverait sur d’anciennes peintures à l'encre ou gravures de temples.
On dit de lui qu’il est le portrait craché de Shinjuro Rengoku, son père, ce qui n’est pas faux, puisqu’il ne semble n’avoir rien hérité de Ruka, feu sa tendre mère, belle et délicate brune, fragilisée par la maladie.
Kyojurô se remet en position et frappe le mannequin de toutes ses forces.
Allongé sur son futon, Shinjurô lève les yeux de son ouvrage et observe d’un oeil las son fils aîné s’entraîner dans la cour, inlassablement. Sans que ses gestes faiblissent, il continue avec la même ardeur.
À quoi cela sert-il ? De s’épuiser en vain à travers des entraînements tels que celui-ci ? Un imbécile naïf, voilà ce qu’il est. Il perd son temps à chercher intarissablement la perfection, dans tout ce qu'il fait. Il est exigeant envers lui-même, non pas pour se mesurer aux autres, il ne gaspille pas son énergie et son temps à des compétitions qui seraient encore plus futiles mais à des fins personnelles. Son fils n'a pas peur de se blesser en répétant les mêmes gestes à cent reprises. Il ne craint pas la fatigue en travaillant avec acharnement, parfois jusqu'aux premières lueurs du jour.
N'importe qui aurait loué son acharnement et son dur labeur, quelle que soit la tâche dont il est question. À l'exception de Shinjurô. Il n'est pas dupe. Son fils a beau faire tous les efforts du monde, il ne possède aucun talent, et sa quête continuelle de perfection ne le mènerait nulle part sinon à lui faire perdre son temps et son énergie. Combien de fois lui avait-il déclaré cette vérité ? Beaucoup trop de fois.
Et pourtant… L'aîné de ses enfants ne cille pas, il reste résolu malgré le venin qu’il se reçoit en pleine figure. Même lorsqu’il avait jeté une bouteille vide à côté de lui pour faire cesser les chimères qu’il nourrit, il n’avait pas bougé.
Il a beau éviter son regard, il sait que dans les yeux de son rejeton brille une éclatante lumière déterminée, qu’il a lui-même abandonnée depuis bien des années. Après tout, il est encore jeune, il est mené par ses idéaux. Ces derniers ont été forgés par les récits épiques de héros mythiques se battant corps et âme pour des causes justes, n’hésitant pas à mettre leur vie en péril contre des créatures monstrueuses pour protéger les plus faibles. Aussi par la pratique du kendo et de l’iaido, disciplines héritées des samouraïs. Enfin, par la volonté de perpétuer les valeurs de ses ancêtres qui ont pavé la voie qu’il foule aujourd’hui avec assurance, voie à laquelle Shinjurô a lui-même participé à la construction. Il croit en l’honneur et espère être un combattant vertueux.
Il a confiance en lui, l’on ne peut dire le contraire. Il possède un tempérament enflammé, difficile à dompter. Même s’il est face à l’adversité et en position de faiblesse, il ne cède pas et continue à lutter, étant doté d’une résolution d’acier que personne, jusqu’à présent, n’a été en mesure de vaincre ou de mettre à néant. À cela s’ajoute une nature optimiste, enthousiaste, qui l’aide sûrement à avancer dans le chaos de la vie. Il s’émerveille de tout, se motive pour la moindre chose, s’excite face à tout, est extrêmement bruyant dans tout ce qu’il entreprend… Bref, il est comme un chiot impétueux qui découvre le monde. Sauf qu’il est un jeune homme d’une vingtaine d’années, là est la différence.
On est bête quand on est jeune, pense Shinjurô. Son fils en est la preuve même.
Il ne doute pas que ce dernier est apprécié de ses pairs. Après tout, il est difficile de ne pas ressentir de l’affection envers ce garçon au grand cœur, aimable et d’une extrême gentillesse, qui voit du bon en chaque personne et qui semble passer outre les défauts de celles-ci. Il discerne leurs talents et les met en évidence, n’hésitant pas à les louer pour encourager la personne concernée, la pousser à prendre confiance en elle.
Quelle naïveté.
Il l’a déjà ouï dire que la volonté d’une personne à faire le bien autour d’elle et le travail acharné qu’elle fournit compensent de manière non-négligeable une éventuelle faiblesse physique.
