ILUKAAN est un forum MULTIFANDOM dans l'univers d'Harry Potter. Ilukaan est une école de magie internationale se situant en Nouvelle-Écosse au Canada. L'histoire se déroule en 2024, mélangeant magie et technologie. Vous pouvez jouer des personnages de manga/anime, jeux vidéos, films d'animation, dessins animés, romans jeunesse ou encore un OC. L'intrigue se fait à la fois en RPCB et RP-POST.
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Sujet: I'm not always perfect, but i'm always myself - UC. Keith Kirkland. Jeu 28 Juin 2018 - 1:16
Keith Kirkland
Original Character
Identité
Kirkland Keith (Keithy) 24 ans Canadien Anglais, Ecossais 30/11/1999, Edimbourg Auburn aux yeux bleus 1m83, 90kg
Who am I...?
Keith est un sorcier sang-pur appartenant à la maison Lupy et en 14ème année. Il suit le cursus Arts magiques, spécialité Beaux-Arts. Il ne possède aucun don. Iel n'occupe aucun poste.
Sa baguette est faite d'If, avec un cœur en plume de phoenix, d'une longueur de 32cm, flexible. Son animal de compagnie est un hibou grand duc, du nom d'Iron.
Son patronus est un renard. L'odeur de son Amortentia est composé de whisky, feu et de chardon. Son reflet dans le miroir du Riséd est Lui, adulte, une vie tranquille vivant de sa bande dessinée.. Son Épouvantard prend la forme d'une araignée géante.
Il a son petit frère présents à Ilukaan. Sa matière favorite est Arts et musique magiques et la matière qu'il aime le moins est Histoire des arts.
Derrière l'écran Pseudo & pronoms : Margaux, elleSouhaites-tu être parrainé·e ? NopeAvatar : Lando, sur twitterCode du règlement : ValideComment as-tu trouvé le forum ? "Eh Aly, on fait une deuxième version du forum ?"Un petit mot ? Cette fiche est trop aesthetic.
headcanons
Keith a un faible pour les sucreries — Keith fume avec une cigarette électronique — Keith fait de la boxe depuis qu’il a 9 ans— Keith fait des compétitions de boxe — Keith dessine depuis qu’il a 6 ans — Keith joue de la guitare — Keith en joue depuis qu’il a 12ans — Keith sait beaucoup de chose sur le monde des moldus — Keith rit fort — Keith est une forte tête — Keith n’a pas de patience — Keith fonce souvent dans le tas — Keith ne réfléchit pas toujours à ses actes— Keith à très mauvais caractère quand il s’y met — Keith est moqueur— Keith a encore un fort accent écossais — Keith est ESFJ — Keith aime ses cheveux roux — Keith est proche de sa famille — Keith est protecteur avec ses frères — Keith est même trop protecteur — Keith ne supporte pas qu’on lui emprunte sa guitare sans autorisation — Keith n’aime pas l’astronomie, trouve l’histoire de la magie ennuyante, et la botanique… inintéressante — Keith adore les bd, surtout celle que propose la maison Dipois — Keith collectionne les bijoux en argent, que ce soit bagues, colliers, piercing ou bracelet, il adore ça — Keith est fan de hardrock — Keith aime aussi la musique classique, de temps à autre — Keith déteste le transplanage — Keith sait malgré tout transplaner — Keith a toujours dit qu'il préférerait utiliser des moyens moldus pour se déplacer plutôt que transplaner.
« Got a fire in my soul. »
« Don't fight it, it's coming for you, running at ya » — The greatest show
Keith a toujours été simple à différencier parmi son entourage. Enfin, aussi simple qu’il est pour un enfant d’être reconnu lorsqu’on a un jumeau qui nous ressemble au moindre détail près. Bon, peut-être pas au moindre détail, sinon, il suffit d’aller lire la fiche de Kenneth pour savoir le physique de Keith, or, si vous êtes en train de lire ceci, c’est que vous voulez savoir les caractéristiques précises du lupy. Alors, allons-y, de la tête au pied. Littéralement.
Pour commencer, Keith est une personne assez grande, dépassant le mètre 80 de deux centimètres. Bon, ce n’est pas non plus un géant, mais quand la plupart de ses potes – proches se refusent à aller au-delà de 1m75, on remarque rapidement qu’une tête dépasse. Ce n’est pas un problème bien sûr, au contraire, le rouquin se plait bien à cette taille, pour ses activités extra-scolaires, c’est plutôt quelque chose de pratique, autant le dire. De plus, âgé de 21 ans, bientôt 22ans, il sait qu’il peut encore prendre quelques centimètres de plus, et ça lui plait bien. Il espère au minimum arriver au mètre 85, afin d’avoir un joli multiple. Oui il est un peu spécial sur les chiffres, il ne faut pas lui en vouloir, il est tout à fait normal à côté de cela.
Au niveau de sa morphologie, Keith est clairement un V : Les épaules carrées, et les hanches plus « « « fines » » », de loin, on peut se dire que l’ensemble forme un H, mais ce n’est pas le cas quand on s’approche. Concernant sa musculature, autant le dire directement : Keith a des bras, et un torse. Oui comme pratiquement tout humain sauf si vous êtes manchot, mais pour plus de précisions, il a un corps marqué. Ce n’est pas pour rien, il n’a pas obtenu cela par magie : Il s’avère que depuis ses 8 – 9 ans, l’écossais pratique régulièrement la boxe anglaise et depuis quelques années a sérieusement commencer les compétitions, alors forcément, il ne lésine pas sur les entrainements et cela se voit et se sent, aussi. Ce n’est pas un bodybuilding, bien entendu, mais il est vrai que ses muscles au niveau de ses bras sont présents, surtout quand il est en plein effort. De ce fait, vous comprenez que la typique phrase « il a un corps fin » ne marche absolument pas pour Keith. Vraiment pas. Surtout pour une personne pesant 84 kg. C’est avec amusement qu’on lui dit parfois que selon le test de l’IMC, il est un peu en surpoids. Non, non il ne l’est pas. Il a juste du muscle. Et il va pas s’amuser à ne plus rien faire juste parce qu’un test sur le witchnet lui a dit que ça va pas. Concernant le test de son corps, ses jambes sont fermes, mais présentes moins marquées, étant donné qu’il entraine surtout le haut de son corps, mais la natation l’aide à garder un corps cohérent. Alors, vous devez vous dire qu’il frappe fort, qu’il doit souvent se battre et du coup mettre k.o pleins d’adversaires. Alors oui mais non. Oui, Keith sait se battre – forcément, ça va être compliqué sinon, oui, il est arrivé à Keith de se battre dans le passé, mais non, Keith n’utilise pas ce qu’il apprend à la boxe contre d’autres personnes qui ne sont pas expérimentés dans la boxe. Il sait les risques que ça représente, et dans tous les cas, ce n’est pas Hulk. Il se prend aussi de vilains coups qu’il ne peut pas éviter. C’est d’ailleurs pour ça qu’on peut régulièrement le voir entrer dans le Dôme ou en cours avec une lèvres coupés, un œil au beurre noir ou autre. Au début, ça surprend, ça inquiète, puis après on apprend la vérité et on est plus ou moins rassuré.
