Physique
(Liste ou description rédigée sont acceptées !)

Jasmin ne possède pas un corps puissant, mais très souple, étant le fruit de la gymnastique matinale. Il prend grand soin de son corps et ne lésine pas sur le fait de prendre un peu de temps afin de bien faire. Il porte des boucles d'oreilles, généralement de simples anneaux, même s'il ne serait pas contre le fait d'en porter d'autres plus fantaisistes de temps à autre. 

Il a un petit nez, ce qui n'est pas pour lui déplaire. Son sens de l'odorat est tout à fait normal.

Ses lèvres soigneusement entretenues cachent une rangée de dents blanche et aiguisée, dans le sens qu'il a une belle dentition pour son âge. Derrière, il a un palais assez sensible à l'épicer et au sucré.

Son cou est fin, portant un collier en cuir noir qui ne fait qu'amincir davantage, visuellement tout du moins, cette partie du corps.

Il n'a pas des épaules larges, tout comme ses bras ne semblent pas bien épais, enfin ses doigts ont bien plus de délicatesse qu'un garçon de son âge, portant quelques traces blanches, signe qu'il lui est arrivé de bronzer avec des bagues aux doigts.

Ses jambes sont fines, bien que l'on puisse voir les muscles rouler sous la peau, quand il doit effectuer un effort plus important que de la marche rapide ou porter des charges légères.

Il ne porte pas de maquillage, mais porte une certaine attention à ses ongles qu'il se contente de couper et limer quand cela est nécessaire, ce qui est bien pratique pour ouvrir du courrier ou décoller deux pages d'un livre.

Concernant sa voix, il la travaille un peu, souhaitant arriver à une tonalité convaincante, quitte à prendre comme exemple le chant des sirènes.

Venons-en aux tenues. S'il est claire que Jasmin préfère porter des tenues féminines, il peut lui arriver de porter celles liés à son sexe, quand la situation l'exige. Il aura une tendance à privilégier les tenues sobres, même si la tentation de porter des vêtements colorés et tape à l'oeil pourrait le séduire.

Caractère

Si Jasmin est un garçon, il préfère se définir comme une fille, pouvant s'adapter à son interlocuteur, même s"il préfère nettement agir et être perçu comme une fille. 

Pour ses camarades de classes, Jasmin est atypique. Il porte des tenues de l'autre sexe, parle de lui au féminin, si bien que cela peut perturber les camarades étroits d'esprit. Pour les autres, c'est un sorcier qui travaille, sans doute trop, combien de fois a-t-il était en cours avec des cernes sous les yeux, disant avoir voulu étudier le cours suivant ou alors corriger des erreurs de la journée précédente. Il a eu la réputation de passer sa vie à la bibliothèque et d'étudier sans cesse. Malgré cela, il n'est pas détesté, s'est une personne en général très calme et à l'écoute. Ce que ses camarades apprécient le plus chez lui est certainement son franc parlé, il n'hésite pas à dévoiler son ignorance ou émettre oralement sa pensée.

Cela renforce d'autant plus les moments où il refusera de répondre, laissant planer sur lui du mystère.

Les professeurs n'ont pas tellement eut à se plaindre de son comportement, le côté travailleur étant apprécié, même si des fois, il posait des questions soit traitant de cour plus avancé, soit perturbante.
Certains ont pu dénoter une plus grande affinité avec les créatures qu'avec les sorciers, notamment les sang-pur. Cependant, quand il s'agit d'apporter son aide à une personne, il est souvent dans les premiers à réagir.

Qu'est-ce que Jasmin dans tout cela ? Si le côté soutient et protecteur est bien présent, son calme apparent cache une tempête, une tempête qui ne cesse de grandir à chaque fois qu'il se retient d'intervenir, à chaque fois qu'il se sent proche d'une réponse sans parvenir à l'avoir, à chaque fois qu'il n'a pas l'impression d'avancer dans son entreprise.