Qui tombe dans le panneau, sérieusement ?
Apparemment, un certain nombre de personnes. Des échos de Senjuro et des lettres que l’on lui envoie et qu’il lit en diagonale, l’aîné aurait pris sous son aile plusieurs de ses cadets au fil des années.
Shinjurô grommelle et se passe une main sur la figure.
Son fils aîné avait occupé le poste de préfet de sa maison pour deux années de suite et pour lequel il montrait une appétence particulière. En effet, il possède les qualités nécessaires à l’exercice de cette fonction, c’est indéniable. Contrairement à ce que son apparence peut laisser penser, notamment un certain dédain des conventions, il n’en est rien. Le plus âgé des fils Rengoku montre autant de rigueur dans l’application des règles que dans son entraînement. Jamais il ne lui a répondu ou manqué de respect, malgré toute l’agressivité et tout l’antagonisme dont le père pouvait faire preuve à son égard. Dans son enfance, alors qu’un autre gamin s’était jeté sur lui, il n’avait pas amplifié le combat alors qu’il aurait pu prétexter de se défendre. À la place, il a maîtrisé d’une prise le belligérant et a tenté de lui faire entendre raison, évoquant que son comportement n’était pas dans les règles, qu’il ne fallait pas se battre et d’autres arguments de cet acabit.
Pour autant, il possède les défauts de ses qualités. Son excès d’enthousiasme lui fait occulter les paroles des autres, les ignorant presque totalement et l’égarant dans ses propres pensées et volontés qu’il formule haut et fort, au détriment de ses pairs. À trop respecter les règles, il devient zélé, prêt à ordonner une sentence sans qu’il y ait eu procès. Bien entendu, avec le temps, il est prêt à reconsidérer son jugement, ou alors il faut l’intervention d’une autorité supérieure qui l’influence. Son dévouement pour les autres, son altruisme, pourraient le pousser à se sacrifier pour les plus faibles, par devoir. N’est-ce pas en concordance avec la voie qu’il a choisie après tout ?
Malgré la symbolique des flammes qui est collée à lui depuis sa naissance, il n’a pas le sang chaud, n’agit jamais avec impulsivité. Chacune de ses actions est réfléchie après une observation méticuleuse de l’environnement.
Un geste manqué, le pied que le jeune homme pensait solidement ancré dans le sol glisse. Toutefois, il réagit assez rapidement pour reprendre son équilibre.
Son esprit est vif, analyse la situation et agit en conséquence sans tarder. C’est une personne intelligente, logique, perspicace.
- Grand-frère ?
Immédiatement, l’intéressé s’arrête et se tourne, offrant un sourire lumineux à son cadet. Il aurait toutes les raisons du monde d’être frustré et il faut dire que Shinjurô attend le moment où il exploserait. À l’encontre de Senjurô qui ne possède pas une grande puissance magique… Envers son propre père qui s’est noyé dans l’alcool, le laissant se charger de la demeure et prendre en charge l’éducation du plus jeune de la fratrie et qui traite ses propres enfants avec dédain et apathie. Contre Ruka, qui les a abandonnés tous les trois bien trop tôt, brisant ainsi la passion qui animait le patriarche et la cohésion qui existait au sein de la demeure des Rengoku.
Et pourtant... Pourtant, il reste bienveillant, respectueux, ne laissant jamais transparaître la moindre de ses failles, transformant celles-ci en force pour continuer à avancer. Qu’importe à quel point il a pu ressentir du désespoir, il a trouvé la force de se lever et de poursuivre sa route. Parce que la vie est brève, parce que l’être humain est éphémère, parce qu’il n’est que de passage sur la terre qu’il foule aujourd’hui et de laquelle il disparaîtra demain, la vie a de la valeur. Chaque seconde passée apporte davantage de noblesse à l’individu.
Il est attentif et avenant pour son jeune frère, plein de considération pour le moindre de ses besoins et l’encourageant qu’importe la voie que ce dernier adopterait. Après tout, il est son grand-frère, il est de son devoir de le soutenir quoi qu’il advienne, quoi qu’il en coûte.
