C’est bizarre hein, mais pile au moment où Nyneve fait allusion aux pustules, Ichigo commence à se sentir franchement bizarre, nauséeux pour être plus exact. Il a l’impression d’avoir des trucs sur le visage et… non, ça ne va pas définitivement pas. Il grimace et s’arrête peu de temps après, soudainement épuisé. Quoi, c’est maintenant le coup de fatigue ? Non, pas possible. Il tient encore fermement la boîte et regarde Nyneve.

« Tu te sens bien t- oh merde ! »

Il ne peut pas s’empêcher de grimacer à la vue du visage de l’Ursirre, enfin, surtout à cause des énormes boutons qui poussent. Le plus pire ? Elle lui rend le même regard. Oh non. Aussi vite que possible, il cherche du regard une glace, une vitre, quelque chose du genre. Quand il voit enfin son visage, il ne manque pas de faire savoir son mécontentement par un « MERDE » plus qu’audible, tant pis pour les cours dans les alentours. Quoi que, non en fait, pas tant pis. Il a pas franchement envie qu’on le voit comme ça. Bordel, cette boîte a été ouverte ?! Quand, comment ? Ils ont fait attention !

Il regarde l’objet en cause et l’inspecte plus en détail et c’est là qu’il remarque une chose : c’est petit hein, mais il finit par voir une petite entaille, causé certainement par la gargouille. Ils n’ont pas eu le temps de bien la voir et une fois entré dans un bâtiment… Ils ont été touchés par… ce qui est à l’intérieur. Ichigo place son doigt sur l’entaille, elle n’est vraiment pas grande donc à moins d’être à proximité, il n’y a pas de risque pour les autres étudiants quand ils vont sortir des cours. Lui, il est déjà touché alors un peu plus ou un peu moins, ça ne va pas changer quand chose honnêtement.

« Mais qui envoie des élèves ramasser un truc comme ça ?! »

Il soupire et se remet en marche aussi vite qu’il peut, il ne se sent vraiment pas bien et en vue du teint pâle de Nyneve, il se doute que c’est pareil pour elle. Lorsqu’ils arrivent au bureau de M. Nordskov, le rouquin frappe à la porte. Elle a à peine le temps d’être ouverte qu’il colle contre le professeur la boîte.

« Elle est trouée, faut arranger ça. Nous, on va à l’infirmerie. »

Il ne lui laisse pas vraiment le temps de répondre : il part sans plus attendre, agacé d’être aussi mal et surtout de s’être fait avoir aussi bêtement après avoir réglé son compte à des lutins et avoir négocié avec une gargouille. On ne lui reprendra plus, il demandera plus de détails la prochaine fois.

… Oui car bien sûr, ça ne va pas l’arrêter de s’occuper des autres, faut pas croire.

«Bon. On se dépêche, maintenant. Je crois je vais m’évanouir. »

Sacré journée.