Pour la peau de l’écossais, je vous l’annonce : Elle marque très facilement. Eh oui, il est écossais, alors forcément, il ne bronze pas au soleil, il brûle. Les coups de soleil sont réguliers chez lui, au point que s’en est presque triste de le voir courir après l’ombre du moins arbre quand il s’aventure à l’extérieur pendant l’été. De plus, il ne supporte pas des masses la chaleur brute comme cela, alors forcément, il porte des t-shirts, alors forcément, ça l’aide encore moins. Par ailleurs, sa mélanine marque dans un cas général, si on le frappe quelques parts, même si on a l’impression que ce n’est pas fort, ça va rapidement apparaître, mais ça va mettre longtemps à repartir. Des griffures sur son dos ? Oui, oui il y en a déjà eu. Je ne vais pas plus loin dans les détails, si vous êtes intéressé.e.s, vous n’avez qu’à tester. Par ailleurs, il possède aussi quelques grains de beautés par ci par là, et des tâches de rousseurs sont apte à apparaître lors de certains moments de grand soleil. Est-ce qu’il les aime ? Pas des masses.
Parlons un peu de sa voix, maintenant. Je vous l’annonce : Il ne sait pas chanter. C’est assez bête, sachant qu’il joue de la guitare. Généralement dès que ça se sait, on lui demande de jouer et chanter, mais il refuse et joue juste. Et il y a deux raisons pour cela : Parce qu’il ne veut pas chanter, ça ne le tente pas, et ensuite, parce que jouer d’un instrument ET chanter en même temps, c’est compliqué. Alors il préfère se concentrer sur sa guitare. Ça lui va bien, comme solution. Il préfère laisser le chant à son frère. Ou même à ses frères, étant donné que les deux ont l’air de posséder une jolie voix, comparé à la sienne. Chanceux. Dans un cas général, Keith a une voix qui porte, qui porte même très bien. Il ne crie pas, il parle juste fort sans s’en rendre compte. Enfin, si, parfois il s’en rend compte vu qu’il peut le faire exprès. Oui, il est comme ça. Il a donc une voix assez grave, parfois que l’on peut entendre très légèrement « abimé » dû à la cigarette, bien qu’il ne fume pas tant que ça, pour se préserver pour le sport. Il fume désormais avec la cigarette électronique, d’ailleurs.
Penchons-nous sur son visage, maintenant. Ou plutôt sur le haut de sa tête : C’est ce qui permet de le reconnaître du premier coup, après tout. C’est ici que se trouve une superbe tignasse rousse, douce, soigneuse et bien entretenue. Non, je plaisante. Sauf pour la couleur.
Oui, Keith est roux. Oui, c’est naturel. Pourquoi faire une teinture ? Ou du moins, quitte à en faire une, autant utiliser une couleur plus attrayante quoi. Bon, Keith aime sa couleur de cheveux, ce roux tirant sur un côté carotte. Il trouve ça original et amusant. Même s’il ne cherche pas totalement à se démarquer, il aime bien qu’on le repère. Mais bon, sachant sa maison, le rouge avec le roux, le mélange est effectivement pas parfait. Sur le coup, il se dit – enfin, on lui a dit, que Cervirald aurait été parfait. Peut-être oui, mais il ne l’est pas : Problème réglé.
Dans tous les cas, même s’il aime énormément la couleur de ses cheveux, ça ne veut pas dire qu’il s’en occupe. Il n’a pas le temps, de toute façon. Résultat, ses cheveux sont souvent un simple amas de poils posés sur sa tête, et ayant probablement une vie à part du corps du rouquin. Ils sont souvent décoiffés, des mèches partant de tous les côtés ; n’utilisant pas de soin, ils sont aussi rêches et presque cassant. Autant dire quand il fait l’effort d’aller chez le coiffeur, ça se voit immédiatement. Et cela pour une autre raison aussi : Il y va rarement, très rarement. Souvent pris par ses études, on le retrouve souvent avec des cheveux plus ou moins « long », arrivant au niveau de la nuque si vraiment il exagère. Une année, il a même pu les attacher. Autant dire que l’expérience a été drôle pour lui, moins pour les autres qui lui disent régulièrement que ça ne lui va absolument pas. Ca le rend assez triste, parce que ça l’oblige à payer le coiffeur, sans quand il réussit convaincre des ami.e.s de s’en occuper eux. C’est mieux, quand c’est gratuit.
Le visage de Keith… Non, plutôt, allons droit au but : Keith est beau, quand même. D’accord, ce n’est pas un top model, loin de là, mais on prend facilement plaisir à le regarder. Ce qui est dommage, c’est que tout comme ses cheveux, il ne s’occupe pas de son visage. Aucun produit ne l’atteint, tout simplement parce qu’il n’a pas le temps et ne sait pas vraiment quoi faire. Alors il ne fait rien. Il a de ce fait une peau et donc un visage secs, ce qui est dommage, vraiment. Il a des lèvres fines, des dents un peu jaunies dû à la cigarette, mais qui reste bien droites.
Il est à savoir que Keith n’a absolument aucune chance avec son corps, parfois il pense qu’il lui en veut pour une raison quelconque. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’en plus d’avoir une peau qui pèle après un coup de soleil, qui brûle, qui est sèche et tout ce qui s’ensuit, il a aussi les yeux bleus. Alors oui, on lui dit souvent qu’ils sont beau, ce qui est vrai : ils sont d’un bleu clair, marquant ou du moins accentuant le côté énergique qu’il possède, mais pour lui la vérité est ailleurs : Ils sont horribles. Parce qu’à cause de cela, le soleil le fait encore plus souffrir qu’il ne le faut. Eh oui, ce type de couleur n’aime absolument pas la lumière, quand il va dans l’eau et qu’il les ouvre, il ressort de la piscine ou de la mer avec les yeux rouges, enfin bref, c’est compliqué. Résultat, il se retrouve à porter des lunettes pour faire attention. Sauf qu’il n’aime pas les lunettes : Il a l’impression de ressembler à un kéké. Oui, il l’est un peu, mais il n’a pas envie de le crier sur tous les toits non plus. Mis à part ce petit problème, Keith a néanmoins une très bonne vue, un jolie 10/10 pour les deux yeux. Il en est plutôt fier, c’est au moins ça.
Maintenant qu’il est plus simple de visualiser Keith en lui-même, parlons des derniers détails de son physique, de son style.
Niveau vestimentaire, le rouquin est assez simple : Lorsqu’il ne porte pas l’uniforme des lupy, qui est d’ailleurs assez bien mis, sauf les deux premiers boutons de son col étant défait mais ayant une cravate parfaitement réalisée, il n’aime pas se prendre la tête. Il a un style très décontracté : un large t-shirt blanc ou noir fait souvent l’affaire, avec des jeans presque tous troués de manières différentes à chaque fois, comme pour prouver que non, il n’en possède pas qu’un seul. Ce n’est pas vraiment le type de personne à rester devant son armoire en se disant ce qu’il va bien pouvoir mettre aujourd’hui. De plus, Keith dessine, et il aime souvent manière la peinture, l’aquarelle et autre. Donc par précaution, autant porter un t-shirt où des traces de couleurs ne le dérange pas. Niveau chaussures, c’est exactement pareil : Basket, parfois un peu détruites par le temps. Par ailleurs, lorsque l’hiver arrive, il porte des bonnets, pleins de bonnets. Il adore ça et avec beaucoup de chance, ça lui va bien. Encore heureux, parce que s’il ne supporte pas la chaleur, il a aussi beaucoup de mal en hiver où il tombe tout le temps malade.
Cependant, si sur son style vestimentaire il ne fait aucun effort, à côté de cela, il adore les bijoux. En argent, surtout. Tout ce qui est doré lui plait moins. Résultat, il a sa propre boîte à bijoux, où tout est entreposé correctement. On peut retrouver autant de bagues, de bracelets et de colliers qu’on peut en voir directement sur le rouquin. Il a aussi des piercings, plusieurs même : Au niveau des oreilles, il en a un sur chacun de ses lobes. Sur l’oreille gauche, on retrouve un industriel et un snug un peu plus bas, et sur l’oreille droite, deux hélix. Sur le visage, il a aussi des piercings : un à la langue – oui, il a souffert, et un sur l’arcade du sourcil droit.