Il tapote la tête de Senjuro avec affection avant de se tourner vers son père et de s’incliner comme le veut l’étiquette. Son père qu’il respecte et pour lequel il s’inquiète. Comme si sa voix venait de loin parce qu’il était concentré sur sa lecture, Shinjurô l’a déjà entendu évoquer des souhaits de bonne santé et qu’il prenne soin de lui à chaque fois qu’il part pour l’autre bout du monde.
Leurs yeux se croisent alors pendant plusieurs secondes. Pour la première fois depuis… longtemps, leurs regards se fondent l’un dans l’autre, père et fils, l’un glacial et éteint, comme une nuit d’hiver, et l’autre brûlant et lumineux, à l’image de la flamme qui crépite dans le cœur du futur Auror.
Shinjurô se crispe et détourne le premier son regard.
Dans les yeux de Kyojurô, il voit son épouse. Si lui est un moins que rien, son fils est, malgré ses dires, quelqu’un d’exceptionnel et de doué grâce à Ruka.
Ses valeurs, ses idéaux, sa force mentale… Le feu qui rougeoie dans son cœur, irrigant chacun de ses membres, cautérisant ses plaies intérieures, attisant ses ambitions, réchauffant et rassurant ses alliés, dévorant ses ennemis... Kyojurô les tient d’elle.
« Prenez soin de vous, père. »
« Mes larmes grésillent En éteignant Les braises. » — Bashô Matsuo « La famille Rengoku a usé de sa force et de sa puissance pour venir en aide aux plus faibles depuis des générations. Cet héritage est la fierté de notre famille et il t’incombe de devenir un Auror exceptionnel comme ton père. Tu as une flamme ardente qui brûle en toi. Elle immolera tes ennemis et sa lumière réchauffera les autres avec douceur et bienveillance. Garde cette flamme dans ton cœur et utilise la à bon escient. »
Il avait poussé son premier cri au milieu de la nuit, au cœur du printemps… Le 10 mai, à l’aube du deuxième millénaire, alors que la brise nocturne faisait doucement tinter les carillons de la demeure Rengoku. Il était un nouveau-né vigoureux, ce qui présageait de bonnes choses pour le reste de sa vie. Kyojurô était le premier fils de Shinjurô et Ruka Rengoku, tous deux sorciers de sang-pur, lui issu d’une grande lignée d’Aurors appartenant à une caste spéciale et apolitique dans la société japonaise et dont il ne s’était pas détourné, elle d’une famille de lettrés et pratiquant elle-même la calligraphie. Il grandit avec toute l’attention de ses parents qui lui portaient toute l’affection du monde, dans l’immense demeure aux abords de la capitale japonaise, dans une enclave sorcière qui paraissait parfois hors du temps. C’était un enfant enthousiaste, énergique, buté et passionné, à l’instar de son père et de sa mère, qui reçut une éducation digne de son nom, de son sang et de son rang. “Un esprit sain dans un corps sain” dit l’adage. Il n’y manqua point, enchaînant la pratique de l’épée avec des cours aux notions plus abstraites et des leçons d’étiquette, nécessaires dans une société aussi cadrée que celle dans laquelle il était né.
Le garçon portait grand intérêt au monde qui l’entourait, assimilait les nouvelles informations avec assiduité, fournissant un travail sérieux et plus que satisfaisant, se voyant déjà occuper la même fonction que son père, défendant le vieillard, la veuve et l’orphelin contre d’invisibles menaces, vêtu du haori enflammé familial qu’il voyait tantôt sur les épaules de Shinjurô, tantôt exposé avec soin sur son présentoir. Sa voie était déjà toute tracée et il n’y voyait aucune objection.
Son bonheur ne pouvait-il pas être plus abouti qu’à ce moment ? La naissance de son frère cadet lui fit rendre compte qu’il se trompait.
Quand au cours de sa sixième année d’existence, Kyojurô vit la minuscule créature rose lovée dans les bras de sa mère, il l’adora immédiatement.
Sans cesse, il évoquait tous les projets qu’il nourrissait pour eux, pour quand Senjurô sera plus grand. Volubile, il ne manquait aucun détail, se penchant sur le nourrisson pour lui parler, partager ses passions, ce qui se passait sous le regard attendri de leurs parents. Par ailleurs, il aidait au maximum à s'occuper du bambin, aidant pour sa toilette, voire s'en occupant seul, pour le nourrir et pour rester auprès de lui jusqu'à ce qu'il s'endormisse, y compris lorsqu'il se réveillait au milieu de la nuit.