Il a bien compris que redonner la vie à un être est difficile, mais ne peut se résoudre à abandonner. Il veut comprendre tous les rouages qui vont de l'idée d'un sort à la sortir de la baguette. Il a une idée assez originale de la magie, qui pourrait expliquer partiellement pourquoi un sorcier pouvait engendrer des effets magiques, bien que sa vision restait assez simpliste vu son manque de connaissance actuel.

Il conserve précieusement son collier avec une pièce ronde en or où est marque « Plune ». Quiconque a essayé de toucher la pièce s'est vu repoussé violemment, le né-modu venant alors à saisir cet objet pour qu'on ne puisse pas le toucher.

Jasmin serait prêt à beaucoup de chose pour faire ressusciter son compagnon à plume, mais veut qu'il soit le seul payer, pensant que si Plune est mort cela est dû à sa lenteur et aussi au fait qu'il n'avait pas assez pensée à ce genre de situation et l'en prémunir.

Il n'est pas très doué au balais pour la simple et unique raison qu'il à peur de faire une gave chute, ayant conscience qu'il ne peut planer comme les oiseaux, cela rendant l'ivresse du vol moins présente. 

Histoire

Je suis née dans une famille mixte, mon père étant anglais et ma mère est française. J'ai une grande sœur qui répond au nom d'Iris, arborer des prénoms de végétaux étant une tradition de la famille Hibernum, du côté maternel. Ma mère me disait que notre famille est ancienne, naissant au début de l'Antiquité, ayant migré en France lors de la conquête de la Gaule et ayant implanté une herboristerie, se transformant avec le temps en une entreprise florale. Je ne savais pas encore l'histoire de mon ancêtre.
Du côté paternel, il n'y avait aucun sorcier direct, le nom Silverscale datant du Moyen-âge où cette famille était un bijoutier travaillant l'argent et spécialisée dans les broches triangulaires, faisant penser aux écailles des reptiles. Par la suite, l'art de confectionner des bijoux se perdit, venant à se reconvertir dans le textile. S'il y avait eu des sorciers, cela devait venir des mariages avec d'autres familles.

Mes parents se sont connus dans un festival, mon père étant séduit par le goût esthétique des compositions florales et ma mère trouvant mon père charmant. Ma grande-sœur fut la première à naître, suivant six ans plus tard, ne pouvant assurer un second enfant avant.

Je fus précoce dans l'apprentissage. Mon père criait au génie, ma mère venant à s'inquiéter, pensant que s'était un signe que j'étais un né-moldu. Comment ma mère connaissait cela ? Car ma tante, Rose, était une née-moldu et avait eu son diplôme de magie. Mais cela, je ne l'appris que plus tard.

Pendant la phase où j'étais à la crèche, je montrais un tempérament calme et doux. De ce que ma grande-soeur disait, j'étais un enfant qui apportait joie et repos autour de moi, cédant en douceur les jouets que les autres enfants voulaient et observant énormément.

Cette observation ne se perdit point quand je fus propulsée dans la primaire. Cependant, j'avais une tendance à imiter les mimiques féminine et des fois piquer une crise quand il fallait couper mes cheveux, pleurant pour avoir la même coupe qu'Iris. Ma mère vint à prendre conseil auprès de sa sœur et cette dernière conseilla de me laisser grandir comme je le souhaitais.
Ainsi débuta l'assimilation de quelques traits féminins. Dans les classes, cela interloquait mes camarades, attirant la curiosité de certain et l'hostilité d'autres. Bien évidemment, on se moquait de moi en disant Jasmine au lieu de Jasmin, stoppant rapidement devant le manque de réaction hostile.

Alors que j'eus dix ans, je fis une demande spéciale, je voulais me faire percer les oreilles, voulant porter des bijoux, comme certaines filles de ma classe. Cette fois, ma mère vint à bloquer, comme mon père. Ils prirent rendez-vous chez un psychologue, pensant que cela allait trop loin et n'était pas normal. Il y avait en effet un souci, mais ma grande sœur proposa d'accepter ma demande, afin de voir si cette volonté de ressembler à une fille était réelle ou une simple fantaisie, comme elle avait dit, des oreilles percées, cela se rebouche.