Pour terminer, Keith possède aussi des tatouages. Beaucoup, de tatouages. D’abord, il en a un sur l’avant-bras gauche : Un bracelet avec des formes celtiques, c’est d’ailleurs le premier qu’il s’est fait faire lorsqu’il a pu commencer à en avoir – aka quand ses parents ont été d’accord après maintes et maintes discussions. Après cela, il ne s’est pas arrêté : Il s’en est fait un autre sur le bras droit : une croix celtique, celle à droite, dont il est fier particulièrement fier. Au niveau du poignet intérieur de ce même bras, il va ensuite avoir une figure géométrique d’un renard, animal qu’il chérit particulièrement sans trop de raison, ou peut-être parce qu’on le compare souvent avec. Pour la suite, il en a aussi un sur l’omoplate gauche : un tatouage magique cette fois ci, encore d’un renard : dans des traits plus doux, le renard semble sauter et sa queue ressemble à un brasier. Bien entendu, ce tatouage ne se met pas en route quand il se retrouve avec des moldu.e.s. C’est pratique. Et enfin, Keith en possède un dernier se terminant au niveau de la cheville : le sagittaire, ou du moins sa flèche représentant son signe astrologique. Même si l’astronomie n’est pas une chose que Keith affectionne, il est vrai qu’il a trouvé ce tatouage assez sympa, d’où sont choix de le faire.
En vu du nombre présent de tatouage, Keith hésite à s’en faire d’autre désormais. En tout cas, ce n’est pas prévu pour le moment. Il pense voir ça plus tard, en plus, ça coûte pas mal d’argent quand même.
Keith est un personnage haut en couleur, et cela se remarque bien plus qu’avec sa couleur de cheveux. On peut considérer que l’Ecossais est une personne un peu quitte ou double, « ça passe ou ça casse », en gros. Oui, dans un cas général, cela s’applique à de nombreuses personnes, mais voilà, il faut bien expliquer pourquoi est-ce le cas pour lui, les raisons pouvant être diverses.
Dans un premier temps, il faut savoir que Keith est une personne qui a le sang chaud. On peut facilement l’énerver si le sujet lancé est propice à se prendre son gourou. Et les sujets peuvent être nombreux, même si certaines fois cela semble exagéré. Mais voilà, il a du mal à garder son calme, chose qu’il a dû faire durant un certain temps et qui a fini par totalement exploser, lui attirant beaucoup de problème suite à cela. Depuis, le rouquin ne s’empêche plus de rien, de ce côté-là. Alors oui, résultat, il se retrouve souvent en colère, mais ce n’est jamais rien de vraiment grave, ni d’inquiétant : Il gueule, mais il ne frappe pas, du moins, plus. Il ne souhaite pas s’attirer de problème et se faire remarquer par qui que ce soit à cause de cela.
Cela est surtout dû au fait que Keith souhaite être plus ou moins une personne responsable, ou du moins, se montrer comme tel auprès de ses proches, notamment ses frères. Effectivement, si Keith ne porte pas grande attention aux personnes qu’il considère comme simple connaissance ou autre, il veut cependant se montrer assez raisonnable pour ceux lui étant chers. De ce fait, en leurs présences, il fait de nombreux efforts pour paraître assez « sérieux » sur des choix à faire. Dans un cas général avec ses proches, il ne se montre pas que responsable. Pour eux, Keith se veut être une oreille attentive. Être quelqu’un auprès de qui ils peuvent parler sans aucune crainte, sans penser qu’ils vont être jugés pour ce qu’ils vont annoncer. Même s’il n’est pas le meilleur conseiller, il fait en sorte d’être à l’écoute. De réagir et d’être honnête sur ce qu’il pense. Il fait de son mieux, même s’il lui arrive de se rater, de temps à autre. Il reste humain, mais pour l’humain qu’il est, il ne veut s’autoriser que peu d’erreur, en ayant déjà bien trop fait avant à son goût. Ce qu’il est de plus de ce côté-là ? Protecteur. C’est peut-être même la première chose qui peut être dit de la part de sa famille : Keith est quelqu’un de protecteur avec ceux qu’il aime. Même peut-être trop, parfois. « T’as besoin d’aide pour faire ça ? » « T’es sûr.e que c’est une bonne solution ? » « T’as quelqu’un qui t’a emmerdé ? Dis-moi j’irais le voir. » et autre encore. Il s’inquiète facilement, et va alors prendre toute les précautions possibles et inimaginables pour être certain qu’il ne va rien arriver de grave. S’en est presque maladif mais ça lui va bien. Au moins, il sait que tous vont bien, ou qu’au moins il est là s’il faut.
Cependant, ce besoin d’agir d’une manière toujours plus ou moins réfléchi, on comprend qu’il s’agit rapidement d’un masque, ou du moins, d’un « fait ce que je dis et pas ce que je fais ». Pour la simple et bonne raison que Keith est typiquement la personne qui agit avec de réfléchir, et se rend compte qu’il n’aurait pas dû une fois qu’il est trop tard. C’est comme ça, il n’y peut rien. Il essaye parfois d’éviter de réagir ainsi, mais il a dû mal, pour être honnête. Pour lui, c’est tellement plus simple et peu casse-tête d’agir ainsi ! Et ne pas se casser la tête est l’un des passe-temps favoris de Keith : Aller au plus simple possible même s’il doit passer par de la casse. Ce qui arrive une deuxième fois. Par chance, il assume assez bien ses erreurs, tant qu’on ne le tique pas trop dessus.
Après tout, Keith est une personne fière, et lui pointer toute ses erreurs vont tout bonnement l’énerver et ce n’est pas forcément beau à voir. L’écossais peut être très cassant, dans ces moments là et en s’en rendant compte, de plus. De toute façon, il sait tôt ou tard quand il se trompe, pourquoi accentuer ça en le lui répétant sans cesse ? Non, vraiment, c’est inutile, et énervant. De plus, rien ne l’oblige à le dire, tant qu’il le sait, pas vrai ? Sa fierté, il y tient, personne ne peut y toucher ou essayer de le lui retirer. Il saura le montrer à tout moment.
Il faut savoir que Keith n’est pas forcément une personne particulièrement emphatique, ou du moins, n’est pas du genre à défendre à tout moment la veuve et l’orphelin. Attention, ça ne veut pas dire que s’il voit directement quelqu’un dans le pétrin ou en train pour X ou Y raison manque de se prendre des coups, il ne fera rien. Ce n’est pas ce qui est dit, comme un être humain qui se respecte, Keith va aider. Mais en dehors de ça, il ne va certainement pas voir des personnes comme ça pour écouter leurs problèmes, pour les aider à les résoudre comme peut faire un super-héros ou une personne qui cherche à défendre absolument toute les causes possibles – il s’en fiche, en fait. D’ailleurs, s’il ne vous connait pas, il va faire rapidement comprendre que ce qui vous arrive de « grave » ne l’intéresse pas.
Eh oui, Keith n’est pas une personne connaissant le tact. A part avec les personnes qu’il connait bien, il ne sait jamais trop comment s’y prendre avec les autres, alors autant dire les choses comme elles sont. Comme ça, si les personnes réagissent bien, il sait qu’il peut tenter de devenir plus « proche » ou du moins faire en sorte de bien s’entendre, et s’ils réagissent mal, eh bien, il ne va plus rien essayer et tant pis pour la suite. Oui, c’est peut-être une vision assez manichéenne, mais il est ainsi et n’a pas forcément envie de changer cela.