Plus le temps passait, plus l’aîné avait hâte de partir à l’aventure avec son frère, il était prêt à lui faire découvrir le monde alors même que le plus jeune venait de se lever sur le parquet et de faire deux pas gauches avant de tomber. Le plus âgé avait accouru avant même que leurs parents aient le temps de réagir et s’était empressé de le relever, de le rassurer en frottant le duvet de son cadet et de l’aider à marcher après lui avoir proclamé des encouragements fermes et galvanisants avec un sourire. Les premiers pas de Senjurô se firent sous l’aile de Kyojurô. Les Rengoku étaient soudés par des liens forts et puissants. Shinjurô revenait avec des histoires palpitantes qui exaltait l’aîné au point où il répétait d’un air émerveillé ce que disait le patriarche, se retenant à grand-peine de reproduire en grande pompe les gestes décrits dans les récits, ce qui provoquait les gloussements du plus jeune qui se réfugiait contre le giron de sa mère quand le conte prenait une tournure plus dantesque.
Ces jours de bonheur commençaient toutefois à être obscurcis par l’affaiblissement de Ruka, en proie à une maladie magique à laquelle, tragiquement, l’on n’avait pas encore réussi à trouver de remède. À mesure, l’enfant vit sa mère devenir de plus en plus fébrile, au point qu’elle finit par ne plus quitter sa couche alors qu’elle prenait soin d’assister aux entraînements de ses fils jusque-là.
À genoux dans un coin de la chambre, il l’observait, son visage de chérubin refermé avec sévérité, ses mains posées sur ses cuisses. Elle était dans son futon, caressant la petite tête de Senjurô qui s’était assoupi sur ses genoux. - Kyojurô ? souffla-t-elle avec calme. Kyojurô était encore jeune, mais il comprenait ce qui se passait, il avait vu le visage de celle qui lui avait donné la vie devenir chaque matin plus pâle que la veille, s’émacier au fil des jours, ses gestes être plus lents, son souffle plus saccadé. - Oui, mère ? Le sérieux de la situation était tel que sa mère n’avait pas menti sur celle-ci, lui disant toute la vérité, aussi difficile fût-elle à assimiler pour un enfant. - Réfléchis bien à ce que je vais te demander… pourquoi es-tu né plus fort que les autres ? Néanmoins, il était le fils aîné, il avait pour devoir d’assister son père dans ces jours ardus et ceux qui viendraient après la disparition inéluctable de sa mère. - … Euh… Je l'ignore ! avoua-t-il, penaud. À genoux dans le coin de la chambre, il écoutait Ruka lui donner un dernier sermon qui resterait gravé dans sa mémoire. - Pour sauver les faibles. Les gens comme toi qui sont nés avec de meilleures aptitudes que leurs pairs doivent user le pouvoir dont ils disposent pour les autres, pour le monde… Elle posa ses yeux sur lui et poursuivit. - Blesser les autres avec le pouvoir qui t'a été accordé par les cieux et souiller ainsi tes mains serait impardonnable. L’intéressé restait imperturbable, assimilant chaque parole comme si elles étaient gravées à mesure au fer blanc. Il restait de marbre même si son cœur se serrait dans sa poitrine, même si ses entrailles se tordaient. Il opinait à chaque parole de sa mère, pour montrer qu’il avait bien comprit. - C'est le devoir de ceux qui, comme toi, sont nés forts de protéger les faibles. Ta mission est d'accomplir ce devoir proprement, ne l'oublie jamais. - Très bien ! s'exclama-t-il en relevant le menton. Il ferait en sorte de ne jamais la décevoir. - Kyojurô… Approche... finit-elle par déclarer dans un souffle presque inaudible en tendant ses bras malingres.