Ma tante fut mandatée pour m'accompagner, venant à me poser beaucoup de question et me dire que si je voulais être une fille, il fallait que je sois forte mentalement et prête à beaucoup avoir mal, car ce n'était pas quelques choses de facile. Pendant le premier mois, cela était bizarre, sentir du poids sur mes oreilles et devoir faire très attention. En classe, la perception sur moi s’accentuait.

Deux mois après avoir les oreilles percées, je portais des boucles d'oreille discrète tous les jours. Je devais les retirer quand on faisait du sport. C'est à partir de ce moment que je fis la connaissance avec Plune. J'avais entendu un croassement qui attira mon attention, voyant ce corbeau avec une aile blessée. Je m'approchais doucement, venant à sortir de mon sac des fruits secs, les tendant et ne bougeant plus d'un pouce. L'animal en saisit certain avant de se cacher.

En rentrant, je m'informais sur les corbeaux et les jours suivants, je venais le nourrir. Au bout de deux semaines, il semblait s'être habitué à moi, osant monter sur mon épaule. En l'espace de trois mois, le corbeau semblait aller mieux, mais ne pouvait voler. Au bout de ses trois mois à le nourrir et prendre soin de lui, sachant que je ne pouvais pas le ramener chez moi, je vins à l’appeler Plune. Il ne fallut qu'une semaine pour qu'il réponde à ce prénom. J'avais un lien profond avec lui, ne sachant pas que cela allait se retourner contre moi plus tard.

Alors que j'avais onze ans, ma véritable nature se manifesta. Ce fut devant la scène de trois enfants martyrisant Plune, qui ne bougeait plus, saignant abondamment. Je me jetais sur mon compagnon à plume, ne constatant aucune réaction de sa part, alors que les enfants semblaient rire de la situation. Il n'en fut pas plus pour que je souhaite ardemment que le pire puisse leur arriver, d'être une dragonne déversant mille et une calamité sur eux.. Avec du recul, je me dis que j'étais chanceuse de ne pas avoir de baguette et de ne connaître aucun sortilège.
La magie sauvage répondis à mon appel, les fenêtres se mettant à voler en éclat, blessant tout le monde, moi y comprit. Pour ma part, je ne sentais pas ma haine s'apaiser, alors que mes yeux me faisaient mal, que j'avais la sensation que dans ma gorge brûlait de l'intérieur.
La voix de ma tante résonna à mes oreilles et ce fut le noir complet.

Quand je repris connaissance, je me rappelais ce qui s'était passé, me donnant des frissons de peur. La voix de Rose se fit entendre, la sentant saisir une de mes mains et me dire que tout allait bien. Une autre personne se mit à apparaître dans mon champs de vision, il portait une drôle de tenue.
Je vins à demander si Plune allait bien, venant à décrire mon compagnon à plume, dire que je m'en étais occupée et qu'il fallait ne pas le laisser seul trop longtemps. Ma tante dit qu'il y avait eu un incident, que les autres enfants allaient bien, par contre pour le corbeau, elle préféra ne pas mentir. L'amertume me prit, me posant la question du pourquoi de cette injustice.


Quand je fus apte à sortir, je demandais d'aller là où était mort Plune, pour pouvoir l'enterrer dans le jardin de ma tante, cette dernière ayant fait la proposition du lieu. La suite fut une longue discutions avec mes parents. Rose expliquait ce qui s'était passé et que pour éviter tout nouvel incident, il était important que j'apprenne à contrôler la magie.

Mon père était totalement perdu, mais ne me rejetait pas pour autant. Ma mère ne pouvait s'empêcher de dire qu'il avait fallu qu'un de ses enfants soit un sorcier, laissant sous-entendre qu'elle ne désirait pas avoir cette charge sur les épaules. Ma grande-soeur, elle, tenta de m'aider à me remettre d'aplombs.