A côté de cela, Keith n’est pas qu’un amas de défaut. Promis. Bien au contraire ! C’est une personne plutôt ouverte, en fait. Mauvais caractère oui, mais ne l’empêchant pas de profiter de la vie et d’être bien entouré. A vrai dire, vous pouvez facilement trouver Keith en train de rire bruyamment, de suivre ses ami.e.s dans leurs délires, de sortir régulièrement boire un coup ou aller en boîte. C’est dans ces moments là où il est agréable de lui parler, de le voir se décontracter et avec un peu d’alcool dans le sang, presque se lâcher. Cependant, il tient l’alcool, le bougre ! Vous pouvez toujours tester de lui lancer des défis, il va les relever avec plaisir de ce côté-là. Tant pis pour la manière dont il va rentrer ensuite dans son dortoir.
Keith a aussi la chance d’avoir un esprit ouvert malgré son statut de sang-pur, où on peut croire qu’au contraire il va être celui qui juge pour un rien les autres. Mais non, avec lui, pas de « sang-de-bourbe », pas de « ah t’es comme ça dégage tu me dégoûtes », rien. Au contraire, c’est une personne respectueuse des autres – sûrement grâce à son entourage, l’ayant encouragé d’une manière ou d’une autre à accepter les différences. De plus, il n’est pas curieux, ça peut paraître bizarre, mais ça peut aussi être pratique pour les personnes pouvant ou voulant ne pas parler de choses qu’ils voient comme personnel : Keith ne pose aucune question là-dessus. Si vous lui en parlez, il va écouter, peut-être poser deux trois questions s’il voit que vous êtes à l’aise, mais n’ira jamais plus loin que cela. Ça peut être vu comme une forme de respect, mais c’est aussi tout simplement parce qu’il ne cherche pas à savoir plus. Une personne est ce qu’elle est, point.
Par contre, soyons d’accord, si lorsqu’il fait en sorte de ne juger personne, lui on le juge, il n’hésitera pas à rendre la pareille. Eh oui, c’est un peu bête, mais Keith aime bien l’être, rarement. Dans ces moments-là, il n’hésite pas à ressortir tout le sarcasme qu’il possède – et il en a beaucoup, je vous l’assure. Keith est sarcastique. Il est même moqueur, parfois, non, d’accord, souvent. Il n’y peut rien, c’est de famille. Et c’est un bon système de défense, aussi. Lorsqu’on lui reproche de trop essayer de résoudre les choses avec les poings, il les résout en se moquant. Bon, parfois il le fait aussi avec ses ami.e.s et sa famille, mais de manière plus gentille ! Plus des petites moqueries, peut-être des piques de temps à autre. Mais il fait attention pour eux de ne jamais aller trop loin.
Keith, après tout, ne veut pas les blesser. Il se refuse à blesser ses proches, il déteste ça. Physiquement ou moralement, il ne désire pas les rendre mal. Bien entendu, cela est surtout dû à ses erreurs d’avant. Depuis, il fait en sorte de ne plus recommencer et au contraire de montrer toute l’attention qu’il leur porte, à sa manière. C’est l’une des valeurs de Keith, cela : Il veut montrer à quel point il tient à sa famille de sang et celle qu’il a choisi. C’est presque sacré, pour lui. Il est prêt à beaucoup – si ce n’est pas à tout. Mais le dire, ça, il n’en est pas forcément capable, du moins pas tout le temps, pas quand ce n’est pas nécessaire. Keith n’est pas le type de personne à avouer, à avoir des facilités pour montrer ses sentiments forts. Sans le dire, il essaye juste plus ou moins de le montrer, mais certaines choses sont difficiles pour lui à dire et il ne sait pas forcément comment s’y prendre. Et puis, c’est peut-être idiot, mais il a parfois l’impression que s’il se relâche trop là-dessus, il peut être considérer comme quelqu’un de « faible ».
C’est idiot, oui, mais voilà : Keith veut être fort. Et pas que physiquement. Il veut à tout prix montrer qu’il n’est pas un incapable, qu’il sait s’y prendre pour tout, même pour la plus petite chose. Keith veut être vu comme une personne sachant encaisser les coups sans se plaindre, qui fait avec, qui continue malgré tout d’avancer. C’est une continuité sur l’exemple qu’il veut être, même si parfois cela peut être dur. Parce qu’à cause de ça, il peut parfois se taire sur ce qui lui déplait, de peur de perdre ses proches. Et ça, ça, c’est ce qu’il ne souhaite pas. Keith n’est pas particulièrement une personne qui veut s’entourer d’énormément de monde, mais voir s’éloigner ceux auquel il tient est peut-être une peur en lui. Il n’en dit rien, bien évidemment. Il fait avec, et se tait lorsqu’il le faut, si ça permet de laisser les choses telles qu’elles sont, dans l’équilibre qu’il s’est donné tant de mal à créer.
Peut-être que cela explique aussi pour Keith est une personne qui en cours s’en sort assez bien. Il travaille sérieusement quand il le faut, encourage ses frères à faire de même – et de toute façon les surveille de ce côté-là. C’est assez étonnant d’ailleurs de le voir aussi sérieux, mais il ne veut pas rater, et s’il doit aider, il doit s’en sortir lui de base. C’est tout simple, et cela, même dans les matières qui malheureusement l’ennui profondément. Bon, ce n’est pas parfait et il a encore des lacunes, mais il cherché réellement à faire de son mieux.
A côté de cela, Keith n’est pas seulement une personne avec des qualités ou des défauts, c’est aussi une personne avec des passions, avec des raisons d’avancer et de s’améliorer encore et encore.
Oui, Keith est une personne passionnée. Ce qu’il entreprend, il y va jusqu’au bout sans jamais perdre le plaisir qu’il ressent, qu’il a ressenti dès le premier jour. Un exemple ? Le dessin. Le dessin est peut-être la première chose qu’il a découvert, lors de ses 6 ans. Tenir un crayon dans ses mains, reproduire ce qu’il voit, dessiner ce qu’il imagine, se perdre des heures et des heures face à sa toile pour prendre le temps de peaufiner les moindres détails de son œuvre est une véritable source de joie pour l’Ecossais. Parfois, quand il en parle, il ne peut pas s’empêcher d’aller trop loin. Il n’aime pas seulement dessiner, mais il aime apprendre sur le dessin, sur ses évolutions, sur ses compositions. Il cherche toujours à en savoir plus là-dessus, lui permettant alors d’ajouter toujours plus de choses à sa théorie. Pour sa pratique, il agit exactement de la même manière : il essaye plein de manière de dessiner, il essaye de dessine des portraits, des nus, des paysages, des monuments, du mouvement, du statique ! Il se passionne et se plait là-dedans, ce qui lui permet petit à petit de se perfectionner dans sa future voie : celle d’un dessinateur de bande dessiné. Laissant alors entièrement place à son imagination, même s’il a encore du mal à réellement créer une histoire, quand son dessin lui s’améliore chaque jour.