En bon fils, il obéit à cet ordre et se retrouva instantanément enveloppé dans la soie du kimono maternel, pour une ultime fois alors qu’elle l’étreignait aussi fort qu’elle pouvait. Aussi longtemps avait-il pu retenir ses larmes depuis le début de toute cette histoire, il ne put s’empêcher de pleurer à cet instant précis. Il ne put se retenir de s’abandonner complètement au désespoir, conscient que ce moment ne se réitérerait jamais. - Tu sais que je n'en ai plus pour longtemps... Être la mère d'un fils aussi gentil et fort que toi a été pour moi une bénédiction...
Kyojurô aurait voulu arrêter le temps à ce moment-ci, le faire durer aussi longtemps que possible. En vain. Ses pleurs submergeaient les manches céruléennes du vêtement de sa mère et le temps, impitoyable, n’avait pas suspendu son vol.
Le lien qui semblait indestructible qui s’était noué autour des Rengoku se rompit au départ de Ruka, et rien ne fut comme avant. Shinjurô qui autrefois était un homme passionné semblait avoir tout perdu de sa verve et, sans doute dans l’espoir que cela colmate les morceaux de lui qui avaient été brisés par la disparition de son épouse, s’était plongé dans l’alcool, au point où il s’enivrait même au cours de missions et était devenu froid et impitoyable avec ses fils. Senjurô ne comprenait pas comment cela se faisait que d’un coup, sa mère n’était plus présente. Souvent il la cherchait, l’appelait, hurlait dans la nuit pour qu’elle vienne le réconforter, sans succès.
Kyojurô assistait à ces scènes, d’abord dépassé par la situation, cherchant que faire. Il était lui-même perdu, du haut de ses neuf ans. Quelques jours passèrent, il était balloté entre l’irresponsabilité grandissante de son père à qui il tentait de faire entendre raison et la volonté de rassurer son petit-frère. La dernière exhortation de sa mère lui revint à l’esprit, ce qui opéra un déclic dans sa tête claire. Il était le fils aîné, il devait se montrer digne de ce statut. S’il le fallait, il serait le pilier qui empêcherait son foyer de s’effondrer. Même s’il était triste du fait des récents événements, il ne fallait pas qu’il reste accablé, la vie continuait, les secondes s’écoulaient malgré tout. Le temps filait et il n’attendrait pas.
À son père, il déclara qu’il prendrait en charge la situation. À son cadet, il assura que tout irait bien, qu’il serait présent pour lui et le soutiendrait quoi qu’il en coûte.
Ce fut à ce moment que ses pouvoirs s’éveillèrent, comme pour lui donner une preuve nécessaire qu’il devait poursuivre dans la voie de ses ancêtres et que son père avait fini par abandonner, passant désormais ses journées affalé sur son futon à boire et à lire quelque ouvrage de la bibliothèque familiale après avoir recueilli Iguro Obanai, un jeune sorcier impliqué dans des histoires sombres de famille impliquant de la magie noire, ce qui montrait tout de même que le père Rengoku gardait un bon fond, malgré la tournure des événements qui l’avait meurtri.
Le plus âgé des fils se décida donc à étudier consciencieusement les meilleures options pour son futur, pour devenir quelqu’un de digne, afin de pouvoir prendre en charge sa famille. Il envisagea Mahoutokoro, l’école de sorcellerie japonaise que ses parents avaient fréquenté, et leurs parents avant eux et ainsi de suite. Cela lui permettrait d’être proche du domaine et de rentrer dès qu’il y aurait une urgence. Ce fut le parcours qu’il choisit avant que d’autres options ne se présentent à lui, à son onzième printemps. Ce jour-là, dans la pile de missives reçue par corbeau, il y avait une brochure présentant une école de magie au Canada. Kyojurô fut prêt à jeter le prospectus avant qu’une pensée ne lui traverse l’esprit…
En allant étudier à l’étranger, il pourrait acquérir des compétences qui pourraient lui être utiles pour la fonction à laquelle il se destinait. De plus, quand cela serait accompli, lorsqu’il serait enfin devenu Auror, il pourrait aider davantage de personnes… Néanmoins, cela impliquait de s’éloigner géographiquement de sa famille… Toutefois, quand les pouvoirs de Senjurô se seront éveillés à leur tour, il pourrait le rejoindre dans la même école… Kyojurô se décida à consulter son père sur le sujet. Il monologua longtemps face au dos alangui de Shinjurô. Sans être déconcerté par le désintérêt de son géniteur, il évoquait avec sérieux et application les différents plans qui lui étaient venus en tête avec force détails avec bien entendu les raisons qui l’avaient poussé à envisager ceux-ci. - … Qu’en pensez-vous père ? demanda-t-il, les yeux brillants, les commissures relevées en un sourire. La réponse ne se fit pas attendre et elle était aussi cinglante qu’un couperet. - Je m’en fous. L’expression d’enthousiasme mourut sur le visage du fils. Pour autant, il ne se laissa pas déconcerter, suivant son cœur. - Alors ma décision est prise, père. Je désire, si cela est possible, étudier à Ilukaan.