Finalement, il fut décidé que ma tante serait ma tutrice et s'occuperait de moi. Rose entreprit les déclarations aux ministères de la magie, afin que cela puisse se passer le mieux possible. Il y eut un délai d'attente. Délais, pendant lesquels je vins à réfléchir sur mes actes, sur ce que je pouvais faire, ce que je devais faire. Inévitablement, je demandais à ma tante s'il était possible de redonner la vie avec la magie, la réponse fut sans appel et me fit un électrochoc. Avec les questions, j'appris les lois de Gamp, la notion de mage noir.

Ma tante savait que je devrais attendre pour être inscrit l'année prochaine et ne lésinait pas pour m'apprendre les bases, ressortant d'anciens livres pour que je puisse apprendre par moi-même, venant à la questionner sur les termes que je n'arrivais pas à comprendre. Elle se mit à me présenter plusieurs école de magie, si elle disait que Beauxbâtons était une bonne école, elle se disait qu'Ilukaan serait aussi un bon choix. Il suffisait de lire le règlement pour comprendre la quelle était la mieux adaptée pour moi, risquant de devoir porter que la tenue pour garçon dans l'école française, ce qui risquait d'être très énervant à la longue.

Le temps défilait rapidement et j'avais développé ma vision de la magie et aussi un but dans ce long apprentissage qui allait venir, trouver une méthode pour ramener Plune à la vie. 

Rose vint à m'emmener faire les achats pour la rentrée, refusant obstinément de prendre un familier. Pour la tenue, je fis la demande d'avoir les deux sexes. Ma tante ne s'y opposa pas, venant cependant à me demander d'adapter ma tenue aux circonstances, afin d'éviter tout problème.

S'ensuivit la baguette. À peine avais-je mis un pied dans le magasin que j'eus un frisson, pendant que de la magie sauvage était à l'oeuvre, faisant un pas en arrière. La personne en charge des baguettes vint à me faire signer d'avancer, ma tante m'incitant à faire de même.
Je n'eus qu'une seule baguette à utiliser, une seule. Une baguette de vigne souple de vingt-huit virgules cinq centimètres, la petite particularité ? Le cœur était en crin de Kelpy. On me dit que la vigne était rare, comme le fait que les baguettes dans ce bois réagissent, signe que j'étais la propriétaire idéale. « La baguette choisie son propriétaire, non l'inverse ». Je ne savais pas pourquoi elle avait fait le choix que je serais sa maîtresse, mais je ne pouvais m'empêcher de penser que la magie avait plus de profondeur que l'on souhaitait le dire dans les livres.

Une fois prête, ma tante vint à m'accompagner pendant le trajet, me donnant d'ultime conseil pour éviter d'être manipulé facilement par les sorciers.

Je fus rapidement dans le groupe des nouveaux élèves. J'avais choisi de porter une tenue féminine à l'occasion, histoire de marquer cette journée. Mon nom fut annoncé, me présentant devant le filet d'eau, me présentant très proche, jusqu'à presque le toucher, voulant savoir si cela allait engendrer un effet magique particulier. J'attendis patiemment, avant que la forme ne se dessine, les yeux émeraude étant à ma hauteur, ayant la sensation qu'il sondait mon être avant de pousser son cri, mettant fin à cet instant.

L'année débuta sur les chapeaux de roue. Je me fis quelques amis, pas le genre fidèle, mais plus là pour profiter de mon allure atypique. Le temps libre était consacré à l'étude de la magie, cherchant dans la bibliothèque des procédés innovant ou écarté. Le soir, je prenais une petite heure pour réfléchir à ce que je ferai demain, ce que j'aurais pu améliorer pendant la journée. Une seule fois, je ne pus résister à l'appel d'une escapade sous le clair de lune.

La première année allait bientôt se terminer et j'avais la sensation que le savoir acquit n'était pas suffisant.

Je compte écrire dans un second livre quand la seconde année débutera, celui-ci commençant à être bien remplit.