A côté de cela, Keith adore aussi la boxe anglais. S’il commence cette activité à ses 8 – 9 ans pour calmer ses excès de colère dû à ce qui arrive à sa vie, il prend finalement goût à ce sport qu’il trouve relaxant, le maintien en forme et lui permet d’entièrement se défouler sans que cela soit dangereux pour qui que ce soit. Enfin, pour quelqu’un de non-expérimenté. Etant dans un club, il commence assez tôt les compétitions en junior et s’en sort assez bien. Bien entendu, il essui des défaites, mais il a aussi de nombreuses victoires dont il est fier, malgré les bleus qu’il se récupère derrière. Pour autant, il continue. Il aime ne plus rien avoir à penser dans ces moments-là, juste se concentrer sur les endroits à frapper, sur ses techniques. Rien de plus divertissants pour lui, en somme. S’il peut, il essaye de faire partager cette passion, même si c’est spécial. C’est un autre type de moment à passer.
Quelques années plus tard, il développe ses talents en art en apprenant la guitare sèche. Il ne chante pas en plus, mais il joue avec plaisir depuis ses 12ans. Cours de solfèges, apprendre les partitions, se mettre depuis un an à composer des petites mélodies… Keith adore cela. Et pour être honnête, il s’en sort assez bien ! Il aime bien passer son temps à jouer, quand il ne dessine pas. Il passe son temps à découvrir de nouvelles musiques, à chercher toujours plus, là aussi. Ne souhaite pas en rester qu’à un seul type de musique. Dans un cas général, il aime la musique, il n’a pas entièrement l’âme d’un musicien, mais s’y rapproche de temps à autre. De fait, il adore le hardrock, se défoule sur ses groupes de musiques préférés, tout comme il peut avoir une playlist entièrement dédiée à la musique classique. Il en parle certes moins, mais il s’y connait assez bien, sur les mouvements, certains compositeurs et tout ce qui s’ensuit. C’est peut-être le seul point où Keith peut être curieux : Non pas sur la vie des personnes, mais sur ce qu’il aime en général. Et depuis peu, il parle du fait qu’il souhaite économiser et s’acheter – s’offrir, une guitare électrique. Il y réfléchit encore, mais est bien déterminé à un jour en posséder une.
Oh ! Et comment ne pas citer la magie ? Keith est heureux d’être sorcier. Il adore ça, il adore utiliser des sorts, pouvoir métamorphoser ce qu’il souhaite en ce qu’il veut, il adore ce monde-là. Il s’y sent bien, à sa place. Pour autant, il s’y connait aussi sur le monde moldu, dû à ses connaissances. Il le trouve intéressant, surtout sur la musique, pour être honnête. Mais rien ne peut battre tout ce qui lui propose le monde dans lequel il vit. Les sensations que cela peut donner. Ça parait bête, après tout, pour lui c’est un quotidien, mais voilà, savoir qu’il y a dans ce même univers un côté qui n’a pas la chance de connaître tout ce que lui sait lui permet de se sentir d’autant plus chanceux. Même si parfois tout n’est pas rose – comme les malédictions qui sont présentes, mais aussi comme le transplanage, que l’écossais déteste plus que tout au monde. Mais il faut bien faire avec,, n’est-ce pas ?
Que rajoute de plus ? Keith aime bien d’autres choses – comme les sucreries, vous aurez très souvent la chance de le savoir avec quelque chose de sucré dans la bouche, les animaux aussi, ne serait-ce qu’avec son propre hibou qu’il sort assez régulièrement pour passer du temps avec lui, les bijoux qu’il collectionne depuis des années… Et bien plus encore, qui est à découvrir au fur et à mesure des années passantes.
« It's like catching lightning, the chances of finding someone like you » — Can I have this dance
— Je ne me rappelle pas vraiment ma petite enfance, c’est normal ouais, mais d’un côté, je le regrette un peu. C’est la seule époque qui m’a vraiment donné un peu de repos. L’histoire de Keith débute un matin, le 30 novembre 1999. Durant cette matinée, pas de surprise quant aux cris qui se font entendre : Il n’y en a pas un, mais deux. Sa mère, tout comme son père, le savent depuis longtemps maintenant, ils agrandissent la famille avec l’arrivé de jumeaux, dont ils ont déjà trouvé les noms : Keith, le premier né, et Kenneth, le second. Ils sont tout les deux nés dans un hôpital en Ecosse, près d’Edimbourg. Leurs origines écossaises, ils en sont fiers et en seront fiers jusqu’à la fin de leur vie, peut-être même plus que leurs ascendances : Des sang-pur. Mais cela, peu importe. Eux, ils sont écossais ; oubliant un peu volontairement la nationalité anglaise de leur mère. Il n’est, après tout, pas nécessaire d’en parler, n’est-ce pas ?
Toujours est-il que Keith a une petite enfance on ne peut plus normal, pour un sorcier. C’est peut-être pour cela que du haut de ses 21 ans maintenant, il ne sait pas quoi dire à ce propos : il en a peu de souvenir, rien de marquant n’étant arrivé réellement, mis à part à ses presque 3ans, où il devient grand frère le 23 avril 2002, date de la naissance d’Arthur. Mais sur le coup, il ne s’en rend pas compte. Lui, il vient d’apprendre à marcher avec son jumeau, alors il se contente de gambader, de découvrir son petit, très petit monde.
Ensuite, il entre dans sa première école « magique » : la maternelle. Avec Kenneth, bien évidemment. A cette époque déjà, les deux sont inséparables, ne veulent pas être séparés, s’amusent de leurs ressemblances et tournent alors en bourrique leur famille, leurs maitres et maitresses. Des enfants, tout ce qu’il y a de plus normal. A côté, Keith passe un peu de temps avec son petit frère, du haut de ses cinq ans, il essaye un peu de l’aider à marcher. Mais c’est un peu compliqué en vue de son âge. Mais il essaye quand même, quand il ne l’embête pas gentiment avec Kenneth. Gentiment, oui. Il aime son petit frère, il n’a pas envie de lui faire du mal !
Un an après, Keith et Kenneth entrent en primaire. C’est à partir de ce moment que Keith commence à se remémorer plus facilement ce qui se passe. Il se souvient de l’excitement qu’il a ressenti en arrivant dans sa première année. Oh, ce n’est pas vraiment quelque chose d’incroyable en soi, mais pour lui, comme peut-être de nombreux enfants, c’est un pas de plus vers la vraie école de magie, celle où il va apprendre des sorts d’attaques, de défenses, qu’il va apprendre à faire des potions, et autre encore. De plus en plus, il se rapproche de Poudlard, et il rêve déjà de ce qu’il va faire une fois là-bas. Il a tellement hâte ! Savoir dans quelle maison il va être, Serpentard ? Gryffondor ? Poufsouffle ? Serdaigle ? Il veut savoir, à tout prix. Il en est curieux, comme de nombreuses autres choses. Et cela ne le rend que plus hâtif d’arriver à ses 11 ans, enfin, 12 ans pour son cas. Mais cela ne l’empêche pas de rêvasser, d’imaginer son futur monde avec son frère, de se projeter dans un petit avenir. Mais déjà, il doit se concentrer sur sa primaire avant d’imaginer plus loin pas vrai ? Sinon, il risque d’avoir du mal à atteindre le stade « Poudlard » dans son échelle mentale ! Et pour être honnête, c’est une chose qui va le rendre triste de ne pas y arriver. Mais même ce petit avenir ne va pas arriver, au final. C’est dommage, tout est si bien orchestré pour Keith. Il doit apprendre à faire autrement, et cela d’une manière douloureuse pour lui, et pas seulement. — C’est tombé comme ça, d’un coup. Pour une putain d’erreur d’enfant. J’sais pas s’il est donné pour un môme de 8 ans d’avoir autant la frousse. Mais ce jour-là… Jamais j’ai ressenti une telle peur. Eté 2008. Les jumeaux ont désormais 8 ans, Arthur 6. La famille vit des jours paisibles, mouvementés par les rire des enfants, les cris du petit frère qui veut être tranquille pour lire – lui qui est bien plus silencieux que le duo ! Ou calme, du moins. A vrai dire, le seul moment où ils peuvent se montrer « sage », c’est lorsqu’ils dessinent. C’est un art que Keith apprécie tout particulièrement depuis maintenant deux ans. Alors, oui, ce n’est pas formidable, il n’est pas encore capable de reproduire La Création d’Adam de Michel-Ange, mais il fait en sorte de s’améliorer un peu chaque jour.