Le chef de la famille Rengoku n’objecta pas et le laissa suivre ses désirs. Le plus difficile avait été de dire au-revoir à Senjurô, qui, encore tout jeune, le suppliait de rester. - Je suis désolé de devoir te laisser... Mais dans quelques années, tu me rejoindras… avait déclaré son aîné avec un sourire. En réponse, le cadet hocha la tête, à travers les larmes.
Ainsi, Kyojurô se retrouva à à peine onze ans à l’autre bout du monde, afin de faire ses études. Face à la fontaine, il conservait un regard résolu, sérieux, bien qu’intérieurement il trépignait à l’idée de commencer les cours, de découvrir de nouvelles choses, d’avancer sur le chemin de ses ambitions. Lorsque son tour fut annoncé, il s’avança et écarquilla les yeux en entendant le grondement ursin. La surprise était présente, il pensait en effet être envoyé chez les adeptes écarlates de la magie offensive. Pourtant, quand on lui remit le saphir irisé, symbole de sa nouvelle maison, il ne put s’empêcher de se sentir à sa place, en voyant les tons azurés qui lui rappelèrent les tons que portait sa mère.
Tout au long de sa scolarité, Kyojurô se montra être un élève attentif, intéressé, curieux, respectueux des règles quoique très enflammé, faisant aisément partie de la tête de classe et fournissant un travail rigoureux, à la hauteur des espérances de tous. Très régulièrement, il envoyait des lettres à son père et son frère, ce dernier lui répondait bien évidemment, mais le premier ne prenait pas la peine de le faire. Néanmoins, il ne cessait jamais de le faire. Les années passèrent et, devenu grand et plus avisé, il se permettait de prendre sous son aile les plus jeunes, ceux qui tremblaient face à l’anxiété d’un nouveau départ, de les rassurer avec un grand sourire et son enthousiasme. Il occupa pendant quelques temps la fonction de préfet des Ursirre, appliquant avec zèle le règlement intérieur, parfois sanctionnant de manière sévère ceux qui le transgressaient et avait passé BUSE et ASPIC avec des résultats plus que satisfaisants et des opinions favorables pour qu’il se dirige vers la fonction à laquelle il se destinait depuis l’enfance.
Senjurô finit évidemment par le rejoindre et là encore, Kyojurô lui assura tout son soutien, qu’importent ses résultats, sa puissance magique moindre comparée à la sienne ou ses ambitions. Le plus important était que son frère s’épanouisse et fasse ce qui lui plaisait.
Avant d’entamer son cursus universitaire, l’aîné se retrouva face à son père, du moins, face à son dos, une fois de plus. Il se tenait droit et digne, poings fermés sur ses genoux. - Père. Je vous annonce qu’à la rentrée prochaine, je rejoins le cursus d’Auror et Défense Magique. Je m’engage dans la voie de nos ancêtres et espère faire honneur au nom que nous port… - À quoi cela sert-il ? se fit-il interrompre. Kyojurô se tut et son sourire mourut sur ses lèvres. Il ne répondit pas et son père enchaîna. - Cela est inutile. Futile. Shinjurô s’énerva, sans doute manipulé par l’éthanol dans ses veines qui ne faisait pas bon ménage avec sa nature enflammée qui avait été éteinte. Son fils ne réagit pas, restant impassible, y compris quand une bouteille fut lancée à sa droite, se brisant sur le sol à côté de lui.
Le silence finit par retomber et Kyojurô prit congé de son père, croisant son frère par la suite et le rassurant, après que ce dernier se soit enquis du déroulement de la réunion, sur ce qu’il comptait faire et ce qu’il espérait pour son cadet, avec un sourire doux.
« Senjurô… Toi et moi sommes différents… Tu as un frère aîné ! Et il croit en son petit-frère ! Quel que soit le chemin que tu emprunteras, tu seras une personne exceptionnelle ! Tu as une passion dévorante dans ton cœur ! Alors toi et moi, faisons de notre mieux ! Travaillons dur, qu’importe à quel point cela puisse être compliqué ! Même si on se sent seul et abandonné ! »
Kyojurô arpente les murs de la demeure Rengoku jusqu’à se retrouver face à une photographie mouvante de sa défunte mère, au meilleur de sa vie. Son regard est sévère, il lui semble la revoir prendre vie devant lui… comme si elle n’était jamais partie. Il ne peut s’empêcher de sourire. S’il est la personne qu’il est aujourd’hui, c’est grâce à Ruka. Ses paroles résonnent en lui à chaque moment, attisant le feu qui brûle dans son cœur, qui contrôle ses membres. Elle serait fière de ce qu’il est devenu, il l’espère, et il fait en sorte de ne jamais prendre de décisions qu’elle aurait jugé mauvaises.
Il s’incline quand il sent le regard féminin se poser sur lui.
« Mère… Je n’ai jamais été aussi honoré que par le fait d’être votre fils... »
(c) Ilukaan | | Ranma Saotome Sans maison fixe | ϟ Œuvre : Ranma 1/2
ϟ Parchemins : 112
ϟ Gallions : 189
ϟ Âge (RP) : 17 ans
ϟ Année scolaire : 7ème année
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| ϟ Œuvre : Ranma 1/2
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| Sujet: Re: Grit your teeth and look straight ahead | Rengoku Kyojurô Ven 27 Aoû 2021 - 8:44 Tiens tiens tiens.
Bon courage pour la fiche ! | | Ichigo Kurosaki Lupy | Image du profil : Don't break anyone heart, they only have one.
Break their bones, they have 206.
ϟ Œuvre : Bleach
ϟ Parchemins : 126
ϟ Gallions : 400
ϟ Âge (RP) : 20
ϟ Maison : Lupy
ϟ Année scolaire : 10ème année
ϟ Baguette : Houx - Ventricule de dragon - Epaisse - Légèrement Rigide - 29 cm
ϟ Cursus : Communication et Littérature sorcières
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| Sujet: Re: Grit your teeth and look straight ahead | Rengoku Kyojurô Ven 27 Aoû 2021 - 10:06 Motivée pour ton DC dis donc !
Hâte de te voir rp avec, courage pour la fiche ! | | | | Sujet: Re: Grit your teeth and look straight ahead | Rengoku Kyojurô Ven 27 Aoû 2021 - 10:39 UMAI je ne suis absolument pas originale
Bienvenue avec ce nouveau personnage et bon courage pour ce qu'il te reste à faire dans ta fiche ♡ | | Baset Velvet Lupy | Image du profil : « I'm lots of things but not sorry. »
ϟ Œuvre : OC - Mysmee
ϟ Parchemins : 478
ϟ Gallions : 317
ϟ Âge (RP) : 21 ans
ϟ Maison : Lupy
ϟ Année scolaire : 11ème année
ϟ Titre(s) : Préfet des lupy | Roi des Pirates
ϟ Don : Métamorphomage
ϟ Baguette : Bois d'Ébène - Ventricule de Dragon - 21 cm - Fine & flexible
ϟ Cursus : Technologie & ingénierie magiques
ϟ Malle : ◊ Le porte-monnaie de quelqu'un d'autre probablement
◊ Un de ses téléphones
◊ Des élastiques pour ses cheveux
◊ Des friandises pour chats
◊ Il bosse en tant que barman au Lucky Strike
Portable
Hooter ϟ Autres comptes : Tyli Fytero, Nite Sura |
| Image du profil : « I'm lots of things but not sorry. »
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ϟ Titre(s) : Préfet des lupy | Roi des Pirates
ϟ Don : Métamorphomage
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ϟ Cursus : Technologie & ingénierie magiques
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◊ Des friandises pour chats