Et cela, même lorsqu’il part chez ses grands-parents, comme chaque année à cette période. Lors de ces moments, il y a souvent des grandes réunions de famille. Celle où on commence à 11h, et qui vont s’étendre jusqu’à 23h et plus tout simplement parce que le temps de terminer le café du midi, il est bientôt l’heure du souper. Celui où forcément, les enfants mangent le dessert le plus rapidement possible pour ensuite s’amuser entre eux, reviennent et le soir saute à chaque pause reparte parce qu’ils doivent finir le jeu auquel ils sont en train de jouer. Qui peut alors penser que c’est lors d’un de ces moments que tout peut déraper ? Qu’à 8ans tout juste, on se rend compte à quel point la vie peut-elle être injuste ? Keith ne le pense pas, en tout cas.
Ils sont alors vers les cousins, les cousines, un soir. Ils sont en train de jouer tranquillement à « Cap ou pas Cap », l’activité qu’ils préfèrent faire tous ensemble, étant donné que c’est bien plus drôle. Ils attendent pour le dessert, dehors, près du portail séparant la maison de la lisière de la forêt. Au début, les défis sont bon enfant, des petits trucs insouciants, voir même inconscients. Mais tout se passe bien, rien à signaler. Puis, finalement, vient le tour où on lance un Cap à Keith : Celui d’escalader le portail pour aller de l’autre côté. C’est Kenneth, d’ailleurs, qui le lui lance. Mais il refuse, préférant ne pas risquer le Diable avec ce noir, et tant pis pour le gage et les petites moqueries. Mais bien entendu, son jumeau veut prouver son courage, alors il le fait lui. Keith le regarde faire sans rien dire, un peu inquiet malgré tout : C’est vraiment une bonne idée, le soir ? C’est à peine s’ils peuvent voir plus loin de leur bout de leur nez, et encore heureux que ce soit la lune éclaire bien.
La Lune.
Si seulement, si seulement Keith avait été plus attentif, avait été au courant. Jamais il n’aurait laissé Kenneth faire.
Quand il y repense, il se rappelle à quel point il déteste la lune.
Quoi qu’il en soit, il ne sait pas encore. Il regarde simplement son frère innocemment réussir ce qu’on lui a dit de faire, puis ensuite faire le fier. Bon, il ne s’est pas fait mal, il n’a plus qu’à remonter et revenir de l’autre côté. Et cela, pile au bon moment : leur père sort et annonce l’arrivée des desserts. Avec hâte, tous les enfants se précipitent à l’intérieur, mis à part Keith qui rejoint simplement son père, pour attendre Kenneth. D’ailleurs, ce dernier n’est toujours pas du bon côté du portail, il semble regarder vers la forêt, mais Keith voit mal. Il commence alors à s’approcher, alors que son père somme à Kenneth de venir rapidement. Il l’appelle à son tour, puis s’arrête à mi-chemin, comme soudainement bloqué. Il comprend pourquoi son frère ne bouge plus. Il entend, aussi. Il entend ce terrible grognement, et il sent sa gorge se serrer alors qu’il voit ce qui fait face à son frère : un loup-garou. Avec effroi, il se tourne vers son père, prêt à lui hurler de faire quelque chose pour son jumeau. Mais c’est trop tard : Ce n’est pas son cri qu’il entend, mais celui de Kenneth. Un cri d’effroi, à glacer le sang. Le loup-garou l’a attaqué, veut en faire son repas. Keith, peut-être pas lâcheté, n’ose pas se retourner, n’ose pas voir la scène. Mais il voit son père crier à sa mère de le rejoindre et ensuite de courir vers le portail. On ordonne à Keith de rentrer dans la maison, mais lui ne bouge pas, tiraillé entre aller voir son frère et… et il ne sait pas quoi. Mais quelque chose le bloque. On le tire de forcer de ses pensées, et on le fait rentrer à l’intérieur.
A partir de là, c’est le gros blanc. Tout se passe trop vite pour le jeune enfant. Tout ce dont il se souvient, c’est le moment où sa mère entre de nouveau la maison, les mains pleines de sang qui n’est sûrement pas le sien, demander d’appeler immédiatement l’hôpital. Il se souvient avoir tenu à suivre sa mère lorsque son frère se fait emporter. Il se souvient avoir finalement éclater en sanglot, se rendant soudainement compte qu’une partie de lui est peut-être en train de le quitter. Ça ne peut pas être possible, c’est injuste, c’est injuste pour Kenneth, pour Arthur, pour ses parents, pour... pour lui ! Il refuse que Kenneth… Non. Ça ne doit pas arriver. Ça ne va PAS arriver.
Et par « chance » ? Cela n’arrive pas. Mais le verdict est clair : Il ne s’en est pas sorti sans dégâts, sans compter les cicatrices sur tout son torse : Kenneth est désormais lui-même un loup-garou, après une morsure que celui l’ayant attaqué lui a fait. — C’est là où à peu près tout a changé. Ce n’était pas possible d’ignorer ce qui c’était passé. Et ça m’a fait prendre conscience du rôle que je devais désormais avoir pour mes frères, pour aider et soutenir Kenneth, et pour qu’Arthur soit pas laissé derrière. Suite à ce qui est arrivé, et lorsque Kenneth peut sortir, la petite famille rentre alors chez eux, écourte ses vacances. Keith passe alors tout son temps dans la chambre de son frère qui lui est silencieux. Il dessine, il lit, il essaye un peu de parler, aussi. En tout cas, il reste là. Il attend quelque chose, peut-être ? Mais ne sait pas quoi faire. Oui, c’est normal que son frère soit ainsi, mais lui il est mort de peur intérieurement. Il n’ose rien dire, pour autant. Même s’il a perdu en quelque sorte son frère, il doit rester là pour lui.
Mais la fin de l’été se termine, et contrairement à Kenneth, Keith doit retourner en primaire. C’est étrange, de ne plus voir son frère. Mais Keith ne dit rien, ne se plaint pas. Après tout, Arthur fait aussi sa rentrée pour la première fois à l’école, alors il ne veut pas l’inquiéter sur ce qu’il ressent. Il lui parle, se force à être normal, lui donne des conseils – vis-à-vis de son petit frère aussi il a un vif changement. Il tente d’être plus attentionné, plus à l’écoute. Après tout, pour ce dernier aussi les choses doivent être échanges. Keith ne peut pas lui imposer le changement de caractère de ses deux grands frères. Et s’il doit être le grand frère se montrant fort, il le sera.
Les cours reprennent donc, et forcément, les élèves se questionnent sur l’absence du deuxième rouquin. Pourquoi n’est-il plus là ? On pose la question à Keith, qui ne répond pas. Qui ne veut pas répondre. Pourquoi faire ? Ils sont curieux, et parfois, c’est juste de la curiosité malsaine. De plus, il n’a pas envie qu’on voit autrement son frère. Mais voilà, ses maîtres et maîtresses eux, sont au courant. Font-ils un effort pour en parler discrètement ? Absolument aucun. Est-ce que les enfants finissent par l’apprendre ? Oui, bien sûr que oui.