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Hooter ϟ Autres comptes : Tyli Fytero, Nite Sura | Sujet: Re: Grit your teeth and look straight ahead | Rengoku Kyojurô Ven 27 Aoû 2021 - 13:09 Bienvenue à toi !! Voilà un personnage tout feu tout flamme je l'aime d'avance. Courage pour le reste de ta fiche ! | | | | Sujet: Re: Grit your teeth and look straight ahead | Rengoku Kyojurô Ven 27 Aoû 2021 - 14:41 RENGOKU Je suis si heureuse de le voir ici, surtout sous ta plume ! Bon courage pour ta fiche, très hâte de le voir en rp ! | | | | Sujet: Re: Grit your teeth and look straight ahead | Rengoku Kyojurô Ven 27 Aoû 2021 - 15:06 気を付けて Je suis décidément très heureuse de voir un autre personnage de Kny sur le forum, et Rengoku de surcroît ! On se sait ma Cécé | | | | Sujet: Re: Grit your teeth and look straight ahead | Rengoku Kyojurô Ven 27 Aoû 2021 - 20:23 Hello, rebienvenue potit Ursirre !! | | | | Sujet: Re: Grit your teeth and look straight ahead | Rengoku Kyojurô Sam 28 Aoû 2021 - 16:26 Merci à vous pour vos gentils mots Geralt : Ichigo : Je suis enflammée Izuku : U M A I, j'espère lui faire honneur Baset : Il va enflammer les esprits de l'école (difficile de ne pas aimer Rengoku vraiment hihi et j'espère vraiment être à la hauteur de ce personnage) Jellila : Oh tu es adorable merci , j'espère que je ne décevrai pas à travers mon exploitation du personnage ! Shôta : Merci papa ours Shinobu : On se sait on se sait (Kochô MERITE RESPECT ET ADMIRATION POUR SON INTELLIGENCE) | | Vincent Leroy Ex-Directeur | Image du profil : Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.
ϟ Œuvre : Original Character
ϟ Parchemins : 1709
ϟ Gallions : +infini
ϟ Âge (RP) : 51 ans
ϟ Année scolaire : PNJ
ϟ Titre(s) : Ancien Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
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| Image du profil : Comment appelle-t-on un chat qui chante?
Chat-kira.
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ϟ Âge (RP) : 51 ans
ϟ Année scolaire : PNJ
ϟ Titre(s) : Ancien Directeur d'Ilukaan — PNJ
ϟ Don : Être plus fab que toi
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| Sujet: Re: Grit your teeth and look straight ahead | Rengoku Kyojurô Lun 30 Aoû 2021 - 19:13 La lecture de cette fiche était très agréable ! Et sa relation avec son père m'a beaucoup attristé. J'espère que ce dernier va finalement réussir à vraiment faire son deuil et, comme tu l'as dis, retrouvé son feu intérieur. Validation Bienvenue chez les Ursirre Accompagné par d'autres nouveaux élèves, tu es appelé par le directeur à t'avancer au centre du Dôme. Scruté par les élèves et étudiants, tu regardes alors ton reflet dans la fontaine qui va décider de ton sort. D'abord voyant ta sale tête dans l'eau, tu remarques que le reflet semble se changer peu à peu jusqu'à prendre la forme d'un ours. Tu es d'autant plus surprise quand l'animal commence à pousser un cri dans toute la salle. Tout le monde se met soudainement à t'applaudir, tandis que le directeur s'approche de toi avec un saphir brute qu'il met autour de ton cou. "Bienvenue à Ursirre !" ⇢ Te voilà validé, tu peux désormais poster dans tous les recoins du forum, RP-Post ainsi que RPCB. ⇢ N'hésite pas à voir la chambre qui t'a été attribuée. ⇢ Si ton personnage est en cursus universitaire, il peut postuler pour avoir un job d'étudiant. ⇢ Crée dès maintenant un topic pour récapituler les relations de ton personnage. Tu peux également acquérir un portable ou bien créer un blog. ⇢ N'hésite pas à faire une demande de RP pour trouver un partenaire d'écriture ! ⇢ Enfin, amuse-toi bien sur le forum, n'hésite pas à en parler autour de toi et à voter régulièrement aux TS ! | | | | Sujet: Re: Grit your teeth and look straight ahead | Rengoku Kyojurô
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