Et ils le font savoir à Keith. Ils vont voir le rouquin pour lui dire que son frère n’est qu’un monstre, qu’il est le frère d’un monstre, le frère d’un loup-garou, qu’il doit être dégoûté, qu’il doit avoir honte d’où le fait qu’il ne dise rien. Au début, Keith les ignore. Mais ensuite, les enfants commencent à prendre conscience qu’il n’est pas le seul Kirkland qu’ils peuvent aller voir à ce propos. Et ça, ça Keith refuse. Il refuse qu’Arthur soit mêlé à cela. Alors il fait la seule chose qu’il peut faire d’idiot : Il les frappe, il se bat. Il se fait reprendre de nombreuses fois, mais il n’y arrive pas, il n’y arrive plus : Il a beau être jeune, il sent déjà toute une colère en lui, maintenant. Pour toutes les choses injustes qui arrivent. Et il ne sait pas comment faire autrement qu’en se battant pour défendre ses frères – même s’ils ne leurs dit pas. On lui montre alors la solution : ses parents, enfin, son père surtout, l’inscrit dans un club de boxe. Et ça marche : il devient de nouveau plus calme à sa primaire, et puis maintenant, les enfants évitent de l’approcher. Alors c’est parfait. Il se défoule à son club, et prend goût en général à ce sport. C’est un peu le seul moment où il peut tout oublier, où il peut se défouler, où il est ailleurs, où personne ne sait ce qui se passe chez lui. Où personne ne sait que son frère ne daigne toujours pas bouger, et cela depuis maintenant trop de mois au goût de Keith.
Alors, il finit par en avoir marre. Un jour, il entre dans la chambre de son frère et le secoue, presque littéralement. Il le bouge, l’engueule, lui dit qu’il est hors de question qu’il passe le reste de sa vie comme ça, qu’il ne va pas le laisser faire. Et ça marche, plus ou moins. Kenneth arrête finalement de fixer le mur de sa chambre et reprend un peu de vie. Ce n’est peut-être pas toujours cela, mais au moins, il parle à nouveau.
Keith comprend alors que le chemin va être long, mais qu’il peut y arriver. Et puis, Kenneth va malgré tout venir avec lui pour Poudlard, lorsqu’ils vont avoir l’âge – bien évidemment qu’il n’oublie pas l’école de magie. Il a toujours autant envie d’y aller, malgré tout. Il ressent même encore plus le besoin de rejoindre son dernier rêve d’enfant tenant encore debout.
C’est à ce moment là que son père annonce qu’ils vont déménager au Canada, pour son travail. — J’ai jamais pu croire que c’était son travail qu’il l’avait obligé à déménager aussi loin. Je savais que c’était pour Kenneth, comme une deuxième chance. Mais… Ca a aussi été un mauvais déclic pour moi. C’est à partir de là que j’ai déconné, je le sais bien. Mais j’avais juste peur de perdre mon identité. J’ai été égoïste. Keith a compris bien évidemment que ses chances d’aller à Poudlard ne sont plus d’actualité et ne le seront plus jamais. Mais soit, il ne dit rien et accepte – comme s’il avait le choix de refuser. Peut-être à contrecœur, il quitte alors l’Ecosse, il quitte ses ami.e.s, son club de boxe, sa vie pour le Canada.
Oh, sa vie là-bas n’est pas horrible, loin de là. Il termine sa scolarité en primaire sans soucis, se fait à nouveaux des ami.e.s – merci l’absence de barrière de la langue malgré le déménagement. La vie reprend à nouveau son cours. Ses journées avec des élèves, le soir avec sa famille. Oui, il est déçu de ne pas pouvoir aller à Poudlard, mais d’un autre côté, il admet que tout est plus calme maintenant.
Enfin, sans compter un nouvel été, celui des 8 ans d’Arthur. Pour se changer les idées, la petite famille part à la mer, près de St John, leur nouvel habitat. Ils prennent du bon temps, ils s’amusent. Mais là aussi, tout s’arrête encore. Arthur manque de se noyer, parce que durant une demi-seconde, ils le perdent de vue, regardent ailleurs. Cela suffit à la mer pour manquer d’emmener au loin son petit frère. Lorsqu’il est sauvé, Keith vient directement voir comment il va. La question ne se pose finalement, au vu de son regard : Il est effrayé. Le rouquin comprend rapidement que le cadet ne va pas oublier cet incident. Il comprend bien ce sentiment, et une nouvelle fois il s’en veut : il n’a pas réussi à protéger un de ses frères. Il n’est pas encore assez fort ? Pourquoi ? Pourquoi tout se doit se passer comme ça, hein ? Peut-être parce qu’il n’a que 10 ans, bientôt 11. Peut-être oui. Cependant, il ne doit plus avoir 10 ans. Pour ses frères, il doit paraître plus.
C’est dur, pour un enfant de se dire cela. De devoir grandir subitement, parce qu’on ne donne pas le choix de faire autrement. Et il doit l’accepter, mais ça lui fait peur. Et une petite voix nait en lui, une mauvaise voix, un retour de la colère qu’il avait pu enfouir, cette mauvaise conseillère. Elle lui dit qu’il n’est pas obligé de subir cela. Que s’il souhaite, il n’a qu’à un peu s’éloigner, et être un enfant, avoir une identité propre. Qui veut être identifié au « Frère du loup-garou », hein ?
Mais Keith n’a pas envie de l’écouter. Non, il ne doit pas. Il ne peut pas.
N’est-ce pas ?
… C’est ce qu’il pense. C’est ce qu’il pense jusqu’à son entrée à Ilukaan. Arrivé là-bas, il passe la cérémonie, avec son frère. Il est de nouveau scolarisé, maintenant. Il a appris le fonctionnement des maisons ici, très différentes de Poudlard. C’est peut-être pour ça qu’il est séparé de Kenneth : Lui, il est pris à Stryxist. Keith, lui, va chez les Lupy. Bien sûr, il voit que cela trouble immédiatement son frère, comme s’il regrettait déjà d’être revenu. Mais Keith, Keith lui… Est troublé, bien sûr, mais en même temps, il ressent comme un soulagement.
Il a 12 ans, il est écossais ayant déménagé au Canada, il est dans une école internationale avec des enfants venant de partout dans le monde, il peut découvrir de nouvelles choses, et non pas être bloqué. Il cède alors. Il veut être Keith.
Durant les deux premières années, Keith s’éloigne alors de Kenneth. Il se concentre sur ses études, sur ses ami.e.s, à se faire des proches. Il ignore pas totalement son jumeau, lui demande si ça va de temps à autre, mais passe outre les petits détails montrant que non, rien ne va pour son frère. Il lui dit « oui », alors ça lui va, alors il repart. Il ne veut pas se prendre la tête, il vit sa vie et ça lui convient. Et il réussit plutôt bien !
Sa maison lui plait énormément, il s’entend bien avec ses camarades de chambre, fait même des efforts pour étendre ses connaissances. En toute honnêteté, il passe deux années réellement tranquilles. Il s’imagine bien continuer ainsi jusqu’à la fin de sa scolarité. Il peut même reprendre la boxe dans un club, il apprend la guitare et continue toujours autant de dessiner – il s’est beaucoup amélioré ! Il est plutôt fier, de ce qu’il a fait. Ne regrette presque pas son choix. Presque, oui. Après tout, être plus loin, éloigné de sa famille n’est pas quelque chose qui est toujours plaisant. Mais il fait avec. Lui n’a pas tant de mal.
Il lui faut l’été avant son entrée en troisième pour avoir un premier déclic. Arthur a maintenant 11ans, il va donc à son tour entrer à Ilukaan. Honnêtement, Keith est content, il a assez hâte de voir comment son frère va s’en sortir, il lui en a beaucoup parlé par lettre de l’école. Pour qu’il soit un peu au courant, pour qu’il ait envie de venir. Alors forcément, pendant l’été, il lui demande comment il se sent. Il ne s’attend pas à voir un Arthur totalement stressé, non pas pour sa rentrée, mais pour ce qu’il cache depuis maintenant quelques temps et qu’il finit enfin par avouer : Il sait parler au serpent. Il est un fourchelang. Ah. Très bien. A ce moment, Keith le regarde, lorsqu’il fait l’annonce à sa famille. Il ne sait pas quoi dire, en fait. Ses deux frères ont un don – une malédiction ? qu’ils ne veulent pas, qui vont leur pourrir probablement la vie vu la réputation qu’on attribut pour ces deux dons. Keith sent sa gorge se serrer de nouveau, il ne sait réellement pas quoi dire mais voit au travers des yeux de son cadet qu’il a peut-être peur du jugement de sa famille, qu’ils le traitent différemment. Pourquoi ? Pourquoi ils feraient ça ? Après tout, avec Kenneth… Ah. Oui. C’est vrai. Il agit différemment avec lui, hein ? Et il sait qu’Arthur n’est pas un idiot, qu’il doit remarquer que depuis deux ans, quelque chose a changé. Il sait bien qu’Arthur va se débrouiller tout seul, mais il peut s’imaginer qu’avoir son grand frère qui ne veut pas plus lui parler par rapport à son dos n’est pas un passage joyeux.
Keith commence alors à comprendre un peu mieux ce qu’il fait depuis son arrivée. Mais malgré tout, lors de la rentrée en troisième année, il ne change pas directement. Du moins, pas avec Kenneth. Arthur, lui, le rejoins chez les Lupy. Alors il agit comme d’habitude avec lui, et le surveille, aussi. Vérifie qu’il ne dise pas à tout va son secret, vérifie si tout se passe bien pour lui en cours. S’occupe de lui, même si le blondinet râle pour ça.
C’est finalement en au milieu de l’année qu’il demande réellement à Kenneth comment il va. Et c’est là qu’il fait plus attention à la réponse, qu’il décortique à nouveau son jumeau, qu’il comprend, qu’il voit la réalité en face : Kenneth ne va pas bien. Soudainement, il lui dit tout, absolument tout. Les brimades, les moqueries, les notes, l’abandon qu’il ressent depuis deux ans, il lui dit à quel point il lui en veut, il n’a plus aucun filtre. Il apprend l’Enfer dans lequel il a lâchement laissé son jumeau. Keith apprend tout, se prend tout d’un coup, mais ne dit rien. Que dire ? Kenneth a raison, il a merdé. Oui, il avait ses raisons, mais jamais, jamais il n’aurait dû agir ainsi. C’est idiot, et ça a fait souffrir plus qu’il ne l’aurait fallu.
Cela suffit en tout cas à le faire réagir : même si son frère lui en veut, il revient malgré tout vers lui, se rattrape, redevient le grand frère qu’il aurait dû être depuis leur arrivé. Il l’aide, il s’excuse, il lui évite le redoublement, il réagit face à ceux qui s’en sont pris à lui : pas de magie pour sa part, mais les coups recommencent, il se bat à nouveau. Rien non plus allant jusqu’à terminer à l’hôpital, bien entendu, mais au minimum des venues régulières à l’infirmerie et au bureau de son directeur de maison ne comprenant pas comment il peut tourner ainsi. C’est pas grave. Il défend son frère, il protège son petit frère, c’est ce qui compte. Il finit néanmoins par arrêter de se battre quand les choses ont l’air d’être plus calme, mais surveille encore régulièrement, afin d’être sûr que plus jamais une chose pareille arrive. — Depuis, Kenneth m’a pardonné, heureusement. Arthur grandit tranquillement il a un sale caractère mais rien indiquant qu’il se fait emmerder violemment et c’est ce qui compte, pour eux deux. Être tranquille pour leurs études. C’est un peu compliqué, mais j’essaye plus ou moins d’être un exemple ? Autant que je peux l’être. Quand Arthur est trop énervé par exemple, je l’emmène avec moi à la boxe. Ça lui évite d’avoir le même genre de problème que j’ai eu. Avec Kenneth, on est de nouveau super proche, on passe de nouveau du temps tout les deux. Je lui ai appris la guitare, et bientôt, on va entrer tout les deux en cursus universitaire des Arts magiques. Il est redevenu lui, j’ai repris le rôle qu’il fallait. Ça nous réussit bien, tous les trois. Même si les deux s’engueulent souvent. Moi, j’ai appris à vivre en étant là pour eux et pour moi, de temps à autre. J’avoue que la boxe m’aide encore pas mal, je vais bientôt commencer les compétitions en senior, j’ai hâte de voir ce que ça va donner.
(c) Ilukaan
Invité
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Sujet: Re: I'm not always perfect, but i'm always myself - UC. Keith Kirkland. Jeu 28 Juin 2018 - 8:11
ϟ Baguette : Bois de noyer, crins de licorne – 30 centimètres – Assez rigide.
ϟ Cursus : Justice Magique
ϟ Malle : Un carnet dans lequel il note ses observations quotidiennes ▬ un casque-écouteurs moldu ▬ un kit de broderie ▬ de nombreux romans d'horreur et policiers.
ACHATS :
- Larmes d'hermaphrodite.
- Potion démange.
ϟ Baguette : Bois de noyer, crins de licorne – 30 centimètres – Assez rigide.
ϟ Cursus : Justice Magique
ϟ Malle : Un carnet dans lequel il note ses observations quotidiennes ▬ un casque-écouteurs moldu ▬ un kit de broderie ▬ de nombreux romans d'horreur et policiers.
ACHATS :
- Larmes d'hermaphrodite.
- Potion démange.
ϟ Baguette : Vigne, coeur en plume d'oiseau tonnerre, 30,45 centimètres. Avec un joli strap dessus.
Sujet: Re: I'm not always perfect, but i'm always myself - UC. Keith Kirkland. Ven 29 Juin 2018 - 13:51
Message du staff
Validation
Accompagné par d'autres nouveaux élèves, tu es appelé par le directeur à t'avancer au centre du Dôme. Scruté par les élèves et étudiants, tu regardes alors ton reflet dans la fontaine qui va décider de ton sort. D'abord voyant ta sale tête dans l'eau, tu remarque que le reflet semble se changer peu à peu jusqu'à prendre la forme d'un loup. Tu es d'autant plus surpris quand l'animal commence à pousser un cri dans toute la salle. Tout le monde se met soudainement à t'applaudir, tandis que le directeur s'approche de toi avec un rubis brut qu'il met autour de ton cou. "Bienvenu à Lupy !"
—> Te voilà validé, tu peux désormais poster dans tous les recoins du forum, RP-Post ainsi que RPCB. —> N'hésite pas à voir la chambre qui t'a été attribuée. —> Si ton personnage est en cursus universitaire, il peut postuler pour avoir un job d'étudiant. —> Crée dès maintenant un topic pour récapituler les relations de ton personnage. Tu peux également acquérir un portable ou bien créer un blog. —> N'hésite pas à faire une demande de RP pour trouver un partenaire d'écriture ! —> Enfin, amuse-toi bien sur le forum, n'hésite pas à en parler autour de toi et à voter régulièrement aux TS !
welcome!
Ab origine fidelis, ex fortitudine scientia.
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Sujet: Re: I'm not always perfect, but i'm always myself - UC. Keith Kirkland.